13 août 2008
TRI NATIONS / ÉPISODE 6
Samedi absolu
Terminé les petites gâteries… les matchs paradeurs comme celui du week end dernier… fini le simili, le trop gros rugby déroustant les petits… c’est bien pour apprendre, moins pour l’excitation, hors bien sûr les figures somptueuses proposées par des Boks en grande maîtrise. Moins de jolivetés sans doute lors du match qui s’annonce bitouine Boks & Blacks… là c’est du mastoc. Un Samedi absolu* donc, saint si préferez. L’équipe des Blacks est la même que lors de la dernière rencontre… chez les Boks Montgomery bien sûr pour sa 100ème sélection débutera le match, un cadeau attendu par les gisquettes et ses fans. Du Preez retrouve la mêlée, normal c’est le meilleur. Plus subtil que Januarie en tout cas, malgré ce que peuvent penser les profanes en la matière qui s’étonnent du fait. Burger est de retour… sommes pas convaincu… vaillant le gus mais son rugby n’est pas assez maitrisé… il nous rappelle la vieille époque des Boks… trop violent… trop fada. Ces temps sont révolus… ont plus de tête maintenant les Sudafs, sont plus stratégiques, moins bourrins.
Shalk Burger, joint que sa vaillance soit hors norme, n’en pêche pas moins à se livrer sans mesure dans des contacts parfois limites. N’a pas la classe d’un Matfield, ni la présence en attaque d’un Spies. Peut mieux faire en somme. Botha pas là, cause genou à plat... mais derrière il y a de quoi. Sont pas limités les Boks… bien plus de quinze à pouvoir assurer en équipe nationale. Donc Samedi 15h au Cap, la grande parade des tri continue, l’air y sera pur, bienfaiteur, loin, très loin du brouhaha délire des pékins des jeuzos.
© Le Pilier
*Jeudi absolu : Jeudi saint. Ce jour là, dans la primitive Eglise, durant le Jeudi saint, on absolvait les pénitents publics
XV Sudaf: Montgomery; Pietersen, Jacobs, de Villiers, Habana; James, du Preez; Mtawarira, du Plessis, van der Linde, Bekker, Matfield (capt), Burger, Smith, Spies.
Banquette: Strauss, Mujati, Rossouw, Watson, Januarie, Steyn, Jantjes.
XV Néo-Zélandais : Muliaina - Kahui, Smith, Ma'a Nonu, Sivivatu - (o) Carter, (m) Cowan - So'oialo - McCaw (cap), Kaino - Willliams, Thorn - Somerville, Hore, Woodcock
Banquette : Mealamu, Afoa, Boric, Thomson, Weepu, Donald,Toeava
10 août 2008
LE DIRECT LIVE DU PILIER : SUITE
Deuxième mi-temps:
la dérouillée
De retour au pâtis majeur après enchaînure de savantes figures, un grand verre de pur fruit, tutti pressé dans la dextre pogne, la plus habile… Sophie, Julie, réconfortées par cette pause nécessaire... le Pilier d’attaque pour la seconde période poursuit donc ses commentaires. Les vrais moments du match Sud Afrique vs Argentine en quasi direct live à la demande express d’une impatiente amitié, à qui nous devons tant.
Le grand sun tel une roue cosmique rayonne de tous ses feux, le père Mandela dans son fauteuil de juste sirote un verre liquoreux. Il fête son 90 ème anniversaire… le Pilier pianote sur son toshibastringue la symphonie des cartons, des empoignées généreuses comme des marteaux… ça va rutiler, torgnoler, avoiner, caramboler ferme… c’est reparti pour une leçon de tango !
• 41ème minute Coup d’envoi de Butch James du pied droit, le cuir s’élève, réception parfaite et dégagement Argentin. Nickel.
• Toujours 41ème les Boks attaquent, les Pumas défendent bien et récupèrent le ballon. Les Boks sont déterminés, ça augure du danger. Julie se love, moulée dans les coussins.
• 43ème Contre des Boks qui jouent au pied, Spies le troisième ligne centre, cavaleur impec, s’empare du module tout berzingue et l’aplatit dans l’en-but pour cinq pions. Magnifique. Quelle bestiole ce joueur, Sophie se pâme, transforme. 21-9. Julie préfère quand même Matfield.
• 45ème Les Argentins, le bandonéon couineur, ne se démontent pourtant pas à l’instar de Strotoni qui relance, tape par dessus. Aramburu l’imite mais se fait éjecter en touche dans les 22 des locaux. Pas géniales quand même ces attaques… Sophie encourage les Pumas… Julie veut voir Montgomery, le surfer à poulettes madré, douilles ondulantes fragmentées d’étincelles… mais il est remplaçant… faut attendre un peu Julie.
• 46ème Ont du cœur ces Argentins, mais la distance est prise… l’intensité diminue un peu… les filles somnolent.
• 47ème Le centre Jacobs qui fait un match du tonnerre, tatane, envoie le cuir dans la Pampa, à 5 mètres de l’en-but Argentin. Maxima pression.
• 48ème Avramovic fait un en-avant, mêlée, introduction Boks… l’arbitre Wayne Barnes, le fourbe, savez celui qui donna la victoire aux Bleus durant la CDM en ne sifflant pas l’en-avant monstrueux de la victoire des Français contre les Blacks… donc Barnes, siffle cette fois une pénalité pour les Argentins qui soulage leurs poumons. Julie veut son Montgomery. Patience bébé… mais tu sais Jantjes à l’arrière est très en cannes, et plus frais que ton surfer… m’en moque répond-t-elle, je veux mon Percy. Bon !
• 49ème Pietersen grille Alvarez, évite le retour de Stortoni qui déboule en travers… une course de tous les diables, zélée, racée comme celle des noirs, dominateurs en la matière… essai imparable. James transforme tout. 28-9. Les Pumas encaissent…
• 51ème Le retour de Du Preez dans l’international team. On jubile. C’est le meilleur 9 du moment. Julie s’en fout… elle désespère quand la caméra lui fixe en gros plan son Percy… elle s’émoustille toute happy… Percy ! Percy ! Le Montgomery des gisquettes entre sur le pâtis… Sophie s’étonne, le remarque aussi et c’est parti pour le duo jubilateur... ça commente… 99ème sélection pour le minet… remplace Nokwe.
• 53ème Smith s’échappe, prend le trou mais ne voit pas Spies à sa droite l’empaf, sinon c’était l’essai. Courir avec le regard en coin c’est pas donné à tous. Dommage. La balle est conservée au sol, pénalité pour les Argentins. Arg !
• 54ème Partie remise, après un échange de cuir on ne peut plus collectif, Du Preez à peine échauffé plante son essai. La classe. Le Pilier est aux anges, avale une goulée… Sophie et Julie causent de Montgomery. Butch James magistral assure la transformation. 35-9. Beau et bien fait. Les gominets tanguent, la pampa prend l’eau…
• 57ème Albacete plein d’ardeur relance son équipe, Nunez-Piossek conclue ce regain d’orgueil en aplatissant dans l’en-but très près de la touche… trop près, l’essai est refusé un pinceau du gus était out. Normal. La défense Boks est terrible, l’Argentin est secoué. Sophie soutient son Puma. Le Pilier ajoute de la glace… ça fait du bien.
• Les Argentins ont des zattaques molles, aucun centre lancé, semblent total coincés… le sont. Les Boks bien structurés en défense ne laissent rien passer. Ils surdominent techniquement, physiquement, tactiquement… bref le tango s’affadit, sans inspiration, façon Gotan Project, à friser la fessée… Julie est attentive… comme Sophie.
• 61ème Jacobs le trois quart centre perce… bien nourri le gus, galope comme une antilope… pardi, phénoménal, tout lui réussit… après un superbe parcours, plaqué par Strotoni, transmet royal à son pote Van Niekerk bien suiveur qui aplatit. En causions ici. Tango fini… milonga pour les Pumas… qui au passage signifie aussi, tromperie… Ach ! Sophie désespère un peu, Julie veut voir son Percy… le Pilier aime ce rugby et porte un toast au grand jeu. James transforme 42-9. Ouille ! Les matous miaulent…
• 63ème Bis repetita pour Van Niekerk… plante à nouveau un essai, après une passe hyper subtile de Matfield, souvent en position de centre, magnifique mouvement… on jubile carrément. Julie repréfère Matfield finalement, plus en vu que Percy et plus fort-beau quand même souffle-t-elle. No comment ! James transforme en drop pour s’amuser… c’est le mot. 49-9. Ça rime et ça fait mal.
