02 septembre 2007

LA BALLADE DES BASTONS



4 Poules pondeuses pour un œuf dur
Du bi, du bibi, du cep, du biceps, du mollet de l’épaule, du rein, des abattis vitaminés, au mieux gonflés, des gladiateurs impavides, déterminés, des ailes volatiles, des sauteurs, des gros, des subtils, des bourrins, des fins… si peu… des cavaleurs, des cogneurs, des buteurs, des pieds… des blancs, des bruns, des noirs épais… des bridés, des frisés, de pâles Irlandais tavelés d’éphélides mais pas moins solides, des Bifs, des perfides, des Boks des mastocs, des Scots, en kilt raccourcis récemment par des Sudafs percutants… gare aux valseuses… des poulets nourris au transgrain, ébattus en montagne pour multiplier les globules... Coqs en plumes d’oiseaux, estampillés sur les maillots...
Incomparables Blacks, gros packs, des Australiens malins, marsupiaux sautillants... des passeurs volontaires, des rameurs titulaires, des Gallois maladroits, des attaquants matois… décimateurs, briseurs, tabasseurs, pourfendeurs, astiqueurs, alliant exubérence à la maitrise de soi, on trouve de tout dans ces quatre poules, dont on connaît déjà la ponte, ou quasi pour les quarts de finale. Hors la curiosité non feinte de découvrir des nations jeunes en ovalie, ce challenge mondial se joue essentiellement entre cinq ou six nations, pas plus. Alors à quand une compétition, façon tri nations, matchs allers-retours ?
On éviterait une Namibie aplatie, un Japon en sushi, des portugaises ensablées par des Blacks surpuissants, une Roumanie, une Géorgie sans grand génie…
Mais on ne verrait pas les Fidji, équipe cavaleuse s’il en est, plaisante et habile de la passe comme on n’en voit pas dans l’hexagone…
Tonga et Samoa… plutôt sympa, mais au rugby pas de surprise. Seuls les plus forts sortent du poulailler.
Le Pilier propose céans une coupe du monde entre les six premières nations du XV, pour de vraies châtaignes de saison, percutantes, équilibrées, sans déchets.
Qu’en pense L’IRB ?

© Le Pilier

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