10 novembre 2008

BEAUX BLACKS...

... Et vilain rata
Superbes NZ… modifient quasi-total leur équipe et vous sortent un rugby aussi précis qu’avec les « titulaires », notez les guillemets… autrement dit, vous voulez changer les maillots un peu trop la transpire, vous ouvrez l’armoire, ya le même équipement sur les cintres, avec d’autres quasi-mêmes gus dedans…
Liam Messam remplaçait Sa’oialo… d’enfer, aussi solide qu’un taureau… Donald en place de Carter, idem habile au pied que l’autre… vista, rapide, fin, subtil comme un Kahui (la tof) au centre (sa vraie place), génial... en causions ici, avec un Nonu grand cartonneur, de plus en plus transmetteur, faut le signaler… et l’autre Tuitavake, l’ailier rapide à souhait, une merveille toute neuve… Toeava à l’arrière, nous plait vraiment ce gars…

Pouvons pas tous les citer… on devrait car c'est une équipe entière, un système soudé... dire que Graham Henry possède parmi les plus belles bêtes de l’univers ovale (Peter de Villiers a du beau monde aussi), c’est un fait, mais surtout lui, s’active un beau cerveau… intelligent le gars... ça se sent, se voit... au delà des entités qui animent ce groupe, c'est le jeu des Blacks qui importe, il évolue toujours… sont encore plus fins... appuient par moment... relâchent... laissent venir... gèrent vraiment les 80 minutes, ont 

un sens collectif phénoménal… le cuir vole, toujours un gus lancé qui suit le porteur, des trajectoires imparables, nous semblent meilleurs encore qu’autrefois… ne cherchent pas à anéantir l’adversaire, à trop marquer… c’est bien, exactement ce qu’il fallait… nous subjuguent ces gars… au regard de notre rugby villageois ça fout un sacré coup. Yaka les mater bon sang et se mettre au taf… nous, notre style, c’est fiente de FIAC en pâte à modeler, restauration plastique des parures, binettes perruquées Louise 14, glaces, vieilles galeries, fond de teint... qu'on est bÔ… eux c’est le Néo Quattrocento, le David à Michel, le Vinci, Le Titien aux gants de velours, la grâce, l’intelligence… la fraîcheur, le mouvement l'élégance, la belle passe, la danse… l’adaptation, l’humilité, la passion… Collins, Jack, Alister, Howlett etc etc ont quitté leur contrée pour la croquette vieille Europe, ça ne change pas la donne… y’en a plein les armoires des joueurs en NZ… une culture profonde du rugby comme nulle part ailleurs… une merveille ! On en oublie le score 32-6... no comment... et sans forcer.

Une dernière chose... quand le match est fini, on pense All Blacks... pas l'exploit d'un seul... un vrai grand tout où chaque unité est fondue dans un seul corpus ! C'est la vertu suprême ce sentiment, et même si l'on parle d'un, on pense bien sûr à tous. Les Boks nous font ce même effet... ont progressé ceux-la aussi... délaissé leurs vieux démons... le côté hyper bourrin par exemple, violent... c'était pas fait... on adore le changement... un des rares lieux ce rugby là qui nous file l'espoir d'un possible éveil de cette sopo humanité... sans baratin perpétuel, décennique, dans les actes... 

dit c'est fait ! Possible, réalisable... yaka penser... et se mettre bosser ! Bon, le plus dur c'est le premier yaka !

Les Scots à côté ? Superbes de stratégie… très dominés au score, tapent la petite pénalité au pied… on connait ! Rugby audacieux des années d'avant... Bref on se demande à quoi servent les tournées ? Veulent pas progresser ? Derrière, pareil scénar qu’avons moult fois rapporté… même si un petit mieux, plus ouvert… ça nous fatigue quand même d’en causer.
L’hémisphère Sud est de plus en plus loin d'icy...

... Icy où ya du Bleu dans la basse-cour, où c'est de plus en plus nul archi... mais où ya quand même du grisbi… et du popu contenté semble-t-il, alors, aucune raison que ça change. Nos stades clochers sont pleins, les folliculaires racontent n’importe nawak, mais ça plaît… habitués sans doute au bling ? Le rugby chez nous c’est du flouze qui tourne de toute façon, bled, département, conseil régional touti quanti, sponsors, cirage, pub sous les bras, barbe à papa… copinage, ramage et plumage... du pipol, du qui joue beaucoup c’est vrai, mais de plus en plus mal, s’épuise… en revanche les caisses ballonnent… les coffres ventrus roupillonnent leur matelas spécu… comptent les zécus... digèrent charcutaille, belle abondante & beau gras... les trombines enrosées sont en joie… ya du pinard… on vide les cruchons, compte plus les bouchons, bref 

on voit pas pourquoi on se bougerait
quand ya tout ça à digérer !!!!!


Avons jeté un coin d'œil, pour tâter, sur le baratin d’après match contre les Argentins… 

la parade Mickey à côté
c’est du présocratique…
le cantique des cantiques...
la Milo sans les pieds...

on a peur de rien… on se maintient très bien… dans l’illusion !

On y reviendra, car ya vraiment de quoi se figer les zygomas… 

vraie poilée de poilade à la marmelade, faut l’avouer… plus nullissimo que raz de croupion ce rugby,


plus neuneus Ga Bu Zo que fiente à dindons… des entraîneurs anémiés… analyses sous fumier... de la transmission des images aux commentaires, avariés, en passant par le pré où là surtout, bien surtout, la rosée, oui la rosée

la garce de rosée qui a tout empêché !!!!!

A suivre donc, la ballade des croupions... tout mouillés !
© Le Pilier

GALLES 15 / SUD AFRIQUE 20

Des Boks, des Blacks & des gallinacés...
Trois matchs enquillés, ça rigole pas des nougats… nous les gros du XV on aime ça…
Enfin on vous baratine un brin, on s’enfle... une nouvelle fois... on en rajoute même un quota... disons deux bastons car la troisième c’était parade Mickey ou foirade de gallinacés, selon affinités… Deux quinzettes de joueurs à mater en sirotant du Cinzano sur la Canebière... en claquettes… grand bol de viandox avé l'accent, qui vous rouille les arpions, les articulations, le désir et la passion ! Mais nous reviendrons plus late sur ce
percutant rugby anonyme des cocottes
et sa désopilante recette pour mandibules décomplexées, dans un papelardon spécial croupions,
à plumes de basse-cour, caquettes et pompons…

Pour l'heure... première baston,
Pays de Galles Vs Sudaf
.
Victoire des Boks 20-15 bien sûr. Pourtant vaillants les rouges, mais toujours les mêmes erreurs. On pourrait reprendre nos écrits des précédentes rencontres, tout est quasi idem… pas un iota de mieux, sinon un joueur Gallois très en vue, le troisième ligne centre Andy Powell, du tonnerre de poireau si le poireau fait des éclairs…
Des Boks hyper solides en défense qui marquent quand ils semblent le décider. Par Jacobs d’abord, après de superbes séquences de jeu, transmissions lancées… suivis de près… c’était beau, bien fait… ensuite, deuxième aplat dans l'en but sur interception de De Villiers après passe de Hook trop longue-folle... son premier cuir en sus... venait juste de remplacer Stephen Jones... pas de bol... ni la première fois qu’il fait cette erreur le Gallois… C’est à l’image de leur jeu. Lisible… pas fûté... un joueur qui fonce, ça s’arrête, puis un autre, ça repart, ça se rarrête, ça repart… ça transmet on voit quand ça va s'arrêter... bref
ça se déguste comme un botin
...
on comprend tout avant la fin... ya pu ka attendre, bien défendre… bref pas la fluidité, la surprise, l’espace ouvert,
le collectif
, la cohésion,
le stratégique
pour le grand tout soudé des Sudafs... ou des Blacks. En sus, cerise sur le poireau, les Gallois se débarrassent du cuir au pied en veux-tu... permanence... jusque dans les deux dernières minutes de jeu au lieu de le conserver... pathético-idiot... famélico-dingo... maniaco-inclusif ou simple aveu d'impuissance ? Affligeant tout cas...