• Ça devient du beurre de vache Normande d’Isigny… les Argentins sont sous le choc… le Pilier résiste bien aux avances de Julie.
• 66ème encore du Spies monumental de partout, James lui transmet le cuir, le refile à Du Preez, qui redonne le bidule à Spies… malheureux, rate la rattrape… mais c’est du perpétual soutien, s’amusent comme des fous les Boks… sont magnifiques. Le Pilier se fait servir de la glace dans un soupçon d’alcool cette fois… un ouiski d’Ecosse… sans kilt. Le mercure enrougit Sophie… Julie, par mimétisme… aussi. Des idées subites flottent dans l'atmosphère saturée de passion...
• 69ème… les filles se positionnent… les Boks balancent du cuir élégant… de grandes passes audacieuses… Spies commet un en-avant… mais c’est tonique et débridé. Du grand jeu.
• 70ème Très habile des arpions, James trouve une touche monumentale dans le camp Argentin. En grande forme l’ouverture sous le sun d’Afrique… ça presse chez les Pumas… sont trop forts en face… ça sent le roussi… si pas déjà pigé.
• 71ème Pardi… essai de Du Plessis le talonneur comme à la parade en position de centre. James transforme encore 56-9. Les Pumas prient… l’Abbé Rézina les attend bras ouverts.
• 74ème Les matous ont du cœur, faut le dire et leurs avants du courage… mais après quelques phases de jeu, boulette, perdent le ballon dans un ruck. Sophie les plaint, Julie ôte son pagne… il fait très chaud… c’est pour ça !
• 77ème Re essai de Pietersen… Bekker relance et file le cuir à Pietersen, l’ailier très habile du pied tape pour lui-même et grille les Pumas confits… ça sent le roussi… Sophie pleurote… le Pilier console… Julie en soutient… James transforme. 63-9.
• Reste trois minutes mais fait soif… on trinque à cette belle leçon… Sophie se libère de ce rien de pathos comme du superflu lui tenant lieu de cache-rien. Le Pilier est habile. Julie aussi.
• 80ème Fin de partie. Nelson Mandela peut être content et souffler ses 90 bougies. Pas demain la veille que les Pumas joueront les tri. Une grande leçon de rugby de la part des Boks. Rien à dire de plus sinon que Julie préfère Matfield à Percy finalement… mais Sophie ne l’a pas assez vu… en sus la trempe des Pumas… elle est doublement déçue. Julie la soulage, ravie de cette débauche de mâles bodies. On s'occupe de la suite. Rideau !
© Le Pilier
LE DIRECT LIVE DU PILIER
Boks vs Pumas:
première mi-temps
Une accointance nôtre, dans un courriel matinal, nous reproche le succinct compte rendu de ce dernier match Sudafs vs Argentine. N’ayant pas pu voir cette rencontre, elle nous enjoint dans des termes radicaux de nous remettre à la tâche et de lui faire parvenir dans les plus brefs délais un procès plus exhaustif de la joute. Le Pilier dévoué, comme d’accoutume, rétif à l’hourvari quand il s’agit d'élective affinité aux charmes incontestables, se doit de condescendre à ce désir somme toute honorable et s’engage immédiat à rapporter en quasi direct live, les moments marquants de cet après-midi Aoûtienne du Samedi 9, qui vit l’écrasement des gominets du tango par des Sudafs costauds comme buffles, collectifs comme on aime. Sans empaumer en rien, ni orienter l’entendement de ce lectorat farouche à qui nous voulons plaire, restituons donc les faits, rien que les faits, revus mais non corrigés de cette rencontre amicale dans sa proposition officielle, percutante dans sa réalisation.
Voici donc en quasi direct live la première mi-temps du match comme si vous y étiez. Fait beau, sommes en Afrique du Sud chez Mandela qui fête ses 90 ans, deux mousmés à nos côtés… les buffles ruminent aux pâtis, le springbok sautille d’impatience, les gominets Argentins trépignent... Sophie prépare les boissons, Julie conserve son pagne en peau de bête… c’est parti pour la chicore!
• 1ère minute Contepomi engage du pinceau droit, Matfield à la réception… en avant. Le Pilier s’entoure de coussins. Ya du sun.
• 4ème mn Contepomi le même, ouvre le score avec trois petits points. Une pénalité après un contre bien mené par ses copains. Subtil… ils viennent pour apprendre et jouent petit pied. Feraient mieux de viser l’essai… n’en auront pas beaucoup l’occasion. Tant pis.
• 7ème Les Matous reviennent batifoler dans le camp des Boks. Touche. Ça bastonne normal. Le Pilier se gratte.
• 9ème Gaffe des Boks au sol. Pénalité. Contépomi, rejoue mini, retape entre les tiges, 0-6, aveux d’impuissance ? S’ils croient s’améliorer en jouant des pinceaux… vont le payer gros. Eux sont happy tout cas, mais Ledesma a bobo, Ayerza le remplaço.
• 10ème Les Boks se rebiffent, mais les Pumas les coincent. Ok.
• 11ème Touche pour les Boks, Spies s’installe, fixation au centre du pâtis. Cool. Le Pilier se désaltère.
• 12ème Défense impec des Pumas qui récupèrent le cuir. Vergallo veut s’échappado petit côté. De Villiers veille, chipe le cuir mais le tombe. En avant. Ça chauffe. Un glaçon Sophie please. C’est fait… le Pilier se retape. Julie s’étire.
• 14ème Les Boks s’activent et repossèdent le module ovale, MO sera désormais l’acronyme consacré pour faire plus court. Ça chicore entre Botha et Roncero. Pénalité pour les Boks, James joue rapido. Ça voltigeo. Brûlot pour les locaux dans l’en but des visiteurs… Watson est retourné les Pumas lui subtilisent le MO. Ont eu chaud. Ça démarre. Le Pilier se fait servir une autre boisson par Sophie… avec trois glaçons. Julie pose… suggestive.
• 15ème Le vilain Botha prend une pénalité pour geste dangereux. Contepomi tape. Julie aime bien Botha mais préfère Matfield… il est beau glisse-t-elle.
• 16ème Aramburu contre attaque, hue ! Passe à Contepomi qui tape direct en touche. Pas de bol.
• 18ème toujours Aramburu très en vue, à 10 mètres moins de l’en-but, les Pumas enquillent du pick & go. Pénalité. Feraient mieux d’appuyer sont tout près de l'en-but. Nenni, Contepomi veut trois pions. C’est idiot ! Après une telle débauche d’énergie faut enfoncer les abattis et viser l’essai. Reviendront pas de sitôt dans ces conditions. Re tant pis. En sus le cuir est sur la gauche au raz de la touche. Contepomi loupe. Bref. Le Pilier se fait masser le cou par Julie.
• 21ème Les Boks ne sont pas top à l’aise et font un en avant. Sophie ronronne.
• 23ème Les mêmes tentent un maul, les Pumas ébranlent l’édifice. Le Pilier croque un glaçon.
• 24ème Stortoni relance de chez lui, pénalité contre les Boks, Contepomi des 48 mètres passe entre les perches. 0-9. Julie gondole.
• On passe un peu… les Boks s’organisent… du mieux… le Pilier sent le vent tourner et s’échauffe un rien… pourtant les Pumas obtiennent une mêlée à cinq chez les locaux, cafouillent, prennent une pénalité, James dégage. Parfait.
• 32ème De Villiers cavale subtil, traverse le rideau Puma, c’est l’ouverture, sert Jacobs, essai, on y voit plus clair. James transforme. 7-9. Ça commence. Sophie et Julie nous préparent un en cas. Miam !
• 34ème Les Boks s’excitent, reprennent du poil à la féline bestiole qui va sans doute y laisser les plumes… Ach et Miaoooouuuuu ! Julie a très chaud.
• 35ème C’est fait. Nokwe l’ailier Bok grille tout le monde. Crochète à souhait et plante un essai magnifique. Fini le tango pour les Pumas. James transforme… très en forme. 14-9. Le Pilier mache, souffle, avale un sushi.
