18 mars 2007

IRLANDE GAGNE LE TOURNOI 2007

D'un rien, de peu ...
Moouuais… ! D’habitude ce genre d’essai n’est pas accepté. Mignoni, Vermeulen l’avouent à demi mot… Pas d'applati de ballon... On n'y voit nib ! Rien en Voltairien ! S’il faut donner la victoire au pays organisateur de la CDM pourquoi pas… on connaît la musique… dés lors ce spectacle ne regarde plus le Pilier.

… Les Irlandais ont "raté" le coche face aux Italiens, en jouant à la main jusqu'à la dernière minute, alors qu’ils menaient de trente points… largement de quoi remporter ce tournoi en se mettant à l’abri de ce douloureux dol. Un petit grand coup de savate et le tour était joué. Ils prennent un essai de dernière seconde, réduisant leur avance au Goal Average… on connaît la suite.

On hasarde de perdre en voulant trop gagner… Gardez-vous de ne rien dédaigner. Le héron de la fable subit désagrément de ne pas s’en convaincre … se contenta d’un limaçon… un bien frugal banquet.

Plus au jeu… belle copie des Verts de toute façon, ne semblant pas trop forcer, mais assurant une domination sans équivoque. Un peu façon Blacks. O’Driscoll et D’Arcy forment la plus belle paire de centre de l’hémis Nord voire galactique. O’Gara, comme déjà dit, s’aguerrit, Hickie trottine comme un lièvre, Horgan bourrin reste solide, Dempsey deux essais…
O’Connel a manqué en touche, comme O’Driscoll sorti en début de deuxième période, pour une contracture à la patte...
Gageons qu'ils virent Stringer et deviennent encore plus performant pour la CDM...
Enfin… Du bon trèfle de toute façon, face à des Bleus Italiens moins en vue quand il y a du sérieux en face.
Sur le plan rugby Premier le trèfle Irlandais, assertorique !
Sur le plan biz, les Français organisent la CDM, faut attiser la foufoule, vendre du slip bleu... du maillot, du bijou, du kangourou, du poster aoualpé, du cuissot tatouée, du crêmeux pour les rides, du Viagra pour les reins... de l’Air Wick pour les bras, du Médoc pour papa...
Normal... on gagne le tournoi.

Donc en vertu de ce qui nous interesse, de la sainte vérité, le Pilier donne la victoire aux Irlandais.
C’est son droit et justice.

© Le Pilier

16 mars 2007

SIX NATIONS… SUITE ET FAIM




THE END
Derniers matchs pour un tournoi mitigé… Sommes au Nord moins affûtés que dans l’hémis sud.
De bons ressorts cependant… les Rosbifs nous rassurent un peu… Les Irlandais malgré certains passages en demi teinte semblent sur la bonne voie…Les Gallois devraient faire le ménage à l’ouverture… les Ecossais derrière sont trop mauvais… les Italiens progressent doucement mais sûrement… Il leur faudra du temps pour juguler leur indiscipline…Dur, dur pour des latins d’avoir cette rigueur Anglicane nécessaire au jeu à XV… En même temps ils jouent un rugby panache qui ne ressemble pas aux autres nations… à l’instar des Argentins… c’est une bonne option de conserver cette singularité…
Les Français ? Pas de jeu flamboyant… les attaques sont molles… On voit qu’il n’y a pas de stratégie… c’est effarant… Nos 9 font des passes trop lentes… ne mènent pas bien le groupe d’avants comme ils devraient… Le pack est plus fort sans Pelous… Même si... ont vraiment souffert contre les Bifs… Un mieux à l’ouverture… incontestable. Le Pilier souhaite le retour de Fritz… en forme le meilleur centre Français… Dommage ce La Porte … il nous sabote notre rugby… ses acolytes idem… Vivies était lent comme un char à bœufs… que peut-il apporter aux trois quarts ? Si peu…Si peu… Rien… Nothing… Less is less… Vivement que le staff prenne des vacances… définitives.
Le Pilier est curieux de ce mieux Anglais… match attendu ce week-end contre des Gallois à une gamelle de la cuillère de bois… Des poireaux cuits dans de la bouillante eau ? De quoi mettre en appétit les Rosbifs au palais délicat.

© Le Pilier

14 mars 2007

TRIPLE COURONNE


O'Gara engrange
Triplette Irlandaise… de justesse. 18-19. Gagnent donc ces verts d'O, les trois nations Britanniques et la couronne qui va avec.
O’Gara marque tout. Un essai sur interception, avec bel échange collectif avant l’en but, façon danse tradi…les quatre pénalités successives... O’performant.
Les Kilts ? Aucun sens collectif derrière, les pires du tournoi, gros ennui…sont meilleurs à la cornemuse…
Donc la note du match, qui certes n’a pas de sens sup, sinon qu’elle dévoile à l’accostable lecteur, en filigrane d’une invite récréative, la sensibilité esthétique du lieu, comme une colonne sur un divan freudement cuir, cariatide engainée, gwendoline murale, rendrait compte de la refente effective du sujet vital par le fait d'un blabla confident, quand le signifiant Pilier, à l’ennuitude de son moi silencieux mesure sa patience...
10 sur 2O.
Pas un trèfle de plus.

© Le Pilier

QUINZE ANGLAIS FRAIS


Beau Pack de Catt
Tout new pack Anglais du tonnerre. Les huit Blancs usent les Bleus. Ces derniers semblent tenir le choc mais fatiguent… Sûrement…Pas à pas... Milieu deuxième mi-temps faiblissent…Le point névralgique dirons-nous, de renversement… Un rugby à l’Anglaise devant… plus audacieux derrière que d’accoutume… Bonne odeur de rose sur le pré…Deux beaux essais.

