23 février 2008

OUI A LA DOPE


Une énergie vitale
Ain de pallier cette différence kilogrammique, bitwine les Rosbifs surgavés de Pudding-National-Brut et nos crêtes cocottes, dandys-blancs-duvets, tricolorées jus-sang-neuf, moins fortes de rein, plus mouvantes peut-être ? … 42 kg séparent en effet les deux packs de huit… le Pilier soucieux d’un rééquilibrage des forces, propose céans à notre octobobine d’avants, comme aux plus coureurs des arrières gardes, un breuvage incontournable, pour dynamiser l’abattis national au signifiant sonore comme une couronne de Queen tombant sur un parquet de zinc, la bouche en cul de poule: Le Perpetual-Motion-Food… élaboré avec zèle, ingéniosité dans les laboratoires du phénoménal et nonchalent Jarryste, Alfred, compagnon de votre dévoué narrateur, ayant lui-même, dit-on, participé à la suprême course des Dix Mille Milles, débordant largement avec sa quintuplette autopropulsée, les mécaniques les mieux huilées de cette futuriste époque… comme les espoirs les plus insensés qu’un homme des plus saints peut formuler quand sa femme le trompe avec un plus-dur-plus-longtemps...
Voici donc l’extase, le big, le roboratif exceptionnel pour nos volailles au petit grain, le breuvage secret des surmâlitudes, l’unique, le rare, tournigonflant les côtes, la cuisse, le croupion... ad hoc pour torses à poils... le fondamental et naturel Perpetual-Motion-Food, littéralement « nourriture du mouvement perpétuel ». Seule anicroche, faut pomper sans arrêt pour le produire... mais ça on connait. Sinon, tout indiqué pour dynamiser nos pattes gallinaces, nos dodelinants biceps, nos tendons hyper flux, nos calebassons débiteurs de baratins tous gabarits, qui prétendent vouloir attaquer de partout, même sans ballon (sic), et faire courir jusqu’aux rotules ces grÔsseux panses de Bifs, qui tiendront pas 80 minutes, passque bien trop pesants des ventricules… A voir.
En tout cas, avec le Perpetual-Motion-Food, fini la tremblote, le mâche pâtis, le raté, le lacet défait... Merci qui ? © Le Pilier

22 février 2008

SUPER 14 SANS PLOMB


Pour l'élitisme
Loin du championnat pépère d’icy, des passes maman, molles chaussettes pour transmissions imprécises… des secondes lignes pas toujours cavaleurs… le super 14 nous ravit par la vivacité de son rythme. Avons maté les Blues des Rokocoko, Woodcock et autres Mealamu connus… qui s’astiquaient les abattis contre les Chiefs de Muliaina, zélé Sivivatu… moustachu pour l’occase, Lauaki (la tof) et consorts… 32-14 au final pour les Blues… savez déjà ça si jetez un œil en ce lieu prisé, pour amateurs solides du meilleur rugby planétaire.

Du tonique, du vivace, du bel ovalisme... comme on aime. La super passe est au sud, y’a pas photo… des sorties de mêlée obusiennes, des secondes lignes qui se relèvent aussi vite que des flankers pour opposition pick and go, des combinaisons au quart de poil, comme celle qui envoya Rokocoko entre les poteaux, à vous dresser l’échine jubilatoire…
Nouvelles règles pour un rugby de mouvement permanent… A noter, un arbitrage exceptionnel, pas baveux, pas douteux, hyper précis, impartial, rigoureux, attentif comme on en voit peu en vieille Europe… Comme quoi la règle strictement appliquée en rien n’empêche le beau jeu sinon l'inspire.

Même s’il faut reconnaître de nombreuses imperfections de part et d’autre dues à la rapidité nécessaire des figures travaillées comme improvisées, au début de la compétition où des réglages sont à faire, ce rugby là a tout pour surdominer nos pâtis.
Des fautes de mains il y en eut, certes… mais quand la machine Blues s’est réglée en seconde mi-temps, ça balançait la vapeur pour des phases de jeu interminables sans rupture de tempo. C’était beau. Sont bien en avance sur nous, faut le dire tel, et ne pas se voiler la face.