• 40ème Jusqu’aux citrons ça chauffe pour les Pumas… les Boks passent au régime sup. Vont-ils planter un nouvel essai ? Non. Le Pilier tire le rideau sur un quart d’heure privé. A toute pour la deuxième phase…
© Le Pilier
09 août 2008
BOKS APPLATISSENT PUMAS 63-9
On connaissait l’issue… avons jeté quand même un œil. Un entraînement pour les Boks avant le choc du prochain week-end contre les Blacks… et les deux matchs qui suivront vs Aussies. Le score 63-9, point, ligne, sans bavure... festif... les Boks applatissent les Pumas en descente de lit... Miaooouuu !!!! 9 essais pas moins… du beau… du collectif… du subtil à l’instar d’un Matfield qui vous fait des passes dans toutes les conditions… petits, comme grands espaces… en place de centre ou autre… un vrai régal, génial ce joueur. Une leçon de rugby comme savent les donner ces gonzes de l’Hémisphère Sud. Toujours vaillants devant, les Pumas n’ont jamais d’attaques lancées, comme l’avions noté lors de la CDM. Gagner les Européens comme les p'tits Bleus reste toujours possible évidemment… mais pour les gros… pas demain la veille.
Côté Boks à noter, hors la domination dans tous les secteurs, le retour du meilleur demi de mêlée de la CDM sinon de la planète, Du Preez… super gus, on adore, rentre en seconde mi-temps, plante son essai, perce royal, empêche un aplati Argentin en fin de match par un geste subtil… et d’autres finesses que nous lui reconnaissons. Sera probable dans la sélection de Samedi car bien meilleur que Januarie. Spies au top… nous fascine ce troisième ligne… des cannes de feu et surtout une intelligence de la trajectoire, très suiveur, plante un essai en cavalant ferme. Pas le seul des Boks à se faire remarquer du reste. Van Niekerk, deux essais, dont un après une percée de Du Preez, se place idéalement une première fois à droite, Du Preez ne le voit pas, continue sa course, l’autre poursuit, se replace à fond de cannes sur la gauche, reçoit le cuir pour un essai de toute beauté. Butch James cette fois organise parfaitement le jeu au pied… attrape en fin de match une balle en bout de touche par un saut opportuniste… exploit inattendu qui engendrera dans les secondes suivantes un essai de Du Plessis. Jacobs au centre est de plus en plus subtil, marque 5 pions… le jeune Steyn va devoir se bouger pour retrouver place de titulaire… bien que pour nous le préférons largement à De Villiers. Nokwe le remplaçant de Habana, au repos, marque aussi… un Black bien racé, avec jus, crochet, vivacité assurant les arrières du quinze habituel. On passera pas au crible ces Boks en confiance… une sacré team… ce que dirons pour clausule c’est qu’il y a du beau monde derrière l’équipe première, dans tous les secteurs de jeu. Cela présage d'une belle continuité après la victoire CDM... pas l'écroulement Bif après le titre... disparition de tout... de beaucoup... et aucune relève. Non, non, là c'est du sérieux... duratif et solide dans les fondations. A venir donc, de belles bastons avec les Blacks, seuls à l’heure actuelle capables de leur tenir vraiment dragée haute.
© Le Pilier
07 août 2008
ÉLUCUBRATIONS
De l’Août acceptable… pas trop sun… ça pluie régulier… les rues dégorgent de voluptés… sommes pas ankylosé à nous rôtir le croupion… avons de quoi nous occuper le cortex… partant étendre notre champ d’astrocytes, gage incontesté de nos performances multiples hors des communes mesures. Ainsi l’état des lieux, ainsi notre belle humeur, entouré de nymphes et de labeur. Il ne manque rien à cet état de choses que la savante formule qui vous balance dans cet espace-temps des saines occupations où l’être et le néant s’engendrent, le facile et le difficile se parfont… l’avant et l’après se suivent… la voix et le son s’harmonisent, bref où c’est le pied jubilateur dans la bassine à TAO, vaste comme un rien, simple comme l’univers. Une permanence fluide en équilibre souple, mouvante et hypnotique dans un Escher troublant.
On vous astique un peu en prétendant qu’un unique sésame vous balancerait illico dans les sphères sup à jubilation, sinon zazen. Pourtant il est des figures concentrées qui tels des panneaux signalétiques vous indiquent la direction des subtilités, vous proposant posture ad hoc pour parvenir sans encombre au lieu convoité. A vous de trouver, de l’inventer ! Rien n'est acquis en ce monde que l’on ne forge soi-même… au marteau Vulcain, Nietzschéen si préférez. Mais pas de savoir sans imagination… pas d’évolution sans mouvement perpétuel.
Si pas très subtils, vous reste l’érudition, copine lardonne de la connaissance, pour conserver votre entendement moutonnier, causer comme beaucoup, livre ouvert quoi, sans avoir à porter les Universalis pavés dans le sac à dos.... c’est déjà ça… mais ça ne mène pas loin. Le Pilier distingue en effet savoir et connaissance dont on vous livre céans l’apodictique différence: « Je connais, je suis mou »… « Je sais, je suis frais » ça rime et c’est tonique… car préférons l’Imper… plus vague, plus soluble dans l’air, sans rien en lui qui pèse ou qui pose... Comme affectionnons savoir, plus que paraître.
Bref et mirliton, chacun fait fait fait c’qu’il lui plaît plaît plaît… et puis sommes là pour causer rugby avant tout. Samedi, le repos des Tri… mais ya les Pumas chez les Boks… moui… faut voir… un p’tit amical pour les statistiques… pas de quoi s’exciter quand même… even si apprécions le tango… mais connaissons déjà l’issue du match. Si matons, en parlerons. Si non… élucubrations !
© Le Pilier
05 août 2008
LESS IS MORE
Trois matchs successifs c’est donc excessif. Comme le répétons depuis le début des Tri, l’équipe qui s’enquille les Boks, puis deux fois les Blacks, au troisième câlin est quelque peu sur les rotules. Les Aussies viennent, à l’instar des Boks, témoigner du fait. Moins frais lors du dernier match contre les ABs, c’était visible… du reste après les citrons, moins de jus, partant pas un seul petit point marqué en deuxième période. C’est n’importe quoi ! Les Boks du reste vont devoir réitérer la figure en jouant sur leurs pâtis, les Blacks et deux fois les Aussies, consécutivement. A quoi bon dénaturer ce tournoi majeur, unique au monde pour satisfaire un temps les fanatiques du surplus, qui se lasseront bien vite de cet état de fait si le troisième match est systématiquement perdu. Jamais le sens de la mesure cette humanité, six matchs c’était l'équilibre parfait, ridicule d’en rajouter… la beauté reste rare, suscite l'intérêt... juste mesure s’accorde avec pérennité… comme disait l’incomparable Brassens dans un texte mis en musique par votre Pilier : L’arc-en-ciel qui dure un quart d’heure, personne ne le regarde plus...
© Le Pilier
Cet arc-en-ciel qui nous étonne,
Quand il se lève après la pluie,
S'il insiste, il fait monotone
Et l'on se détourne de lui.
L'adage a raison : la meilleure
Chose en traînant se dévalue.
L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure
Personne ne l'admire plus.
L'arc-en-ciel qui dure un quart d'heure
Est superflu…
© Georges Brassens
03 août 2008
PALME POUR GITEAU
Un superbe essai...
Un des plus beaux gestes du match sur l’essai d’Ashley-Cooper en première période. La passe sublime de Giteau, sautée, pour Mortlock lancé tout berzingue… la raison du loupé de Conrad Smith (la tof) dont nous parlions précédemment. Le Capitaine Aussie reçoit le cuir dans ces conditions parfaites qui font rêver quand on est trois quart... ou autre. Bien en avant de soi, pour ne ralentir en rien votre course sinon même l’accélérer quand recevez le ballon… trajectoire parallèle au sol, très vive, sautée, 10 mètres d’envol, au millimètre dans les battoirs. Donc, Mortlock bien lancé… Smith très vite sur lui, ne peut le plaquer car l'Aussie ne possède pas encore l'ogive... quand il s’en saisit, il est trop tard… le principe d’inertie impose sa loi… Mortlock passe sans inquiétude pour servir royalement Hashley-Cooper après avoir fixé son dernier opposant. Magnifique, grandiose cette phase… une perfection... joliveté kinesthésique à nous jubiler la colonne... si avez l’occasion mettez ça au Panthéon des figures majeures… et montrez-la dans les écoles. La palme du beau geste pour Giteau de la part du Pilier. Un monumental tableau cette succession, digne du Quattrocento. Un des plus beaux essais des tri... sans contredit.