Superbe journée Rugby… Dés l’entame on s’engage… Belle débauche d’énergie… Les Français prennent le dessus mais on remarque très vite la domination de White sur Milloud…
Skrela joue du pied et conforte ses avants, plaque comme il sait… parfait.
Calme ce joueur, progresse incontestablement…Se blesse. Dommage… Son remplaçant Beauxis, et plus faible de rein, en défense, mais non pas moins glouton, de l’arpion, ne le vaut pas encore…
Plusieurs pénalités concrétisent notre engagement...

On domine par moment, mais nos attaques ne sont jamais lancées… La balle est toujours molle… Depuis plus d’un lustre… c’est ainsi… Le Pilier le répète… Rien n’y fait.
Le vieux Catt matois, bien maladroit des paluches en début de rencontre, assure au pied…
Beaucoup de pression sur lui… Capitaine…n’a pas joué à ce niveau depuis 4 ans… Tout le monde attend…Le Pilier guette.
Flood est fin (notre tof) … on oublie Wilkinson… de bonne augure.
On sent des Bleus forts mais des Bifs culottés.
Un première mi-temps qui semble équilibrée mais le travail de sape se révèlera later…
Le score à la mi-temps est justifié 9-12 même si les Bleus en passe de marquer... mais cet enfermement d’Ibanez sur l’aile gauche alors que le zélé Clerc était en embuscade l'empêche… Rattrapé par ses vieux démons le Capitaine Bleu ? Tauromachique comme on se plait à le qualifier…une vertu ? Un destin ?

Deuxième période… Picks and Go bien menés des Blancs soudés… cocottes déplumantes… nos coqs en souffrance. Le Bleu ternit… sur domination Bifs, super Catt prend le trou, décale Flood… essai de maître. Frisson pour nous. La grande classe.
Mouvement du corps parfait…suspension de la défense… accélération typique en coup de rein princier… percussion maitrisée... Le type de centre que le Pilier affectionne… Génial Catt. Le pack avait bien préparé le champ.
Les français s’usent… même si Nallet Thion sont forts, on commence à mâcher l’herbette.
Pas de Chabalissime cette fois… des fautes le Gaulois, même si pas bien soutenu…ça va pas… alors quoi ?
Derrière ? De bleues attaques toujours pas lancées… maladroites… y'a pourtant de bons gars…
Pointrenaud a suivit le conseil du Pilier…ne fait qu’un crochet et prend le trou… trajectoires judicieuses du Toulousain… pas celles de Jauzion, toujours solide mais pas futé…
Marty plus habile…mais...mais...
Clerc, coureur, sauve du danger… du culot ce jeune…toujours en progression… et rapide comme un lièvre, même si, même si...
De bons moments de domination… mais retenus…décousus...
On voudrait gagner le Chelem mais par succession de trois points… Petit gain, audace ténue, si continu on va perdu… toujours la même rengaine…Yachvilli très bon pied pour les pénalités, manque de jambes pour vraiment assurer… Pas assez de compétition dans les pattes…Fait des passes molles, parfois n'importe où... il relance les blancs sur la percée de l'ouvreur Geraghty…
Ne peut pas conserver la balle et retrouver son pack enfin !!!!?????
Nom d'un chien sur la cabane !!! Pas du pro ça !!!
Au rugby on peut s’entraîner, se muscler, faire des tests, se faire masser… la raison majeure d’une belle forme reste la pratique en condition d’enjeu…
A bon entendeurs…
Quelles huiles pour ces Laportillons rouillés ???? Quels Oméga 3 pour ces cabèches closes Marcoussiennes ???? A quoi bon le souligner... On sait.

En face, pression grandissante… du tout fou chez les Blancs…on savoure… Strettle l’ailier est plein d’audace… match remarquable… Flood sort, son remplaçant tout blond Geraghty perfore les bleus… Catt suit, mais la balle est pour Tindall du bout des doigts… essai entre les poteaux… Bravo !

Victoire finale 26-18. Pas un essai Français.
Les Bifs sont better devant… Des piliers solides…Corry se tient bien en 4…Worsley présent, Easter parfait…
Derrière du nouveau monde…
Maître Yoda, surnom de l’entraîneur, a du blair !!!
11 changements pas moins dans cette équipe toute new… Mise gagnante…
Des jeunes sans complexe, un vieux Cap’tain Catt qui rassure… à suivre avec intérêt cette rose printemps.
Pas de big Slam pour nous dont la place de favori contrit.
18 points de pénalité ont montré qu’on a su dominer… mais faut de l’essai…
Malins Tommies… Ashton prétendait aligner une équipe de second ordre…
L’a-t-on cru ?
Nous zont cuit !

© Le Pilier

SOMBRE WHITE


Sous l’œil de la camora
Notre agent en place italienne nous rapporte céans les vrais propos que l’arbitre Mr White a pu savourer dans son oreillette avant de siffler cette fin du match pour le moins douteuse.
Les Gallois sont menés de trois points. Ils peuvent tenter l’égalisation en tapant la pénalité ou jouer leur va-tout avec la pénaltouche et espérer marquer l’essai final leur donnant la victoire.
Voici donc les 30 dernières secondes live, en traduit, de l’impertinente clausule d'affronts.

Hook – Hey Sir, combien il reste de temps avant le Tahiti douche…
White (à son micro) – How much to play encore ?
L’oreillette – 10 bonnes putains de secondes…
White – Il reste 10 putains de bonnes secondes…
Hook – On aura le temps de jouer la touche ?
White – Pour sûr boy, aussi loin que je suis concerné…
Hook – Je choisi la pénaltouche…
Il tape.
L’oreillette – Tu veux revoir Capri ?… chausser bottes en cailloux ? … compter les poissons dans la baie ?...

La pénaltouche est jouée par Hook, White siffle illico la fin du match.
Les Gallois tempestent, rien n’infléchit la décision du libre arbitre…
Victoire Italienne 23-20.