Sommes du reste contre la venue de ces joueurs d’outre-hémisphère en nos terrains de jeu… hors l’artiche, ils ne gagneront rien à s’ébattre en nos pâtis. Sommes pour ce rugby d’élite. La fédération Néoz a tout à fait raison de ne pas faire jouer en son équipe nationale les joueurs qui s’expatrient. La vraie démocratie c’est aussi la fixation des limites comme la reconnaissance des élites… qu’on arrête de nous bassiner avec cette moulinette qui prétend que le mélange de tout et n’importe quoi, donne du goût au breuvage, relève le niveau, voulant subsumer tous les individus sous le même dénominateur, parfumé au vicié parfum du principe égalitaire.
Des clous ! Nous voulons notre aristocratie. La véritable égalité appartient à chacun d’entre nous. C’est la possibilité de se croire à la mesure des plus grands et de se donner les moyens d’y parvenir.
Le Super 14 est le meilleur championnat de la planète. Pour qu’il le demeure, Kiwis, Kangoos et autres Springboks doivent conserver leurs joueurs. Ce rugby est le modèle à imiter tirant le nôtre vers le haut. Quand Botha et Matfield viennent faire joujou à Toulon, ce n’est pas bon pour les Sudafs ni pour le grand rugby… et ça nous ennuie.
© Le Pilier

21 février 2008

BLEUS SANS ARTILLEUR


Sans canon... moins de pions
Pas de botte digne de ce nom dans ce quinze Bleu… En face une savate Wilkinson aux petits arpions, retrouvée, qui passe tout. Essayer du tout neuf c’est bien…
Mais un manque de tatane comac ? Pas des plus judicieux... Traille c'est pas du top. A moins que le score n’importe pas… là, c’est osé !
Peut-on se passer d’un tirailleur dans nos troupes ? C’est ce qu’ont voulu croire certains généraux bien Français en 14… nos galonnés gonzes et grÔsseux carafes pensantes, ne croyaient pas à l’artillerie au début du massacre… préféraient l’infanterie… en face y’avait la grosse Bertha et ses rejetons… On connaît la suite. Sans les Bifs et les Ricains… tintin… plus d'Rhin !!!
© Le Pilier

20 février 2008

ROSE FRAIS


Des Bifs, des Bleus... tout neufs
Tout uniment reconnaissons que le staff de l’équipe de France ne tient pas assez compte des conseils avisés du noble Pilier. Nul n’est prophète en son pays, on connaît la figure, même s’il est vrai qu’en rien ne prétendons au titre. Pas de suiveurs au croupion ne voulons... pas de moutons.
Cela nous prouve, s’il était nécessaire, notre incontestable suprématie, dont les analyses ne sont accessibles qu’aux seuls initiés... saveurs* émérites, gente à l’entendement ferme et consistant, indépendante, formant cette communauté virtuelle que l’on se plait à croire amicale et supérieure. Des autres… n’en avons cure. Jamais le grand aigle n’a perdu autant de temps qu’avec le choucas… aussi continuons notre respirance plein poumons dans l’air prisé des cimes.

A contrario, nos Bifs et frères de bastons, jettent souventefois un œil en notre lieu, considérant sans doute notre sagacité sémillante comme une rareté au pays du fromage. « Pas une seule erreur n’a été commise en ce lieu… » Nous rapportait un membre du staff Anglais et pas des moindres. Nous savons ! Aussi, sans en tirer gloire mais sans modestie aucune, vertu des tièdes s’il en est, constatons que nos conseils de virer presto Gomarsall du groupe de la Queen, comme icy, a été suivi d’effet, puisque ce dernier ne fait plus parti de la team. Prétextant méforme du balourd, Ashton le diplomate l’a remplacé par Richard Wigglesworth (la tof), dont la jeunesse n’a d’égale que la complexe prononciation de son nom. 24 ans le gus, 9 de Sale, aura le loisir d’en découdre avec un petit bleu de 5 ans son cadet, le jeune Berjallien Morgan Parra, que nous connaisons peu mais à qui nous souhaitons succès.

Du sang jeune et frais donc, dans ces deux équipes qui vont s’avoiner ce week-end au Stade de France, pour une revanche dit-on de la CDM… humiliante pour les Bleus. Devons-nous nous enthousiasmer de la mise au ban possible du gros morphème qui alourdit nos prestations coupe mondiales, cette emblématique figure de plomb, usurpatrice, qui imposa des croûlants atones, pour un rugby sans panache : l’expérience ??? L’expérience, dont on nous a bassiné les esgourdes pour nous plomber les paupières d’ennui, nous imposant ronron et désintérêt avec des joueurs très anciens qui n’avaient pas leur place dans le groupe, trottinaient menus, bien là, à brouter le pâtis et ralentir la fougue des plus jeunes !!!
Des vieux, l’expérience, certes... quand ils ont du ressort… quand la figure n’est pas imposée par une présence absente, comme elle le fut pour Pelous… quand elle correspond à du tangible, corporel intrépide, à l’instar d’un Williams, flanker du pays de Galles, meilleur peut-être du continent Européen. Vécu n'est pas toujours sagesse ni habileté... Si pas de jus, à la retraite, au rebut... Ce temps de l’expérience qui montre toujours ce qu’elle cache est-il révolu ?
En tout cas, ce week-end, elle n'est plus !

