15 juin 2008

AUSTRALIE VS IRLANDE 18-12


Les Aussies gagnent 18-12 des Irlandais vaillants, accrocheurs, parfois emportés, maladroits, à l’image d’un O’Connell très courageux mais qui s’isole en fin de match sans soutien et prend une pénalité. O’Driscoll fatigué manque une passe pour un essai quasi fait… très rare chez lui ce genre d’erreur. N’a plus son jus d’antan, même si plante son essai après une course folle, de toute beauté. Auraient certes pu emporter ce match les verts… avec appui de si. Mais une rencontre ça dure 80 minutes, on ne le dira jamais assez. Le dernier quart d’heure, le moment où tout ce décide quand l’équilibrage des forces semble acquis. N'ont cependant pas à rougir de leur tournée ces Irlandais, ont progressé... incontestable... de bon augure... et gagnent un arrière du tonnerre Kearney, qui confirme sa prestation belle contre les Blacks... un bon.
De leur côté les Australiens, encadrés par l’emblématique entraîneur néoz des Crusaders, perpétuent un rugby treiziste, sans grandes subtilités… Comme le disions, ont du retard sur leurs deux voisins… Mais attendons les Tri Nations, laissons du temps à Robbie Deans pour mettre en place stratégies nouvelles et relever le niveau de jeu. Tout neuf encore dans le fauteuil Australien… le changement va s’opérer au fil des rencontres. A suivre donc avec attention.

Notre bleusaille peut sans doute rivaliser avec les Aussies… avec encore des si… car ces derniers en leur terre Aborigène sont guerriers acharnés, savent profiter de la moindre faiblesse. Pour l’heure, on nous retanne avec du Chabal comme en quarante… que l’on veut fixer du reste en seconde poutre alors qu’il joue toute l’année en 8. Bien Français ! Il est vrai que n’avons aucun joueur indispensable en EDF, que notre rugby n’a pas de style propre et percutant. Aussi on se contente de pipolisme parfumé aux douilles chevalines pour faire oublier la bibine… vendre du torche fion… du slip... des bonbons... coucouches à mémés, d'la starlette aoualpée, d'la fumée... du rata, d'l'ipéca... mais pour le beau jeu, faut repasser… nos liquettes. Hors quelques exploits individuels, pas vraiment poétique l’horizon. Savez l’horizon... cette chose insensée qui recule quand on avance !!!
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