18 février 2022

SUPER RUGBY PACIFIC

Ce grand tournoi incomparable de noble générosité, concernant la circulation du module ovale par des hommes maîtrisant figures de toutes sortes, favorables aux transmissions zélées, perforations des lignes, envolées frondeuses, sinon évitement des corps, abattis fermes voués au combat majeur, gaziers hégémoniques en matière de synergie, de beau jeu… ce grand tournoi débute comme d’accoutume en période estivale pour ceux qui aiment se bronzer la couenne aux antipodiennes contrées… comme aux autres qui portent moufles en nivale atmosphère. 
Car vivre la saison des lointains est de nos jours possible grâce aux connexions cybériques*, nous permettant de suivre en direct des chicores dont la teneur vivifiante n’a d’égale que l’appétence qui nous tient lieu de flux trépidant. Hips !!! 
On peut donc mater ce qu’on veut où qu’on soit… histoire de remiser la pantoufle au carton, et de chausser enfin les crampons !!! 
D’aucuns attentifs prétendront que sourd de cette intro par trop lyrique, sinon douteuse, une critique à peine voilée du cinq nations actuel... que le Pilier, comme souvent, en fait des tonnes et qu’il ne sait pas se contenter de ce qu’il a dans son coin septentrional. 
Moui !!! Pourront dire ça… puisque même un philistin de petit calibre, de nos jours, peut exprimer son point de vue dans un quelconque rézosocio, sans la clairvoyance de constater que son avis aura autant d’effet sur la crème, qu’une tong alpiniste s’agrippant à la paroi verticale d’un glacier alpin !!! 
Pour le cas présent, en effet, on pourrait dire qu’un certain ennui perle au front magistral du Pilier, que les deux premières journées du tournoi n’ont pas comblé son menu regain d’intérêt pour le XV d’icy, et que le plaisir étant le bonheur des dingues, jouons les apostats et caltons nous plein sud  !!! Ach !!! 

Soit & bref !!! Le Super Rugby Pacific, car il s’agit de lui, débute donc ce week-end, pour le régal de votre serviteur comme des ceuss qui veulent du sus. Assurément sommes navré de l'absence incongrue de l’Afrique du Sud… bien dommage, les causes sont connues, même si on ne pige pas pourquoi sont capables de jouter autour de la planète en prenant les précautions nécessaires avec la team nationale, mais sembleraient ne pas être en mesure de procéder de même avec les franchises ? Mystère... 
Pour l’heure agitée par des nouvelles n’inspirant pas l’enthousiasme de tronches embastillées par les tracas du moment, savourons ce rien d’excitation. Cramponnez-vous !!! © Le Pilier

* Cybérique : Néologisme du Pilier... de cybérie, univers du cyber.

16 février 2022

ÉCLAIRAGE

« On se demande pourquoi le gazier-vidéo si prompt à mater les détails a occulté celui là ? » 
En guise de réponse à cette question que nous nous posions hier, Rugbyramages donne une réponse intéressante, sinon précise. Cliquez sur le lien si voulezFranck Marciello, le boss des arbitres français, nous apprend que le préposé à la vidéo peut ne pas avoir tous les angles possibles à sa disposition, puisque qu’il est soumis, en quelque sorte, au bon vouloir du réalisateur !!! De là à prétendre que ce dernier peut orienter un match, il n’y a qu’un saut de puce, que nous n’exécuterons pas !!! 
Il est à noter cependant, que cette Spider-cam, comme ils la nomment, qui pendouille au dessus du pâtis, est parfaite pour écarter, sinon éradiquer un litige concernant les en-avants... entre autres... mais qu'elle n'est jamais utilisée à cet effet. Dommage... et intérêts ? © Le Pilier

15 février 2022

FAUSSE VICTOIRE

Aux citrons, O’Driscoll sur Bibici, ne tarissait pas d’éloges concernant notre demi de mêlée Dupont. Une assise structurante, rassurante pour toute le team, disait-il… la pièce maîtresse des Blous !!! L’aurait pu saluer les zarpions de Wilkinson-Jaminet. Habile le gazier, quasi chaque tentative passe entre les bâtons… de quoi tranquilliser la troupe et récompenser immédiat une action dominatrice engendrant une faute de l’adversaire, sinon assurer la victoire. 
La victoire ? A l’arrache, sinon au dol. Donc pas de quoi sauter au paf. Trois essais pour les irishs, lisibles et nets, à peine un pour les blous… car le premier aurait dû être invalidé. Si on regarde à la loupe, il y a bien en avant de passe entre N’Tamack et Dupont, sans contredit. On se demande pourquoi le gazier-vidéo si prompt à mater les détails a occulté celui-là ? Étions étonné que l’arbitre ne fasse pas appel à lui justement… il nous semblait bien que ce qui est preuve aujourd’hui, était le fait du moment !!! Cliquez c'est ici.
© Le Pilier