*Saveurs : ceux qui savent.
© Le Pilier

17 février 2008

POITRENAUD SE BRISE LES OS


Deux trois pattes
Ben voilà… Pendant que le Pilier à ses recherches se concentre le jour, fretin-fretaille en capiteuse atmosphère la nuit, féminins réconforts, Poitrenaud se brise les os… souffre le martyr… somme nocturne à l’hosto... solo. Fracture de la diaphyse tibiale, à trois centimètres au-dessus de la malléole, à la 22ème minute de jeu contre Perpignan… flux lacrymal en cascade de croco, tant la douleur imposait sa traîtresse et parasite présence… dégustation à vous faire supplier maman, bien comprendre que le rugby c’est pas du gâteau quand ça achoppe.
Après Fritz, Poitrenaud chausse donc à son tour les béquilles, pour ballades dualistes, balancement à trois pattes papy, sur l’herbette de la Prairie des Filtres*, bord de Canal de Brienne, jardin du grand rond… sous le sun Toulousain et ses rayons fortifiants. Une solidarité qu’on eût préféré au sein de l’équipe de France, face aux Bifs de Dimanche…
La douleur des uns, impose compassion des autres… comme déception. Souhaitons bonne retape aux deux trois quarts, que l’ingrate destiné dans sa diminutive générosité, transforme en demis. Clopin et Clopan n’ont plus qu’à prendre mal en patience, avec lecture de Nietzsche conseillée, pour ces aurores qui n’ont pas encore luit, porteuses d’espoir comme volonté de puissance régénératrice.
* Prairie des Filtres où selon la légende le rugby pénétra dans la ville rose.
© Le Pilier

15 février 2008

LE REPOS DU GUERRIER


Récup et bagatelles…
Un week-end pantoufle s’annonce. Gigot, Faugères du Languedoc carafé, grammaire philosophique de maître Ludwig, étude sur la relativité des catégories, flûte Mozart pour habillage des tentures sonores, Giovanni, messes de Bach, traversins de maîtresses choisies, embriconnage à rebonds, plumes d’oies veloutées, envol, sommeils touffus, nymphes à perpétuer... fantaisies à quatre mains, que la rigueur hivernale nous inspire. Pas les gros affronts qu’on affectionne sur les pâtis du XV, mais de la délicate attention pour le corps, l’esprit, électives affinités callipyges… sans qui le Dionysiaque et l’Apollinien ne seraient pas vertus. Une fin de semaine somme toute ordinaire pour le Pilier, qui se plait à considérer cette entracte comme un bienfait avant la reprise musclée des hostilités.

Retour au petit championnat donc, pour les guerriers du tournoi… entretien des abattis… dégourdis d’arpions avant le choc de la semaine prochaine contre les Bifs gavés d’Earl Grey bergamote… à la bouillante eau… plate. Faudra se remuer le croupion devant, car les Bifs ont du ressort, grosse cuisse… tandis que les bleus ont faiblesse notoire montré lors du dernier échange avec les Irlandais… Moins forts de rein, pas suffisament soudés compact… manque du Marconnet… mais la décision est sage de ne pas l’engager trop tôt. Question trois quarts, notre triplette d’entraîneurs serait avisée de balancer Poitrenaud au centre… l’avons vu à ce poste et sa prestation nous apparut encourageante… à la place de Marty par exemple… qui plombe cette ligne sans jamais attraper un poisson.
Pour l’heure, au travail bienfaiteur, vouons notre attention.
© Le Pilier