© Le Pilier


Pour de raisonnables
raisons, le Pilier ne donnera pas le nom du Pépone dans l’oreillette du sombre White…

09 mars 2007

ÉTAT DES BLEUS


Du bon cru
Pas mal ce quinze... cette compo.
On espère, pour ne rien voiler, une partition d’Opéra des monuments Garnier... de grandes ouvertures, du crescendo... de l’altier... de l’agogique, du dynamique aux harmonies percussives et sonnantes comme des charges Valkyries, servantes dévouées au dieu souverain des guerres… l’Odin des contrées nordiques, père des massues, du marteau étalon...
Le retour de Chabal associé à Betsen et Bonnaire, c’est bien.
Le barbu connaît bien les bifs, pour les cartons ciblés c’est un plus.
Thion et Nallet en deuxième ligne puissante, de quoi rassurer.
Une première ligne de front, avec du Milloud remplaçant notre Marconnet maladroit des spatules.
Un salut pour l’alité, à l'hosto bon repos, rétablissement souhaité pour l’automne…
Comme le Pilier le prédisait dans cet article, Yachvili réapparaît. Mouais...
Skrela, fallait ça, doit se faire à ce poste délicat trop longtemps vacant, prendre la mesure d’une amélioration notable et confirmer ce début de tournoi encourageant.
Jauzion, Marty… mouais ! Pas de cette classe qui nous fascine, de ces passes obusiennes, pas de trajectoires subtiles, on s’y fera… car il est bâti ce Jauzion même si pas très subtil avec sa passe en carton et modeste vision.
Les ailes ? Légères, Vincent Clerc se bonifie chaque année et Dominici l’hibernatus s’est réveillé d’un automne sopo, transparent, retrouvant son allant.
Poitrenaud de grandes qualités, pas toujours mises à profit, comme nous le disions ici. Somme toute rassurés de sa présence. Moins lunaire, de bonnes cannes, même si le Pilier lui conseille unseul crochet au bon moment sans y ajouter un second qui le remet dans la droite direction pour finir sur l’adversaire. Il a du jus ce diable mais se doit d’affirmer son potentiel.

Voilà pour un succinct état des troupes.
Pourfendez les braves !!! Vous souhaitons un adversaire à la mesure, belliqueux, sauvage et trés méchant.

© Le Pilier

07 mars 2007

RUGBY HEBDO : LE SCANDALE !

 
Astiquez-les tous !
Le Pilier reconnaîtra les siens…

Très touchante cette polémique qui monte de ci par là sur des blogs diversement variés concernant la dite scandaleuse première de couv de Rugby Hebdo, RH pour les férus d’acronymes, en cette semaine d’échauffement avant la rencontre très attendue du tournoi des VI nations Angleterre-France.
La causette coupable, la voici ! « ACHEVEZ-LES ! » tonne le titre va-t’en-guerre du magazine culotté !
On y reconnaît Martin Corry le troisième ligne qui jouera du reste seconde ligne ce week-end, pose orante et soumise à l’ombre guerrière de l’ogrissime et monumental Chabal, à l’affût pressant, dont la pilosité accentue la sauvage intention, le regard suspendu avant l’assaut final et définitif sur cette proie semblant cuite…
A voir...

Alors Martin !...
Dubitativement out ?
Psychologiquement choke ?
Physiquement knock ?
Philosophiquement looser ou poétiquement dreamer ?
- Que nenni les froggies, je cherche tout simplement à replacer ma lentille, car j’y vois nib !

Ça, c’est la vérité vraie car il est myope notre Martin, toute aussi vraie la pilule contre les Irlandais 43-13 du 24 Février de l’an de grâce 2007, avalée sans boisson, qui ne facilite certes pas le transit, d’où finalement peut-être… ce léger trauma… cette douleur diffuse… ce tiraillement… nécessitant moment de quiet… cette reprise de souffle… ce rien d’expiration…
Assommés par des Irlandais très motivés, digérés tels des croquettes à toutous au Croke Park Dublinois pour un grand moment de Rugby, les Bifs se tartinent une déconfiture qui doit quelque peu coller aux paluches et répandre sur leurs âmes sensibles sa méphitique noirceur, aussi loin que nous sommes consternés...

Qu’importe la spécu sur l’occupation du guerrier Corry, c’est la symbolique attitude qui nous cause et cette injonction sans équivoque qui fait pâlir un grand nombre d’agités.
« ACHEVEZ-LES !!! » imprime ce gros titre, ferme et direct !

Ce florilège sensible vous donnera l’atmosphère de la douloureuse réaction popu, outragée au plus profond de son émoi et moi et moi… qui fit suite immédiate à la sortie de l’Hebdo.
« Un scandale… » « Une honte… » « Très mauvais exemple pour la jeunesse… » « Ça attise la haine… » « Un torchon… » « C’est nul… » « Je lis plus votre journal… » « Pouah… » … « Ce n’est pas l’esprit du rugby… » « Ce titre est totalement inadmissible… » « J'ai trouvé cette Une choquante… » « Je suis hors de moi. C'est lamentable… » « Elle est merdique votre couverture… » « Ce rédac en chef doit disparaître… » « Houououou !... » « Boycottons ce torchon... » « Vous êtes tombés bien bas… » « C’est pas gentil pour les Anglais… » « Des Unes qui font mal aux yeux… » « Beurk… » (Sic… re sic et patati tata…).
Tous ces cris de détresse sont authentiquement sincères, poussés ça et là en urgence par des pleureuses endolories, pillés avec souci, compassion, générosité dans des forums plutôt Rugby.
De quoi remplir un bon gros classeur d’écolier avec étiquette sur la tranche « Notre combat ! ».