Comac, le rugby, c’est du Vinci... pas moins !
© Le Pilier
Un des plus beaux gestes du match sur l’essai d’Ashley-Cooper en première période. La passe sublime de Giteau, sautée, pour Mortlock lancé tout berzingue… la raison du loupé de Conrad Smith (la tof) dont nous parlions précédemment. Le Capitaine Aussie reçoit le cuir dans ces conditions parfaites qui font rêver quand on est trois quart... ou autre. Bien en avant de soi, pour ne ralentir en rien votre course sinon même l’accélérer quand recevez le ballon… trajectoire parallèle au sol, très vive, sautée, 10 mètres d’envol, au millimètre dans les battoirs. Donc, Mortlock bien lancé… Smith très vite sur lui, ne peut le plaquer car l'Aussie ne possède pas encore l'ogive... quand il s’en saisit, il est trop tard… le principe d’inertie impose sa loi… Mortlock passe sans inquiétude pour servir royalement Hashley-Cooper après avoir fixé son dernier opposant. Magnifique, grandiose cette phase… une perfection... joliveté kinesthésique à nous jubiler la colonne... si avez l’occasion mettez ça au Panthéon des figures majeures… et montrez-la dans les écoles. La palme du beau geste pour Giteau de la part du Pilier. Un monumental tableau cette succession, digne du Quattrocento. Un des plus beaux essais des tri... sans contredit.
Comac, le rugby, c’est du Vinci... pas moins !
© Le Pilier
02 août 2008
LES PENDULES A L'HEURE BLACK
Beau & bien fait
39-10 pour les ABs… et les pendules à l’heure. Match très engagé. Deux essais de Woodcock qui a retenu la leçon, sans lâcher de cuir cette fois, très fort, marque en force. Nonu idem, 10 pions… même si le dernier est très limite… accordé, mais pas valable. Qu’importe les Blacks dominent la rencontre… 18-3 après 21 minutes de jeu, le ton est donné. Beaucoup moins de fautes que la semaine dernière. Les Mc Caw boys n’encaissent qu’un seul try… défense quasi impec… sinon un loupé de trois fois rien de Conrad Smith sur Mortlock bien lancé qui après une course remarquable envoi Ashley-Cooper entre les tiges… 10 points pas plus jusqu’au final. Kahui n’a pas brillé… pas très à l’aise en 14… ne semble pas encore avoir trouvé ses marques... ça viendra. Sinon Palu, la tof, remarquable, comme son compère Hynes, tonique et cannes de feu.
Les attaques Aussies étaient très vives mais les ABs, bien sur leur garde après une avance confortable, ne laissent rien passer. Ils prennent la tête des tri. On s’y attendait. Graham Henry parait-il en sursis, souffle un peu.
© Le Pilier
01 août 2008
TRI NATIONS / ÉPISODE 5
La revanche des gros
Au petit trot, tôt, dès matines, devant le tabulaire pâtis des tri, serons, demain, pour le cinquième épisode bitouine NZ & Wallabs. La revanche même qu’on dit… oui oui… Avec du vrai Mc Caw revenu, comme l’autre galonné Mortlock, capitaine et substrat de l’arrière boutique Aussie. Bref c’est plutôt sympa… car même s’il est dans l’ordre des choses d’attirer le chaland par de subtiles mises en scène, relancer l’intérêt, pour le petit peuple s’entend, tous les matchs ne peuvent prétendre se jouer dans les coulisses. Le noble Pilier, il va de soi, trouve son compte parfait même si l’empire Black ratatine ses voisins… n’ont qu’à se remuer. Rien de mieux évidemment que la franche et régulière baston, mais qui dit jeux popu, dit grisbi. Nous nous fendons beaucoup plus d’entendre la plainte des crédules volontaires, quand un soupçon d’éveil titillant leur cortex rassis les pousse à s’outrager de l’emprise fiduciaire, que de dénoncer cet état de fait, inhérent à l’humaine nature et son désir premier : Bouffer du leurre à tout prix ! Icy on s’en balance, comme systémicien en premier lieu, qui note, constate, repère, analyse, décrit impartial les faits… en second lieu comme particule avisée qui peut faire son choix, mater ou pas, et jubiler des moments de vérité, même si rares… surtout parce que rares ? En troisième, même si apprécions la valeur du beau geste quel que soit son lieu, le rugby est la seule et unique distraction TV que nous nous permettons, le seul jeu de mâles digne du panthéon, le huitième art en somme et dont pouvons aisément nous passer si le marché abuse de ses stratagèmes... car en zone de chalandise, rien n'est imposé !
En esthétique point de tromperie, de spécu, de miroir aux zalouettes, les faits parlent d’eux-mêmes. L’intelligence, l’habileté, la grâce ne mentent jamais, s'affichent, se repèrent et suffisent à notre enthousiasme… même à dose minimale, on s’en tire pas trop mal, ne perdant pas de temps à désirer plus. Ainsi l’humanité… on peut certes espérer, mais ne pas trop en attendre ! Du reste, pour le plus, le must, l'extase, on s’en charge solo, sans trompe-calot extérieur.
Bref, demain nous attire… Kahui d'abord remplaçant, est titulaire à l'aile NZ... ça nous plait, bien que sa place soit au centre... en sus, selon les lois du marché, les Blacks ont toute licence pour se la donner… ce match là devrait ne se jouer qu’au pâtis, à 9h30 AM car l’empyrée du rugby se situe à l’autre bout de la sublunaire orange bleue… où règne le grand jeu... et pour le savourer, comme rivaliser, faut se lever tôt !
© Le Pilier
New Zealand: Muliaina; Kahui, Smith, Nonu, Sivivatu; Carter, Cowan; Woodcock, Hore Somerville, Thorn, Williams, Kaino, McCaw (capt), So'oialo.
Replacements: Mealumu, Afoa, Boric, Thomson, Weepu, Donald, Tuitavake.
Australia: Ashley-Cooper; Hynes, Mortlock (capt), Barnes, Tuqiri; Giteau, Burgess; Robinson, Moore, Baxter, Horwill, Sharpe, Waugh, Smith, Palu.
Replacements: Polota-Nau, Dunning, Vickerman, McMeniman, Cordingley, Cross, Mitchell.
30 juillet 2008
TRI NATIONS / LE GRAND BLOU
Du sable et des pâtés
Oui, bon, c’est vrai, les Blacks ont perdu en faisant plein de fautes… étranges pour certains... pourtant la mise en scène était parfaite, et le public ravi fera stade comble sans doute aux prochaines joutes. Car quoi ? Des Blacks omnipotents, indépassables, supra cosmiques qui gagnent tout le temps, faut le dire uniment : c’est pas bon pour le Biz. Voyez la dernière tasse du monde. Blacks vs Boks, c’était l’affiche inévitable de la finale… dès le début des gustatives empoignées, on savait. Mais que de l’hémisud aux quatre premières places c'était pas cool pour l’image du petit coin d’icy… galerie des glaces, perruques et tout le tralala. Alors on s’arrange pour que nos petits coquelets tricolores et autres organisateurs des fanfares, franchissent une petite marche de plus, après sortie de leur cocotte, in extremis… normal c’est le Biz. Sinon allaient se ramasser comme ils le méritaient… et ça… pas bon du tout ! Moins de maillots vendus, de posters Chabal encadrés, de saucisses Marcel englouties, moins de licenciés, plus de déçus, de morosité, de moral à plat de limande… la vraie cata : pu de croissance… Aïe !
On s'est même laissé dire que Collins en a perdu son enthousiasme... un peu trop pour lui tout ça... à 27 balais il quitte les Blacks... va remplir ses fouilles pour assurer des lendemains plus chanteurs... on y croit.
Pour les tri c’est dans l’ordre des choses aussi. Le rugby Australien connaît de sérieuses difficultés d’affluence… le footy, la league, sinon l’autre innommable sport de manchots, attirent de plus en plus de monde comme nous l’indique parfois Nico en son Blog... les Australiens se détournant quelque peu du XV… en sus l’Europe fortunée s’approprie les bons joueurs… le grand sud a moins de grisbi à offrir à ses guerriers qui, fatal, s’expatrient. Alors on rajoute des matchs un peu partout, 9 au lieu de 6 pour les tri… on veut grossir le Super 14, étendre les participations, faire de nouveaux championnats… rameuter la tourbe dans le circus pour asseoir un matelas plus confortable, stopper l’hémorragie. Normal, c’est le Biz.