13 février 2008

WARREN GATLAND VENTILE


"Gatland insists Wales are as good as All Blacks…" titrait un magazine d’Outre-Manche… La phrase complète la voici… de l'entaîneur causant de son équipe de Galles… Traduction easy, même pour un Quichotte… un Sancho Panza qui n’a jamais quitté ses moulins:
” In terms of skill these 28 guys are as good as anything I have seen. They are better than the Ireland players I dealt with, better than the English players and as good as New Zealand players.”
Ben voyons !!!! Finalement il n’y a pas que chez nous que le calebasson expire un surplus délirrationnel, que les moulins à brasser de la cafetière ventilent les connexions synapsiques, foutant la gabegie au sein du cortex… Galtland est pas mal dans son genre…
Des Poireaux aussi élégants que des Fougères ? Et Mickey qui a un air de Marlon Brando tant qu’on y est !!!
L’Humour du gus entraîneur ne s’arrête pas aux frontières du surréalisme. Il vire pour le prochain match contre les Irlandais la charnière Phillips-Hook… les remplace par Peel-Jones le Stephen… Judicieuse cette fantaisie ? Pas sûr du tout… A moins que ce ne soit pour exciter Hook qui malgré sa grande classe peut faire des choix pas toujours judicieux… pas faux. Mais enfin !!! 22 ans… pièce maîtresse du match gagnant contre les Bifs… plante un superbe essai contre l’Ecosse… du crochet… de la vista… faisant bonne paire avec Phillips… mais viré, ne l’oublions pas, en fin de match contre l’Ecosse. Hook n’a pas eu l’air d’apprécier ça du tout.
Bon ce Gatland a son curriculum vitae pour lui, son "chemin de vie" en latin courant… connaît son job parait-il... a du vécu dit-on... la baveuse ferme... vient du pays au long nuage blanc... beau bled.
Le Pilier reste pesamment dubitatif… et l’avenir nous dévoilant toujours sa vérité, à suivre donc Irlande vs Galles avec attention.

PS de dernière minute:
Erreur monumentale du Pilier, la selection Galloise jouera sont prochain match contre les Italiens... tout s'explique donc. Contre les Romulus on fait jouer plus minus !!!
Pour préserver les gus ?
© Le Pilier

12 février 2008

GALLES 30 - TATANE SCOT 15


Deux Williams à l’honneur
La matière d’un principe pratique est l’objet de la volonté... Mais volonté, si l’on doit y croire, n’est pas cœur... Du palpitant en ont ces Gallois, aussi rougement irrigué que la couleur du maillot… mais cela ne saurait suffire. Sa première fonction étant d’alimenter la tête… et là, le bonnet blesse… comme trop souvent. Même s’il est vrai que les Scots se sont mieux tenus devant… il n’y avait rien derrière, et sans la vivacité matoise de Shane Williams... à cause de trop nombreuses fautes commises et de la régularité imparable de la savate Paterson, il a fallu du temps aux poireaux pour prendre le large.
Score 30-15. Trois essais Gallois… pas un seul des pingres kilts. Ces derniers sont tellement nuls derrière, qu’aucune action ne saurait évoquer la simple même idée d’une possibilité probablement éventuelle d’un aplat dans l’en-but… Ils peuvent jouer, défendre, courir, marcher, se curer le blair, marquer au pied, mais ne pas planter un seul essai du tournoi… comme en CDM. L’arpion Paterson assure les points. Un Scot ça compte de trois en trois… pénalité ou drop… jamais au-delà…des Harpagon sans cassette.
Cela nous rappelle cette glorieuse période Galloise où sévissait le botteur Neil Jenkins, toujours recordman de la savate… encore devant Wilkinson. Les rouges enquillaient défaite sur défaite, misaient sur ce non joueur, ne fabriquaient aucun jeu. Aucune passe avisée, nul en défense, jamais créateur de jeu, jamais organisateur, Jenkins ne visait que le piédestal de sable sur lequel reposait son ballon. C’est vrai, il passait tout, et pour tout passer… faut être transparent… il l’était… Les Gallois se ramassaient, sans même réfléchir un instant à ce mal, qui croyaient-ils faisait du bien, quand le ballon tournoyait entre les poteaux. Des années à se remettre d’une telle stratégie… La pire époque de l’histoire du rugby Gallois. Les temps ont changé pour eux, mais pour les Scots même scénario, sinon que Paterson est un joueur de bonne tenue voire le meilleur de lignes arrières au chardon mou.
Pour en revenir au match, notons la performance du demi de mêlée Phillips… comme le disions, en évoquant ses passes canons en sortie de mêlée… icy... comme on aime… pas du dessus de tronche comme envoie Elissalde… non non… estomac-poitrine, précises… de quoi mettre un ouverture en confiance... lui assurer la tatane. Solide gaillard, un des plus grands demi de mêlée de l’histoire ovale, sinon le plus… 1,91 m pour 103 kg de vivacité… à noter. Rapide malgré sa taille, solide au choc... sur un superbe mouvement sert Shane Williams qui crochète sec, imparable, s’ouvrant l’en but convoité. Belle action… Assurément meilleur que Peels ce Phillips… Se bonifie depuis qu’il débute les matchs… n’étant souvent que le remplaçant de l’autre pour le dernier quart d’heure de jeux.
Hook bien sûr, plante son essai… à la manière d’un centre… embarque son vis-à-vis sur une feinte de passe… prend le trou… se glisse… 5 pions qu’il transforme en 7.
La tof, c’est l’essai limite de Shane Williams, pour clore une domination patente, mais fortement ralentie par de nombreuses fautes… manquent de têtes ces diables rouges, confondent trop souvent accélération, enthousiasme, générosité et cafouillage… à l’image de Shanklin qui alterne le bon et le pire…
Sinon bien sûr l’élu homme du match… l’autre Williams et flanker génial. Voulait se retirer pour une retraite pantoufleuse… convaincu, pour le meilleur, de vider son jus sur le green… et donner saveur au poireau.
© Le Pilier

