09 juillet 2008
TRI NATIONS D'APOLLONS
Bis repetita placent… re-baston bitouine Blacks & Boks… ce week-end, comme fête estivale pour nous, plus frigo en hémisud. Jubilons pour ne pas dire moins. Ça nous tonifie ces rencontres, nous roborative, nous affirme, nous stimule... la volonté, les cuissots... le cognitif ébat. Nos mousmés nouvelles ne semblent pas s’en plaindre du reste, au regard de sapides attentions mêlant ribotes et digestions lentes… lénifiantes postures et roulis corporels qu’elles se plaisent à élaborer pour nous garder en l’état, modelé-ferme, désirant, batailleur délicat, vouleur d’extase… gage s’il en est d'une noble présence en servitudes amies. Honorer du pâtis comme l’été foisonne, malgré la lourdeur du climat conjoncturel.
Du rugby donc, comme on aime, intelligent, rapide, collectif… des figures nouvelles… du jus… même ce rien de chicane lors de le dernière rencontre, quand les deux packs de huit ont fait sauter les capsules, échangé quelques prunes sans au-delà des limites… pour asseoir finalement une joute très attendue, évacuer le trop plein d’énergie, et replacer tout ce beau monde dans le sens du jeu... le respect des lois. On aime ça.
Un amuseur de troisième zone qui tartine ses impressions sur le XV en un lieu connu, sur le net, repéré par un proche… un plumitif (l’amuseur bien sûr) au cortex melliflue dans zune équipe poussive au lectorat somnolent, prétendrait que les tri nations n’intéressent que la sud hémisphérique humanité. Encore un qui se grise prophète dès qu’il émet un son. Un crâne d’œuf à la mesure parfaite des attentes vermifugeuses de ceux qui n’ont du rugby que vision tricolorée de bleu-noyade, de blanc-bec-à-pastis, de rouge-bourre-pif. Bref, un genre coquin de journaleux-sport, dont nos compagnes ne croiseront jamais l’existence tant poussive-exsangue est sa nature, fifils à maman gâteau sans doute, bernuda-tong, l’air tellement insuffisant qu’au final sa grâce transparente semblerait vertu... un flotteur de vide total, lui conservant son caractère physique et mental, quelque soit l'opinion émise, sans jamais en perturber l’homéostasie. Matez si voulez ce dessinateur zélé, qui sur deux planchettes, dit le bien qu'il en pense.
Tout ça pour dire que le gus en question ne côtoie jamais cette gente suprême, celle qui convole à l’esthétique pure quand cette dernière avec éthique ne font qu’un (dixit notre grand Ludwittgenstein) et regarde les tri nations comme on savoure un tableau de maître.
Apprécions inévitable le fait d’être un module inconnu de sa caste, et saluons par l’occase ceux qui partagent cette faveur. Notre pensée dernière ira donc à bon nombre de nos lecteurs, comme à ceux qui n’ont jamais cliqués en notre terrain mais apprécient le rugby par delà le Bleu et le moche.
A ceux-là souhaitons jouissance et fermeté, ces jamais en vacance, faisant leur la figure au frontispice du temple soutenu par le vaillant Pilier : Travail… Esthétique… Rugby… et belles compagnies... ces promeneurs lentigrades, péripatétisant au delphique espace-temps, sis au cœur des affinités improbables du cyber univers.
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07 juillet 2008
TOFS EN STOCK
AUSTRALIE 40 FRANCE 10
Les Français donnent 40 points aux Australiens dont un cocasse… résultat d’une tendre empoignée, un maquillage halloween pour Horwill... p'têt' clin d’œil provoc à des coquelets bien lights ? Pas vraiment. Le cogneur, le vrai, d’un coup de remontoir de connaisseur, en plein calot, c’est Harinordoquy… croyons bien… quasi sûr… une belle pêche dans les lunettes du Wallab. Après l’équipée sauvage, n’a-qu’un-œil a chaussé Ray-Ban, encore tout étonné du calin. Bref ! Les Bleus jouent comme dab. Perdre n’est pas le pire… ce qui est remarquable c’est notre bagage technique. Sommes vraiment pas au niveau… pack épars… fautes profuses… tatanes de peu... pis que tout. Ya du taf sur la planche… n’avons pas vu se dessiner un semblant même de stratégie… Les Aussies ? On les jugera vraiment aux tri… sur le vrai pâtis.
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05 juillet 2008
TRI NATIONS 19-8 POUR LA NZ
Les Blacks bien sûr...
Ben voilà… la belle affiche… comme de bien entendu les Blacks l’emportent sans problème. La note eut été plus lourde si l’arbitre aléatoire n’avait pas sifflé un hors jeu imaginaire… par cette inconséquence brisa l’ambiance générale… Un rien décontenancés les Blacks gagnent quand même en dominant les Sudafs 19-8 sous conditions climatiques très difficiles. Prime Time, pluie battante de vaches trombeuses, pelouse patineuse, froid visible au regard d’un Habana, Carter et autres détremprés, soufflant dans leurs doigts gourds pour assouplir les phalanges… Blair tomate pour les plus flairs… bref ça caillait sa chair de cocotte. Les gaillards n’en poussent pas moins bidets, Habana plante son essai… Carter, quasi parfait en meneur impec oriente savamment le jeu… une perle ce gus… souple… fait des passes dans un mouchoir après avoir leurré la défense, que dire de plus sinon qu’il enquille quasi tout de la savate, soutient le reste avec la tête, parfait le tableau avec des cannes de feu. Ce qui manquait du reste aux Sudafs, un meneur de cet acabit… pas la même envergure Butch James… à ce niveau c’est fatal.
Belle rencontre donc très engagée, comme il se doit, entre les deux zéquipes les plus techniques de l’univers. A la pause 9-8 reflétait somme toute la bonne tenue des Bocks… Une belle passe d’Adrian Jacobs à de Villiers, ce dernier impec cadre et file le cuir à Habana lancé tout berzingue… loco sur des rails vapeurs… inrattrapable… 5 pions pour quasi la seule attaque vraiment dangereuse des Boks, les derniers du match pour eux. Mais beau & bien joué. De Villiers se bonifie... à noter. Moins bourrin qu'hier... de bon augure pour la suite. Jacobs nous plait... un noir au centre chez les Sudafs c'est plutôt rare... solide en défense comme en attaque. Sait prendre un trou... a de la vista.
