22 mai 2008

MICHALAK : UNE ENCLUME AU BERCAIL

Ben voyons… on apprend donc le retour de Michalak chez les Toulousains !!!
Sont oufs les Occitans… débarrassés du gus une saison, ils retrouvent la finale Heineken cup, postulent pour le Brennus qu’ils peuvent sans contredit conquérir, et les revoilous désireux de s’octroyer again les services minimums, arpions de plomb, lattes enclumées, d’un joueur qui n’a rien foutu en Super quatorze de probant, s’évertuant à occuper un poste qui n’est pas le sien. N’y panent rien, parole d’affûté !
Elissalde n’est pas un ouverture, pas transcendant mais se défend bien mieux à ce poste subtil. Puis il y aura Skrela… Pour l'instant faut faire avec ce que l'on a. Depuis des années les Toulousains courent après le titre national, en manque de grand ouverture, ne sont pas parvenus à leur fin. C’est en ce lieu que le bât blessait cette équipe. Michalak, comme moult fois répété céans, leur plombait le jeu sans que personne ne semble comprendre la chose… c’est à croire que seule la pipolette citrouille du zig importe... gage semble-t-il du remplissage des stades, où Philistins et gisquettes piaillent leur admiration comme des cocottes nourries aux graines pecatta, émoustillées dès qu’apparaît leur starlette et sa vision exsangue. Pas très malin comme calcul. Aurions tant apprécié de voir cette équipe avec un grand ouverture que l’on attend depuis plus que lurette. Dommage pour eux aussi loin que sommes concernés… sinon consternés de voir que l’histoire est un perpétuel recommencement, que les avisés ne sont légions que dans l’onirique pâtis des consciences sup-utopiques.
Qu’importe en fin de compte, a l’instar du subtil Montaigne faisons nôtre la sentence : Apprenons plus par fuite que par suite.
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21 mai 2008

LES DOUILLES DE LA DÉFAITE


Longs tifs... pas l'kiff
On se souviendra de cette finale perdue par Toulouse en 2004 contre les Wasps de Dallaglio… Pour une coupe de cheveux. Si si !!! Chose inédite dans les annales du XV. Pas un épiphénomène, mais une cause efficiente non sans intérêt. En effet Poitrenaud à trois mètres de son en but laisse glisser la balle pour aplatir un renvoi aux 22… refusant le coup de tatane en touche. Sa tignasse brune et par trop longue à l'époque, l’empêche de voir arriver tout berzingue et sur sa gauche l'emblématique demi de mêlée Gallois, Howley, du moins de bien jauger la vitesse du gus… Son persil lui masque, quand il baisse la tête, l’angle fatal duquel l’électron adverse jaillit. Ce dernier lui chipe la balle, aplatit en coin (la tof) donne la victoire aux Wasps. Depuis Poitrenaud s’est ratiboisé la rotonde et porte le cresson plus court… mais il ne jouera pas ce week-end, hélas, pour cause de chevillette emplâtrée... et pour faire pénitence... cause de cette fashion-bévue. Arf !
Au rugby faut y voir clair jusque dans les coins. Le gazon trop long doit être enserré pour ne point masquer les extérieurs à la vue.

