17 mars 2023

DU GREEN AU BIG SLAM

Que l’on chausse, l’espace d’un bla, costume de passionné en s’adonnant aux encouragements attendus faisant d’un supporter ce qu’il est, étonnera de façon partielle nos amitiés électives. Dans l’abord d’une joute le Pilier par définition même, jamais ne se chatouille au remue-fanion, ne se pare de couleurs d’affiliation, identitaires, d’allégeance sommaire, projection symbolique d’une intentionnalité grégaire stipulant l’appartenance à la tribu, comme l’affirmation d’un moi désirant qui veut à tout prix la victoire de sa troupe !!! 
Des coins de ça et là ont attiré notre attention fugace. En effet avons surpris quelques compatriotes s’affairer en des comptes d’apothicaire afin de mesurer les chances restantes à nos Blous de remporter le tournoi. Que si les Bifs se rebiffent… que si les Verts se ramassent... que si n’ont pas de bonus défensif... que si les Blous se brossent le cassis et récupèrent le bon point, un plus… ya possibilité effective, prometteuse, ultra désirée, de s’enjailler au sommet du podium !!! Certains n’hésitant pas à détricoter l’étiologie temporelle, sinon la règle, estiment qu’avec notre dernière victoire monumentale on mériterait d’être les preums de la promo 23 !!! Hé hé...
Conséquence inédite s’il en est, sont prêts à encourager nos cousins ratatinés, espérer sans vergogne la victoire de la rose épine !!!! Arg !!! 
Sont tombés bien bas. Aucune déontologie, aucune retenue, aucun même savoir vivre de basse éthique qui fait de l’homme du coin ce qu’il affiche… partant ce qu’il est… un cruchon résonateur compulsif aux propos de poulaille à bec !!! Arf !!!

Histoire de contrebalancer cette tendance pour le moins corsetée, tout en s’activant aux tribunes latentes, le Pilier en trèfle de printemps se plaira à espérer une victoire franche des Irlandais. Qu’ils remportent le Big Slam nous va… entonnerons leurs chants, avec cet enthousiasme partageur qui fait du rugby ce qui l'anime, un lieu fédérateur de noble effervescence, quand l’esprit bienveillant se répand dans l’aire insondable des connivences amicales !!! Hips !!! 
Come on Irlande... les St Patrick guys, à vos chopines... pourfendez ces Bifs… remportez tout... et n’oubliez pas la règle des trois P : Pousser, plaquer… courir… jouez simple, faites leur tûter les taupes... les avants devant, les arrières derrière… en face y sont comme vous, z’ont 15 pattes et quinze bras !!! Arf !!! 

Pis allez nos cocottes... bien sûr !!! © Le Pilier

12 mars 2023

A DAY IN LIFE

Sgt Pepper en a pris plein les naseaux, ya plus qu’du Lonely Hearts Club Band pour sûr !!! Ho ho la ratatouille !!! Marmelade sky sur le ciel de Londres, It can't get no worse, comme chantait John… Little help from my friends macache, z’ont quasi tous sombré dans la tamise… A day in life à Twickenham... 10-53... c'est le score final !!!
I read the news today, oh boy... the english army had just lost the war… Arg !!! 
And the people who hide themselves behind a wall of illusion, never glimpse the truth, then it’s far too late... !!!! 
Everybody knows there's nothing doingEverybody is closed it's like a ruin Everybody you see is half asleep… ya tout dans l’album du siècle twenty, comme dans la dérouste du jour !!! Comment qualifier ce moment sinon en chansons ? Histoire de conserver le moral en Rosbie… ya pu k’ça !!! 
La couine aux kaleidoscope eyes n’a pas fini d’halluciner, doivent avoir mal au cassis, She's leaving home, bye bye… Absolutely astonishing, n’est-il pas ? 

Côté Blou It’s getting better all the time en revanche… épatant ya qu’un mot, n’ont pas lésiné nos gaziers, le coq s’épanche et chantonne un Good Morning enjoué, pardi, le méritent… l’album du jour est une réussite… The Band au complet est à féliciter, une troisième ligne du tonnerre de Zeus, They’re guaranteed to raise a smile, un Flament enflammant… un dernier essai de toute beauté… histoire de finaliser les arrangements, car pour une fois ont joué jusqu’au bout du bout de l’en but et du temps, un match qui restera dans les mémoires... When I'm sixty-four !!! 
Danty perfect, Ramos chaud bouillant, un vrai thermos pour les grandes expéditions… So may we introduce to you, the act you’ve know for all these years… la team qu’a du ressort à qui on souhaite un bel avenir !!! It's wonderfull to be here... It's certainly a thrill...