Malgré ce côtoiement scoral, les Blacks sont plus solides et tiennent leurs adversaires à l’image de leur pack très soudé, qui démontre l’excellence d’Ali Williams, la subtilité de Kaino qui conclura par un essai la domination de ses cops. La classe ce 8 Black, qui du reste est l’auteur aussi, de l’essai refusé… suiveur, malin, solide mais éviteur comme on aime… pour sûr, même sans Mc Caw les Blacks ont du ressort et semblent imbattables. Ils enchaînent et transmettent vitement le cuir, des lourds souvent en position de centre… des trois quarts qui assurent le gain en mêlée ouverte… ça remue son jus et les figures diverses… variées… ça circule donc sans trop de fautes de main au demeurant… sinon Woodcock un brin maladroit, mais rien de bien terrible.
Steyn entre en milieu de seconde mi-temps et tente un drop des 50m qui passe un rien sous les poteaux… s’il lève moins son cuir, il passe pile au middle… quel saton çuila. Gageons qu’il remplace James dans l’avenir… a de la vista… peut trouver sa place à l’ouverture… pourquoi pas.
Le plus mauvais sur le pâtis, sans doute possible, est l’arbitre Dickinson, laxiste, flottant… ne siffle pas en effet quand le sauteur Williams se fait agripper en l’air par un Bok, puis siffle la fois suivante sur la même exactement figure… Des cravates pas sanctionnées, d’autres identiques pénalisées… Bref lui tailler un costume de fonctionnaire, lui refiler un petit sifflet de circulation au carrefour d’un bled dans l’Outback Australien… et ne plus le revoir sur les terrains majeurs.
A bienveigner* ces tri nous évertuons et savourons ce vrai rugby de mouvement, loin, très très loin du XV terroir, poum poum avants… trois quarts lisibles… re poum poum avants… re mêmes figures... bref ce rugby tricolore qui déchoit depuis l’ère Laporte et semble continuer son train train. Soit ! Pour l’heure joyeuse, à suivre donc la revanche Blacks Boks dès la semaine prochaine…
9h30 AM on samedi 12.
"Typical All Blacks, beat everyone in sight except in the World Cup" Un débat lancé sur Bibici... ça nous fend l'occiput, ça continue la délirium... Si on ne les volent pas, ils dévorent du Bleu, du Vert, du Blanc, du Rouge... comme en-cas.
* Bienveigner : (au XVII ème) Faire bon acceuil à
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03 juillet 2008
TRI NATIONS J - 2
La composition des zéquipes du week-end tri nations. On notera le retour de Tony Woodcock à la place de Neemia Tialata, bon choix car ce dernier a du poids mais ne tient pas les 80mn, trop lourd, moins mobile que Tony. Smith et Nonu au centre… pas pour nous déplaire… quand on sait qui pousse derrière, super Kahui, dont nous disions tant de bien icy, on peut dire que les Blacks ont une ligne d’attaque à la juste mesure de leur rang. Sommes plus réservés pour les Bocks. Préférons Steyn à de Villiers… comme en causions lors de la CDM. Pensions que la blessure au bras de Villiers était une bonne chose pour les Sudafs… pas pour le gus il va de soi. Pensions qu’avec Steyn étaient mieux équipés pour gagner le titre… ce qui fut fait. Steyn est plus souple, moins bourrin que l’autre moins donneur de cuir, bien que des progrès dans sa transmission sont à noter. N’avons pas de fascination pour les centres percuteurs… plutôt prédilection pour les futés, les passeurs de bras, les preneurs de trous, les zéviteurs de chocs. Montgomery sur la banquette… ok… un super pied en moins dans le pré, mais Jantjes à plus de jus. Rendez-vous donc pour le match de l’année, tant espéré par le Pilier. Samedi 5 Juillet 9h30 AM… sans les mousmés. Pouvez en attendant vous entraîner à danser le Te Raupahara Haka, traduit en ce lieu, si vous chante... plus rude que le Sampa, plus mâle que le Cha Cha, plus sympa qu'la Samba.
Sa position est favorable. Son cœur est profond. Son don est généreux. Sa parole est fidèle. Son gouvernement est en ordre parfait. Ainsi la bonté des bastons, des tendres marrons, des généreuses transmissions.
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New Zealand: Mils Muliaina; Sitiveni Sivivatu, Conrad Smith, Ma'a Nonu, Rudi Wulf; Daniel Carter, Andy Ellis; Tony Woodcock, Andrew Hore, Greg Somerville, Brad Thorn, Ali Williams, Adam Thomson, Rodney So'oialo (capt), Jerome Kaino.
Replacements: Keven Mealamu, Neemia Tialata, Anthony Boric, Sione Lauaki, Jimmy Cowan, Stephen Donald, Leon MacDonald.
South Africa: Conrad Jantjes; Odwa Ndungane, Adrian Jacobs, Jean de Villiers, Bryan Habana; Butch James, Ricky Januarie; Gurthro Steenkamp, John Smit (capt), CJ van der Linde, Bakkies Botha, Victor Matfield, Schalk Burger, Juan Smith, Joe van Niekerk.
Replacements: Bismarck du Plessis, Brian Mujati, Andries Bekker, Luke Watson, Bolla Conradie, Francois Steyn, Percy Montgomery.