Le teutonique Chabal devrait en prendre acte. Il passe son temps à se renvoyer les tifs en arrière après chaque percussion, courbage d’échine, action violente, et quoi que la gisquette pâmée-jubileuse en pense, c’est bien pour le spectacle, pubs cornichons, jambonneaux, pâté en croûte, boustifaille aux lardons, baby dop, brosse à bison... pas pour l’efficacité. Faut pas s’inquiéter des baguettes quand on joue. Seuls le coéquipier, l’adversaire et le cuir sont à considérer. Pour le taffetas faut repasser… à la rigueur une remontée de chaussette, levée de collerette à l’instar du délicat sinon élégant Maso qui jadis émoustillait la poupée, du temps de sa superbe… Bon il avait la classe le zig, on pouvait pas lui reprocher ça, pas vaillant au carton, mais la classe sup en attaque… comme peu… bref !... Du reste, ironie du sort d'un signifiant percutant, cartouche, un des surnoms Chabaliens, a laissé plus de douilles sur le pâtis que touché la cible de l'en but durant la CDM... Donc pas de perte de temps à virer la buée tombante des œillets, refaire sa raie…parfaire son make up... éviter de se rendre saisissable...
...Souvenez-vous de Smith le flanker Aussie… avait ses rasta dreadlocks sur l’occiput. Bien fixés cependant, ils ne nuisaient pas à sa vision. Mais les vilains mastards des packs adverses se plaisaient à lui tirer outrageusement les ficèles, pariant d’après la légende, sur la prise d’une cordelette, trophée symbolique, prisé des fiers peaux rouges qui dépossédaient le Yankee de son couvre-chef capillaire, après le perforage des rognons, massacrage du cortex, démantibulage des mâchoires...
Un certain Collins et tendre Black pour les cartons ravageurs, de nous très apprécié, nous laissa du reste un souvenir impérissable de cette tirée d’alfa lors des tri nations, retournant la trombine du Smith comme un cow boy sa vachette, la truffe dans le poussiéreux toril.
Ah l’empaf Collins !!!! l’épaule poétique, le biceps esthétiquement délicat, habile dans l’enserrage des poumons, retournement des abattis, du percutant carton... le fourbe démontra, s’il était nécessaire, que longueur de poil est prise ostentatoire et partant bien facile à saisir... sinon même provocation au crêpage...
En tout cas, las de cet acharnement, de ces délicatesses capillotractées (tirées par les cheveux), le père Smith s’est coupé la parure Samson et convola dit-on avec sa Dalila pour de savantes apothéoses, démontrant par le fait que la force ne vient pas de la toison, mais du simple désir. Il vendit aux enchères son scalp pour de bonnes œuvres, toujours selon la légende Sud hémisphérique.

De petits contradicteurs à la langue pendue, s'empresseront de s'inscrire en faux, nous apostrophant sans délicatesse.
Mais le Pilier !!!! s'égosilleront-ils... et le terrible Burger, et l’épatant Jean Pierre Rives ? Zont de la plume sur le caillou ? Pas du raz para des grandes muettes... ni pelouse à golfeuse sur la bouillote... pourtant quels joueurs ?
Certes... mais point d'hippies chevalines crinières... pas d'abus baba Purple In Rock, ou psyché Floyd Ummagumma... Sont pas planants... têtes-bêches sur leurs instruments... sans s'inquiéter de l'autour.
Du reste le pack disait suivre la boussole de Rives, car où y’avait la tignasse y’avait le cuir. Pardi ! Ces chevelures du levant, dorées comme blés murs, ondulantes feux follets, prolixes et visuelles comme des sémaphores, ne sont pas tombantes comme celles du Poitrenaud le jour de cette finale perdue. Elles ne gênent (aient) en rien les yeux. D’ailleurs Burger les coupe à la juste mesure pour bien clair y voir et ne se vouer qu’aux châtaignes… Et Rives, superbe casque d'or, gardait l'oeil dégagé pour la vision maxi.
So ! Razibus c’est l’ad hoc fashion pour le rugby… insaisissable, légère, percutante, bien dégagée sur les zoreillettes, elle permet miroitage total sans craindre la voilure sur le groin, les lanternes... Certes rien n’empêche la pousse ballotante à minettes, le gonflé des douilles à poster maman, surfing boy Percy Montgomery, brushing Bee Gees pour disco mobile ou autres savantes embellies, mais pas sur les naseaux, ni les calots. Un conseil pro domo.
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20 mai 2008

STOP 14


Fin d'Europe... tournée d'été
Pour tout dire on commençait à piquer du blair avec ce championnat sopo… sommes pour une seule compète Européenne icy… façon tri nations, avec descente pour les derniers… Car quoi, à part trois ou quatre équipes majeures ya pas de quoi sauter au paf en France… depuis le début de saison on imaginait la fin. Vivement la finale et stop 14 !!! Entre Toulouse, Clermont, sinon Paris qui, même de guingois, n’en est pas moins capable de conserver son bouclier.
Ok pour la finale Heineken cup ce week-end… un en cas… avant tournées de juin en hémisud pour les gros plats. Suivra la plus belle épreuve de l’année… tri nations, aux petits oignons… échanges corporels préférés du Pilier pour valse des abattis, châtaignes profuses, acharnements contrôlés… et puis les Collins, Carter, Latham, Smith, Burger, Habana… et cætera, ainsi que le retour inattendu de super Spies (en tof avec Smith) dont le raisin semble plus coulant, comme en causions icy.
Matez la vidéo si voulez… l’image n’est pas bonne mais la course du mastard impec… pour ceux qui ne connaissent pas l’animal. Sinon là, contre les Bifs toujours, il s'échappe sur l'aile et crochète
comme un trois quart... plante un autre essai plein jus aux middle perches. Pas de Steyn ni de Kankowski... (ce dernier n'est pas sans rappeler le style de Spies) pour cause sans doute de demi-finale Super 14... Pour sûr les Boks ont deux troisièmes lignes centres de grande envergure... puis d'la seconde, n'en parlons pas... puis du Pilier... enfin de quoi perpétuer une suprématie que seuls les Blacks peuvent anéantir. A suivre donc contre les Gallois au Millenium, après la finale de coupe d'Europe.
On apprend en sus le départ de Montgomery de l’USAP pour la Sudafrique. A perdu son pied en catalogne çuila… lui si performant lors de la CDM, comme son acuité réceptive… A jouer un championnat papa on s’use les nougats, comme le disions dans le précédent article… N’a pas brillé contre Clermont paraît-il… rien de surprenant. Une petite année sabbatique après le grand titre, un rugby transat dans l'hexagone, aux frais de la princesse, pourquoi pas finalement. Comment lui en vouloir ? Les Catalans voulaient un surfer pour leur tribune à mousmés... c'est fait.