Affablement altuiste, très touché par cette considérable somme d’agitation, par ces délicatesses outrées humidifiant notre ému par trop sincère et solidairement adapté, mais plus assoiffé de noble justice que le vital désir de baston agrémente de sa délicate partialité, le Pilier se doit de soutenir cet Hebdo vitalisant qui n’hésite pas à écrire en gros ce que les mâles jouteurs et raffinés pensent solo.
© Le Pilier

RUGBY HEBDO : LE SCANDALE (suite)

L'Hebdo pas falot !
Enfin du souffle frais, du prêt à découdre, de l’astiquage joyeux, de la guerre ouverte, du massif, de l’avoine, à faire chanter la gamme aux dentitions les plus closes, enfin du Franco-motivant-les-troupes, de la langue pas collante en sapin résineux, enfin du flux, de la tenue, du marchepied frondeur, enfin le retour de la paire de claques, enfin cet indicible humour qui rafraîchit l’autour d’un oxygénant zéph, enfin le plein d’aise lurone, capiteuse saveur ne craignant pas surdose…

Rugby Hebdo nous plait ! Rugby Hebdo réactive cet enthousiasme que la pleureuse engeance par sa molle passivité contemplative veut éradiquer, dans sa tabulaire contrée idéale du
Tout-au-même-niveau-et-surtout-pas-de-vague, sous couvert de solidarisme, de tolérancitude, de sentiment diffus entre le rien à dire et le tout à attendre, de respect suspect et castratif...
Rugby Hebdo indispose l’ankylose des mous, la démagogie des émollientes causes, faisant œuvre au pire de santé publique… Secouer la pusillanime engeance pour son bien est d’un humanisme plus touchant que d’ânonner les valeurs soumitives qu'elle revendique, comme état des lieux de son impuissance.
Respecte toi, le reste va de soi…

Désopilante agitation en tout cas que ce brouhaha tempeste !
Le rédacteur en chef, réceptacle premier de l’étourdissement, en a sûrement les esgourdes vrombissantes si on en juge par le nombre conséquent de piailleries scandalisées.
Pour tout dire et simplement, il faut être vraiment borné pour ne pas mettre les propos de l’Hebdo au juste niveau et en saisir l’intention première, ou bien ne rien connaître au rugby, à l’ambiance d’avant match qui galvanise et soude le groupe vers le seul but: vaincre l'ennemi !
Savoir lire, c'est noter le juste ton... sinon il n'y aurait qu'une seule forme, qu'une seule manière de faire... de penser... plus de style... et en l'occurence plus d'amour vache, partant plus de joie...
Que du castra.

Car en fait de santé publique ce magazine ne soupçonne pas à quel point il est roboratif.
Non content de réveiller les spongieux endormis accablant l’hexagone ovaliste, non content de pousser les bleus au baston, gageons qu’il ravive un peu l’arrogance de nos cousins devenus ces derniers temps, à notre goût par trop sympathiques à l’instar de leur Capitaine Martin Corry (sur la photo cruelle à genoux), trop bon zig nous semble-t'il pour devenir un rosbif digne de son histoire. Nos Tommies n’ont plus cet air altier, cette innocence perfide, ce mépris souriant, cette maligne et vertueuse attitude toute Britannique qui éclairaient le faciès des Martin Johnson, des Dallaglio, des Thompson poussant nos troupes au surchauffement pugiliste, au rentrer dans le lard, au don généreux de sa personne pour atomiser l’autre…
What a pity ! La rose sympathique ? Sans épineuse intention ? Franchement amicale ?
Mais c’est la fin du monde !
Plus d’amitié cruelle avec nos chers cousins ? Mais c’est la cata funeste !
Les Bifs on les aime arrogants, fourbes, provocateurs, assassins, diplomates, moqueurs, méchants… en pleine forme quoi !!!
Plus de querelle égal plus d’entretien, plus de souffle, plus de jus, plus rien de nothing de que dalle… Le néant, l’ennui, c’est la dictature du grand mou ! La fin du grand tout !

Voilà en substance pourquoi Rugby Hebdo est nécessaire, vous n’aviez pas compris ça, philistins ? Voilà pourquoi le Pilier, reconnaissant l'humoristique posture, s’affirme protecteur devant la vindicte grasse des out of game, apprécie cette différence de ton qui rend le paysage périodique coloré et amuse les initiés comme les curieux.
Certes aplatir l'adversaire atteint n'est pas trés gentleman mais dire que c'est pour son bien est plutôt malin... Aprés tout comment faire mieux pour réveiller la conscience endormie de cette équipe par trop incertaine, irrégulière, et même parfois molle ?
Ça fait sortir la massue de la malle…pour la graisser… l’entretenir… la manipuler... et rendre hommage à l’ennemi en applatissant sa carafe, broyant ses abattis, perforant son occiput, éclatant ses ornières et saluer ainsi dignement, comme il convient, sa valeur combative appréciée de tous les pros de décrassage, de la chique et du tampon... Nécessités émancipatrices et joviales dans ce cadre où la règle d'or est le respect des lois.
Au Rugby comme à la guerre on aime rentrer dans le choux quand c'est pas du mou !

Une juste parenthèse... Un ami du Pilier rosbif de son état génétique, nobody’s perfect, se plaisait à commenter ce titre vivifiant m’assurant que chez eux l’humour éristique est encore plus prononcé. D’accord avec nous sur le ramollo du quinze de la Queen, il espérait que ces bagatelles réveilleraient un brin leur susceptibilité et partant leur désir de planter les froggies dans leur course au Chelem.

Dans l’attente d’une guerre ouverte…

© Le Pilier

GRIFFE DE CATT



Longévitude !
Mike Catt 36 années en ce monde tonique et généreux, retrouve le quinze de la Queen en place de capitaine. Pas du tout frais nos rosbifs ? Belle étrange tonicité !
Est-ce là secret pérenne de leur nationale potion, cette bouillante eau qui donne un exquis goût aux vieilles gamelles et garantit une longévité Poulidor ?
En tout cas, sera bien présent ce Catt dont on dit qu’il fait encore des merveilles.
Bon coup de pied, bon oeil...
Pas manchot fut-il... n’est-il pas ? Et grand plaisir nous donna avec son génial partenaire Greenwood, centre très apprécié du Pilier avant la soporifique coupe et mondiale gratification…
Mais c’était hier tout ça, today le trône sent la mite, et rose froissée l’air wick…

Wilkinson is out ! Bien dommage.
On gagne des Irlandais sans O’Driscoll et Stringer, on affronte les Tommies sans cap Vickery ni Jonny, remplacés par White et Flood... en traduit Blanc et Flux. Flood veut dire aussi inonder, un terrain par exemple... A vos rames ?
Mais comment fait-on pour se mettre en pareille favorable posture ?

