23 octobre 2008

LE PILIER A LA RESCOUSSE



Agissons ! Agissons...
et les petits lardons !

Telle était quasi, le propos des Niçoises en leur Blog de croisette…
ci-joint, la paginette. Une clausule d’une folle audace, qui fait bien penser ce que l’on doit:
« En avant toute… et passez devant », le cri de guerre des petites huiles qui n’ont de scintillant que les molécules adipeuses de leurs décorations postiches, d’infrangible que la structure du transat en arrière garde qui rassure le croupion, de farouche que l’espérance de voir les valeureux faire tout le boulot en première ligne en attendant de chanter victoire, la baston finie... d'impavide que la pantoufle aimée, raleuse sur la moquette de son chez soi vibrante et rouspéteuse... quand on est pas content.
L’impérative figure, matoise dans son enclosure de NOUS pluriel, qui voudrait faire penser que l’acte d’un des « nôtres » sera celui de tous, ne peut que susciter élégante ironie chez tous les avertis. Quand la chose est ainsi proposée diront les sceptiques, il est déjà trop tard. En effet, de l’agir impératif proposé par un mou, sourd toujours cet aveu d’impuissance, frilosité affectée, pusillanime élan que l’homme en acte réprouve.

Qu’importe après tout, quand on s’ankylose sur la plage à mater le grand blou, bouée bide en canard, parasol et miko aux abords du vieux Nice, bien lascif étalé comme un morse aplati au milieux de ses grasses mousmés, on peut tout à fait comprendre qu’un rêve de tempête, de pourfendage des flots à la proue d’un navire, dans l’enfer de la houle, soit un idéal d’engagement… on s’onirise durant la sieste de conquête, de bravoure, on se veut crâne et déterminé, les pinceaux réchauffés par des galets bien lisses, figures de ricochets s’il en est, symbole de rebonds à venir, qu’on voudrait chevaliers... bref on rêve d'action, de sauver la patrie !
Rodolphe et sa Juju peuvent continuer la bronzette,
le Pilier en première ligne s'occupe de tout, la tête soucieuse de trouver une voie salvatrice afin de sortir ce rugby de clocher des résonances fêlées qui martèlent ses tympans depuis une bonne décennie. Redonnons des couleurs à notre écho des cloches... redorons les blasons, ignorons les blazés !!!
Aussi, afin d’obvier à toute augmentation de désabus sournois, morosité frappante, et ce malgré les nombreuses propositions déjà dites et répétées en ce lieu averti, le Pilier à la rescousse répondra malgré tout aux barboteuses Niçoises, mocos Escartefigue, pitaines ferry-boites, révèlera les causes malignes qui frappent nos pâtis, suscitant l’ennui, tout en soumettant d’autres encore solutions pour sûr plus efficaces.
Agissons agissons !!!
Remuons nos croupions !!!
Deux sardines élavées, figures de poissons désenchantés, ne boucheront pas l’horizon… ni ce port conquérant désireux d’en découdre avec l’invincible Armada du grand Sud à l’automne profond.
Fluctuat nec mergitur n'est pas ici littérature… il reste encore des canots sur les mouvantes zeaux… faisons front mon Gaston... aux fourneaux les lardons, soyons fermes aux canons !!! Agitez pagaies, larguez bouées, amarres des vieilles solus,
Français unissons nous !

Le mou c'est pas chez nous !!!

Jamais le coq Gaulois
n’ira dans un faitout !!!
Éveillons ces consciences sopos qui ont trop longtemps mariné dans leur jus synaptique à chaussettes ourlées de conservatisme et d’exsangues stratagèmes, sur nos terrains majeurs. Demain un nouveau jour, et...
en avant toujours !
Sous peu donc en ce lieu, de quoi sortir fringant de ce marasme ambiant. © Le Pilier