Pour l’heure, on regagne en Australie, l’Aussie est happy, la bière s’accumule dans les vessies… on évacue son pathos… re-espoir… re-intérêt… re-nouveau… re-patrie... c'est re-parti. Les matchs sont supervisés par un metteur en scène qui vous organise des rencontres à la mesure des attentes. Très Biz… Les tri sont plus free, plus partageuses… pas de quoi s’outrager, on connaît la partition… ceux qui ne veulent croire à ça, toute manière, apprécient la musique. Ce qu’il faut.
Alors aux petites défaites des Blacks, aux renversements inattendus, au suspens palpitant on dit, bienvenu... au Circus Maximus... au spectaculus en veux-tus !
- Le Soleil te brûle le cassis, Pilier… tu divaguationnes, tu délirises gravos du cortex… faut arrêter les pâtés bord de mer… remettre le bob sur ton caillou… t'as le baigneur qui dérive...
- Ok ok ! Pardonnez… c’est la vacance holiday sans doute… l’effet tout nu… pelles et pédalo. Ne lisez pas ça… zappez-nous… on comprendra... sinon tenez, faites la vague ! Savez celle qui dissout justement les pâtés… on peut les rebâtir avec nos petits seaux, la mer innocente qui met du sel dans votre quotidien, toujours recommencée, aplatira sans difficultés nos tourelles de sable qui ont la prétention, l’audace, le vilain goût de mettre un rien de relief en ces plages de consciences plates comme des tongs. Sommes tous idem en somme, oui oui, aimons le coup de sun nous zaussi… savez, celui qui rend visible ! Non ? Pardon… celui qui donne un joli teint. Et du grand blou sans nimbus et cumulos, tout comme vous, ça nous plait bien itou...
- Tu en rajoutes le Pilier… là, tu crames ton dernier brin d’assise… ton surmoi tavelé de mélanomes obombre ton moi... qui partant gamberge beaucoup trop pour la saison… c’est plus des petits pâtés que tu nous sers, c’est du gros pathos ! Gaffe l’ami…
- Ach… Oups !... Ok ! Retour au terreau ! C’est l’inconscient alors qui nous joue des tours… pardonnez, n’y sommes pour rien. Juré ! Fini le spécu-pédalo , c'est promis... D’ailleurs serons devant l'écran samedi pour preuve de bonne volonté… sur Bibici... les pieds au frais... dans la bassine. Du grand blou et c'est tout !
© Le Pilier
28 juillet 2008
TRI NATIONS / ÉPISODE 4
Avons menti, bluffé, outrepassé la confiance du lectorat nôtre… à l’heure tranquille où les lions vont boire étions de partie fine avec les lionnes et partant, n’avons pu écrire nos impressions sur la rencontre du samedi bitouine Aussies & Blacks, le soir même.
Ne pardonnez pas ! Rien ne saurait justifier cette désinvolture, sinon un sentiment profond du devoir quand il s’agit d’affermir la réputation d’un signifiant majeur… devant tenir ses promesses. Le Pilier, maître en son lieu, connaît donc les priorités fondamentales qui parsèment son idéal où palpitent volages ces vertus lénifiantes... nous offrant sans mesure et pour seul triomphe la faute idéale de rose. Ainsi dit, pardonné par icelles responsables de l’écart bienfaiteur, sommes de retour sur l’autre pâtis pour rendre compte du match.
Comme le disions avant-hier, une rencontre de bonne tenue, avec défaite des Blacks sans bavure ni regrets 34-19. Ces derniers ont commis trop de fautes… comme lâché de cuir alors que la pression était de leur fait. Un manque certain de rigueur devant, de Mc Caw, sinon de flankers qui ne protégeaient pas leur 9 dans les rucks, tardaient dans les regroupements… Fautes de percutants modules qui abandonnaient l’ovale convoitise après les chocs. Woodcock fait des gaffes de main… pas la première fois qu’on le constate. Faut coller le cuir aux paluches l’ami… laisse béton les maquettes… et les cocottes en papier.
De leur côté les Australiens opportunistes, à la limite parfois discutable du hors jeu, récupéraient le bidule pour le transmettre dare et planter au final 4 essais pas volés.
Sans outre violence, à noter, les deux équipes nous ont gratifié de séquences de jeu sans interruptions, frisant les 4 minutes. Pour sûr les poudres de perlimpim préparées par leurs sorciers ont la saveur tonifiante des Panoramix potions d’un certain village Gaulois… qui du reste résiste encore et toujours à l’envahisseur...
Deans a changé le style Aussie au regard d’une intention joueuse qui renvoie aux zoubliettes les figures d’antan : pack-percu… transmission ouverture-percu… re pack… poum tchak percu… transmission premier centre, percu, re pack, ruck… ad libitum. C’est beaucoup mieux. Plus d’allant, de jeu, de tentatives audacieuses… Au final, 7 essais en tout pour confirmer notre propos, 4 côté Kangourous, 3 pour les Blacks qui eurent pu mieux faire. Sivivatu perce comme un as mais ne choisit pas la bonne trajectoire au final. Bijou Haiku nous a gratifié de passes précises, d’une délicatesse vive… même si pas très en vue dans la totalité, la cause est Nonusienne sans doute. Ce dernier, premier centre, souventefois s’est enfermé… certes fort au contact, mais trop gardeur du cuir. Nonu doit oublier ses travers bétonneurs… quand il transmet ça marche bien… alors ? Les occasions n’ont pas manqué, Carter ouvre toujours les espaces balle en main… une perle ce gus, loupe hélas d’un rien la récupération du ballon après une action remarquable pour un essai quasi fait. Dommage. Moins précis que le père Giteau des arpions, cette fois.
Pour les Wallabs, Tuqiri se rebouge, institue son clin d’œil pendant l’hymne national et crochète savamment pour transmettre le cuir avant la chute… on adore. A l’origine de deux essais l’Australo Fidjien assure sa place.
Idem la troisième ligne du tonnerre de Sidney : à la barre Capt’ain Smith… aux manoeuvres Big Palu, et super Elsom qui plante ses 5 pions… une des meilleures troisième ligne du moment. Sharpe impec, Horwill de mieux en mieux… marque son essai, l’œil retapé y voit plus clair. Souvenez-vous ci-joint l’amoché du carreau, après la châtaigne d’Imanol. Giteau plaque comme un fauve, précis des pinceaux trouve touches de quarante mètres et passe tout sans trembler entre les poteaux. La doublure concurrente de Mortlock, Cross… qui du reste plante un essai après un super boulot de Tuqiri, semble en mesure de supplanter son capitaine… à voir. En somme, les trois quarts Aussies sont de farouches défenseurs, Barnes, Haynes vous secouent les ventricules sans ménagement.
Belle empoignée ce match, un vrai plaisir, qui présage d’une revanche de haut niveau en NZ samedi… on jubile d'avance.
Du vrai rugby tout ça… pas du chez nous mou du bulbe, des cannes, sans inspi de rien. Cet appétit vorace des joueurs du grand sud pour colorer notre poussif championnat ne nous inspire rien qui vaille. L’Unesco devrait déclarer ces pâtis lointains patrimoine Mondial de l’humanité. Boycottons la venue de ces mâles, préservons leurs cultures sans égales en ovalie. Qu’ils restent en leurs terres pour servir de modèle à notre vieille Europe. Vont se gâter la viande icy. Qu'ils rappliquent juste avant la retraite définitive ok, pas en plein jus. Sommes total-contre les délocalisations en la matière... on connaît les dégâts qu’engendrent ces frénétiques courses au grisbi… rien à espérer pour cet art suprême, bien hélas... comme ailleurs.
© Le Pilier
26 juillet 2008
LEADERSHIP AUSSIE PAS CHEAP
Ali Williams a beau faire des misères au père Sharpe, les Kangourous plus sauteurs ont remporté un match de bon niveau 34-19 et prennent la tête des Tri. Trop de fautes côté Blacks, gros appétit côté Aussie. Comme le disions, on sent la patte de Deans. Très bien tout ça pour ce tournoi majeur qui s’annonce équilibré. Le Pilier apprécie comme il se doit les progrès et causera de la rencontre sous peu... au ronron du sun... à l'heure tranquille où les lions vont boire.