02 juillet 2008
TRI NATIONS J - 3
Well Well… La grande saison du Pilier commence enfin. Du tri nations pour combler un manque certain d’enthousiasme subséquent au visionnage de ce XV vieille Europe, somme toute bien en deçà d’icelluy des masters sud hémis. Enfin de l’édifice majeur, de l’architonique rugby, de la belle passe, du grand frisson, de la vitesse, du pisse-ballon qui suturent puissance, tonicité, évitement, collectif, pour un plaisir maxi, une forme universelle copineuse du grand Art. Les Blacks débutent donc les grandes joutes contre les Bocks… la belle affiche. Le Pilier aux Sudafs livre céans cette petite recette pour croquer du Kiwi… si assez-zélés-forts sont pour l’estourbir. Samedi 9h 30 AM sur Sky ou Bibici... afin d'éviter les p’tites TV d’icy aux commentaires douteux, brouteurs de peu. N’oublions pas quand même l’épiphénomène Australie vs France, pour ceux qui préfèrent la tong aux crampons, le miko au jambon, le mikado... à la baston.
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30 juin 2008
AUSTRALIE VS FRANCE : 34-13
Si voulez le compte rendu d'Australie-France, lisez ceci, sur le blog de notre confrère sis au bout du monde... en lien à droite aussi... Trouverez en substance tout ce que pensons du match. Les Bleus sont bleus… les Kangoos moins sauteurs… On attend les tri nations pour nous remettre en appétit… dès samedi… et là, c’est pas du simili. Blacks vs Bocks… peut pas rêver mieux. La vraie finale CDM du Pilier. On s'entraîne ferme icy pour cette longue série de 9 matchs... une première... pas sûr que ce soit une bonne idée. Comme connu, trop est souventefois ennemi de bien. Mies Van Der Rohe, un de nos architectes fameux, en connaissait l'écueil et savamment répétait : Less is more... Pouvons pas dire mieux.
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29 juin 2008
TOULOUSE CHAMPION 2008
Dans sa précédente bafouille le Pilier dévoilait raison princeps de l’hégémonie des Toulousains sur les Pâtis de France… comme, dans d'autres, moins innocent qu’en paraissait, suggérait l’issue du match. On connaît la bête. L’œil du maître ce Pilier, c’est incontestable, et sa sentence était avisée, bien que ce ne soit pas la crainte seule finalement qui renvoie les jaunâtres dans leur volcans… toujours éteints. Sommes pas fan du Top… nos admirateurs le savent, mais saluons comme il se doit cette équipe Auvergnate qui a dominé le championnat en proposant du beau rugby selon les dires de proches, suiveurs de leur parcours. Mais dominer n’est pas gagner. Au rugby ce sont toujours les dernières minutes qui comptent double… faut tenir la distance… en garder sous la patte. Les Toulousains sont rompus à l’exercice final, savent gérer cette phase difficile comme personne en France, eu égard à ce 17ème titre… ont de plus tiré savamment parti de leur défaite contre le Munster et appuyé au bon moment pour s’assurer la victoire.
Hé hé, ya pas photo, les Toulousains sont plus beaux… car leurs femmes exigeantes sont de fières beautés qui ne sautent jamais au cou de qui ne les désire pas… Le mordant était Toulousain, c’est notoire, le désir affirmé, confirmé par la gloire… Ô Toulouse,
Ô Toulouse… pour sûr, la ville du rugby !
On y reviendra...
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27 juin 2008
Ô TOULOUSE
Place du Capitole n’est pas rien… les évangiles c’est st Sernin… Un canal qui sillonne plus vert aux ponts jumeaux où jadis les Rives, Skrela, Spanghero... tâtaient ferme le cuir sur le pâtis Wallon… La brique est rassurante, la tuile est si charmante qu’on croit qu’un ciel de rose est tombé sur la ville… Et la douceur des berges ? La grâce des Augustins ? La vieille rue du Taur ?
Un jus sur la Daurade… un ballon aux Blanchets, une ballade à Brienne… Des filles rue St Rome, au grand rond, à St Georges… il y en a partout ! La Toulousaine est fraîche, ronde, chatoyante et légère, subtile et délicate et quand ses grands yeux purs d’agate vous observent grands ouverts, on croit voir le ciel… pas l’enfer.
C’est pour cette raison sans doute que les Toulousains ont rapporté le Brennus plus que quiconque en France. Ont d’la caille à séduire, à honorer, à plaire. Est très exigeante la souris, comme fière et jolie… loute aux mille vertus… veut pas du simili, d’la tapette en tutu… lui faut du coffre, de la tenue, du poumon, de l’étreinte souple et ferme, du beau parleur mais kia son jus… Aussi les mâles du coin se la donnent vaillamment pour gagner ses faveurs.
Voilà raison princeps de leur hégémonie sur les gazons de France… quand l'Auvergnat, au doute institué, en est encore au pneu, au caoutchouc, à la roue... comme au volcan éteint. Le jaune un peu fadasse n’aura jamais l'éclat rouge et noir des couchants, c’est clair! Et puis au pays des violettes c'est bien connu, si tu cognes, tu gagnes... là-bas même les mamies aiment la castagne… Là-bas, la baston c'est idiosyncrasique, dans les veines si voulez... génotypiquement Toulousaine !
Ainsi, en substance, ce que nous rapportait un gaillard autochtone à l’allure radieuse dans un rade agité. Le Pilier modéré, d’un tel constat acquiesce, mais ne chanterait cependant pas trop urbi orbi les charmes de la rosette avant de l’avoir conquise, ravi, comblé...
Un petit sus altruiste... une manière d'offrande pour encourager somme toute ces pauvres canaris en mal de trophée, cette sentence ferme : L’homme n’a jamais que le degré de liberté que son audace conquiert sur la peur... de perdre en l’occurrence.
A méditer ?
Le tableau est d'Edouard Debat-Ponsant, né le 25 Avril 1847 à Toulouse, sis au Musée des Augustins, il vaut le détour. Comme Toulousaines... les contours.
© Le Pilier
25 juin 2008
BRENNUS SOMBRE ÉCLAT...