Dans l’attente du week-end… plaisir non feint de retrouver Fritz… s’il joue. C’est quand même pas un petit Munster qui va nous frimer, avec sa molle croûte et son odeur d’arpions… La violette azurée c’est quand même plus caressant pour les naseaux… Alors Toulouse faites sauter les bouquets pour les gisquettes enjouées, comme plaire au Pilier !!! Ecrasez-nous donc ce coulant qui a certes du caractère, mais qui vaut pas le cassoulet de notre Occitane contrée.
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08 mai 2008

LAS DE L'AMER REPOS...


Alors comac, l’élégant Matfield veut retrouver sa terre maman… son cuissot de buffle… antilope barbecue… ses tendres camarades Afrikaners et compagnons de luttes, porteurs émérites du titre Mondial, après petite saison GPD, déclinez l’acronyme : Grisbi pro D2. Las sans doute du rugby castagne à papa… de l’arbitrage aléatoire que dénonçait son président mécène et nommé Boudjellal, en cette vidéo Dailymotion, dont nous causions icy… le seconde ligne plie bagage avouant à demi-mot s’ennuyer ferme...
Las, en somme, de l’amer repos où sa paresse offense cette gloire pour qui jadis a fui l’enfance… désirant retrouver ce rugby solide et performant d’un hémisphère voué aux bastons, mais dans les règles de l’art et le respect des lois. Ce qui ne semble pas être le cas en notre pays pastisé de querelles clochemerleuses, autant qu'avoisinageuses guerres d’époques Mathusalem, qu’on eut cru révolues, comme encore le dénonce le Toulonnais Président en cette vidéo sus-liée.
Car cette D2, portail des sous championnats, n’est pas, semble-t-il, parangon de discipline, de rigueur, de correction, de tout ce que devrait être notre rugby pour un jour pouvoir espérer rivaliser avec les forts et passer plein ruck dans la modernité. La récente blessure de Szarzewski en est un accablant témoignage, en top 14 par-dessus le marché. C’est plus une tête qu’il possède, c’est un écran total… une télé cathodique en tronche maculée d’ecchymoses aux couleurs violacées, matinées de jaune pastel morose et douloureux. Une grÔsseu teutê d'oeuf si préférez !
Qu’on chicore, une beigne délicate par ci, un coup de tendre massue par là, un fessier savamment piétiné par des crampons affûtés pour cause de hors jeu, labourage des couennes jusqu'à l'os… passe encore. Mais le vilain coup insidieux qui hospitalise la face mâchée d’un innocent, NON !!! Fracture de la planchette orbitale en trente six chandelles !!! C’est stupide, imbécile, condamnable.
Bogoss Matfield tire donc sa révérence au petit coin de rade, pour un rugby enfin à la mesure de son talent. Il n’est parait-il pas le seul. L’All Black Oliver, l’Aussie Gregan, Smit le Clermontois semblent vouloir mettre voiles définitives et retrouver leur Sud-hémis natal après l'empoche du carbure.
Le rugby tradi France, ça vous gâte un cuissot, vous emmure une tête, sape une volonté, phagocyte un espoir de mieux. Ces guerriers du Grand Sud ont bien tort, comme le disions en ce lieu de modération, de fouler nos pâtis pour du simple flousard en liasses de St Euro. Ils tâteront le grisbi mais terminé les cimes. Vont perdre leurs zatouts à s’ennuyer chez nous. Pour être au top faut du mastoc. On gagne pas une coupe du Monde en s’entraînant dans l’hexagone. Carter devrait suivre notre conseil bienveillant et rester en sainte contrée Zélandaise. Faut pas quitter son pâtis quand l'herbette est grasse et savoureuse... carder sa laine, son long nuage blanc dans l'azur épuré, c'est conserver la main poétique, son doigté... l'ovale est bien plus beau quand les Dieux veillent au grain.
Icy on apprend rien que l’on ne sache déjà. Va s’user la godasse, ramollir sa passe et ternir son talent. Lui le plus grand ouverture du moment ? Carter dans l'hexagone ? Pour faire rêver Simone ? Va gâcher son pinceau le gaucher trop habile... Même si nos gisquettes c'est pas faux ya pas mieux dans aucune contrée, l'artiste à son art doit vouer tout son corps, sa tête, son flair, son attention, et se dire que fortune c'est maitrise, non cachet.
Le grand rugby, c’est là-bas… tout en bas.
Icy c’est pastaga… chicorette à papa… et basta !
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29 avril 2008