© Le Pilier
24 juillet 2008
KAHUI C'EST OUI / SMITH CAP'TAIN
Pas de Mc Caw donc… c’est trop tôt pour les pinceaux. Font des zannonces, on bafouille une bagatelle et hop, c’était de l’intox… on se retrouve dans les 22 avec un papier pas valide… ok ok…
Ya donc pas Mc Caw, mais ya Richard Kahui… Le centre Black & Génial qui remplace Conrad Smith… souvenez-vous, les intimes,
de l’article ci-joint… en disions tant de bien… associé à Nonu ça va gîter chez les adverses. Parole de connaisseur, ce gus là c’est de la perle, le genre qu’on voit pas de par chez-nous. Là-bas sont nourris au gigot de mouton qui broute vraiment l’herbette à loisir… alors pensez… ont du jus parfumé, des zépices et vitamines plein les pattes, le cortex bien alimenté… En sus Kahui c’est un malin, traceur de belles trajectoires en attaque, destructeur en défense, bref le bonhomme sur qui on peut compter pour faire vibrationner un stade entier. Côté Aussie, Smith, l’homme du match dernier, est capitaine en l’absence de Mortlock encore sonné par la compression Bok.
La tof c'est Smith avant, quand il portait beau la cordelette... avions du reste écrit une fantaisie de salon à quatre doigts, sur les
capillos tendances à la Floyd & inconvénients divers qui nuisent à la pratique du rugby.
© Le Pilier
Australia: Ashley-Cooper, Hynes, Cross, Barnes, Tuqiri, Giteau, Burgess; Robinson, Moore, Baxter, Horwill, Sharpe, Elsom, Smith (capt), Palu.
Remplaçants: Polota-Nau, Dunning, Vickerman, Waugh, Cordingley, Tahu, Mitchell.
New Zealand: Muliaina, Tuitavake, Kahui, Nonu, Sivivatu, Carter, Ellis; Woodcock, Hore, Somerville, Thorn, Williams, So'oialo (capt), Braid, Kaino
Remplaçants: Mealamu, Afoa, Boric, Lauaki, Cowan, Donald, Smith.
22 juillet 2008
MC CAW / LE RETOUR
Mc Caw serait donc rafistolé, bien d’attaque et tout frais… poisse oubliée… prêt à palmer ferme pour retrouver des Aussies en grand appétit ? Well well… un tainecapi de cet acabit ne fera certes pas de mal à cette équipe NZ, qui reste sur une petite défaite de rien du tout, plutôt même bienvenue pour relancer le débat sur l’agora des explications musclées, mais qui a manqué de rigueur contre les Boks, sinon d’un meneur. Les Wallabies auront-ils récupéré d’une telle débauchée ? Seul le manitou suprême sis au transat d’un empyrée céleste en connaît l’issue. Tant mieux pour lui. Grand bien lui fasse au Giga Zeus qui doit s’ennuyer ferme de tout savoir à l’avance. On comprend aisément pour quelles raisons se déguise en humaine figure pour s’immiscer tel un incube en la couche innocente de nos compagnes d’icy. Faut savoir les conquérir nos poulettes… imprévisibles et farouches faut redoubler d’astuces, d’ingéniosité, prouver le meilleur, doser l’effet… rien avec elles n’est jamais acquis, si bien qu’elles fascinent ce tout puissant qui lit trop easy dans l’avenir... mais pas dans ces lieux. Le prophète sup, qui du reste doit passer son temps à zapper d’ennui devant l’écran futur de la destiné. Hé Hé ! On envie le Pilier là-haut, qui n’a de certitude que présente et se pourlèche déjà de cette rencontre à venir, pour une mise au point plus nette. C’est là le creuset insondable de l’enthousiasme nôtre, la finitude fauve, qui nous garantit curiosité, saveur et nous encourage au savoir. L'immortalité ça vous bouffe un suspens, ça vous froisse un soleil, ça vous tribulationne à perpète sur le divan des servitudes causales. Ach ! Rien de mieux que l'humaine condition quand demain est un pâtis, foulé par des braves, impavides et solides au rugby. Les Dieux de partout dit-on, se presseraient aux tribunes, délaissant pour l'occase les prédictions nuisibles à la saveur du mystère... comme à l'attention.
© Le Pilier
20 juillet 2008
DEUX ESSAIS CONTRE PIEDS
Frictions hivernales
au soleil d’été…
…Telle était pour le Pilier la teneur d’un moment somme toute engageant, à l’heure d’un zénith sans appétit outrageant, la température d’ici étant des plus clémentes. Ce matin avons noté que l’enfer est bien sur terre puisqu’en certains pays de montagnes Afghanes, ou d’ailleurs, le thermo grimpe jusqu’à 53 degrés, à l’ombre, Ach !!!... que le notre n’est du reste étalonné qu’à 47… que là-bas donc, notre calorique matos aurait pété son tube maigrelet, éparpillant le raisin aussitôt dissout dans l’air ravageur et que nos abattis dans de telles conditions, comme notre féal cortex, n’ayant de l’existence qu’à subir cette accablante pression, n’auraient que rendement ténu… sinon nul. Louons donc nos pays tempérés pour la clémence du ciel… si cela doit durer.
20 degrés c’est ad hoc pour rendre compte succinctement d’une baston au Celsius bien supérieur… car les Boks et les Aussies ont tant balancé de calories sur le pâtis du Subiaco Oval, que la température en fin de match à Perth, eut dû être printanière. C’était maxi chaud en effet, et malgré des fautes de mains nombreuses, très agréable. A noter.
Voudrions en premier lieu féliciter les mâles Aussies du match… Car se sont donnés les gus… corps zé âmes… pas chichiteux d’un milligramme… jusqu’au coup libérateur de sifflet final… vaillants, bastonneurs, hyper défensifs… n’ont rien lâché… preuve en est : pas un seul essai encaissé.
Le père Sharpe par exemple… quel match !!! Partout était… en place de centre trottinant et transmettant le cuir comme un trois quart... au pack, percutant ferme... défendant comme un Vauban… Smith son flanker idem… remarquable… super forme… chipeur de cuir dans les rucks… Palu, de tous les combats… belle bête ce noir de 120 kils de courage et d’appétit au contact… la première ligne qui par moment fit plier le râble à ces Boks, souvent maîtres en ce lieu. Bref en s’assurant la maîtrise par les anciens, Deans a visiblement su composer une équipe qui aura, si elle continue dans cette engageante voie, son mot à dire dans ces tri 2008. Cette seconde poutre, Sharpe-Horwill pour sûr soutiendra le toit Aussie, even face à l’ouragan Black? N’oublions pas non plus super Elsom en troisième ligne aile, un de plus que nous affectionnons particulièrement.
En somme, c’est devant, comme souventefois que le match fut gagné par les Australiens.
Les demis de mêlée en revanche, des deux côtés, ont contribué largement aux imperfections, à ces fautes de mains nombreuses… n’ont pas vraiment su organiser le jeu… balançaient le cuir sur le pâtis… dans les chevilles… Januarie bien pressé par la défense compacte, n’a pas eu loisir de s’extirper pour créer l’exploit de la semaine dernière... tape au pied. Se débarrasse du cuir parfois n’importe comment…
Chez les Boks, une fatigue certaine… comme le disions, moins de jus, imprécis, peu inspirés en attaque. Jouer deux fois successivement les Blacks, puis se prendre des Aussies tout frais sur le pal’tot, c’est beaucoup, trop, même pour les champions du Monde.
Steyn doit être premier centre, comme durant la CDM… L’entraîneur Bok devrait comprendre la chose et vite. De Villiers, son homonyme et 12 du Squad est un bloqueur, pas le centre des grandes inspirations… Steyn n’a pas brillé en 13… ce n’est pas son poste… il aime avoir plus de champ.
L’essai de Tuqiri fut magnifique, concrétisant une domination évidente. Le pack fait un gros travail, Smith transmet aux trois quarts… rapidement fait, succession de petites passe vives… essai en coin de l’Australo Fidjien pourtant pas toujours inspiré, beaucoup de courses transversales inutiles, balance la balle parfois n'importe comment, mais qui sut récupérer de bons up & under, comme plaquer ferme… sinon être à l’affût pour renouer avec l’en but et planter son essai. Mortlock, trois gonzes sur le râble aplatira en seconde mi-temps avant de se faire quelque peu écraser par deux Boks pas commodes… il sortira brinquebalant, un rien dans les vaps après le choc qui aurait pu valoir un carton à l’adversaire.