... pour l'Auvergnat
Un jeu, un combat, un trophée de victoire, tendus dans l’aire feutrée d’un pâtis surfoulé de volontés farouches, aboliront somme d’épuisante saison pour l’abattis, la canne, les pinceaux, l’épaule, le gigot… par la prise en main d’une idée plus qu’un bois, portée aux nues d’une foule autour, avide de force et d’idéal. Soleil figé dans l’habitacle rectangle, le bouclier, ceint de palmes, doigts de bêtes, humaines crispations, véritable astre clair des cérémonies d’après joug, symbole aussi lointain des protections thorax, rayonne en lieu suprême, tel éclat invisible d’une grâce au cœur même d’âmes dévolues à la gloire... de son feu perpétuant le règne de l’un porteur, la faillite de l’autre, vaincu. C’est écrit diront certains, c’est à lire, voir, souffle un sage, car l’humaine nature en ces contrées futures, ne saurait rendre compte de quelconques faits, saisis au champ restreint des 80 minutes… non sonnées pardi !
Brennus, comme un César, agace, réconforte, suivant l’issue du jeu. Il est dit qu'auvergnats ont du feu sous la croûte... mais volcans restent éteints... Il est répété qu'ils courent après ces prétoriens lauriers depuis des lustres sombres... Mais on ne galope pas derrière un Empereur. On obtient ses faveurs, ou mieux... on le renverse. A bons entendeurs.
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24 juin 2008
STOP 14... FISSA LES TRI
Le gus dans le bain sur le cliché, c’est Steyn bien sûr… auteur paraîtrait du premier essai. Sous des trombes les Bocks ont essoré les pizzaïolos 26-0. N’avons pas vu. Faut pas pousser non plus ! Pas de temps paumer à mater du césarion… devons déjà montrer grande patience avec nos hexagonaux… alors pensez, les macaronis ! On n'a jamais vu Cassius Clay k.o-cogner un Rocky de ciné... ya mesures à respecter.
Un œil très succinct avons jeté sur les phases finales du stop 14… peu excitant. Des fautes en veux-tu, comme des perles. Ça tombe le cuir des pattes, trop souvent pour nous plaire… avons dit moult fois le bien que pensions des Catalans… quant à Paris… le rose bilboquette à doffeur ça poile un temps… mais le rugby c’est pas d’la comédie… P’t’êt qu’avec McKenzie ça va changer la donne… et la couleur des maillots gigolos… faut voir. Pour la finale, c'est ce qu'il y avait mieux dans les bobines. Un entraîneur NZ ça donne quand même souffle nouveau au rugby d'icy... ce qu'il aurait fallu en EDF... tant pis ! Samedi donc nos cocottes s’ébattent chez l’Aussie… en plein midi... sur Bibici. A la rigueur…
Une insondable présence sourd du flux via le computer nous rappelant nos promesses à confesse « Hey le Pilier, plutôt que de critiquer la poutre qu’il y a dans l’œil d’un bleu, vaut mieux regarder le rubis qui scintille dans celui d’un Black ou d’un Bock». Attendons donc les tri-nations, sans Mc Caw… blessé aux ligaments d’un arpion sur une action toute bête. Pas engagé au contact, un gus lui est tombé sur la guibole, tournitordant sa cheville. Ouille ! Six semaines de transat ! Vont rappeler Collins ? Devraient.
Ci-joint en lien, une pichenette du mastard sur Chabal... souvenir souvenir !
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22 juin 2008
KAHUI OUI !
Lui c’est Richard Kahui… sur la tof… un tout neuf chez les Blacks, centre, magnifique, futur grand si pas déjà, auteur du premier essai après un travail remarquable de Carter. Super classe… avec Nonu font une paire phénoménale. En sus un cartonneur à briser les abattis… Tindall kia tâté du gus sur un bouchon bien ferme, vous dira… Un habile et fin, sans doute aucun, venu parfaire une ligne de trois quarts qui n’a pas son pareil en sublunaire pâtis. Carter fut vraiment génial… sur la photo il attire le défenseur vers la touche, Kahui en position d’ailier repique au centre, dans un mouchoir reçoit le cuir… petit espace ouvre le grand, trajectoire parfaite, pour un imparable essai. La classe sup c’est exactement ça. On ne le dira jamais assez. Il y a des joueurs qui ont le sens de la trajectoire, qui savent se placer pour recevoir le cuir, se déplacer pour le transmettre… d’autres pas… cf Tindall & Noon… Hors Tait… sinon Ojo… les Bifs, sans meneur, sont lisibles comme un abécédaire… pudding en sauce et bouillante eau, qui soi-disant, donne un exquis goût à tout. Des clous !!! La grande maîtresse et valeur suprême du rugby, c'est la géométrie.
Tout cas, ça nous augure un tri nations de haute tenue. Enfin la finale du meilleur rugby tant attendue par le Pilier. La vraie. Du pas mieux dans l’univers connu. La CDM à côté c’est du circus ... minimus… le tournoi des six nations, une parade... minus !!! La frimette à neuneus tout ça… des p'tits z'en-cas tout ça... Tandis que là-bas c’est du franc... du fort... vérité totale... avec aller-retour… pas du coup de dés acheté, façon triche d'ici en quart.
Ça commence le 5 juillet 2008 par ALL BLACKS vs SUDAFS...
Hé hé !!! Du grand tout autre, là… Maxi rugby… pour les zaristos… nous… pas que... d'autres aussi... mais nous... à la mesure parfaite de notre exigence… du Jojo poils épais, pas d’la fiotte imberbée, du fifi… d’la biscotte… du simili… non non… du vrai cuir… tanné…du pas mieux… pour saveurs patentés… vrais connaisseurs qui ne supportent que le jeu, le grand art… jamais les étendards. La compète préférée du Pilier… de Toutatis… de Thor, Odin… de Zeus et ses petits copains.
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21 juin 2008
NEW ZELAND VS ENGLAND 44-12
Carter maître pied
Étions à la messe pour nos oraisons jaculatoires… Le Seigneur tout puissant nous fit la grâce même d’un match très agréable Blacks Vs Bifs, nous remerciement d’une pénitente posture, sincère et durative, qui nous tint une semaine entière dans les meilleures dispositions. (Lire épisodes précédents). Devenu bon, affable plus qu’hier, quatre épingles, plus qu’un saint, acceptable et gracieux, plus charmant qu’un marquis de Topor, total voué à Dieu, c’est dit… bien fini en somme, le Pilier s’est donc vu gratifié d’un duel à la mesure parfaite de son rang. Un match de rugby de bonne tenue. Aussi pour remercier le divin de ce don espéré, rendrons compte de la baston, et jurons ferme devant toutes les saintetés reconnues, de ne plus jamais gâter notre œil à regarder le rugby d’icy. Voyez l’effet du repentir, sommes devenu tout autre. Délicat, plus exigeant-Adonis, plus minet-incisif, plus contrôlé, plus copain... avec les cimes ! Vraiment bien koi !
