La viande sous les babines.
Victoire opportuniste des gros matous sur des rosbifs out of game.
« Is there a way out of it ? » demandait un Anglais raffiné devant sa tasse de bouillante eau parfumée quand même d’herbette Earl Grey. Nous lui répondrons, point de conseils Sir pouvons donner, avons bien trop à faire dans nos contrées.
Nous n’accablerons donc pas nos voisins en perdition, tant il est vrai que leur charnière est ce qui se fait de pire dans l’univers cosmique. Ils nous apparaissent cependant moins ridicules que les froggies. Ces derniers n’ont rien de rien fait de rien! Aucune tactique, passes affligeantes, lentes et lourdes comme des sacs, aucun placement sur le terrain, rien de rien de nothing ! Les Français ne sont pourtant pas des manchots à l’instar, pas de bol, de quelques Anglais n’ayant visiblement pas la statures d’internationaux. État de fait d’autant plus problématique quand il s'agit de postes clefs. Ils ont visiblement mal à la colonne 2, 8, 9, 10...
Ont-ils de bons joueurs en réserve ?
Peut-être leur entraîneur trop habitué de vivre dans l’ombre de Woodward, comme le corbeau de la fable voulant imiter l’aigle ...et plus faible de rein mais non pas moins glouton... n’a pas l’envergure finalement du noble vainqueur de la World Cup ?
A sa décharge on peut dire cependant que l’équipe s’est subitement allégée de plusieurs mastards… un changement sans douceur faisant croire qu’un retour des croûtons (cf Dallaglio, que nous avons apprécié à sa juste valeur, mais qui n’est plus dans la course…) redonnerait du goût à la sousoupe un peu fade de l’après festin. Que nenni ! Faut du sang frais, pas du trop cuit !
Ayant trop peu d'informations sur le backstage, nous questionnons qui sait.
Tout cela ne doit pas nous empêcher de féliciter des argentins très solides devant, bien que peu soudés, très joueurs derrières, bien que faisant beaucoup de fautes. Opportunistes donc et vraiment sympathiques dans leurs intentions, il leur manque cependant cohésion et discipline pour passer au niveau supérieur. A suivre avec attention.
© Le Pilier