Revenons aux Boks... Pienaar à l’ouverture meilleur que James… Du Preez moui… peut mieux quand même… on aimerait voir Kankowski (de fond) dès le coup d’envoi, mais gaillard Spies en cuissots de buffle pour cent dix kil de viande épaisse qui vous rattrape sans problème un centre lancé, pas évident de sa place piquer. Smith imparable, Burger encore trop bourrin mon lapin… mais partout mon bijou... Jantjes de mieux z’en mieux… Habana… on verra... pas de balles cette fois, mais une défence impec... Matfield quand ça urge, vous pique le cuir en touche, impérial... Botha très vilain... un peu trop le Sudaf d'autrefois qui bouchonne en retard... Smit passé du talon au pilar pour quelques points de sutures sur le blair... tiendra le choc... etc.

On pourrait croire vu le score plus serré qu’dab, qu’les Gallois n’étaient pas loin de l’exploit… on l'entendra peut-être, de ci de là...
on se fourrerait le doigt !

15 points d’arpions pusillanimes, pas de réel gros danger… deux essais pour les autres, petit rodage de début de tournée, sans trop insister… l’Europe peut pas rivaliser… c’est un fait. A suivre donc, les Blacks... et nos cocottes Bleues...
© Le Pilier

09 novembre 2008

TESTS MATCHS 2008 / ÉPISODE UN

S’il vous plaît...

Icy
sous peu...


présent...

Vers une certaine heure...
Comme il se doit...
Résumé des matchs

Boks & Blacks...


Et pour bien se fendre la poire,


Des têtes à claques…

Des navets…


Du bromure et des pieds…


Le grand rugby ANONYME des cocottes…


Ou la SUPER STRATÉGIE

des popotes…


En tunique bleu lavasse…
télénuche & plumiers…

Et bien d’autres attributs,
Encore plus groin groin

Que truffes à pékins !

© Le Pilier

07 novembre 2008

WALES VS SUD AFRICA


Premier terrain
Ok donc le match à voir ce Samedi et les acteurs qui vont avec.

Wales: Lee Byrne, Leigh Halfpenny, Jamie Roberts, Gavin Henson, Shane Williams; Stephen Jones, Gareth Cooper; Gethin Jenkins, Matthew Rees, Adam Jones, Alun Wyn Jones, Ian Evans, Ryan Jones, Martyn Williams, Andy Powell.
Replacements: Richard Hibbard, Duncan Jones, Ian Gough, Dafydd Jones, Dwayne Peel, James Hook, Tom Shanklin.


South Africa: Conrad Jantjes; JP Pietersen, Adrian Jacobs; Jean de Villiers, Bryan Habana, Ruan Pienaar, Fourie du Preez; Tendai Mtawarira, Bismarck du Plessis, John Smit (capt), Bakkies Botha, Victor Matfield, Schalk Burger, Juan Smith, Pierre Spies.
Replacements: Brian Mujati, Gurthrö Steenkamp, Andries Bekker, Ryan Kankowski, Ricky Januarie, Frans Steyn, Jaque Fourie.


On note que minet Henson(la tof) est préféré à Shanklin*, comme Stephen Jones à Hook… encore plus surprenant Cooper à Peel… Les Gallois assurent qu’ils peuvent battre les Boks ! Tout le monde peut tout en effet… c’est bien de le dire… ok pour nous… de toute manière la vérité est dans le pré… où il y a de quoi brouter.
Côté Africa retour de Pienaar (la tof)… cool… mais Kankowski n’est pas d’pâtis. Dommage on l’aime bien çuila, banquette avec Januarie qui lui peut pas lutter avec du Preez… c’est vrai que ce dernier a plus de tête… et la tête nous, on aime ça ! En sus possède une des plus belles passes de la planète… notre kif. C’est p’têt’ même et sans doute la raison majeure de notre choix… la passe Sudaf... on peut mater un match que pour ça… c’est comac icy… l’esthétique jamais le fanatique. Voilà aussi pourquoi en ovalie sommes sans concurrence... sans contredit !
*En dernière minute c'est Shanklin qui joue, Henson souffre de l'achille talon... ça révolutionne pas la donne.
© Le Pilier

06 novembre 2008

XV HYPER MODERNITÉ


Un homme... ni plus !
Avancée pour un grand nombre de ricains, la question de la skin du Président garde pour nous un aspect archaïque. En effet ya lurette qu’au rugby la couleur n’importe pas. Pour tout dire, on s’en balance fermement des considérations raciales, même s’il est vrai, bien hélas, qu’un grand nombre de planéterriens subissent de ces dernières, encore et toujours, désagréments pas cathos.

Le rugby est un modèle de modernité… ce qui nous kif c’est
la valeur, pas la couleur
... des gonzes… depuis toujours, et ce dans tous les domaines. La teneur du cuir on zappe ça chez nous, sinon pour dire… il a de la classe, c’est un noir… pardi… il est beau le Rokocoko... il va fissa cet Habana… quelle belle bâtisse ce Charvis… une big recrue ce Palu… un assommoir ce Dusautoir... du mille volt cet Usain Bolt !
Bref, idem pour toute engeance.
Au cinéma, même plat. Avons moult fois vu présidents blacks dans un bon nombre de films Amerlocks … normal quoi.
Même si comprenons parfaitement la joie légitime d’une certaine communauté, constatons toujours ce fait : le politique c'est du traîne pantoufle… ça cause, ça propose des figures dont la forme est à des lustres locos vapeurs de retard du poumon contemporain de certains. Bon, on sait à qui ils s'adressent... il n'empêche, leur frais-tout-neuf politique est souvent un vieux chausson anémique. Les mentalités nôtres sont bien plus avancées et considèrent ce simple fait, la victoire d’Obama à la Maison Blanche en tant que métis, comme un total mini mini mini épiphénomène. Un nouveau président... un homme quoi... pas moins... ni surtout plus !

Quand donnons des cours de sciences popotes, du reste, en clouons plus d’un. Si un grand nombre est fasciné par le logos du leader politique, très peu font cet évident constat derrière les brumes jetées : peu d’innovation, peu d’anticipation, diffusions répétitives de modèles archaïques, se perpétuant ad libitum avec l’aval de trop... raz de bitume et peu d'idées.
Et les baveuses journaleuses en rajoutent. Bon, on ne peut rien attendre d’elles… sont la dernière roue, après la dernière trace, sur le dernier chemin de boue de l’entendement humain celles-là… alors pour rattraper le wagon du simple aujourd’hui… macache… traînent encore la charrue en sabots de plomb, mues par des cortex légers, mais légers comme des vides.

Faisons juste partie de ceux qui constatent le fait, ne pouvons donc participer de certaines allégresses… ces dites nouveautés les avions idiosyncrasiquement intégrées… et le rugby, entre autres, nous avait déjà forgé dans cette voie, nous inscrivant dans ce que nommons d’évidence, normalité. C'est p'têt ça au final l'hyper modernité !!!
© Le Pilier

05 novembre 2008

L'OVALE POUR UN EMPIRE


"Peut pas nier le fait… on se démène pour accéder à la présidence du grand empire US, ok…
On veut déposer son croupion dans le fauteuil cuir tanné qui va avec, divans soyeux, ouatiné moelleux, ok…
On rêve de s’impatroniser les arpions sur l’épaisse moquette, ok…
On jubile en se rasant, en barbotant, en y pensant, ok…
Mais plus que tout, on se la donne ferme pour accéder au symbole monumental de la transmission, passe-moila c’est du solide… gaffe au rebond faut anticiper.... on veut investir la forme cosmique par excellence, celle-là même qui figure l’univers entier, créée par le grand sage d’un geste juste et précis (ici la genèse vraie). Bref plus que les honneurs, les titres, les licteurs… on veut son Ovale bureau … et sa petite maison Blanche qui va avec. Ça ne s’invente pas ce truc. Le grand Ovale, coin ronron du grand Empire… où la destiné du monde se joue, se décide, se combine. Peut pas nier le fait… l’empire c’est l’ovalie… l’emblème des gros Etats-Unis… comme la Nouvelle Zélande est celui du rugby."