Merci Seigneur pour cette remise du Pilier à son juste niveau, comme pour cette récompense jouteuse, subséquente de cette nuit farouche que nous n’espérions plus. En effet, une mousmé de beau minois, dans notre mouvante couche, encouragea nos dévotions, si bien qu’au matin étions, malgré le peu ronron, enthousiaste à l’idée de côtoyer du Black sur le pâtis d’éden et même en pleine forme. Eden qui, ironie du sort ne jouait pas, mais dont ses petits copains honorèrent dignement l’idéal.
Les essais Blacks ? De toute beauté ! Carter ? Un maître pied ! Une vista… des cannes, du ciboulot qui fonctionne plein pot. Mais yu pas que lui. On vous en causera. Des points d’attaquants, essentiellement, courses et trajectoires dignes des perspectives d’antan, quand du Quattrocento on savourait l’éveil. Bref, un match du tonnerre à nous faire oublier notre nationalité bleu lavasse...
A suivre.
© Le Pilier
18 juin 2008
BOCKS SANS OUTREFORCER
Pas gentils du tout ces Gallois avec Montgomery. Les diables rouges ont beau u montrer les crocs, ont perdu. 37-21. Des mickeys prétendent que les Sudafs ont souffert. Un brin relâchés pas plus... comme les Blacks contre les Bifs. Deux fois mangez du poireau successivement... l'appétit ira diminuant. L'impression que les Bocks donnaient ? De pouvoir marquer quand ils voulaient. L'ont fait.
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17 juin 2008
LE PILIER CONDAMNÉ
Bleus à l'âme
Nuit stridente, nuit cinglante, nuits d’amoooooouuuur… Nos fichues gazelles nous ont fait payer le blitz rugby de Samedi. En effet, après nos heures farouches de pâtis, avons brouté vaillant luzerne, tête en l’étau, tutoyé pilou-pilou, couché, debout, jusqu’à l’extinction des feux, la zone à Morphée… les rotules au sommier… de quoi ronronner sur la couche d'un Dimanche mérité, plat limande et sans jus... au lieu de nous remercier de notre tentative de ratrapage... elles ont fui !!! Nous laissant juste un mot pour dire qu’elles s’en allaient avec un plus tonique, un plus beau, un plus là, présent, pour une croisière en bateau… Affligé, carpette et pathos en veux-tu, les cloches ballantes sacrées du clocher n’ont pas même caressé nos tympans tant sombre était notre âme, et pour l’avouer uniment, avons zappé le saint office.
Une soutane amicale, compagne de nos génuflexions dévotes, avec qui participons pourtant à certaines Bacchanales de saison en des lieux de vapeurs sourdinants de féminins filons, nous jeta
« c’est bien fait !» nous reprochant de plus et sans ménagement nos absences répétées au prie-dieu, décrétant que notre âme et nos abattis ne sortiraient pas indemne de ces excès païens… que le ciel nous jugera sévèrement comme nos gisquettes l'ont fait, si ne reprenons pas immédiat le chemin de Damas... que le purgatoire serait clémence et que seul le fourchu acceptera notre carcasse pour une dantesque éternité.
Mais c’est pas tout ! Comme pour ajouter à notre accablement un supplément chagrin, notre catéchumène courroucé, à l’instar d’une engeance grinçante envoyeuse de mails très critiques à notre égard, nous reproche en sus et vivement nos bagatelles pimentées, notre manque d’enthousiasme pour les Bleus en propédeutique de la tournée Australienne qui s’annonce... notre astiquage du rugby Français en ces termes châtiés : « Le Pilier tu abuses… t’es pas sympa avec le quinze d’icy… tu appuies un peu trop où ça fait mal… tu carabistouilles nos cocorico boys plus que de raison…
t’es pas gentil avé le staff... t'aimes pas ton prochain (sic). Seule une démarche pénitentielle pourra te valoir un sursis, St Pierre intervenant peut-être pour alléger ta peine si tu y mets du tien… mais point de paradis, là c’est cuit ! »
Voilà en substance ce qu’on nous dit.
En somme, tout le monde nous tombe dessus, et si le rein n’était pas solide serions déjà à préparer nos frusques, ticket TGV direction les gouffres, le palais du malin, la corde au cou solide pour un balancement certain. Largué par les moukères, tancé par le cur’ton, houspillé par certains lecteurs, honni du grand barbu, le Pilier se doit de racheter ses dites fautes… d’avide repentance veut tout sincère se bonifier, retourner le canoë, bénéficier à nouveau de la grâce divine et savourer humblement les mystères de la rédemption. C’est promis serons plus gentil !!! Dirons moult Paters et plein d'Avés pour faire nos Bleus gagner. Justine et Sophie de leur côté, peuvent se rôtir la croupe avec leur bellâtre sur une goélette océane, on s’en balance le goupillon. Avons de quoi soulager notre profonde douleur, gagner grand pardon en honorant dignement de plus Saintes, pas nitouches du cuir… qui sauront nous plaindre beaucoup, comme nous sauter au cou… femmes adultères plus que toutes autres exquises, cerises et callipyges, compréhensives, plus matures, qui pensent que le rugby est nécessaire à notre maintien, qu’avec un tel signifiant méritons plus d’égards… qu’au temps où les faux culs sont la majorité, gloire à celui qui dit toute la vérité. Ne jetez plus la pierre à la femme adultère, serons bien derrière, nous faire pardonner... si à Dieu plait.