DEUX PALMES / UN SOUHAIT


Hors les critiques que nous formulions dans notre précédente bafouille, le Stade nous semble tout à fait capable de faire la doublette Coupe d’Europe – Top 14. Certes Munster, Clermont voire Paris ont de la cuisse, du répondant, des zatouts patents… les Toulousains ont de quoi, malgré l’hécatombe de pièces maîtresses, plier ces zéquipes et montrer qu’ils possèdent le plus beau cheptel de bestioles d’Europe, pour se permettre de telles performances avec une insidieuse infirmerie qui, telle Circé envoûtant le grand navigateur en quête d’Ithaque, semble de sa voix suave, sa croupe lascive, persuader ces guerriers qu’un gros bobo c’est aussi du repos… Pas faux !!! Sinon que la perfide engeance pousse la figure un peu loin en infligeant de trop sérieuses blessures sur ces bêtes à pâtis de l’ovale module, qui ne méritent en rien de tels accablements…
Tu divagues total le Pilier, une fois encore, point de voluptueuse Circé en hosto aseptisé, point de chants éthérés, de callipyges réconfortantes… mais bien un gros vilain, massif, intraitable calendrier qui impose sa loi… dégomme les plus forts… comme les plus bijoux.
Tout cas pas chapeau mou… saluons Capitole, Noves, toute l’équipe, d’un geste ferme et encourageur. L’entraîneur Toulousain a tout à fait raison de lever le pied dans le Top. Quasi qualifié pour les demies, faut reposer l’abattis, bien gérer la troupe pour clore monumental une année de combats… emporter les deux palmes prisées, plus seyantes pour le bain estival et le repos des pieds.
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28 avril 2008

IDIOSYNCRASIES


La tête et les cannes
Belle affiche que cette finale Toulouse-Munster… pas le Munster from’ton d’Alsace-Lorraine au lait de vache et molle croûte lavée… mais celui de la province Irlandaise des O’Gara, O’Connell… d’où selon la légende Wiki, un moine Irlandais de passage dans les Vosges aurait, au IX ème siècle, livré la recette du solide clacos… celui-là même qui vous débouche d’une seule inspiration un blair des plus bouchonnés, sinus et cosinus enclavés dans leur inflammation, pour peu qu’il trône quelques jours sur une étagère de campagne estivale ou d’ailleurs... Un tonifiant pour hypoténuses flageolantes, autorisé, sinon recommandé par l’officielle pharmacopée. Bref !
Une belle affiche en tout cas.
Toulouse a bien résisté à ces London-Irish surprenants, fougueux, même si plus faibles de rein mais non pas moins véloces. Les courageux Occitans n’avaient qu’un remplaçant pour les lignes arrières… les autres visiblement enclins aux infirmières dévotions, pattes plâtreuses, coulaient jours printaniers dans de savoureuses chaises à bascule et coussinets... fort entourés dit-on, de nymphettes blanches immaculées leur prodiguant toutes sortes de bienfaits…
Donc du courage pour les guerriers restants. Une belle prestation car l’adversaire avait du jus… pas de chaussettes.
A l’instar de leur flamboyant ailier Topsy Ojo, la tof, qui dès le premier quart d’heure plante un essai solo, magnifique avec, comme souvent, trajectoire ad hoc, prenant Elissalde au démarrage bien grillé, Heymans à contre pieds, affichant les intentions du groupe. Son coéquipier sur l’autre aile, fera de même en seconde mi-temps. De belles bêtes ces deux Blacks… ont posé de sacrés problèmes aux Toulousains. Ces derniers dominateurs, par moment ont quand même problèmes de finition… Il manque du Fritz c’est un fait incontestable… Jauzion est très platane… faut le dire comac… comme cette passe d’assassin qu’il fait en première période, qui, avec un Habanna, aurait pu coûter sans doute plus cher. Il est raide ce gus… d’aucuns disent solide… ok… mais talus, sans pied ni belle passe, ni tête visionnaire… un platane en effet, nationale 7… solide aux chocs… ouais… mais le rugby c’est aussi du cortex.