C’était en direct de Washington, une profonde analyse politique du Pilier. Coupez !
© Le Pilier

04 novembre 2008

LA SELECTION DU PILIER

Samedi 8 November 2008
Wales vs South Africa, 15:30
England vs Pacific Islanders, 15:30
Italy vs Australia, 15:00
Ireland vs Canada, 18:15
Scotland vs New Zealand, 18:15
France vs Argentine, 21:00

Voilà pour le programme de samedi. Reste à faire sa petite sélection.
Pour le Pilier ya pas foto… Wales vs Sud Africa c’est du sûr… le match du week-end. Pour le second… si second ? Sommes pas fan du Scot… mais apprécions le Black… faut voir. P’têt du Bleu, du Puma acéré ? Pour une consolante… si les filles nous laissent respirer… si plus de jus dans les mollets.
© Le Pilier

03 novembre 2008

RUGBY BLEU...


Celui qui rend les gens zeureux !
Ouarf ! C’est reparti le fendage, la marrade, rigole aux pavés, genoux l’os... En effet ce morning bien tout frais, aux vraies matines, de grand repos consommé, sommes zallés pleine cité au rendez-vous des molaires, pour soignage des plombs... après baston. Sur la sucette pub d’un abribus yavait en substance écrit ça : Revanche contre l’Argentine samedi !!!
Un canard de sport faisait sa promo... voulait exciter le populo.
De quelle revanche y causent ?
Déjà eu lieu la revanche… en CDM… pilés deux fois les Bleus… et pas que peu… ratatinés… paske l’Argentin on pouvait pas l’acheter… Aussi deux matchs importants, deux victoires… net, sans bavure nickel de pâtis… le Tango bueno a sur dominé la petite Java des clochers. Samedi qui vient, c’est l’à peine consolante… la consolante des charentaises… et puis c’est pu les mêmes joueurs alors… c’est pas une revanche. En sus on n’a pas not’ Pelouse nationale et ses 1245 sélections… plus du Dominici la traine... plus d'Ibanez les sabots... bref ya pu nos vieux zos !
Mais si on gagne on dira : C’est le grand retour, on se laisse pas faire… c’est nous… ouais… ya du super mieux… retour en grâce… le rhume anti French blair enfin dissout par la valda Lièvremont… positif… bravo !
Si on perd on dira : Mouais… contre les Argentins on fait jamais de bons matchs… y nous connaissent trop… jouent ici… transfuges… combines… nous pillent... c'est pas gravos... vaut mieux les plus grosses zéquipes… la valda peut pas tout !!!

Comme disions dans le précédent article, pas sérieux cette Française saison d’automne internationale… plutôt calendos que calendrier bien tempéré… du mou petits genoux… on est si bien chez nous avé les kangourous… mais pas plus gros… yaurait trop de boulot !!! Trois matchs petits et puis c’est tout. Pas de Blacks ni de Boks... Bon c’est not’ niveau… un rugby facile, de week-end à mifa… ennui, tartines et tralala. Plaid à croupion, sousoupe et champignons. C’est le rugby bleu… le rugby des Bleus… celui qui rend les gens zeureux ! P'têt c'est ça !
© Le Pilier

01 novembre 2008

BLACKS 19 AUSSIES 14


Sushis sous la pluie
Un peu gala chez les Nippons ce match… pas galactique… même si plaisant à mater malgré un terrain glissant. Pas d’enjeu, on savait… mais les Blacks l’emportent 19-14, après une première mi-temps plutôt pépère. Confirmation de la gestion du match mise en place lors des tri. A ceci près qu’ont appuyé sur le champi dès le début de la seconde période. Ne se bousculent pas comme des diables à l’entame les NZ… vont crescendo… appuient dans le dernier quart d’heure… et gagnent si nécessaire. Mais quand ils poussent ça fait du dégât. Sont majors sup... Graham Henry est un malin.

En première période on dira que les Aussies étaient plus toniques sur les regroupements, ou que les Blacks laissaient venir… c’est selon… à vous de choisir. Confirmation de l’intention Kangoo, deux essais beaux clean. Le premier après labourage du pack, Giteau s’infiltre et repasse superbe intérieur pour Mitchell en plein sous les perches. C’est la 8ème minute. A la 26ème re Mitchell aplatisseur et bis repetita. Mi-temps 9-14 pour l’Aussie. Trois pénalités pour Carter imparable de l’arpion.
Seconde période on s’active côté Black et dès lors les Aussies sont dans les choux, cailloux… genoux… Très impressionnant quand ils se remuent ces noirs de Blacks. L’Aussie broutait l’herbette… deux essais, Sivivatu et Mc Caw… ensuite pour le gala, regalopade Australienne… ça reprenait du nerf, ou les Blacks levaient les crampons… c’est encore selon… pour le spectacle sans doute. Probable.
Bref on attend les grosses bastons d’Europe à venir. On notera la génialité de notre organisation Française. Boks et Blacks rappliquent dans le coin mais on ne les rencontre pas… évidemment… trop peur de se faire ratatiner. Aussi on prépare sa petite revanche contre les Argentins, puis on va se démener devant les très Pacific Islanders pour encore se faire croire qu’on est beau… puis les Australiens en fin de tournée… mais pas de Blacks, ni de Boks… faut pas pousser… sommes toujours en construction… les gros c’est pas pour nous… sommes trop encore mous… piler du pacifique c’est le mieux qu’on puisse faire. Se prendre des Blacks revanchards qu’on a spolié lors de la CDM… ouh ouh… nos croupions n’y résisteraient pas… et notre vanité d’orgueil n’en parlons pas. Alors après la porte, c'est la fuite... le taillo... la jambe à son cou... le couché dodo !!!! On va encore progresser comac !!! Bravo la FFR !!! On n'attendait pas plus. Les Bifs toujours plus avisés rencontrent les Blacks, les Boks, les Australiens, normal quoi !
Tout’ manière, nous, en s’en balance de plus en plus fermement de ce rugby coin-cloche-cocotte à girouette !
© Le Pilier

29 octobre 2008

FELICITATIONS...


... et retour aux bastons !
Après ce gros travail de pédago, le Pilier savoure un brin son repos. Certes avons reçu moult félicitations pour notre sagacité des quatre coins de l’hexagone… on causerait même de nous dans les couloirs de l’Elysée… une légion d’honneur serait envisagée pour cet effort au demeurant altruiste… sensé redonner vigueur à la nation… moui moui… pourquoi pas ! Une récompense certes justifiée, mais qui n’a que peu d’impact sur nos mollets… ce n’est là que simple devoir citoyen… participer à la bonne marche du rugby d’ici en donnant le meilleur de soi-même n’est qu’un acte naturel de vertu Nationale. Mais plus que tout excès laudatif, en espérons maintenant les effets sur le terrain. La pratique exhaustive de la Gymnastique Rationnelle propulsera à n’en pas douter nos Bleus vers les cimes du grand XV. Si elle est appliquée à la lettre, la saison des tests s’annonce féconde en victoires, nos troupes maintenant sereines avec cette toute nouvelle ligne de conduite, exercices imparables, devraient dominer les pâtis. A l’heure de la modernisation de notre Grande Armée, remercions une nouvelle fois le Lieutenant Gelly pour sa contribution post mortem, comme le Pilier qui a profondément cherché, trouvé, beaucoup réfléchi et transmis ce monument d’éducation oublié, on se demande bien pourquoi.