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15 juin 2008
AUSTRALIE VS IRLANDE 18-12
Les Aussies gagnent 18-12 des Irlandais vaillants, accrocheurs, parfois emportés, maladroits, à l’image d’un O’Connell très courageux mais qui s’isole en fin de match sans soutien et prend une pénalité. O’Driscoll fatigué manque une passe pour un essai quasi fait… très rare chez lui ce genre d’erreur. N’a plus son jus d’antan, même si plante son essai après une course folle, de toute beauté. Auraient certes pu emporter ce match les verts… avec appui de si. Mais une rencontre ça dure 80 minutes, on ne le dira jamais assez. Le dernier quart d’heure, le moment où tout ce décide quand l’équilibrage des forces semble acquis. N'ont cependant pas à rougir de leur tournée ces Irlandais, ont progressé... incontestable... de bon augure... et gagnent un arrière du tonnerre Kearney, qui confirme sa prestation belle contre les Blacks... un bon.
De leur côté les Australiens, encadrés par l’emblématique entraîneur néoz des Crusaders, perpétuent un rugby treiziste, sans grandes subtilités… Comme le disions, ont du retard sur leurs deux voisins… Mais attendons les Tri Nations, laissons du temps à Robbie Deans pour mettre en place stratégies nouvelles et relever le niveau de jeu. Tout neuf encore dans le fauteuil Australien… le changement va s’opérer au fil des rencontres. A suivre donc avec attention.
Notre bleusaille peut sans doute rivaliser avec les Aussies… avec encore des si… car ces derniers en leur terre Aborigène sont guerriers acharnés, savent profiter de la moindre faiblesse. Pour l’heure, on nous retanne avec du Chabal comme en quarante… que l’on veut fixer du reste en seconde poutre alors qu’il joue toute l’année en 8. Bien Français ! Il est vrai que n’avons aucun joueur indispensable en EDF, que notre rugby n’a pas de style propre et percutant. Aussi on se contente de pipolisme parfumé aux douilles chevalines pour faire oublier la bibine… vendre du torche fion… du slip... des bonbons... coucouches à mémés, d'la starlette aoualpée, d'la fumée... du rata, d'l'ipéca... mais pour le beau jeu, faut repasser… nos liquettes. Hors quelques exploits individuels, pas vraiment poétique l’horizon. Savez l’horizon... cette chose insensée qui recule quand on avance !!!
© Le Pilier
14 juin 2008
BLACKS PLIENT BIFS EN 46 MN
Emballez c’est pesé. A la 46ème minute du match les Blacks mènent 37-13… dès lors on lève le pied, laisse les Bifs se refaire une petite santé… score final à la cool 37-20. Intouchables les Blacks… même si des critiques profitent de la moindre erreur pour essuyer leurs sabots... quelques petites coquilles, de ci par là, permettront notamment une interception de Topsy Ojo, dont nous vous disions plus grand bien en ce lieu, sur une superbe percée de Carter dans un mouchoir de pâtis... voulant servir Conrad Smith trop avancé, sinon essai imparable, l’ailier Bif sans bouger reçoit le cuir et court vers l’essai de 70 mètres. Mais l’attaque des Blacks était magnifique comme tous leurs essais du reste. Des passes au cordeau… une présence en défense difficilement contournable, d’autant qu’à l’ouverture adverse sévissait la cruche Hogdson, qui sera remplacé pour invisibilité. Les Blacks et les Sudafs face aux défenses solides, se créent des espaces nouveaux, impalpables, entre l’étroitesse disponible des amas de modules. Mini passes au coéquipier qui colle le maillot, lancé, toujours… suivi permanent sans faillir… on sent le travail des figures et la volonté de maîtrise. Pour le grand champ, même célérité… sont toujours grands coureurs quand l’attaque s’élance. On pourrait croire qu’ils marquent quand ils le veulent… on aurait sans doute raison.
Les Bifs sans meneur, Wilkinson ou Cipriani, n’ont pas grand-chose à proposer en attaque, hors un pack somme toute bousculeur, dont les piliers assurent stabilité sinon domination. Voudrions du reste revenir sur notre enthousiasme de la semaine dernière concernant Nieemia Tialata, la bête épaisse aux 127 kilos de viande à point… dont nous disions tant de bien. En souffrance le gus cette fois… du mal à tenir le match face à son Bif et vis-à-vis Haskell ou Narraway
( Pas assez de caféine dans nos veines pour dessiller nos calots… emportés par le grand tout ne savons qui de l’un ou de l’autre a épuisé le Black… les saveurs pardonneront) qu’importe tout cas le petit nom du gros qui lui coupa le souffle, Tialata s’est fait sanctionné plusieurs fois, épuisé par l’affront en mêlée. Plutôt rameur en fin de match sa défaillance est à noter. Manque Hayman et son compère Woodcock… Sinon les très en vue... Conrad Smith, plante son essai... Nonu... en grande forme, bien en place au centre... Sivivatu 24 sélections 24 essais... un truc dans le genre... Carter parfait des arpions... sans la pluie, bien plus à l'aise... Mais ce n'est jamais plaisant ni juste, de citer seulement quelques joueurs NZ, tant ils forment un groupe homogène... un seul cœur, un seul esprit.
Sinon, on se marre des commentaires qui fleurissent un peu partout dès que les Blacks ne plantent pas 60 pions. « Pas si forts » disent les sots… « Pas si impériaux » soufflent les pâtés… « Moins impressionnants les gus » chantent les minus… « Ont eu du mal » crachent les badernes… « Plus ce qu’ils étaient » lancent les constipés… les plumitifs avortés… les supplétifs anémiés… cette petite engeance malingre et poussive qui se plait à afficher son opinion ballote dans les tribunes des torches fions. Coutumier chez les faibles de crevasser la moindre ride de l’Empereur, de conspuer ce qui en impose, de vocaliser sur leurs propres manques. Ainsi des petits, des journaleux poussifs toujours en mal d'inspi ! Veulent de l'impressionnant, du Jurassik Park, du Disney rugby, du Robocop aux pâtis, du XV spaghetti, façon console de jeu consoleuse du néant qui les meut. Ce qu’en dit le Pilier ? Gagnez-les… on verra après… et sans tricher !