Pour bien dire, c’est à la 73ème minute que les Irlando-bifs ont perdu le match. Superbe percée de l’ouvreur Geraghty, il grille Jauzion et consort… fait le trou… son ailier sur la droite… Arrive à l’intérieur des 22 adverses… au lieu de poursuivre au pied sur la droite pour Sailosi Tagicakibau, quasi seul et lancé tout berzingue pour un imparable essai, il se fait rattraper, passe le cuir derrière à un gros… c’est cuit… ça ralentit, l’occasion est ratée. Ouf !!!

Conclure une percée c’est ça le grand art… Geraghty en est un désolant témoignage… comme Pelous, bien en jambes dans ses 35 printemps, certes, bonifie en vieillissant... oui... prend le trou deux fois… mais passe n’importe comment la première, alors qu’il y avait surnombre, ne prend pas la bonne trajectoire la seconde fois… s’empale et clos l’action. C’est le substrat même du rugby… La trajectoire… levé de tête… perpétuer l’élan… éviter… finir ce qui est commencé.
Percer c’est bien… mais si peu… conclure, le grand jeu !!! C’est dans ces moments uniques que s’affirme la valeur profonde d’un joueur… la classe sup si préférez… ya pas photo… c’est de l’intrinsèque… idiosyncrasique… génotypique… Et là, c'est un fait, sommes pas pourvus à l’identique. Fatalité ? A vous de jauger !
A suivre.
© Le Pilier

26 avril 2008

TOULOUSE EN FINALE


Bravo les Toulousains ! 15-21. En finale méritée de la Heineken Cup… malgré des imperfections. Match très engagé... Ont dû se sortir les tripes. On reviendra sous peu sur la performance contre ces London-Irish à la patte féline, à l’instar de leur paire de Blacks, souples zailiers, toniques, impétueux comme des fauves.
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TOULOUSE ... TO WIN


Twickenham… 16H… Toulouse va en découdre avec London Irish. Les Occitans ont de quoi perforer les Irlando-Bifs… faut pas pousser. A moins qu’ils ne déjouent… figure Damoclès tout à fait possible chez nous… rien n’est écrit, tout reste à faire… so, fi des palabres.
Pourfendez, massacrez, pilonnez lourdement, piétinez savamment, transmettez vitement, zélés zélés… De beaux essais plantez… égrainez châtaignes policées… que tintinnabulent St Sernin… pas pour rien. Faites jaillir le raisin pour quelques savantes ivresses chez ces buveurs de houblon, ces oubliés des Dionysiaques... des capiteuses mousmés. La Toulousaine vous en sera gré… elle est d’un charme inégalé dit-on, en Midi Pyrénées. Mais lui faut son trophée… pas du mou genou… non non… grand moulinet… de l’audace… du doigté… pour les octaves saturer. Tous en joue !!! Feu !!! Pilonnez…
Au joyau !!! Au joyau !!!! convoité !
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22 avril 2008

CARTER AU CAPITOLE ?