Mais revenons au terrain. Dès Samedi retrouverons enfin les internationales bastons. Le match à ne pas manquer All-Blacks vs Australie, 9h 30 AM sur Sky en direct de Hong-Kong. Un peu gala comme rencontre, inscrite dans le cadre de la Bledisloe Cup, sans enjeu majeur puisque les Blacks sont déjà assurés de conserver le trophée, elle fait cependant figure d’intro à la saison d’automne des tests à venir en notre vieille Europe. A noter, Carter jouera au centre comme lors de ses premiers matchs chez les Blacks, quand il était tout frais jeunet… Graham Henry désirant tester Stephen Mc Donald en position d’ouverture et posséder ainsi plus de pieds en trois quarts… Autre nouveau dans la team, le frère de Rico, Hosea Gear en position d’ailier.
New Zealand : Mils Muliaina, Hosea Gear, Conrad Smith, Dan Carter, Sitiveni Sivivatu; Stephen Donald, Jimmy Cowan; Tony Woodcock, Andrew Hore, Neemia Tialata, Brad Thorn, Ali Williams, Jerome Kaino, Richie McCaw (capt), Rodney So'oialo.
Replacements: Keven Mealamu, Greg Somerville, Anthony Boric, Adam Thomson, Piri Weepu, Ma'a Nonu, Isaia Toeava.
Australia: Adam Ashley-Cooper, Peter Hynes, Ryan Cross, Stirling Mortlock (captain), Drew Mitchell; Matt Giteau, Luke Burgess; Richard Brown, George Smith, Dean Mumm, Nathan Sharpe, Mark Chisholm, Al Baxter, Stephen Moore, Benn Robinson.
Replacements: Adam Freier, Matt Dunning, Phil Waugh, David Pocock, Sam Cordingley, Berrick Barnes, Lachie Turner.
© Le Pilier

27 octobre 2008

LA CRISE : RAISON & SOLUTION...



Pour redonner vigueur à nos pâtis. 
Nous y sommes…
Nous z’y voici !!!
Chose promise… chose soumise à l’impératif engagement qu’elle sous-tend… si tant est, il va de soi, que l’on ait quelque conscience, code d’honneur et tralala, soucis de sortir les Français du maelström médiatico palinodique se plaisant de ces remous anarchiques à ballotter nos cortex dans ces mouvances douteuses, qui inquiètent, frilorisent, soumettent les plus rétifs au baston… amusent, interpellent, excitent les insouciants sinon les plus aptes au rebond, à la gifle, à l’aventure humaine sans crainte du lendemain.
NICE RUGBY nous encourageait à l’action. Impuissants à modifier l'ordre actuel des choses, nos deux Niçoises des croisettes cherchaient une solution pour sortir du marasme et booster nos cocottes.
le Pilier se devait d’affirmer sa position… en première ligne, de venir en aide à ce duo la bronzette dans sa quête de mieux, par altruisme pûr !

Peu familiarisés que vous êtes sans doute avec la chose quantique, comme le cousin Wilkinson… digérez p'têt à peine les exigences de la relativité (continuité, déterminisme et localité) pour ne pas vous imposer une lecture du problème, comme sa résolution, au travers de la théorie des quanta, ses perceptions non continues, non causales, non localisées... Resterons donc dans le champ restreint du modèle binaire cause-effet de base, que tout le monde manipule, connaît, en abusant parfois de sa logique pour justifier n’importe quoi. Bref, avançons tout simplement en terrain classique, et tranquillisons par le fait ces âmes trop sensibles, ces passionnés affligés, qui pensent que tout est fichu ! De dévoiler la raison fondamentale de notre spongieux mou, avons promis… Voici !!!!
Le Pilier vous a dégoté LE manuel… des castors seniors… dans une brocante à bouquins, un livre qui dit tout, dévoile tout, un bijou, qui propose la raison exacte du mal et LA SOLU cadeau qui va avec… pour en sortir, dynamiser les abattis, rendre à nos pâtis la saveur attendue. Son titre impérial et percutant : 
LA GYMNASTIQUE RATIONNELLE
mon colonel !
Un manuel popu impératif, que chaque foyer devrait posséder… un roboratif inespéré dans cet espace temps aux kilomètres de vie morose… une bible sésame seule capable de nous sortir du marasme ambiant, qui nous permettra de faire face à l’ampleur de cette crise sans précédent… un coup de canon dynamisant, à renvoyer les déclarations de l’abbé Rézina dans les 22 mètres de l’histoire ancienne… aux calendes lacustres de nos erreurs d’autrefois.
Si donc ça va pas, si le rugby d’icy vous ennuie, si votre pantoufle s’assoupit… la raison la voici !!!
« La race dépérit » dixit le Lieutenant Gelly…
« La forte race Gauloise a dégénéré » Dixit le même gradé. Hé hé !!! On n’y avait pas pensé !
Un must d’efficacité, de clairvoyance mesurée… un ouvrage prémonitoire, visionnaire, subtil, édité en 1909… avant les grandes victoires qu’on connaît. « L’éducation physique de la race est une question de vie ou de mort pour un pays » Pas moins et Super sic ! Voilà ce que l’on trouve en incipit.
Du ferme et définitif à palifier les plus historiens frondeurs, les plus anthropologues penseurs, les plus sociologues chercheurs, les plus psychologues spéculateurs… mais de quoi sans doute aucun, filer du grain à notre gouvernement en quête de solutions définitives !!!
La gymnastique rationnelle nous sauvera de tout…
Sus aux tabous !!!!! Ya pu ka se remuer le croupion et s’exercer quotidiennement en pratiquant les figures ci-jointes, dont on appréciera la souplesse du trait pour un rapport fond-forme d'une cohérence relevée... le subtil graphisme, clair, efficace, scientifique... avec position du regard, de la colonne, des pinceaux…
« Nous ne sommes plus un peuple vigoureux ; une fatigue nous abat, une faible maladie nous emporte ; l’usage immodéré du pastaga et d’autres calamités aidant... nos enfants quand ils viennent, sont des malheureux encore moins solides que nous-mêmes. La race dépérit.» Verbatim ! Notez "une faible maladie"... le ramollo du cuissot évidemment.
Encore un petit extrait…
« L’heure est venue de nous ressaisir. Chacun doit désormais participer à l’œuvre d’éducation Nationale. Un peuple, il y a cent ans, rongé par l’alcoolisme, débile et taré, miné par la tuberculose, ne s’est-il pas régénéré merveilleusement en pratiquant courageusement et consciencieusement la culture corporelle ? A l’exemple des Suédois, beaux, grands, musculeux, intelligents et actifs, qui, en appliquant méthodiquement les principes d’une GYMNASTIQUE RATIONNELLE, ont obtenu de si surprenants résultats, le PEUPLE FRANÇAIS doit ranimer les principes vitaux qui meurent en lui », méga sic et authentic !!!!!
des Nordiques beaux, forts musculeux... ont visiblement tout pour plaire. On devrait se teindre en blonde les gaziers... l'a oublié ça Gelly... ça nous rappelle kèkchose ce genre de subtilité... 
Du sus…

« Ce goût de la culture corporelle, ces notions élémentaires de la gymnastique, ce serait un véritable bienfait que de les répandre dans le pays : quand la France s’occupera de gymnastique rationnelle… il se passera quelque chose de grand dans le monde. »
C’est dit. Là, sommes surdominés ! Le Pilier avec ses p’tites solus (Perpétual-Motion-Food... prise d'entraîneurs étrangers... refondation structurelle... approche systémique...) pouvait pas lutter… fallait y penser… le dire… l’appliquer ! C'était là, sous nos yeux... yavait ka !!!
Grâce au lieutenant Gelly et sa 
GYMNASTIQUE RATIONNELLE,
le Pilier apporte son quota dynamisant à l'imposant signifiant
« agissons » de Nice Rugby… qui pour le coup fut bien avisé de nous secouer les puces à nous gratter l’entendement… afin que trouvassions LA SOLUTION… qui résout tout !!!!
Pour conclure et plaire les ceuss qui côtoient l’extase en batifolant d’ivresse avec les muses, livrons ce pur moment de poésie tonique au lyrisme percutant, à votre appréciation… en guise de dix commandements… pardi ! Une douce merveille jetée sur le vide papier que la blancheur n’a pu hélas défendre, par le lieutenant Gelly, que nous remercions par la présente de sa clairvoyance, mesure, et délicate esthétique !
Accrochez-vous !
"Grand air et soleil tu rechercheras
Et fréquenteras amoureusement