Impressionnantes les natures mortes de Cézanne ? Cosmique la sixtine d'Angelo ? Phénoménal les tournesols de Vincent ? Surextravagant le Quattrocento ? A quoi bon ? Tout simplement beau.
© Le Pilier
COUP DE POMPE
On ramène la viande au foyer… ruinée, vidée, limée… quasi comblé… 3 h de somme, 3 matchs d’affilés… un blitz rugby pour le Pilier… assumé. Vous rendrons compte des faits dans la soirée… sinon demain. En substance, rien de nouveau sous le soleil. Au Top, Blacks et Sudafs… Les Aussies sont à la traîne, pas suffisant pour les vaincre en tout cas. Le rugby Européen est loin… très loin derrière, même si les Irlandais sont les plus solides finalement. Les Bifs ? Poussifs. Les Gallois ? Sans cortex… sinon Shane Williams et leur demie de mêlée Cooper.
Pour l’heure un n’ième caoua, massage des abattis… tirer la bulle un temps malin avec du Ligeti… sans chounettes, ni Sophie… à la rigueur zoner dans les limbes à Morphée... sans abuser.
© Le Pilier
13 juin 2008
JOUTES ET BEL ENJEU
Monseigneur le Duc des castagnes
A, pour ses combats meurtriers,
Convoqué d’Auckland à Mortagne
Dans la plaine sur la montagne
L’arrière-ban de ses guerriers.
Ce sont des barons dont les armes
Ornent les forts ceints d’un fossé
Des preux forgés dans les alarmes
Des maoris des hommes d’armes
L’un d’entre eux est votre Pilier…
Ainsi fredonnions au réveil rugissant d’un rêve de baston, cet air de Malicorne aux senteurs Hugoliennes… comme avant goût d’un Samedi de promesses couronnées de châtaignes, d’envolées, de rugby caparaçonné de rigueur… pourtant souple, vivace et zélé… nanti des fluidités. Sommes déjà sur les charbons ardents, impatient d’un tel programme qui agite notre âme dans ses fondements. Mater les Blacks au petit dèj est le gage certain d’une journée conquérante, pleine de voluptés, de chaleur et de joie. Souhaitons que trombes seules en la couche déversent leurs surplus capiteux, que le terrain foulé soit des plus praticables pour joutes épanouies. Ci-joint prévision météo sur l’Auckland pâtis…Convoqué d’Auckland à Mortagne
Dans la plaine sur la montagne
L’arrière-ban de ses guerriers.
Ce sont des barons dont les armes
Ornent les forts ceints d’un fossé
Des preux forgés dans les alarmes
Des maoris des hommes d’armes
L’un d’entre eux est votre Pilier…
samedi 14 matin : 14°C Précipitations
Ensoleillement
Force du vent 10 mm
38 %
36 km/h après-midi : 21°C variable: belles éclaircies et averses modérées.
La semaine dernière c’était un vrai déluge, difficile de jouer dans ces conditions... meilleures cette fois... et si averses, qu’elles ne soient que d’essais. Ce qui nous plait dans ces tournées c’est l’enjeu tout rugby. Plus intéressant que la CDM… plus discret… pas d’hystérie… d’artiche et d’audimat imposant sa loi… de blabla. Hors les tri nations, c'est le meilleur moment pour voir du beau jeu, pas de pressions débordantes, pas de triche troublante... on aime ce bel état d'esprit, on en jubile... forcément.
Quand... l’orbe du soleil noir revient, et se révèle, par un blêmissement farouche et triomphant.
© Le Pilier
11 juin 2008
TOURNÉE 2008 : PHASE 2
Pléiade de bastons
Ouikend overbouqué pour le Pilier. Du lourd aux pâtis : du Black, du Bock, de L’Aussie... Du solide au bocal : Thèse à terminer… compression systémique, pour ballade épistémologique… Du piquet au plumard : entretien des loupiotes, tutoyeuses de pontifes… votives, saintes minouches… savantes au sacrement des ifs… Sans oublier le quotidien premier : sortir le cabot, aider mamie à traverser, préparer le gigot, arroser le persil, biner le jardinet... enfin de quoi user la rotule même d’un Atlas, figé dans sa posture titanesque, écrasé par ces peines que le grand Zeus inflige quand il n’est pas content. Ça n’a du reste pas empêché l’orante créature d'engendrer féminines pléiades, en honorant comme un Pilier, l'Océanide Pléioné...
Mais votre dévoué serviteur, dont la passion n’a d’égal que l’enthousiasme qui l’impose, confiant, souple, pas fuiteur devant ces figures imposées, saura tête penser, zigomar maîtriser, pour pas vider son jus total avant début de la super saison… pour lui les tri nations... le 5 Juillet.Ouikend overbouqué pour le Pilier. Du lourd aux pâtis : du Black, du Bock, de L’Aussie... Du solide au bocal : Thèse à terminer… compression systémique, pour ballade épistémologique… Du piquet au plumard : entretien des loupiotes, tutoyeuses de pontifes… votives, saintes minouches… savantes au sacrement des ifs… Sans oublier le quotidien premier : sortir le cabot, aider mamie à traverser, préparer le gigot, arroser le persil, biner le jardinet... enfin de quoi user la rotule même d’un Atlas, figé dans sa posture titanesque, écrasé par ces peines que le grand Zeus inflige quand il n’est pas content. Ça n’a du reste pas empêché l’orante créature d'engendrer féminines pléiades, en honorant comme un Pilier, l'Océanide Pléioné...
Vitaminé aux fruits de la passion, les astrocytes fluidifiant le transit, dédoublant nos capacités contrôleuses du neuronal influx, votre pianoteur zélé aux doigts sensibles, continuera ses chroniques pour le plaisir de son lectorat fidèle, ceux des sagesses infuses… des sciences diffuses... des bouffeurs d’édredons, des vistas, du baston.
Bref et goupillon !
Samedi donc, les Blacks rencontrent les Bifs… 9. 35 AM
Suivra au zénith Aussies vs Ireland… 12 h pétante.