Pour conclure dirions en substance que l’arrivée de Deans aux commandes du squad a déjà modifié sensiblement le style Australien. Plus de jeu, plus d’ouverture, plus de tentatives engageantes même si plein de réglages restent à faire. Leur style nous a semblé moins stéréotypé qu’hier… de bon augure. Plantent du reste deux essais pas volés. Doivent trouver quand même un demi de mêlée… un arrière… n’ont pas brillés ces deux. A noter, les très bons placages de l’ailier Hynes… a su ruiner entre autres les tentatives d’Habana.
Côté Boks, après une entame encourageante, la pression adverse, les maladresses subséquentes à la fatigue sans doute, ont renversé le cours des choses… n’ont pu inscrire le moindre essai... que du pinceau entre les poteaux. Un regard particulier sur le talonneur Brits, remplaçant de Smit... trés dynamique, ressemble à un flanker, malin, habile balle en main. Malgré la défaite les Boks n'ont cependant pas démérité et auraient très bien pu revenir au score, sinon vaincre, talonnant les Aussies durant toute la rencontre. Ils ne rejouent que le 16 Août, dans un quasi mois… seront reposés, certes, mais ce calendrier des tri est bien étrange et pas très rationnel.
© Le Pilier
19 juillet 2008
VAILLANTS AUSSIES GAGNENT AT HOME
Entrelardé le père Smith… une photo somme toute commune au rugby, mais qui reflète bien l’ambiance générale. Comme le répétons du reste, trois matchs consécutifs pour les Boks, c’est un peu too much, avaient moins de jus et les Aussies la fringale… Belle rencontre tout de même, victoire des Wallab’s 16-9… with : de l’envie, du mieux, du cœur, même si certains réglages restent à faire... Pour sûr Deans appose déjà sa patte... En causerons sous peu au pianotage vespéral .
© Le Pilier
17 juillet 2008
TRI NATIONS / ÉPISODE 3
Bon fini la pleurniche… ya du pain sur le billot ce week-end entre des Boks tout contentés de leur dernière prestation contre les Blacks et des Aussies dont on attend beaucoup. Un match qui compte pour un état des lieux Australien, dont on ne sait pas grand-chose en fait, les Wallabies ne s’étant mesurés qu’à des bleus... citrons… bien pressés… mais sans jus. Donc, des Boks qui vont clore leur tournée Australe, pour le grand bien de nos nuits. En effet les matchs en Afrique du sud seront retransmis à 15 heures, honorable horaire pause-café-digestif. Ya déjà du mieux avec le prochain on Samedi à Perth, au Subiaco Oval, sur la côte Ouest, d’où l’horaire acceptable 12h AM…
On retrouvera Spies en 8 chez les Boks, ainsi que Steyn au centre, enfin ! Tandis que Jantjes prend la place du vétéran Montgomery et Matfield retrouve le capitanat en l’absence de Smit blessé.
Du côté Australien du gros devant… Sharp, Horwill en seconde poutre… Smith et Palu en troisième ligne… Bien sûr Giteau en 10… à noter la sélection de Tuqiri pourtant pas en super forme… Deans mise sur l’expérience, sans doute.
Une autre paire de manche que de jouer les Bleus... au regard de la tof... impossible d'arrêter Mortlock si on ne se baisse pas... Aux jambes mille diou !!! Mais les Boks savent ça... nous aussi !
© Le Pilier
Qantas Wallabies
15. Adam Ashley-Cooper (Brumbies), 14. Peter Hynes (Queensland Reds), 13. Stirling Mortlock (Brumbies) captain, 12. Berrick Barnes (Queensland Reds), 11. Lote Tuqiri (NSW Waratahs), 10. Matt Giteau (Western Force), 9. Luke Burgess (NSW Waratahs), 8. Wycliff Palu (NSW Waratahs), 7. George Smith (Brumbies), 6. Rocky Elsom (NSW Waratahs), 5. Nathan Sharpe (Western Force), 4. James Horwill (Queensland Reds), 3. Al Baxter (NSW Waratahs), 2. Stephen Moore (Queensland Reds), 1. Benn Robinson (NSW Waratahs).
Replacements: 16. Tatafu Polota-Nau (NSW Waratahs),17. Matt Dunning (NSW Waratahs), 18. Hugh McMeniman (Queensland Reds), 19. Phil Waugh (NSW Waratahs),20. Sam Cordingley (Queensland Reds), 21. Ryan Cross (Western Force),22. Drew Mitchell (Western Force)
Springboks
15. Conrad Jantjes (Stormers), 14. JP Pietersen (Sharks), 13. Francois Steyn (Sharks), 12. Jean de Villiers (Stormers), 11. Bryan Habana (Bulls), 10. Butch James (Bath, UK), 9. Ricky Januarie (Stormers), 8. Pierre Spies (Bulls), 7. Juan Smith (Cheetahs), 6. Schalk Burger (Stormers), 5. Victor Matfield (Bulls) (capt), 4. Bakkies Botha (Bulls), 3. CJ van der Linde (Cheetahs), 2. Schalk Brits (Stormers), 1. Gurthro Steenkamp (Bulls).
Reserves: 16. Adriaan Strauss (Cheetahs), 17. Tendai Mtawarira (Sharks), 18. Brian Mujati (Stormers), 19. Andries Bekker (Stormers), 20. Ryan Kankowski (Sharks), 21. Ruan Pienaar (Sharks), 22. Peter Grant (Stormers).
15 juillet 2008
TROP, ENNEMI DU BEAU
Comme le disions… 9 tri, c’est trop ! Le rugby, c’est pas la foire du trône… pas ce rugby là ! Ne devrait pas se fourvoyer dans cette quête sotte du plus… pas bon ça, le plus à neuneus… les plumes, le cancan, l’artifice, des compètes en veux-tu, comme certains le voudraient, c’est l’antichambre de la décadence, du vide cortex, du rien… tout ça pour rameuter le vacant, le philistin, le vague, qui prend les feux d’artifices pour des constellations célestes… l’agitation débridée des tribunes expirant un olé, pour un évènement esthétique… ceux qui finiront par transformer le pâtis en paille à bovins... multi paires de boeufs !
Nous souvenons d’un fait durant un match de championnat il y a quelques années. Etions avec nos compagnes dans le stade. Un essai est marqué, voilà pas qu’ils nous balancent le we-are-the-champion, des fiottes de Queen, dans la sono plein pot… fond le volume !!!! Queen et le rugby ? On peut pas faire pire… enfin, si on peut toujours…pardon !Bref… Veulent donc rajouter des matchs avé la trompette basque, pour faire entrer le grisbi dans les coffres. Comme dab. Ça va gâter l’effet… le beau c’est le rare… pléthore c’est le début de la fin... quand ya du trop, ya pas du beau. Trop de pâtis, tue l’appétit !
Libre à nous direz-vous de ne choisir que les matchs ad hoc… ce que nous faisons d’habitude… car ce bis repetita immédiat, comme l’avons vécu la semaine dernière entre les Blacks et les Boks, hors le suspens, ne nous a pas convaincu… les gus n’avaient pas la même attention que lors du premier. Que les Blacks perdent, c’est bien. Sont capables de gagner quand ça urge, quand ça triche pas… et sont la référence incontestée… le modèle à suivre, l’esprit de référence… perdre de temps en temps est très bien pour l’équilibre. Ça ressoude, éveille, ça pousse au mieux en somme. Si les Boks ont gagné, c’est surtout parce que le Blacks ont mal joué.
Une foultitude d’amateurs encensaient l’échappée de Nonu en fin de match, comme nombreux sont à n’y rien paner dans ce sport subtil… s’excitent pour un rien, ne comprennent pas l’enjeu, les formes, le grand rugby… pourtant Nonu fait une bourde en choisissant la mauvaise trajectoire, repiquant vers le centre alors que les Blacks étaient en surnombre aux extérieurs… bilan, il est plaqué sans avoir transmis le cuir, l’enterre en somme et l’occasion d’essai est manquée. Au travers de cette simple action, aux réactions qui suivirent, on a raison de penser ce que l’on pense, de dire ce que l’on voit, de faire ce que l’on doit… veiller au grain pour ces quelques qui ne s’en laissent pas compter, font fi des paillettes et des karaokés… ceux qui ne sont pas accros au spectaculaire, gardent toujours tête et pieds mesurés, œil avisé. Du spectacle ! Du spectacle ! hé hé, le neuneu il en veut… ça oui !!!