Gymnastique chaque jour tu feras
En hiver, été, automne et printemps

Après la leçon te frictionneras
Linge mouillé puis sec se succédant

De plus, tub chaud au savon tu prendras,
Douche, ou grand bain hebdomadairement

La nuit, fenêtre ouverte garderas
Pour toi, pour ta femme et pour tes enfants

Nourriture saine et simple prendras,
Peu si tu es gras, naturellement

Des boissons fortes tu n’absorberas :
Elles affaiblissent sournoisement

Propreté rigoureuse tu auras :
Maison, linge, moral et vêtements

Régulièrement travailleras
Pour être heureux continuellement

Enfin notre belle France aimeras
Autant que ta famille, infiniment. "
A déclamer matin et soir façon Coué... en suçant sa pastille Vichy... pour rafraîchir l'haleine et la mémoire !!! De quoi enfin rendre notre TOP 14 plus vigoureux !!!!
Alors Nice Rugby… Merci qui ? Le Pilier… pardon Lieutenant GELLY. Et n'oublions pas la cerise supra tonique pour enchanter ce jour :
En avant toujours ! Arf !!!
© Le Pilier

23 octobre 2008

LE PILIER A LA RESCOUSSE



Agissons ! Agissons...
et les petits lardons !

Telle était quasi, le propos des Niçoises en leur Blog de croisette…
ci-joint, la paginette. Une clausule d’une folle audace, qui fait bien penser ce que l’on doit:
« En avant toute… et passez devant », le cri de guerre des petites huiles qui n’ont de scintillant que les molécules adipeuses de leurs décorations postiches, d’infrangible que la structure du transat en arrière garde qui rassure le croupion, de farouche que l’espérance de voir les valeureux faire tout le boulot en première ligne en attendant de chanter victoire, la baston finie... d'impavide que la pantoufle aimée, raleuse sur la moquette de son chez soi vibrante et rouspéteuse... quand on est pas content.
L’impérative figure, matoise dans son enclosure de NOUS pluriel, qui voudrait faire penser que l’acte d’un des « nôtres » sera celui de tous, ne peut que susciter élégante ironie chez tous les avertis. Quand la chose est ainsi proposée diront les sceptiques, il est déjà trop tard. En effet, de l’agir impératif proposé par un mou, sourd toujours cet aveu d’impuissance, frilosité affectée, pusillanime élan que l’homme en acte réprouve.

Qu’importe après tout, quand on s’ankylose sur la plage à mater le grand blou, bouée bide en canard, parasol et miko aux abords du vieux Nice, bien lascif étalé comme un morse aplati au milieux de ses grasses mousmés, on peut tout à fait comprendre qu’un rêve de tempête, de pourfendage des flots à la proue d’un navire, dans l’enfer de la houle, soit un idéal d’engagement… on s’onirise durant la sieste de conquête, de bravoure, on se veut crâne et déterminé, les pinceaux réchauffés par des galets bien lisses, figures de ricochets s’il en est, symbole de rebonds à venir, qu’on voudrait chevaliers... bref on rêve d'action, de sauver la patrie !
Rodolphe et sa Juju peuvent continuer la bronzette,
le Pilier en première ligne s'occupe de tout, la tête soucieuse de trouver une voie salvatrice afin de sortir ce rugby de clocher des résonances fêlées qui martèlent ses tympans depuis une bonne décennie. Redonnons des couleurs à notre écho des cloches... redorons les blasons, ignorons les blazés !!!
Aussi, afin d’obvier à toute augmentation de désabus sournois, morosité frappante, et ce malgré les nombreuses propositions déjà dites et répétées en ce lieu averti, le Pilier à la rescousse répondra malgré tout aux barboteuses Niçoises, mocos Escartefigue, pitaines ferry-boites, révèlera les causes malignes qui frappent nos pâtis, suscitant l’ennui, tout en soumettant d’autres encore solutions pour sûr plus efficaces.
Agissons agissons !!!
Remuons nos croupions !!!
Deux sardines élavées, figures de poissons désenchantés, ne boucheront pas l’horizon… ni ce port conquérant désireux d’en découdre avec l’invincible Armada du grand Sud à l’automne profond.
Fluctuat nec mergitur n'est pas ici littérature… il reste encore des canots sur les mouvantes zeaux… faisons front mon Gaston... aux fourneaux les lardons, soyons fermes aux canons !!! Agitez pagaies, larguez bouées, amarres des vieilles solus,
Français unissons nous !

Le mou c'est pas chez nous !!!

Jamais le coq Gaulois
n’ira dans un faitout !!!
Éveillons ces consciences sopos qui ont trop longtemps mariné dans leur jus synaptique à chaussettes ourlées de conservatisme et d’exsangues stratagèmes, sur nos terrains majeurs. Demain un nouveau jour, et...
en avant toujours !
Sous peu donc en ce lieu, de quoi sortir fringant de ce marasme ambiant. © Le Pilier

21 octobre 2008

SALADES NIÇOISES


Lanternions sur le net, un temps de rien à se perdre, négligé, sans but affirmé, volatile, vague, contempleur sans attente, baladeur sans toile de tente… cliquions de ci de là, index mezzo, double las pour tout dire, un peu sopo de parcourir le monde au travers d’un écran tabulaire, silencieux, après trois heures de modulations dans l’espace notionnel de l’épistémologie contemporaine… ne cherchant pas vraiment, espérant on ne sait quel rayon inconnu quand viendrait d'un éveil la nouvelle subite… bref en suspension molle, quand un coup de clic dérapeur nous fit traverser les plates bandes du quadrumane Blog des Niçoises. Ho Ho, un article un rien dénonciateur sur l’état des lieux du rugby hexagonal, une morosité insidieuse comme l’imprime le titre de la bafouille
« Le morose du rugby Français », des commentaires désabusés à peine… un petit monde pas content du rugby d’icy, qui tout soudain semble dessiller ses paupières très alourdies par des années de ronron, de borgnitude, d’enthousiasme neuneu, collégial et naïf en posant des questions.
On s’éveille dirait-on sur la croisette Anglaise… même si sont encore au petit dèj, bol à Benco, tartines à confiote, cartable plein de prudentes questions, sinon d’ignorance comme en témoigne cet extrait du plumitif Rodolphe Rolland, pas Ronceveau pour le courage, qui sévit dans ce Blog sis en un petit coin du Monde... leur quotidien protecteur.
« On ne sait les causes profondes, les sources malfaisantes, qui plombent le ciel hexagonal, on ne sait quelles sont ces Parques qui tissent des fils aux pattes de nos infortunés hérauts, fiertés impérieuses de nos pâturages verdoyants, réduits à de simples faire-valoir le temps d’un week-end européen. Pourtant, le constat est là ».
Ho ho !!!! Mais c’est plein d’audace tout ça… on lève enfin son doigt pour comprendre ??? On suppose des questions ? On interroge l'autour indéfini ? Car on sait pas encore bien sûr… ou bien on peut pas savoir… on fait ses petits emprunts chez maître Pilier quant à l’évocation d’un style (ça amuse pas mal de monde) mais pour les zidées, les vraies réponses déjà imprimées, c’est encore trop lourd à assumer ? On vient en nos pâtis petit à petit… on s’inspire, on transpire d’admiration mais on fait encore son pusillanime à pas avouer tout franco, que pendant des années, à l’instar des philistins, des supporters sans cortex on racontait n’importe quoi, tartiné de béni ouiouisme pâlichon, de positivisme banane, d’espoir naïf des jeunesses bambines… on n’avouera pas que le Pilier avait tout annoncé, tout dit, dans ses tribunes imparables, il y a déjà lurette. Les causes on les connait. Mais on s’interroge encore… un brin mou de l’abdo, la percu rétive… On n’est pas content mais on reste prudent. On veut personne sur le râble ? On copine encore, on cire la pompe, mensongère finalement, par omission.
Pas très rugby tout ça !!! Une nouvelle fois.
En retard les gaziers !!! Comme toujours ! Bleusaille les Niçoises, faut mouiller son maillot, tomber le pyjama si voulez postuler en terre de vérité, de savoir... de progrès. Suffit pas de dire "Sacrebleu agissons" quand le train est passé... pour le rattraper vous faudra plus que du gros charbon dans la cafetière. Mais qui sait, vos poussifs wagonnets finiront peut-être par se lasser d'être à la traine derrière votre hyper TGV, le percutant Pilier. Pour ça faudra vous doper l'occiput les bronzées, abandonner l'enfance, vous muscler les cuissots et là ferons peut-être quelques pas with you... Pas demain mon lapin !!!!