Hors de question de tirer sur l’ambulance aujourd'hui… il va de soi... on y reviendra sans doute. Les Bifs vont devoir pêcher du fish de chips en Mer du Nord et remiser les Marshmallow Pies à la sauce douteuse, au placard des digestions douloureuses !!! Hips !!!
"What do you think if I sang out of tune, would you stand up and walk out on me ?" Pas d'lézard on vous oublie pas cousins... z'avez voulu le Brexit, va falloir l’assumer !!! Arf !!! © Le Pilier






10 mars 2023

CRUNCH REBEL

La Rosebee du nouveau King se prépare donc au crunch !!! Steve Borthwick le coach semble plus éveillé que son prédécesseur et dépose Farrell sur la banc des remplaçants… enfin !!! Il lit p’têt le Pilier, qui sait ?… n’a pas tort en tout cas, ya un bail qu’on l’aurait fait. Ne produit rien de remarquable le gazier Farrell, tout comme la team du reste… sont pas au top nos cousins d’outre-Manche. Le jeune et sémillant Smith prend les commandes de la ligne arrière. Comme l’annoncions ya quelques mois, pas facile non plus d’intégrer ce type de joueur dans un système de jeu par trop rigide. Mais nous plaît le gamin… s’il n’a pas encore l’assise des super grands, il a le talent pour en être... un rien feu follet... choix des pinceaux pas toujours judicieux certes, mais avec des trois quarts plus flexibles, plus élastiques, plus malins quoi, un pack assurant l’impact, pourrait mettre le feu au pâtis tant il transpire l’envie de s’amuser... de faire son coup. On peut dire qu'il est content d'être sur le pré çuilà, pas de doute... créateur d'incertitude, de surprise... nous sort de l'ennui... mais un joueur ne fait pas une équipe.

Tout cas, bonne pioche Steve… espérons que nos Bifs bien pâlots se remuent ferme le croupion histoire de voir un vrai match rugby dans le temple du coin de Londres, l’inexpugnable Twickenham… enfin pas si imprenable que ça pisque les scots ont réussi l’exploit d’y planter cette saison leurs chardons !!! 
Côté Blou, Danty retrouve son poste au centre… bon… on connaît les qualités du gazier, mais pas son état de forme actuelle… pas trop tôt ? Savons pas pour bien dire… manque sans doute de compétition… un soupçon d’empressement sourd de notre intuition fugace… à voir. 
Dans le précédent papelard la part des choses, causions de la blessure de Jelonch sans s’attarder sur un fait qui pose question. Un seconde poutre qui se tortille les croisillons ce n’est quand même pas courant. De là à dire que le gonze a trop de matchs dans le casier il n’y a qu’un pas qui pose la question inévitable. Certains joueurs ne sont-ils pas sur exploités ? On le pense comac… faudrait pas trop user les abattis et prendre soin du cheptel si on veut pas d'autres casses. 
Dupont par exemple, s’enquille les 80 minutes quasi systématiquement… Aldritt idem, même s’il s’est reposé la dernière joute, et c’est tant mieux, est de tous les combats, en Top, en coupe d’Europe, en blou... Une carcasse, ça s’entretient… faut se préserver si on veut durer, rester toujours numéro un... comme le chantait l’immanquable Rebel... qu’on écoute, tiens, pour l'occase !!!! 
© Le Pilier


08 mars 2023

LA PART DES CHOSES

Quand Jelonch rentre dans le mur, droit-percutant dès l’entame de France-Ecosse, tout berzingue comme un obus, le Pilier déclare à son entourage ravi, amateur de chocs, « le gus ne finira pas le match !!! ». Outre que l’anecdote est parfaitement authentique, cette pré-vision, qui n’a rien d’extraordinaire en soi, suscita quolibets, persiflage coloré de la part de nos congénères, n’hésitant pas à nous astiquer vertement le râble, dialectiquement parlant… la moulinette à brocards entre les mateurs de joutes s’inscrivant dans la plus pure tradition des échanges amicaux du grand XV. Normal. 
La suite vous la connaissez. Un gazier de deux mètres est peu enclin à se baisser pour cueillir des pissenlits, Grant Gilchrist le scot en fit les frais, coup de tronche, rouge au final, fin de tournoi !!! Normal. 
Jelonch protocole commotion, toussa pré-lisible comme un amen en fin de messe… pis later se bousille les croisillons… hélas… mais normal idem, au regard des causes qui régissent les successivités, déterministes nommées !!! Arg !!! 