06 février 2022

COWAN-DICKIE LA TUILE

Si l’acte involontaire n’est pas coupable, dixit Gorgias, son antithétique intention en revanche suscite interrogations, engendre critiques, jugements, voire mises au ban. Le talonneur bif Cowan-Dickie en fera les frais par sanction immédiate, abandonnant sa cohorte soumise dès lors à l’enthousiasme d’un adversaire revigoré par son improbable boulette !!! Allez hop, essai de pénalité suivi d’un jaune après avoir volontairement balancé la gonfle hors du pâtis borné. 
Ah l’empaf, au moment où les cuissots anglais, pourtant dominateurs en deuxième période, commençaient à fatiguer. Car quoi, il était très facile de laisser l’adversaire sauter, s’emparer probable du cuir, et de le planter ferme dès ses zarpions au sol. Il ne risquait rien, il était là, bien placé, tout près, l’avait qu’à le cueillir comme une fleur. 
On se plaît à dire couramment que Mens Agitat Molem, l’esprit meut la masse si voulez… quand c’est le contraire, l’homme ressemble au talon Cowan-Dickie. Et lorsqu’un talon panique c’est bien connu, il s’embrouille les pinceaux… disons s’invalide le bourrichon et provoque une boulette, un canular, une grôsseu faute. Arg !!! 

Ceci étant dit, il n’est pas LE responsable de la défaite anglaise. N’ont pas été brillants les Bifs… même si dominateurs n’ont rien produit d’excitant. Aucune inspiration, jeu stéréotypé à l’image des tatanes de Ben Youngs qui nous emboucanent sévère. Le jeune et prometteur Marcus Smith, en revanche plante un bel essai après une course parfaite, et tous les points de son équipe. Nous plait ce gamin. Fougueux, matois... intempestif... à voir comment il va s'intégrer dans la mécanique par trop rigide des rosbifs. Remplacé on ne sait pourquoi par le falot Georges Ford… bien vu Eddie Jones, choix tac tic… judicieux !!! C’est because on pensait, aurait-il dit, that Georges will apporterait mucho things and changements at this end de la partida !!! Enfin qqchose comac !!! 
Bref… anyway… tartine de moutarde et pudding cognitif !!! 
Les valeureux Scots l’emportent donc à l’arrache 20-17... ça fait plaisir à tout le monde… mais quand leur demi de mêlée, à 2 minute de la fin du match, tatane et restitue la gonfle aux bifs, au lieu de jouer la relance, on se dit que ce rugby là ne nous inspire aucun enthousiasme. 
Donc question plaisir nous concernant, à la vue des joutes du week-end, comme l’interrogions lors de la dernière bafouille, macash, nothing de nib... hors le suspens… avec les kilts. Les irlandais battent des gallois exsangues 29-7… ok ... les français les italiens : c’est bien ! 
Vivement demain !!! Arg ! © Le Pilier

02 février 2022

ANNONCIATION 2022

Si le désir engendre la pensée... le plaisir engendre la santé !!! 
Sur le papier, le tournoi semble, aux dires de certains, des plus excitants. On entend urbi et orbi que le Blou est favori… que l’Irich aussi… que les Bifs ont un cheptel du tonnerre de Couine avec des pépites plein la couronne… que le Gallois, dernier vainqueur, a les moyens de rééditer son exploit, étant passé à deux poils de croupion du grand slam last year… et que le Scott peut faire office d’éteignoir des plus grandes ambitions, s’il lui vient l’envie de briser la transcendantale poétique des annonciations !!! Oups ! 
Du papier au terrain il est un futur incertain… dernier signifiant qui lui tient toujours ses promesses !!! Les joutes de samedi... Irlande vs Pays de Galles... Écosse vs Angleterre... donneront le ton. Alors bleu blanc ou rouge ? Les trois mon colon !!! Vu le réchauffement général le Vert serait bien avisé d’emporter la palme. Alors va pour le plaisir… partant la santé ? © Le Pilier