A tous ces dormeurs du bal des mous, le Pilier souhaite un bon Dunlopillo, grand protecteur des somnolences ravageuses, rectangle assoupli pour tous ces innocents qui prennent les boniments scintillants des marchands de sable pour des constellations, porteuses de rêves, blanches neiges étouffant le bruit ténu de leur conscience veule... mais vouleuse quand même de petits plus ? Faut-il prendre le mur pour sentir les effets ? Où croire aux vérités... s'éviter trop d'impact ? Le mur d'abord, on verra après !!!  Vu le ton, ces niçoises n'ont que la trempe à porter deux bouées autour des bras avant même de se jeter à l'eau... la trempette koi et pas plus. Qu'elles se regardent donc pour comprendre l'état de nos pâtis... car elles en font partie !!! Allez, sors de l'enfance ami, réveille toi... dirait Rousseau © Le Pilier 

16 octobre 2008

LE PILIER AUX CORNEILLES


"N’est plus trop là ce Pilier… faut dire ça… de petits articulets de temps za autres… se foule pas l’animal… un Pilier de molles œuvres, bestiole à ruminer, tout juste reptilien de serpent couleuvre, prenant son rayon de petit sun d’été indien sur un caillou des Corbières… bien au sud… plein Alaric… tout brûlant, ravi de ne rien faire, se moquant total du top, de la coupe d’Europe… comme de l’an quarante des cités lacustres… vaut plus son clou la bête, n’a plus même sa place de Blog parmi l’élite du grand XV… finish ! Terminal ! Avec descente au quai des plumes à ronron… out et rebut… Baille aux corneilles !!! Aux pantoufles le gazier !!! Aux pantoufles !!!"

Un vent critique soufflait dans les tuyaux...
Articulets donc ? Moui pas si faux…
Molles œuvres ? Pas non …
Serpent couleuvre ? Plutôt python constricteur… à broyer la sottise, à digérer peinard ces tri de gros rugby sans peine…
Vaut plus son clou ? P’têt ben koui… p’têt ben qu’nenni !
N’a plus sa place parmi nous ? Ho Ho… Dictat des mous ? ça ose tout... Mais ya personne en rugby qui voit si clair de roche, alors faut pas nous la faire ad patres, passque question vista, pas besoin du visa d’la piétaille nous, du philistin majoritaire… ya pas plus sûr qu’un vrai Pilier pour tenir la mêlée… c’est quand même pas les fiottes à démago, p’tit teint pâlot, calendrier bikini qui vont nous museler la glotte !!! Cette journaleuse engeance pisse copies, tusteuse en notre terrain qui vient remplir sa cafetière de succulentes observations, because dans son espace pourtant vide de cortex, ya pas même la petite place d’une subjectivité affirmeuse d’un moindre propos qui a du cran, d’une idée singulière, d’un O2 qui fait bon le respirer. Alors on vient chez nous piquer son quota de bien être, et critiquer après notre rétive posture, nous ? La suprême assise ? Faut pas se géner.
On dira ce qu’on voudra la vérité vraie de notre participation menue pour la cause ovale, c’est qu’ici ya qu’du bibi. Tenez, par pur hasard avons maté la seconde mi-temps de Montferrand vs Sales. Étions avec deux mignonnes roulées jeunesse, assoiffées de sirop, qui ont voulu se désaltérer d’une limonade dans un troquet de beau quartier. Bonne papatte avons suivi… Y’avait d’l’Europe sur un écran Heineken. Et qu’avons-nous vu ? Un rugby toujours idem du côté Auvergnaze. Mêmes fautes, même gestion stupide du match, mêmes symptômes qui font de cette équipe de bras, somme toute solides, un parangon de ce qu’il faut faire pour échouer… avec remise du cuir à l’adversaire quand il faut le conserver, tapage de pénalité quand on est à la bourre au score… tout miser en trois quart sur un seul joueur, le fidjien Nalaga… sans même lui ouvrir des espaces… attendre qu’il fasse le boulot… et patati tatarte… répétita... libitum et petit calcium.
En sus des journaleux d’écran plat, encourageaient ces états de faits. Quand l’équipe faisait montre de maladresses, c’était les Anglais qui bloquaient le jeu, jamais les jaunes qui étaient mauvais… Quand ratait une action très mal menée, c’était du pas de chance… Bref on pourrait litaniser des plombes comme souventefois en ce lieu solide… c’est toujours la même copie qu’on nous sert, le même plat depuis les calendes les plus reculées de la petite histoire de France. Vous connaissez le motif. Bilan, pas un essai pour les Zauvergnats... que du rata.
Les Anglais pas extraordinaires mais réalistes comme souvent, pouvaient lire sans problème le jeu adverse, attendre… pour au final planter quatre essais bien pesés, et sans bavure… sans pour autant ultra dominer. Bien joué les Bifs ! Alister a de la cuisse et perce royal, mais Chabal devient pathétique… sa pilosité lui assure un bon statut TV pub, pas plus. Trop percu, perte du cuir… plaque courage mais n’est pas vraiment dans le collectif. Poum poum… trop solo… trop caverneux… isolé… bref s’épuise, nous avec.
De tout ça, pour pas feindre, on s’en balance l’entendement. Vers d’autres champs, plus fleuris, plus gras de pâtis, moins surfaits, plus frais du cortex, plus nourris, convolons avec appétit… dans l’attente de la tournée d’Automne avec les belles grosses équipes du grand Sud. © Le Pilier

07 octobre 2008

QUIZZ LA SOLU...


Et rien de plus
Ok pour le Quizz… Le gus au cuir, c’est bien sûr Charvis lors de Galles vs Australie, le 15/09/2007. Victoire de l’Australie pardi 32-20. Pas de quoi s’attarder. Les gagnants seront récompensés.
Pour le reste, savons que les valseuses dégringolent un peu partout, mais qu’on peut enfin jouer trois fois au loto dans la semaine… qu’en top 14 plein d’essais ont été marqués ce week-end et qu’avons tout ça raté … Pt’êt’ ben qu’samedi serons là, pour cette Coupe pleine d’Europe… P’tê’t pas.
© Le Pilier

02 octobre 2008

WILKINSON LE GLAS


Ben voila, ce qui est bon pour la tête ne renforce pas nécessairement les os. Que la physique quantique comme en causions ici, puisse entraîner à la longue une mutation irréductible de la représentation du monde, elle n’a pas encore d’effet protecteur sur les abattis soumis aux chocs du XV. Les rotules de Wilkinson peuvent témoigner, dislocation du genou lors du dernier match de championnat… hosto, béquilles, trois pattes, pour une durée indéterminée… n’ ième bobo dont vous livrons plus bas le florilège officiel. A force de battre tous les records de savate, le grand H des perches se mêle sans contredit à celui d’Hôpital. C’est un peu la figure symbolique sous-jacente et sournoise de ce sport de mâles… cet H qui Houspille, Heurte Hilare les grands Hommes, Hold-up les plus forts comme les moindres, subsume tous les guerriers sous la même condition. Mais c’est plus que tout ça, faut pas pousser. C’est avant tout celui d’Honneur, d’Horse-power et de Hourra. Même si l’épais Damoclès veille durant les chicores en attendant la cible, l’H des poteaux est avant tout celui d’Hommes solides et forts comme des bastilles… même si toujours à la merci de quelque révolution, de quelque ébranlement. Bref bonne retape Jonny, en espérant pour les Bifs que Cipriani retrouve la forme avant les grosses bastons d’automne. Il est terrible ce dernier faut l’avouer. Si n’avons pas d’ouverture de niveau international en nos pâtis tricolores depuis Titou Lamaison, nos cousins d’outre-manche ont de quoi remplacer leur perle alitée sans problème.