Une première, deuxième, lignes neuves, une troisième quasi fraîche, Robinson en coin... Plus qu’un brin de nouveau dans cette équipe de Blancs puisque seuls cinq joueurs de la dernière rencontres seront pieds sur gazon !!!
Un morceau de chance ? Pas sans Wilko bien sûr.
But, but, but… finalement…contre toute attente… why not… et pourquoi pas !

Du nerf les Bifs, zêtes chez vous après tout !
Si vous remportez la mise, y’aura du pudding à gogo…
et de la bouillante eau !

© Le Pilier

06 mars 2007

LE PILIER EMPLÂTRÉ !



Pigne à Tignes…
Le Pilier Marconnet s’est abîmé.
Os tibia péroné brisés en faisant du ski.
A Tignes aurait pris une pigne contre un pin ? P’têt ben !
Faut pas faire le Killy quand on fait le Quintal… 115 kg précisément. Un acabit à vous dévaler une pente en boule et finir son exploit contre un sapin, malin …
Un pilier ça soutient, ça ne glisse pas… Fi de patins, de tutus, de doudoune en spatules, c’est pas le mouv ad hoc pour un roc …

Un drame en tout cas inévitable si l’on en juge cette dépêche de dernière minute envoyée au Pilier par l’AFP, dont voici un extrait.
…Le pin bleu très secoué après l’agression a porté plainte pour coup-soudain-sans-avoir-rien-fait-de-mal !!!
Avons recueilli le succinct témoignage de son agresseur Sylvain Marconnet visiblement affecté : " Faisait beau… plutôt cool…moufles, bonnet… j’ai tout de suite compris que c’était un après midi propice aux exploits… Une pause, je casse la croûte en haut d’la piste… mon jambon beurre me glisse des doigts, je m’élance à sa poursuite, la vitesse aidant je le déborde trop vite et me voilà fond de train dans une poudreuse... insidieuse...( cherche ses mots ) parsemée de conifères plutôt résineux... sauvages...( ému ) tout genre et gabarit…( pensif )
Je jette un dernier regard désespéré sur mon casse-croûte et paf !!!
Réveillé dans un hosto le tibia péroné en boite. Je n’ai en aucune manière cherché à nuire à ce pin ( gêné) que je ne connaissais pas, et dont la couleur ( douloureux ) ... pour tout dire, ne me laisse pas indifférent (sic) … "
L’enquête en cours nous dévoilera la vérité vraie sur ce dramatique fait d’hiver.

Pas recommandé en somme la glissade pour les trop lourds, la musculature requise n’est pas la même que celle nécessaire au Rugby, de plus on a les pattes coincées, des torsions saugrenues sont toujours possibles, même à petite allure on peut se faire très mal.
"Pour ce genre de blessure, l'indisponibilité est en moyenne de 5 mois", a déclaré le docteur Savigny son opérateur. No comment…

Le Pilier solidaire souhaite bon rétablissement au grand blessé, espère son retour dans le groupe France pour la CDM. Une présence indispensable pour percuter les forts.

- Sylvain ! Les seules descentes autorisées... aux balconnets !

© Le Pilier

03 mars 2007

BARBARIANS

Barba-riens et pas plus...
Match flanby, plus Mimolette de Hollande que fortifiant gigot pour une élection au sommet.
Baabas à peine Barbavauriens, plutôt Barbariens…
Bien du mou, même si les Pumas signèrent d’une griffe aisée dans ce Gouda, une profonde et justifiée victoire... sans costard.
Score 14-28, à oublier… comme le match.
Pretexte pour l'ovale Gotha à retrouvailles et agapes...
Plaisant pour eux... pas pour nous.

© Le Pilier

02 mars 2007

PUMAS FRAIS !


Match à matous, d’un intérêt modeste, amical, ce samedi de début Mars déjà doux. Agentine vs Barbarians. Porqué no ! Un petit tango pour dégourdir la bête est une délicatesse non négligeable… pas pour autant très excitante. Plus a perdre qu'à gagner dans ce genre de redite, pour quel enjeu ? Ya de la casse dans l'amical ! Gaffe...

Un bon esprit soude ce groupe de gentlemen nous dit-on…
désopilant ?
A voir... Donc... ces barbares riants ?

© Le Pilier

28 février 2007

LE PILIER ÉDIFIANT... suite



Cognez tambours !

D’aucuns attentifs espèrent la tenue, en ce lieu reconnu dénigrant l’amorphose*, de l’ardente promesse en ce texte chantée. Ici.
Le titre, ou cet appel « Oyez ! Oyez ! » voué au cyberflux, à l'annonce d'un don, se plait à croire fortement à sa durée sonore, au regard étourdi de moult correspondances reçues, attestant que l’oreille veut son petit écot, la suite en somme des jouissances suscitées, des saveurs assurées…

Curieux devant la toile attend sa récompense !

Désir légitime s’il en est, passion, frais, onirisme gonflé, titille, praliné… autant de gratifié, simple, de propos engageants nécessaires à la vie, à l’entretien de l’insatiable espoir que le ton du Pilier paterne vous délivre et gratos !
Une offrande modeste, pas moins originale… du charmant, peu banal, du ravi, du lustral, devant l'apparition
d’un grand moment d’actu !

