13 septembre 2007

SHALK BURGER OUT


Shark, le requin
Deux matchs de suspension contre le vilain Shalk, le tailleur de croupières par trop exubérant qu’il vaut mieux éviter… si l’on peut. Ses placages, faut avouer, sont souvent limites… il ne se baisse pas, il se jette… corps et tête… grosse tête.
(ci-dessus, un aperçu méta-euphorique)
Shark Burger, calembour paronomasique, si on nous permettait cette audacieuse définition, linguistiquement imparfaite, disons non conventionnelle, si non, disons Shark le cisailleur, sans méprise possible conviendra… ni définition de la figure.
Elle écope quand même, la prédatrice bête, d’une mise en aquarium justifiée, mais peut s’estimer contente, car les intraitables chats fourrés, en première instance féline, la condamnaient à quatre matchs de suspension, pas moins… c’était beaucoup. Matez la vidéo.
Il est cependant étrange, aussi loin que nous sommes consternés, que l’arbitre ne l’ait pas sorti du bain pour ces dix minutes, consacrées aux excès… voire un petit carton rouge bien saignant, car on doit souhaiter, selon toute justice, que le plus coupable coulisse... hors du pâtis pour calmer sa dangereuse ardeur.
Le geste était très critique, contre le solide, mais pas moins de chair et cervicales, demi de mêlée Samoan… Il n’a rien, c’est tant mieux, mais cela ne dissout pas la gravité de l’acte… bien salé.
Chose récurrente chez les Boks que cette violence aux frontières de l’acceptable bien qu'ils semblent se détourner de cette stratégie ridicule...
Les arbitres trop souvent s’en laissent compter et ne sanctionnent pas toujours ces gestes douteux, comme ce fut le cas cette fois. Ils devraient. Au moins un petit jaune pour se désaltérer sur le banc de touche… ça ne fait de mal à personne, calme les trop belliqueux, fait du bien à l’adversaire, encourage la maîtrise, le respect des convenances, des règles infrangibles…

Belle bestiole quand même que ce blondinet aux 110 kilos d’impétuosité, de fougue, d’opportunisme, d’engagement… nous plait... c’est un fait, mais manque parfois de retenue savante qui le rendrait plus efficace… Il va manquer contre les Bifs, même si un pectoral prédateur de cet acabit en cache toujours un autre… car ils vivent en bande ces Boks… ont un réservoir de mastards, aussi dense qu’un océan… et pacifique du tout…
En revanche le centre De Villiers comme nous le disions ici, n’est plus de la course, blessé au bourrin biceps… sera remplacé par le jeune et sémillant François Steyn, 1,90 m, 100 kg en slip d’antilope, à qui nous supposons un bel avenir, tant il a de la tête, de la vista, qualités qui manquent trop souvent aux centres de cette équipe d’Afrique du Sud.

Demain donc, 21 h, premier big choc de la coupe du monde, avec de vrais morceaux de châtaignes, entre les super Boks et les diaphanes rosbifs, rassasiés de bouillante eau… qui, paraît-il, éveille leurs gustatives papilles, patine leur délicat palais… ravive leur sapide cuisine aux haricots ketchup… donnant un excellent goût à tout… en somme alléchante, ouvre leur appétit…
Il en faudra !
© Le Pilier