15 avril 2008

BOUDJELLAL : LE FRAIS PARLER


Un Toulonnais
pas langue de poche...

Ho Ho ! Il a du jus le bonhomme… nous plaît… pas la baveuse-mollasse-démago-cire-tatanes… Pour tout dire ne connaissions pas l’animal sinon par les criticailleurs petits bras, qui geignent de ci par là sur le net ou radiophonies diverses… minus désapprouvateurs qui n’y panent bien souvent rien au Rugby, affublant le président du RC Toulon de misérables brocards, à la mesure de leurs balourdises-pastis-Ô-mètre, seules vapeurs qu’ils inhalent avant de balancer leurs avis maladifs pour occiputs naves et réac, dans les cyber forums, estaminets, folliculaires, écrans divers… bords de pâtis… tribunettes... terroirs sopo… jusque dans l’air hexagonalovaliste plus vicié de sottise que de CO2.
Mais laissons de côté cette pléthore de rogatons profus, broutant l’ovale pâtis de leur misérable entendement et saluons céans ce Mourad Boudjellal dont on parle tant, qu’avons découvert tout récemment sur la vidéo ci-jointe, après bastons visiblement appuyées lors du match Pro D2… Pau-Toulon, en Mars dernier.
A mater pour du frais.
Bonne tête, franc du collier, nous nous fions sans hésitation aucune à ses dires, estimant que la vérité transpire de son propos comme de sa binette contrariée... « ça sent trop bon pour ne pas être vrai » dirait l'adage. Ses critiques font échos à certains de nos propos, sa langue chante un air qui sent bon… pour sûr il a du cran, de l’aplomb, du frais parler. Certes son équipe est solide, bien entouré en somme… a du ressort… de la volonté… du souffle... s’en sort très bien tout seul. Le Pilier ne porte pas moins son appuyé suffrage à ce qui nous semble être voix roborative dans un monde où la coutume ressassée s’acharne à réduire tout élan novateur, toute inattendue posture, tente de dissoudre les moindres critiques acerbes dans sa bauge historico-traditionnelle faisant fi des singularités, du new sun, du temps présent, des enthousiasmantes et justes perspectives d’évolution… de la soif d'équitable... du désir de mieux.
Va-zy l’ami, t’es pas solo à penser tout haut ce qui dérange les murmures copineurs des vestiaires structurels, les mous du bulbe, les philistins de toutes confessions sectaires qui dans ce domaine comme partout s'embastillent dans leurs prérogatives, n'ayant de l'horizon que l'épaisse vision de clocher, tintinnabulant leur conscience du cru.

Pour causer du siffleur à petit jaune et gros rouge cartons, avons souventefois dénoncé qu’un match de rugby dégénère quand l’arbitrage est exsangue. Boudjellal est en droit d’exiger le top car l’on doit souhaiter selon toute justice que les incompétents en la matière comme ailleurs n’accablent plus de leur présence virale, le corps solide et ferme de ce jeu voué aux frictions dont la stricte application des règles, code fondamental à respecter pour d’équitables peignées, est le gage incontestable et majeur du plaisir d’en découdre, de l’émergence du beau jeu… comme saveur des bastons honnêtement menées... de la justice vraie. Sans respect des lois c’est la gabegie, le foutoir, la grÔsseu panique, le n’importe nawak… l’ennui… la foutaise… la colère sinon… le dégoût. Sans la fermeté, la probité de l'arbitre... plus de beau combat... de policé... de civilisation... de République... de rugby digne de son noble idéal.

Souhaitons au Sieur Boudjellal souffle long et courage, comme affirmons notre soutien.
© Le Pilier

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