Voilà ! Fi de crainte, de déçu ! La promesse sera tenue, croyez-en la chanson, avec ce trois fois rien de retardatif inhérent à tout grand dessein, à toute grande cause, mais inondant la lippe avant croqué du plat.
Encore à paufiner l’équipe se démène comme en fin de chantier, quelques touches sont à mettre et des fleurs au panier…
Vous en aurez pour tout ! Les pupilles, les papilles, les mains, les pavillons… les pieds, les goupillons… l'occiput étourdi, le fin gourmet, la vie...
Gros bras ou Falbala de la place y'en aura... et le choix de dire
OUI, le Pilier est ainsi !

Lecteur, encore un effort pour être républicain !

Le Pilier
donc annonce, à nouveau tambourine, la venue de l’énorme, du superbe, du beau en vue de libations, en la saison d’automne, la saison tendre... alcaline.

Sous peu.
Ici. Là.

Le Pilier surprendra.

*Amorphose : pathologie du mou.
Être amorphe… frappé d’amorphose.


© Le Pilier

FRANCE GAGNE


Rouge voit bleu

Plutôt bien… vigoureux… Ripolin…pas laiteux… Devant solide… même si… pas bolide… pas piteux… c’est tant mieux !
Mignoni !… Pas la classe… trop failli… trop mini… on oublie.
Skrela moins better cette fois... hors les pieds, transformés.
Dominici… Rebondisseur… pile à l’heure… pas frileux.
Volontaire… tutti free.
Cinq avants... Tonitruants...
Troisième ligne pas surpême... mais quand même...
Derrière du mieux... plus visible ce bleu.
Correct en somme… comme on sait… peut bien mieux.
Pas béton…pas quand même… mais pompon… le chelem ?
Enfin… quoi ! Bon degré… moins douteux.
Soyons pas pou… contentons-nous...
Le quinze des bleus a bon teint si on compare aux européens... pas encore du grand jeu.
Except l’Irish dans l’hémisnord, c’est quand même pas du super fort…

Une foultitude de sots se plaît à parler d’un début de match cata pour les blous… Inanité !!!
Prendre deux essais au quart d’heure n’est pas une tare ni un malheur. Quand on est capable de se ressaisir sans panique et prompto, face à des rouges au vent poupeux, faisant beau jeu, c’est qu’on a du ressort, de la confiance, du remue fort, ménagé, affirmé. Pas du précipité mais de la montée en pression ajustée, certes avec libéré perso que Dominici actionne, mais c’est de bonne augure quand on sait encaisser sans broncher… Matez les Blacks, ils savent tête garder quand dominés au score, c’est ça la force peinard, le renversement qui choque les trop confiants d’être devant.

Les Gallois marquent trois beaux essais… améliorés… mais faut virer Stephen Jones fissa.
Les flankers Popham et Williams toujours supra, Hook très bon sera grand... avec Shanklin meneurs avisés des lignes arrières. Plus collectifs leurs essais et finement menés…
Ont souffert devant... Les deux premières lignes Françaises ont pesé très lourd... Le match s'est gagné là.
Score final équitable 32-21.
Belle reprise en main des hostilités donc par les bleus, le Pilier note, encourage, partageux pousse aux clap hands, même si … même si…

Et pour demain chez les Tommies ?
Wait and see !

© Le Pilier

25 février 2007

CROKE MONSIEUR SOUS LA DENT


Tels qu’en eux-mêmes enfin…
ce bel esprit nous change…

Une leçon de civisme, de politique conciliante, de rigueur volontaire, d'esthétique ovaliste…
Les Irlandais, public et joueurs, nous montrent un tel esprit, si rare en notre sphère que proposer lauriers n’est pas mince reconnaissance ni exagération.
Ce peuple de Rugby mérite qu’on s’y attarde.

En ces temps belliqueux aux incitations douteuses que les journalistes de peu agrémentent de salaces considérations, il est bon de noter les vertus d’une foule exemplaire faisant la part des choses, ne se vouant qu’au jeu dans un élan festif de chants, d’allégresse, plein d’égard pour l’adversaire, à faire moisir de honte les simples supporters ne voyant pas plus loin que la couleur du drapeau qu’ils agitent.

Superbe match des Irlandais donc qui n’est pas sans nous laisser dubitatif eu égard à cette défaite contre les bleus, surtout l'entame molle, qui reste pour nous un mystère, si l’on considère leur régularité depuis l’automne, leur montée en puissance, leur rugby stratégique, rigoureux dans sa forme, élégant dans son esprit, ambitieux dans sa quête, digne des grandes nations du sud.
Le malin fiduciaire a-t-il par quelque sournois artifice que la probité réprouve orienté le cours des choses ? Un péculat ondulant sous table négociable aurait-il alourdi ce trèfle moins zélé ? Spectacles profitables, économie tonique, atouts consubstanciels pour une CDM en nos terres d’icy sont-ils seuls mamelons nourriciers d'une ivresse gagnante ? On vend plus de maillots et de colifichets quand gagnent les Français ?
Certes il faut exciter la nation cocardière, parait-il endormie, avant l’évènement majeur de cette fin d’année... Si nous étions ratatinés en cet automne des chrysanthèmes, today rien n'est de même... Pouvons gagner... Faire croire c'est déjà faire faire... des amplitudes au porte monnaie...
Alors voilà ! Valeurs dociles se pénalisent devant l'€uro nécessité ?
Le Pilier n’a certes pas réponse, mais reste suspensif.

Qu’importe ! Les Irlandais produisent un rugby de qualité majeure, renvoyant les Anglais au rang modeste de peut-faire-mieux, dans cette arène vouée parait-il aux seuls jeux gaëliques.
Comme le conseillait le Pilier dans son article du 20 février
"CROKE PARK... SUITE ET FAIM ! " sis en ce blog modeste et génial, un pré c’est pour jouer et l’histoire reste encore à écrire… à trop s’encombrer de nos erreurs passées, de symbolique amère, on oublie qu’aujourd’hui tant de choses restent à faire pour mériter ce titre simple « d’évolution » quand mille de nos actes signent son démenti de lourde involution.
A bons entendeurs…

Les Irlandais ne sont pas tombés dans ces travers rancuniers. Pas un sifflet pendant les hymnes, pas de huées quand le métronomique Wilkinson de son pied gauche enchanté engrangeait quelques modestes points pour son équipe pâlotte, pas encore dessoulée semble-t-il de son titre suprême d’il y a quatre années vieilles…
Convalescents de l’après cuite par trop durative, les bifs ont fait figure de croque monsieur face aux Irlandais affamés de jeu.
Que dire sinon, un match parfait ! La classe Irish a subjugué !