Une occase pour nous de chausser montures autres que celles des malédictions, pas d’bol, coup du sort, guignon fatal, poisse, innocence… etc. Entrons dans un perspectivisme de bon ton, histoire d’ouvrir un champ inédit activant réflexions que le commun néglige, sinon réprouve trop souvent, et réfléchissons aux responsabilités de chacun. Au travers d’un fait reculé, le Pilier se plaira à vous transporter dans cet antique terrain que sa philosophie affectionne. 
Lors d’un pentathlon d’il y a 2450 ans environ, Epitime de Pharsale, amateur d’athlétisme sans doute, reçu en plein palpitant un javelot lancé par un athlète et calancha net… sur le champ !!! Arg !!! Était-il au bras de sa mousmé à mignarder son saoul, bichonner ses formes, palper les rebonds généreux sans se préoccuper de l’autour ? L’histoire, rapportée par une amitié notre de lointain jadis et cher Protagoras (celui qui affirmait que l'homme est mesure de toutes choses...), n’en dit mots. 
Périclès que l’on connaît tous, orateur remarquable selon la légende, consacra un temps conséquent à se demander, selon l’argumentation la plus juste, qui était responsable dans cette tragédie. Le Javelot ? Celui qui l’avait lancé ? Les organisateurs ? On ajoute... le défunt lui-même ? Ces spéculations ne cherchaient pas à instaurer une hiérarchie dans les niveaux de responsabilité (on fait valoir que, pour le droit archaïque, un objet peut-être déclaré coupable) mais devaient montrer que suivant les points de vue un choix en dit long, en impose.... l'impossibilité d'en fixer un seul sinon arbitrairement.
Trois causes de la mort d’Epitime peuvent être invoquées et tout aussi légitimement selon le point de vue adopté : Pour le médecin, le javelot est cause de la mort ; pour le juge, celui qui l’a lancé ; pour l’autorité politique, l’organisateur des jeux. Pour le philosophe, le défunt lui-même, par inadvertance, incapable de voir venir le module tueur, responsable de son destin en somme !!!! Hé hé… n’avaient pas pensé à ce dernier argument les blateurs de jadis… au dire en tout cas de Gilbert Romeyer-Dherbey à qui nous empruntons un brin de propos et que nous saluons pour l’occase. 
Que le perspectivisme de votre serviteur dépasse intempestif le cadre de l’attendu n’étonnera que les pudibonds, serrés dans leur pallicum andoxal. Ach !!!
Que nous apprend cette bagatelle sinon que cette façon de procéder souple mais pas moins rigoureuse, impose un regard mesuré sur le monde... comme la difficulté de faire un choix, orienté en fonction de la demande. Que toute connaissance, prise à partie, vision, affirmation, sont relatives aux besoins, à la position qu’occupe le sujet dans le corpus spéculatif, social, sinon cognitif, même etc !!! Arf !!! 
Il va de soi que de nos jours, l’autorité compétente, comme popu, choisirait le critère à ses yeux le plus marquant et voudrait un coupable. Mais là n’est pas la question. 

Revenons au pâtis déterministe des responsabilités concernant la blessure de Jelonch. Ces dernières se partagent entre tous les protagonistes. Grant Gilchrist le scot qui le percute en tronche et le perturbe... le Staff, qui le fait à nouveau jouer après le protocole commotion, les règles qui régissent le jeu, partant l’organisationLe blessé lui-même, en faisant trop, s’épuisant… sans mesure, et n’oublions pas, les supporters qui poussent au rentre lard !!!! Arf et oui !!!! 
Amusant ce petit exercice, non ? A vous de choisir votre lieu en fonction de vos impératives croyances et passions zaveuglantes, qui définiront clairement sous quelle obédience vous branlez carcasse !!!! 
Il est bon de mettre le monde en perspective, cultiver ce rien de posture philosophique qui dénoue la ceinture de l’horizon systématique et clos. Exprimé souventefois en ce lieu majeur, fondement idiosyncrasique du bafouilleur de service, ce propos final prolonge celui initial, rappelle à qui veut l’exploiter que la pensée est libre, reproduit la noble posture, visant toujours comme Graal la quête d’un Parfait que l’esprit perpétue, encourage chacun à faire, de rif et d’autor, pas crieur mon Stentor, la simple part des choses !!!! Hips !!! © Le Pilier... & Gilbert Romeyer-Dherbey