Regardez, même les jeuzos, c’est pour les Pékins ! Non ? Ach !
© Le Pilier
12 juillet 2008
LES BOKS GAGNENT 30-28
Un parfum métaphorique sous-jacent, soufflait ses particules incertaines derrière l’inquiétude physique nôtre, évoquée dans nos pénultièmes bagatelles, intitulées « Le Pilier au front ». La question était de savoir si nous allions tenir le rythme trépident des tri, 9 matchs au lieu de six… derrière les sollicitations dont faisons l’objet, une crainte de lassitude signifiée, en filigrane, sans affirmation du fait hier, aujourd’hui clairement exprimée : le trop, ennemi du beau… du bien !
Comme le redoutions cet ajout de rencontres n’est bon ni pour les joueurs, pour l’excitation, pour l’entretien des passions, pour le jeu, les corps… ni pour le Pilier, partant, nos mousmés. Le véritable excitant restera rareté.
Le match du jour en apporta preuve si l’on peut dire et fut de moins belle copie… car de copie s’agit au final. Deux matchs successifs entre deux mêmes zéquipes engendrent fatalement, allégé d’attention, de sérieux, de total désir… et ce, même s’il est toujours plaisant de voir les deux plus grandes zéquipes de la planète évoluer sur le green. Un match donc décousu, de nombreuses fautes nanti. Les joueurs un peu las paraissaient, du même affront en même contrée… moins attentifs, moins vouleurs de gain, moins affûtés, moins très méchants.
Les Boks gagnent… oui, sur un culot du demi de mêlée Januarie dont nous rendions compte des progrès ici. Dans les trente adverse, s’échappe derrière la mêlée, grille la priorité au flanker, tape un coup de pied par-dessus, suiveur récupère son cuir sur un rebond direct dans les mains : essai superbe. Sinon quoi ? Beaucoup de ballons perdus par le pack NZ… précipitations… manque incontestable de soudure… pas de grandes inspirations Sudaf non plus… des zanavants… du gabégique parfois, disons anarchique pour plus de rigueur sémantique. Bilan ? Des pénalités en nombre que Carter transforme, comme Montgomery au début… son pied sur le tard déjoue. Il n’empêche qu’avec la réussite possible qu’on lui connaît, pouvaient devancer les Blacks par ce biais.
Ainsi de nos sentiments à chaud. Pour l’heure allons croquer, puis zoner chez Morphée car manque de somme. La suite donc sous peu.
© Le Pilier
LE PILIER SUR PIEDS
- Hop hop !!! Garde d’aoouuuu le Pilier ! Au rapport et fissa… ya du haka… faudrait pas manquer ça !
- A vos ordres Maréchogi…
- Allez allez l’empaf, au trot général… faut remuer ta viande… ouvrir les calots et le bon !
- A vos ordres Ma’chogi !... oez$*e$em'é,à","k";",à",)d;a^&=éo; !!!!!
© Le Pilier
- A vos ordres Maréchogi…
- Allez allez l’empaf, au trot général… faut remuer ta viande… ouvrir les calots et le bon !
- A vos ordres Ma’chogi !... oez$*e$em'é,à","k";",à",)d;a^&=éo; !!!!!
© Le Pilier
11 juillet 2008
TRI NATIONS / PILIER AU FRONT
Le Pilier harcelé…
… de toutes parts. Brunes, Suédoise… châtains parisiennes… blonde plasticienne, nous agrippent, nous sollicitent, réclament notre simple présence…un clin d'œil... une attention fugace... tout ça pour « un logos hors commun », « un physique plutôt cool… », « mieux qu’ordinaire », « un savoir pénétrant... », « une allure pépère », « une délicatesse ferme », « un feeling soul & rock », « dandy sans Warhol », « profil qui tient parole », « un ne savons quoi d’inordinaire que le gazier du coin dans ses rêves les plus fous ne voudrait pas du tout " et bien d’autres sincérités. Ainsi la teneur de nos prétendues valeurs que diffusent ces nymphes à perpétuer, nous reliant au cosmos insondable, à la poésie… ces femmes que l’on découvre en cet été tempéré. Soit !
Rien de bien extra direz-vous ? Auriez parfaitement raison. Cet attirail laudatif n'est que faits, le Pilier il est vrai ne ressemble à personne... sans pareil sur la planète ovale, mais il n’y a quand même pas de quoi le placer en tête du Panthéon des surmâles quand il ne s'agit que de faire son devoir !!!
Non Non ! En toute bonne foi… C’est là, moindre des choses que de vouer sa vie au savoir, à l’élégance, au raffiné, aux bastons, au tempéré cortex, à la seule engeance qui rende le quotidien plus beau que la vie, non ?
Si peu fascinerait donc tant ? Sommes à ce point rêvé que dès qu’on martèle le pavé, une immédiate s’empresse de marcher l’amble pour se lier d’amitié ? Dès qu’on exprime la moindre opinion on fédère la féminine humanité ? Ces petits riens vertueux suffiraient donc à bâtir un mythe ? Faudrait croire que oui !
Pourtant, sans vouloir décourager ces élans primesautiers parfois, prétendons que seul notre signifiant maître nous assure cette réputation. La chose n’en est pas moins sérieuse, et le Pilier somme toute, se demande comment arriver au terme de ces tri nations à ce rythme par trop soutenu. Quand ses nuits d’éveil involontaire ressemblent à des jours… que ses jours ouvrables assurent une tâche monumentale… très mentale… quand nous défiler ce samedi 9 AM, raison impérative revanche Blacks-Boks, serait un manquement à la cause éthique dont nous sommes le féal dévoué.
Aussi, afin d’obvier à toute déception subséquente à l’idée même d’un effacement, d’une fuite, rassurons par la présente notre fidèle lectorat. Serons sur le terrain demain matines, comme il se doit, et rendrons compte des cognées... malgré tout. Nos bagatelles, vitement inscrites en ce Blog majeur, n’en seront pas moins avisées, l’œil sera bien open, et le désir présent. Il ne sera jamais dit que le Pilier a failli quand ça bastonne aussi ferme sur les pâtis !.
Donc, à samedi !
© Le Pilier
10 juillet 2008
JANUARIE / UN BOK PAS TOC
Lui c’est Enrico Januarie… le pitbull… une teigne à la mêlée. Solide, impavide, tonique, accrocheur gnac gnac, nerveux et pas gentil du tout, parfois emporté… on ne lui laisse pas toujours le temps de finir les matchs… pour cette raison may bi… Aussi ? Moins de tête que Du Preez ? Il est vrai que ce dernier plus fin-précis possède passe la plus belle de la planète à ce poste… incontestable… fulgurante jusqu’au bout des 80 minutes, c’est dire… un must. Mais Januarie nous plaît car progresse, plus réfléchi lors du dernier baston, moins enclin à confondre vitesse et précipitation… de bon augure s’il veut supplanter le maître. En sus ya Pienaar qui talonne... doit se bouger. Pas stupide non plus çuila, capable de jouer quasi tous les postes en trois quart… une tête bien faite… mais attendra sur la banquette samedi. Tout ça pour dire qu’ont d’la bestiole en réserve ces Boks, comme les Blacks.
Une question. Savez pourquoi sont hégémoniques ces nations au rugby ? Parmi pléthore de raisons possibles, diverses et connues, une majeure quasi jamais évoquée, dévoilée en exclu par le Pilier : Là-bas l’air est moins pollué, l'autochtone plus exigeant… il n’y a pas ce ridicule sport de manchot dont on ne prononce jamais le nom… pas de grandes zéquipes… sont pas balaises au tricotage des zarpions, au pusillanime passe-pied. Imaginons qu’en NZ, jamais un ballon rond n’oserait esquisser un semblant circonspect de tentative de roulis timide à peine, sur le pâtis majeur. JAMAIS. Paraîtrait même qu’ils ne savent même pas ce que c'est. Des contrées sup vous répétons… on peut pas lutter !
© Le Pilier
Inscription à :
Articles (Atom)