Les blessures de Wilkinson
Mai 2002: Touché aux ligaments de la cheville, out jusqu'à la fin de la saison. Sans Bouddha ni cantiques…
Décembre 2003: Blessure à l'épaule. Absence de trois semaines. Feuillette encore des magazines…
Février 2004: Souffre toujours de l'épaule. Opération. Forfait pour tout le Tournoi. Lit Schrödinger
Octobre 2004: Hématome au biceps du bras droit. Absent six semaines. Bouddha n’y peut rien.
Janvier 2005: Entorse du genou gauche. Ecarté 9 semaines. Découvre les matous.
Mars 2005: Rechute pour le genou. Out un mois. Prédictions probabilistes… c’est pas fini.
Juillet 2005: Troisième blessure à l'épaule droite. Manque trois matchs des Lions Britanniques. Achète un gros chat.
Septembre 2005: Appendicite. Manque le début de saison. Résolution de l’entremêlement. Le résultat dépendant de la volonté de l’observateur. Révélation.
Novembre 2005: Opéré d'une hernie. Out jusqu'en février. Atomisé.
Janvier 2006: Les adducteurs. Absences récurrentes jusqu'à la fin de la saison. Description continue et causalité.
Septembre 2006: Encore le genou et les ligaments. Pas de tests d'automne. Impact spirituel de la science sur la vie.
Novembre 2006: Revient mais touché à un rein, de nouveau forfait un mois. Impact physique de la science sur la vie.
Septembre 2007: Se tourne la cheville et manque le premier match de la Coupe du monde (USA). Pense à Bouddha et ça repart.
Mai 2008: Nouvelle blessure à l'épaule. Pas de tournée avec l'Angleterre. Les difficultés du continu.
Octobre 2008: Dislocation du genou. Absence ? Hyper présence du divin. Entonne des cantiques.
© Le Pilier

30 septembre 2008

ENCORE DU PLUS


Un quizz qui défrizzze…
Alors on travaille du cigare ? On creuse sa méninge ? Pas easy ce quizz… faut l’avouer, mais pour découvrir la citrouille du Pilier dans l’intime avec ses mousmés, faut s’la donner. Des réponses sont tombées dans notre boîte à mails… pas zune vraie, partant pas de gain. C’est p’têt là qu’ça achoppe. C’est vrai qu’à répondre à ce quizz improbable, on ne devient pas plus riche que riche. Et puis vu la conjoncture on flippe tant pour son grisbi qu’on ne fait plus confiance à sa jugeote ? Pourtant dans cette bulle de tof, yavait des indices… peu avouons, mais yavait. Balançons cette autre version de la même posture… en couleur… ça paraîtra p’têt’ plus évident.

Sinon, le temps est frais, les boursicoteurs perdent un à un leurs culottes... va falloir porter sous peu des caleçons longs pour réchauffer leurs sensibles... Un truc poilant dixit un journaliste bif en station à l’Elysée. La traduction du pilier vous livre en substance les propos du cousin : « Surprising vous les frenchies… d’un côté votre ministère des finances balance sa pommade pour pas céder à la panique en faisant croire que tout baigne, que chez vous tout est nickel de plus immaculé tu meurs… de l’autre votre Président fait son speech anti-voyous, capital au javel, clean désormais, le tout probe, fini les vilaines bubulles à spécu… se réunit à cinq heure du mat avec certains ministres dans son château pour évoquer la criiissse… aussi loin que suis concerné, zavez une drôle de manière d’opérer… »
Connaît pas la culture du coin çuila… l’incohérence, la langouse boiteuse… palinodies, moulinettes, baratinage, temps de retard, ronron, j'avale tout, chez nous c’est dans l’identité nationale, c’est dans les fondamentaux d’icy. Tenez, déjà sur les pâtis… on rumine, on palabre, on aime ça… et pour la digestion, on fait la sieste, les yeux bien clos. Pour se remuer le croupion faut d’la potion magique… manque de bol, les justes, les compétents, Panoramix affûtés, on les houspille, on les tanne, on les écarte, on les diminue... on veut pas les écouter… les bons joueurs bien frais, plein de classe, on les prend pas en coupe du Monde (Florian Fritz) on préfère les vieux croulants, les copineurs, ceuss qui usurpent... on met à la tête des structures des zincompétents... aussi on se ramasse… Mais on continue... on s’excite sur les pipoles, le flan, le nothing, le vent… Et ça cause… houlala oui, ça cause… on est beau dans la galerie des glaces, démulti-pliés… en deux ? Si oui, on va rire… à pleurer.
Un système foireux semble vacillant… 15 ans qu’on l’attendait. Systémicien patenté, le Pilier plus qu’un autre sait que la chute d’une entité malingre engendre l’effondrement du tout, quand tout le monde se voile la face. Y sommes-nous ? Pas sûr. Encore du leurre ?
© Le Pilier

29 septembre 2008

LE QUIZZ DU PILIER


On cherche des athlètes !!!
Pas grand-chose à grignoter en cette morne saison d’automne. Manque de pluie pour les girolles... saturation de paroles, crash financier, déficit budgétaire, d’audimat dans le top 14 comme le soulignait le Big boss d’une grande brasserie qui diffuse ces mini matchs de championnat, et se plaignait de la perte de clientèle, conséquence pour lui évidente du jeu sans relief hexagonal, espérant du mieux pour la Heineken Cup. N’avons pas enfoncé le clou dans le sapin. Quand l’évidence s’affiche, pas la peine de bouger le cercueil… de faire des gros titres… de rajouter son huile… ayant du reste déjà annoncé en nos colonnes prisées, ce désintérêt inévitable. Aussi, afin d’obvier à l’ennui qui sourd des consciences soucieuses d’entretien, d'activités chercheuses, proposons gratos ce trois fois rien de cogite…
un quizzz pas commun, tout frais, arti rugby pour très malins qui ont du temps à perdre sans se plaindre de ne rien gagner. Pas tout à fait sans récompense cependant. En effet trouvez le joueur qui tient le cuir sur la tof, le match, le score, la date du pugilat et gagnez la bio authentique du Pilier, sa pointure, ses mousmés, son hobby nouveau,
son poids au kilo
… avec en sus, un vrai poster calendrier à coller dans toutes les chambrées des gisquettes lassées de Pitt, de Deep, de Bloom, de Julot, de Sarko... la vraie tof donc du super Pilier, en pleine foulée… léger et ferme comme un félin, bronzé comme un grille pain.
A vos cortex. Balancez vos réponses par mail, nous répondrons.
© Le Pilier

