Des planètes et des hommesEn bas les pâtis d’
icy… plus en haut dans l’espace infini, une autre planète… tellurique, lointaine, quasi inaccessible, Mars. Sur cette planète le module Phoenix vient de poser ses pattes pour retransmettre en direct via l’
orbiteur des images inédites : une finale Super 14 avec de vrais morceaux de plaisir… Un rugby dynamique, pas
pleureux, sans pathos… plus cosmique, tonique à souhait et réconfortant
qu’
icelluy du terroir.
L’autochtone sur la photo, c’est le capitaine de l’équipe des
Canterbury Crusaders qui pour la 7ème fois remporte le Super 14 face aux
Aussies de
New South Wales Warathas. Si avez vu le match, savez tout. 12-3 pour les
Warathas dés la 25ème minute de jeu. Puis remontée progressive maîtrisée des
Mc Caw-boys. Les pinceaux, la
vista du Carter y sont pour beaucoup… mais pas que. Score final 20-12. Un autre module très en vue,
Lachlan Turner des
Warathas… très prometteur… plante deux essais opportunistes, seul.
Pour nos joueurs écrasés par la pesanteur
Newtonienne, comme pour les pleureuses qui cherchent à changer les règles pour contourner les
Pick & Go, une phase martienne rendra compte de leur impuissance. Les Australiens font une tentative de P & G, les avants adverses, tellement vifs et précis, anéantissent la figure… les
Warathas l’abandonnent immédiat, pour pas y laisser trop de jus… une promptitude à couper le souffle aux
Niçoises et autres chercheurs de facilités.
Ça c’est l’autre
solu du Pilier, plus adaptée aux très en forme… ce qui n’était pas le cas des
Toulousains lors de la finale H
Cup... En somme et contre beaucoup, donc, une autre manière de procéder hyper efficace pour contrer le P & G... vue à la télé !!!!
Du reste, comme sont très joueurs, que tout va vite, n'ont même pas le loisir de le mettre en place... A bons entendeurs !
En bas il y a les dormeurs du ballon… les
transateux des plages à
tong… les plaigneuses en maillot kini... le rugby papa poussif…
pastaga terroir… questionneurs de tout quand ça coince d’un lacet… blogs à Mamies… pilules sopo, viagra... tout ça.
Plus loin, dans les nues esthétiques, bien au dessus, une planète rouge de brûlante atmosphère, avec du
XV classe
sup, efficace, sans palabre… le must de l’
ovalie. L’œil en ces pâtis, impeccable, loin des troupeaux de ponts qui bêlent le matin où même les
zautos ont l’air de se traîner, des blogs pantoufles à balivernes, du dodo, le Pilier, à la fin, las du vieux monde ancien, savoure les figures des nouvelles contrées,
insaisissable, vif, solitaire, où l’air est élastique, comme l'esprit nouveau, la narine grisée des touffeurs d'heures fauves, le pas souple hébété d'autant d'impesanteur.
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