Le Pilier ravi de ce moment unique en laissera le décortiqué analysant aux plumitifs légers qui sévissent ça et là sur la toile encombrée, aux papiers sur titrés, ne gardant que le sien, en rouge à surligner.

Merci les verts, gloire et santé !
© Le Pilier

DOUCHE ÉCOSSAISE

Les Ecossais délient leurs bourses… pour encaisser !
Enfin du généreux, de l’altruisme, de la charité, du don de soi chez des kilts pleins d’audace faisant circuler la balle certes à l’emporte pièce, mais quelle nouveauté !!!
Pas facile de faire les mécènes quand les arrières sont habitués à l’avaricieuse transmission. Serait-ce là appropriation d’une vertu catholique ?…
« Donnez, Dieu vous le rendra au centuple » ?
Attitude fervente au parfum délicat d’œcuménisme rafraîchissant ?
Soupoudré d’humanisme renvoyant notre cher La Fontaine et sa morale humide dans l’en but passéiste des vérités moisies ? « La raison du plus fort est toujours la meilleure… »
Geste fort envers les plus démunis comme le poétisait Victor Hugo ? « Et, toujours du côté des pauvres ruisselants, leur sacs de balles semblaient des fontaines publiques… »

Cette charnière, Cusiter-Godman, a marqué l’histoire du tournoi, ouvrant largement leurs porte-monnaie pour des encaissements plein de largesses, que l’Italie Vaticane ne soupçonnait pas chez ce peuple à la réputation économe. Ils donnent en effet trois essais en 5 mn 50 de jeu aux Italiens à l'affut...

Reprenons nos esprits !
Les troupes italiennes ont de quoi savourer l’onction bachique… Après tout une victoire dans le tournoi à l’extérieur, c’est une première en effet. Le Pilier ne voudrait en aucun cas leur ravir ce folâtre moment, ni vicier cet air de fête, mais dans sa grande justice que l’impartialité commande, se doit de remettre les choses en juste niveau, à l’écoute de certains propos justifiant la victoire.
Devant la dithyrambique vox popu, l’exaltation générale, le grossi des gagnants: « Avons fait de gros progrès », « Très bien préparé ce match… », « Sommes sur la bonne voix… » etc.
le Pilier s’inscrit en faux et ne voit dans cet évènement, pour lui mineur, moins une victoire Palatine qu’une défaite écossaise dont la douche du même nom n’est là, comme figure première de vérité, que pour au mieux rafraîchir les consciences et faire comprendre à nos cousins écossais qu’il est grand temps de développer une réelle stratégie de transmission de la balle qui fait défaut en leurs terrains verdoyants depuis lurette.
Que de maladresses, de précipitations, de cafouillis, de fautes indignes d’une telle équipe qui possède somme toute de bons éléments... ainsi qu'un hymne vraiment touchant !!!
Partie môche… exploits persos… même si l’essai des Italiens plus collectif, rassure un brin, en fin de match. Ce dernier nous rappelant que certains en Europe sont très loin de la rigueur des nations de l’hémisphère Sud, voire sous leur nez, de cette superbe Irlande de grande tenue.
Un petit rugby donc, pour de petites équipes…

Dans la catégorie poids plume, ce fut un bel exploit !
Dans la catégorie rugby, un bel ennui !
Parapluie !
© Le Pilier

23 février 2007

DERNIÈRE MINUTE

Wilkinson bien mâché ne foulera pas le pré Irlandais on Saturday ! Intox ?
A sa place une occase… Mike Catt 36 années sur terre… Pas du frais…
Ashton veut assurer les coups de pieds... Aussi loin que nous sommes concernés !
Robinson, au cou touché, pendant la lutte prendra son thé …

Intox pour Jonny... sera là pour botter !
Numérotez les abattis !

© Le Pilier

22 février 2007

LE KILT ET LE PILUM



Le Royaume des Scots reçoit la louve Palatine…

De quoi ravir les jupes en aisances... sur gazon verdoyant aux cornemuses pas toujours inspirées en lignes arrières, les fils de Pompée auront la lourde tâche d’évacuer leur doute en prenant, au moins, un frugal plaisir, car les victoires jubilatoires semblent bien difficiles pour ces bleus de l’empire Palatin, au max un orbital agrément.
C’est dans de plus vieilles gamelles qu’on renoue avec le goût du sang frais, de la bataille disciplinée, de la castagne organisée afin de reconquérir lauriers des calendes impériales, ne parfumant plus de nos jours que la cuisine à Mama. Si la caligae plus légère, la cuisse ferme, le gladium perforant, la phalange rigoureuse et la tortue soudée, gageons que la première légion, troisième cohorte, second manipule, première centurie…bouscule le solide pack écossais pour une conquête au parfum d’antan, par delà le mur d'Hadrien, évitant de conséquence l’anti trophée qui s'annonce: une quatrième cuillère de bois à touiller le rizotto.
Par Jupiter !!! Rigueur dans les rangs !!! Ce n’est pas du Petibonum qu’il faudra aligner, rompu aux roustes infligées par d' irréductibles gaulois gavés de sangliers, de potion douteuse, du petit village connu d'Armorique (résistant du reste encore et toujours à l’envahisseur…) ni même ceux du camp retranché d’Aquarium pour éviter la douche écossaise, pas d'Olibrius zélé, de Savancosinus fervent des guerres psychologiques, mais plutôt une garde prétorienne tout ce qu'il y a de plus disciplinée, ferme et farouche, protectrice inébranlable des magistrats républicains…
« Sonnez buccins et trompettiques cornes à bovins. De la discipline ! Massacrez suivant le règlement ! Pas le genre fantaisie charmante, c’est la légion romaine ici ! »
A vos pilums !!!