26 septembre 2008

SCHRÖDINGER AU SECOURS ANGLAIS


Mistigri quantique en ovalie
Bon ce n’est pas là révolution Copernicienne dans le monde de l’ovalie, mais l’anecdote est suffisamment singulière pour être rapportée. Lors d’une interviouve à la BBC, Wilkinson se livre et nous conte son malaise, juste 24 heures après le drop qui donna la victoire aux Anglais " My life was tumbling out of control". En traduit : Gabegie dans mon cortex… ébranlage du moi profond... gouffre amer...
Pour la suite chacun se souvient de cette très longue période de blessures successives, Jonny n’a plus la pêche, le doute s’immisce, plus d’envie, partant plus de joie comme disait la fable.
"I was afflicted by a powerful fear of failure and did not know how to free myself from it." En verbatim:”Je flippais gravos de l’échec, pas de freedom land pour ma pomme. »
Bref c’est du pathos bien épais qui phagocyte le jeune et génial ouvreur... les cumulos s’accumulent, plus de fun, Wilkinson cherche une bouée dans ce mælstrom océanique dont la mouvance vous file pituite et mal de mer. L’âme est comme une bassine pleine de water... les représentations ? Comme des rayons lumineux qui tombent sur la water. Quand la water est agitée on croit que les rayons lumineux bougent… en fait il n’en est rien. Voilà ce que disait jadis le père Epictète... voilou ce que subissait Jonny. Jouet de ses représentations, ballotté tel un bouchon à la merci du courant dévastateur que l’imagination mauvaise entretient, séparé du goulot de la bouteille à bonheur, comme il le dit lui-même :
"
I did not know what it really meant to be happy."
Le gonze aux crampons zélés se penche alors sur la mécanique quantique, le Bouddhisme, et là, révélation ! On vous livre le reste tel quel.
"I read about Schrodinger's Cat [a renowned thought experiment in physics] and it had a huge effect on me… "It was all about the idea that an observer can change the world just by looking at something; the idea that mind and reality are somehow interconnected. It is difficult to put into words, but it hit me like a steam train… I came to understand that I had been living a life in which I barely featured… I do not like religious labels, but there is a connection between quantum physics and Buddhism, which I was also getting into… Failing at something is one thing, but Buddhism tells us that it is up to us how we interpret that failure."
En résumé ça donne. " J’aime les chats, celui de Schrödinger m’a foutu un choc comme une loco fumeuse en pleine poire… L'idée que l'observateur peut changer le monde juste en matant l’objet… que l'esprit et la réalité sont en quelque sorte liés… suis pas fana du religieux mais Quantique et Bouddhique font une paire sympathique… avec elle je pouvais désormais comprendre mon problème... pas easy d’en causer, mais suis better now. »

Sauvé donc par un simple matou, la cervelle féline de Jonny réoriente la psyché vers de plus claires contrées… En sus, comme l’enseigne le grand Bouddha bien gras, les racines de tout mal sont l’ignorance (avijja) et les vues fausses (miccha ditthi). Chaussé donc des Ray Ban bouddhistes aux montures quantiques... oups... Wilkinson retrouve sa vista, son œil de chat, sérénité, joie de botter, et se laisse pousser les douilles pour preuve que son monde est désormais plus Pop… plus happy, si on en juge par sa binette enjouée… de jouer.

Subjuguée d’un tel éveil, la Bibici lance un débat sur son site, intitulé
"Schrodinger's Cat explained, and how Jonny Wilkinson could use quantum physics to change the face of sport "
(véridic sic) ! Pas moins.
Le rugby anglais, sauvé par la mécanique quantique ? Faudra s’accrocher les Bleus, et laisser tomber pastaga et bibine du terroir… ça rigole plus là… une autre paire d’outre-manche là ! Faut laisser tomber Descartes les zenfants, sommes dans la pensée ondulatoire aux apparences corpusculaires, du continu au discontinu… problème de la mesure et touti quantum…
Le Pilier familiarisé entre autres félineries avec le mistigri de Schrödinger parviendra-t-il à inculquer les automatismes quantiques en nos clochers statiques et orienter le rugby d’icy vers des pâtis plus verdoyants... plus atomiques... plus mouvants... plus new... plus gagnants ? Pas gagné.
© Le Pilier

24 septembre 2008

LES VIOLONS DE L'AUTOMNE


Ok Ok !!! Sommes moins palabreurs après ces tri… pas une rame il en fout ce Pilier, vilipendent certains, en manque d’EPO prétendent les autres, ne pense qu’à ses gisquettes, mou du cuissot… bref plus rien à tirer de lui… et puis son style pompeux y’en a raz le clic !!!!
Tout ça est faux !!!! Avons juste balancé les lunettes pour ne garder que le flou… c’est tout. Car quoi, rien de bien excitant de ce côté du monde ovale, hors les franches giflées poilantes de Toulon vs Paris qu’avons maté sur délimotion… comme au bon vieux temps… une petite boîte à beignes open… mais pas de quoi fouetter un minou.
En sus on nous balance du Carter en veux-tu, juste pour deux petites foulées au pâtis Catalan, sommes pas concernés par la kermesse… Ceux qui se plaignent des salaires mirobolants, du délire ambiant, des zinégalités grimpantes sont justement ceux qui les fabriquent, les entretiennent, les suscitent… la dérive c’est du popu… et les autres en profitent, voilà tout !!!
Non non, pas not’ kif toussa… d’autant que le rugby, comme tout pratiquant sait, reste un jeu d’équipe… la symbiose parfaite des particules singulières dans un tout coordonné. Un seul joueur ne fait pas le beau temps. Souvenez-vous de Percy Montgomery… Matez Collins à Toulon… sacré gaillard… pas besoin de décrire le gus… ne sera jamais aussi bon que dans son groupe de Blacks… because c’est le tout qui prime… pouvez avoir du super vilebrequin, carrosserie tout maxi de plus nickel carrossée, si les roues ne sont pas bien gonflées, voilées du peneu, si peu de gazoline dans l’estomac… du désir vouleur, zaurez du poussif, du plaintif, pas du kif.

Non, ce qu’avons retenu récemment, c’est l’idée que proposions l'année dernière en ce lieu phénoménal, de mettre en place un championnat super nations où chaque équipe majeure de la planète se rencontrerait au moins une fois, pour un classement mondial équitable. Pas cette CDM trompeuse, à supporters du Dimanche qui ne panent jamais rien aux enjeux politiques.
L’idée est bonne… wait & see donc.
Autre chose, avons noté que Blanco exprimait lors de son départ de la présidence de la Ligue, les mêmes dubitatifs constats que le Pilier quant à la tournure que prend ce délire concernant les transferts… le calendrier aberrant que beaucoup réprouvent… faudra des plombes comme toujours pour le modifier, passqu’en France, c’est l’inertie qui prime, jamais la nouveauté tant que d’autres ne l’ont pas expérimentée. Sommes jamais précurseurs… encore au Roi Sommeil et sa galerie des glaces... à l’eau, aux oripeaux, fanfreluches on se croit beau !!!
Nos cousins d’outre-manche en revanche, s’organisent pour imposer des quotas, favorisent les zéquipes d'autochtones, modifient leurs structures, pour espérer rivaliser un jour avec les trois Nations du Sud. Toujours un temps d'avance... et présageons du mieux dans leur rugby... à suivre. Chez nous c’est le terroir qui plombe, l’occiput est un clocher où ne résonnent que des cloches fêlées, que la même bande de copains actionne depuis trop lurette... de plus nos entraîneurs d'EDF n'ont pas les watts ad hoc... pas l'ampoule éclairante si voulez, c'est déjà visible... et c'est dit. Bref le Pilier avait déjà annoncé il y a huit ans, la décadence de notre rugby… pour l’heure ne s’est pas trompé, n’en déplaise aux p’tits zamateurs qui aiment donner leur avis sur tout, sans avoir connaissance de rien. Sommes donc bien là, tout vert encore, préparons la saison d’automne, la cueillette des châtaignes en somme.
© Le Pilier

20 septembre 2008

AUX JAMBES MILLEDIOU


Pas la posture ad hoc pour arrêter un Samoan To’oala de ce tonneau là ! Peel, comme le constatons trop souventefois, en voulant soi-disant jouer le cuir, ne veut pas se baisser et loupe l’homme épais. En sus, vu les biceps du mastoc, n’a aucune chance dans cette posture d’arrêter ces tatouages indélébiles… A moins que le père Chabal ne s’en mêle et rattrape ce quintal 15 de viande océanique. Pas gagné ! Sauf le score. Sale l’emporte contre Bristol 9-6… aucun essai… on est bien en Europe… ça marque pas des masses dans ce coin de planète… comme chez nous dans le p’tit Top. Le Pilier attend les tournées d’automne pour voir un rugby de meilleur niveau... sortons à peine des tri Nations... on veut not'e moisson de beau jeu. Quand on a pris goût à Monet on veut pas du casse Buren de pâle palais... savez, le pyjamiste qui fait des raies !!!
© Le Pilier