Enfin le digestif South Africa vs Wales 3 PM.
On se marre d’avance, sachant que les Bifs alignent face au Carter du levant, l’emblématique Hodgson du couchant… l’enclume Anglaise qui est au rugby ce que Lulu est au goumi… un ramollisseur d’influx, un ratatineur de jus, un ouverture de fermeture qu’on ne pensait plus revoir dans le XV de la rose. Wilkinson opéré, Cipriani entorsé… n’ont pas mieux en magasin semble-t-il, pas pire pour un terrain. Si la Queen couine, c’est bien fait ! Au moins quelqu’un de satisfait ?
© Le Pilier
09 juin 2008
BIG SPIES DANS LE PRÉ
Passes et plomb
La tof c’est du Spies en re-forme… le troisième ligne centre... plante son essai, bien sûr… son raisin tout neuf lui donne un tonus de tout les diables… du sang de buffle… dit-on… une bête humaine… mastoc, solide, mais plus que ça… éviteur, rapide, va pas stupidement au contact malgré son gabarit. Bienvenue sur les pâtis... car comme le disions là... yavait soucis.
Ont fait de sacrés progrès les Sudafs. Le côté bourrin à cornes, aux calendes… le cuir circule comme jamais et chaque joueur le reçoit lancé… même un pilier près de son pack est toujours suffisamment en retrait pour faire du dégat à l’impact. Pas du Yachvili ou Elissalde qui file sa babale à son avant, guimauve de main à main, sans tonique, façon j’te refile la patate chaude.Les passes Sud Africaines sont sans commune mesure avec les nôtres. Toujours devant le joueur en pleine course. Comme on nous apprenait dans les écoles… les trois quarts à 45 degrés… très en profondeur… lancés plein pot d’échap… et ça rigolait pas… fallait envoyer le cuir en avant du gars… pas sur lui… sinon ça ruait dans les brancards… comme pour le recevoir, fallait yaller avec les cannes le chercher… toujours dynamiques. Le B A B A du rugby.
On parle ruby moderne ici, mais ce geste fondamental ne changera jamais. Pourtant on ne le pratique plus… c'est du mou, sans profondeur. Tenez, matez Montgomery ! A Perpignan il s’ennuie ferme… ne fait rien d’extra… normal… ne savent pas attaquer les gus… avec les Marty et consorts, les attaques sont aussi nulles qu’un pinceau dans un clacos qui rêve de Sixtine… Percy va pas se décarcasser pour ça… normal… n’a rien foutu. En revanche de retour au pays du rugby, lancé comme un sourd, il plante un superbe essai en fin de match 1O minutes après sa rentrée… était en effet sur le banc.
Les manquements sont pléthores, icy… Jauzion ne sait toujours pas faire de passe après des années à faire le platane…n’est pas le seul… Michalak n’est pas mieux… 10 ans que ça dure dur…
Sudafs et Blacks connaissent parfaitement ce qui nous semble évident. C’est quand même pas sorcier à comprendre non ? Ya qu’à mater. 45 degré cornegidouille !!!
Et lancés, toujours lancés, cannes au cou !!!! En Sudafrique, ça galope... on maitrise les fondamentaux... même les pick & go sont beaux, n’en déplaise à la mamie des niçoises qui devrait se faire payer un pèlerinage en hémisud, plutôt que marmonner ses patenôtres pour sauver les perches bénites de Lourdes.
Affligeant cette histoire… pendant le tournoi étions effarés de voir la position des trois quarts du poireau. Quasi à plat quand ils zattaquent… jamais en profondeur… sont lisibles comme des abécédaires, mous de l’occiput, sans jus… placés n’importe comment… bailleurs aux corneilles… si si on vous assure… fallait voir ça… aussi se font coincer comme des bleus d’icy, en fin de ligne. Prévisibles, sans idées, mal agencés… mais qu’est-ce qu’on leur apprend sacrebleu ? En sus des pro !!!! Sans Shane Williams, aucun véritable danger. Lui c’est l’électron libre et crocheteur qu’on connaît… à l’origine du premier essai, plante le second. No comment.
Donc les Sudafs plient correctement ces Gallois champions d’Europe… 48-17... du 28 carats ciselé, contre l’enclume dans le pré. Pas photo… la clarté l’emporte face aux charbonneux cortex.
A suivre, les raisons princeps de l’hégémonie du grand hémisphère sud.
© Le Pilier
08 juin 2008
AUTRUCHES & CONFETTIS
Match impec des Boks contre des Gallois sans tête… à des années lumineuses du rugby d’icy.
Le Springbok est plus rapide… Le Buffle est plus fort… Le cuir est plus dur…Les attaques vont plus vite… Les cuisses sont plus toniques… Les passes sont plus précises, plus vives… Les têtes sont plus futées… Le style est maitrisé... Les photos sont plus belles… Le soleil est plus chaud et le rugby plus beau.
Une anecdote amusante. Dans une grande Brasserie, mations le match au milieu d’étrangers, pour la plupart de l’hémisphère sud… pas un Français ! Ces derniers à l’autre bout du lieu, se mirent à applaudir. Surpris tournons la tête. Yavait Paris vs Biarritz sur leur petit écran. Ils applaudissaient enthousiastes, une greluche en plumes d’autruche qui arborait un ballon, façon boule à facettes de boite de nuit !!!! Tout est dit. La France d’icy !!!! Ne veulent rien apprendre du rugby… zont sous l’œil du Quattrocento, ils préfèrent le Lido !!!! Le rugby plan plan du vieux continent !!!! Là, ça nous fige !!! Les taches indélébiles !!! Les badernes… les ballots… naves, godilles empaillées... hé hé !!! Le Pilier, plié, se tord les boyaux… se fend la prune… la pipe, le ciboulot. Comment élever notre rugby, si tout le monde est contenté de confettis ? Si on préfère la paillette, l’opérette, à la musique divine ? Le pipeau à la symphonie ? Le rata aux truffes, aux jambonneaux ? Le Mc Do au gigot ? Réponse, sans contredit, est bien easy !
© Le Pilier
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