Alea jacta est, comme on dit vulgairement.

© Le Pilier

21 février 2007

PEAUX ROUGES DANS LE 93


France Galles: poupée de plomb !

Reds VS Blous au Stade de France à St Denis... Un fiévreux samedi soir sans Travolta… Du changement dans les deux équipes… Première ligne Galloise toute neuve… Bonne idée... Retour du zélé Williams à l’aile… Shanklin au centre…Mouais… Fallait virer Stephen Jones et glisser Hook à la place (la tof)… Il plombe ce Jones… Tardent à comprendre ces Gallois… C’est un botteur, pas un moteur…
Ressouvenir quand ils zavaient Jenkins en dix très habile des pieds... mais ne produisait aucun jeu… Jamais n’ont été si pâlots… N’ont rien construit durant cette période… Visiblement perpétuent l’erreur…
Les Français ? Font tourner… C’est une bonne chose de garder les meilleurs pour contrer les Anglais… Les Bifs réussissent à Yachvili... Elissalde n’est pas moins sûr de lui… Ils seront sur le pré pour la Queen assomer ?
Dans l’attente des chants Gallois…un coq charme ses poules.

© Le Pilier

LE KOAN DU PILIER

LE PILIER EST PLUS GRAND QUE LE PILIER LUI MÊME.

© Le Pilier

20 février 2007

CROKE PARK ... SUITE ET FAIM !


Happy cognées !

Gageons que les Irlandais hardiment vengeurs effeuillent pétales enrosés de la Queen à peine éclos… Certes plus colorée cette rose, mais sommes en attente d’assurance au regard dubitatif du match contre les Romains… Les verts auront grand cœur à confirmer, malgré la défaite assommoir contre des blous, leur montée en puissance, rassurés sans doute par le retour de leur capitaine O’Driscoll et scrum half Stringer dont la main endommagée semble à nouveau gigoter.
La pression en sera moindre, même si présente en ce Croke Park dont on nous bassine une herbette symboliquement plus verte encore que les chaussettes, que les maillots…

Le Pilier avisé conseille aux shamrocks de ne pas s’encombrer d’histoire, de représentations figeantes et la confiance soulageant l’occiput fortifiera les membres, comme la volonté de pratiquer un rugby ambitieux, plein d'audace, d'opportunisme qui fit leur succès à la saison d’automne.
Fi des symboles poussiéreux, du gonflé de mou, fi des hyperboles vengeresses, fi des remous, sus aux contraintes imaginaires, aux folliculaires niaiseux excitant la veine avinée du ressentiment populaire, fi de la grasse querelle des petites croix.
Un pré est un pré.
L’histoire doit s’éteindre au profit engageant d’une présence affirmée, consciente de sa force, désireuse d’honorer par sa correction musclée un ennemi de gazon certes convalescent mais pas moins ambitieux, sur un simple pâtis voué au labour, à l’envol, aux trajectoires souples, au jeu des confrontations mâles, subtil et sans victimes.
Un match est un match.
Quinze de la rose n’est pas la Queen mais tribu à tribunes. Le même Dieu des chopines comble les votivations festives des brailleurs de gradins... Point de Calvino-Catholisme sous les maillots, que du Velpeau, la sueur n'est qu'humaine... tout comme les châtaignes.

Encourageons l’œcuménisme des abattis pour des affrontements dignes des plus belles élévations que le rugby dans sa noble posture se plait à ordonner, jouant les grandes orgues, les ouvertures savantes, pour des célébrations engagées, des homélies, des liturgies musclées...
Que sonnent les cloches conciliantes de la foi, du bel esprit jouteur, des contritions sincères d'avoir essuyé force crampons sur la chair tendre et adverse en signe de ne-m'oubliez-pas, myosotis fervents preuve du grand amour, du partage audacieux, des coeurs francs ...
La clarté divine des trente six chandelles guidera ces âmes volontaires vers un même idéal combatifs et féal à l'ordre ovalissime.

Sous la voûte infinie, au pré sacramentel de l’église à bastons, que de tendres percus, de délicats jetons… des pralines sucrées, des tripotées orantes, des frottées amicales, des chicorées fumantes… des roustes unifiantes, des trempes enchantées, afin de contenter les ouailles de la paix dans ce recueillement transcendant à faire chanter le Père, siffler le petit fils, pâmer le Saint esprit !
Sans regarder derrière la couleur du Sunday…
Gageons qu’il sera vert en ce new Saturday !

Fanatiques du pré, adeptes des marrons, des tannées tolérantes, des pignons veloutés, fidèles avoués des saintes encastrées, priez pour une correction franche, honnête et sans abats... Et le trèfle a de quoi.

© Le Pilier

17 février 2007

MÉTÉO FRANCHE



Repos carpette pour un week-end dissolvant les principes à mamie: "en Avril ne te découvre pas d’un fil …" de nos jours donnerait
" Janvier garde les crampons aux pieds, Février porte la tong qui te plait ".
Ambiance frappadingue en la sublunaire atmosphère. Chemisier suppléé col moulé, Nounours insomnise, Justine veut tout ôter, Nimbus analyse, Popol est rassuré…
Les Bleus se préparent dans la douceur romantique d’une saison ramollo à passer le Dimanche en famille-je-vous-aime, dans l'attente confiante de la sousoupe-poireaux au jus probablement vigoureux.
Le Pilier reste en éveil, sémaphore discret d’une ère par trop fondante, poursuit ses recherches, raffermit ses jambons, mitonne sa raison…

© Le Pilier