L'artiche et le bon grain
Ya d’la rumeur aux cardinaux…
Alors comac l’hexagonal sudiste, le nanti Toulousain, le Gallois de Cardiff, le Toulon de la rade voudraient se payer le bijou du levant, du long nuage blanc, la perle Crusaders et ses pattes magiques, son œil, son coup de rein, sa passe dynamique… la classe sup élevée bio sur pâtis Zélandais exclusif… l’animal racé, le cavaleur, le frais… patenté… le super Carter… Dan pour les p'tit's sœurs, Dany pour les intimes, le moteur, le must du bout du monde, le sublime… le beau joueur qu’inonde la grâce quand il se meut?
Ça y est… la vague déferlante du carbi, des kopecks… des quibus la pépette ébranlent les digues les plus rétives aux fiduciaires aspirations… on veut son Carter chez-nous… ses miettes NZ dans un championnat papa pour plaire au populo… on veut dépouiller le grand tournoi sublunaire Tri Nations de ses mâles guerriers… on veut tout… le circus maximus, les gros gus, on n’en a pas assez !!!
Ho Ho ! Le grisbi veut tout faire… peut pas tout ! Du cirque ça devient ce machin de rugby… et pourquoi pas Clooney… Brad Pitt à la mêlée… les stades seront pleins de gisquettes excitées… on vendra du calcif… d’la trombine exotique, du poster aoualpé… pardon c’est déjà fait ! Passons.
Toulouse, incapable de trouver un ouverture digne de ce nom, court après le titre depuis 2001, en grande partie pour cette raison... pas de Dix. Incroyable du reste qu’une telle équipe mette autant d’années à le comprendre… Ils ont largué Michalak, enfin… mais ont raté Larkham. C’était un beau parti çuilà… aussi veulent sans doute ne pas laisser passer l’occase… ont l’oseille… porqué no ? Carter dans la ville rose ? C’est pas nuisible… sinon pour lui… comme pour nous. Sommes pour la protection du grand jeu dans l’hémisud… les Tri c’est du sacré... Patrimoine UNESCO, pas moins… faut pas y toucher... huitième merveille du monde... culture hégémonique à perpétuer.
Pour tout dire, l'aviez compris, sommes pas pour ces années sabbatiques des joueurs du grand sud venant se dégourdir en nos pâtis pour une pelletée d’artiche et retour au pays les poches bien gonflées… Certes on comprend la démarche… comment y résister ? Mais vont y perdre leur tonicité, leur feeling, à venir s’émousser le tranchant dans des combats plus petits… de jouer un moindre rugby. Pour juste une année dit-on…
Bien assez !
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20 avril 2008

CLERC SE DECHIRE


Comptes pour du pire
Pas de bol pour l’ailier Toulousain… douloureuse image prise dans l’axe, par trop rediffusée, qui nous fit imaginer la douleur du bonhomme. Ouille !!! Déchirure du ligament croisé intérieur… 9 mois sans pré. A rappeler qu’on peut gonfler du biceps, du cuissot, mais qu’au niveau des jointures aucun effet. Body building s’effondre sous l’intraitable torsion…
La déchirure des uns engendre l’opportunité des autres… Rougerie en profite pour asseoir la victoire Clermontoise… 11-23. Mouais !
What’s more ? Un match gaspillé par les Toulousains.
Le tournant véritable ? Pas la blessure de Clerc mais bien la ridicule stratégie d’Elissalde s’entêtant à jouer petit pied… tentative trois drops… l’équipe s’endort… au moment où la domination Toulousaine s’affirmait. On a rarement vu si mauvaise gestion du jeu… si mal pensé.
Heymans commet des erreurs récurrentes… se lance trop vite et fait crochets glissants en pleine course… ça lui arrive souvent. Tout comme une autre faute majeure qui donna la victoire aux Bifs lors de la CDM. Il galope tout berzingue et passe le cuir un chouilla trop late… perd sa balle au lieu de la transmettre. Souventefois il reproduit cette erreur. Que fait le Staff ? Faut lui dire… il jauge mal le cadrage… peut modifier ça… sans problème.
Apprécions l'opportunité du joueur, ses réussites lors du tournoi… mais lui suggérons de ne pas systématiser des relances de trop loin… de temporiser par moment.
Idem, sur une autre figure, lorsque nous causions de Poitrenaud. Il fait un super crochet… puis un ou deux autres qui l’annulent... le replaçant dans l’axe du défenseur. Ce dernier n’a qu’à point bouger et le coince easily. On connaît. Peut modifier ça Poitrenaud… faut lui indiquer la chose… c’est tout.
Pour ce qui est de Clermont… trop de fautes en touches… grosses erreurs de défense… n’avons pas été convaincus… même si gros pack… tout à fait prenables en tout cas pour des Occitans au complet. En finale du Top, attendons belle revanche.
Bon, un match ne fait pas la saison comme le propose Vern Cotter l’entraîneur NZ Clermontois. Sommes d’accord… A suivre donc.

L’infirmerie Toulousaine n’aura bientôt plus de lits à ce rythme destructeur…
On recrute, dit-on, féminine engeance en blouses blanches dévouées, pour dictames quotidiens, vulnéraires réconfortants, potions roboratives... lectures de Nietzsche, Shakespeare... sinon autres délicatesses. Faut bien ça pour soutenir le moral des troupes aux abattis rompus et fortifier les esprits.
© Le Pilier