11 février 2008

IRLANDE PLUS TONIQUE : ENFIN !


Encore loupé
Du mieux chez les verts… ont sacrément bousculé nos avants… pour un final tendu. De bon augure pour la suite ? On verra… trop tôt pour le dire… mais trop tard le réveil... du temps pour se remuer, même si plus ardents dès l’entame… mettant la pression dans les 22 Français… après une passe saboteuse d’Elissalde, le plus lent 9 du tournoi.
Ce dernier devrait regarder le match Galles vs Ecosse… à la 41ème minute 26 secondes… une passe canon du demi de mêlée Phillipps…la plus rapide du Week-end… et prendre exemple… Elissalde à côté c’est du jeté mollasson… pastèque… lentifugeuse… poussette et sac de plomb… Ses longues passes sont ovalement molles de trajectoire… jamais parallèles au sol… repérables… et comme d’habitude, personne ne semble le remarquer… on connaît !!!
Sinon quoi ? Rougerie fait une belle percée en début de match, mais foire la suite… rugby d’amateur. On aime les joueurs qui lèvent la tête et concluent royaux… On dirait qu’il ne sait plus quoi faire quand il s’échappe… un défaut récurrent chez lui.
Dusautoir nous plait, un solide gaillard… défenseur attentif… en mouvement.
Cette équipe de France sans les Toulousains ne serait pas ce qu’elle est. La ville rose possède un réservoir de joueurs tout à fait remarquable… comme l’exprimions dans le précédent article…
Le Capitole peut s’enorgueillir d’une telle hégémonie… la cathédrale St Sernin, joyau de l’art Roman, peut faire sonner ses cloches pour rendre hommage à ces coursiers Heymans-Clerc… des bijoux ces deux gus… nous ravissent.
Ouedraogo ? Un peu light pour l’international.
Marty nous fatigue… trop de fautes… pas d’idée… coûte trois points à cinq minutes de la fin ne libérant pas son ballon… pas de grands centres en EDF… sans Fritz pas de génie.
On a du mal quand même avec ce « coaching » comme ils disent, prédéterminé, qui a déstructuré une équipe de France qui tenait son rang, malgré quelques défaillances en mêlée… On parle de remettre Marconnet… c’est trop tôt même s’il est en effet indispensable, il n’a pas fait de match entier depuis un an… laissons lui le temps… à trop précipiter les choses on n’obtient rien de bon… et puis ce n’est pas l’avenir.
La triplette d’entraîneurs sort Skrela… on ne comprend pas pourquoi ? Ce dernier fait un bon match en défense… on connaît son talent dans ce domaine… il tient du pater c’est un fait… surtout perce et sert magistralement Clerc pour un imparable essai… Mais il sort !!!! Encore une fantaisie des trois têtes en réseau… restons dubitatifs sur leurs options de jeu.
La mêlée s’est déstructurée après les changements, la dernière demi heure a failli être fatale. L’essai de pénalité était tout à fait justifié… très en souffrance, sur le reculoir, le pack faiblissait de façon surprenante… manque une seconde et première ligne dans cette équipe…
Le divin Pilier ne peut être partout !
© Le Pilier

09 février 2008

MERCI LAPORTE


Toulousains 26 Irlande 21
Une fois n’est pas coutume, remercions céans l’emblématique entraîneur de l’équipe de France qui nous fit patienter huit années durant, avant que les bleus ne retrouvent cette envie de jouer digne de nos espérances… Il trône maintenant dans le bureau poussiéreux d’un petit ministère, sous demi secrétaire de la machine à taper le jour, casinotier la nuit, pour le plus grand plaisir des amateurs de rugby.
En effet, n’avions pas vu un tel jeu depuis son arrivée aux commandes du XV de France… il y a huit ans. Mais le plaisir est un bienfait qu’il faut savoir entretenir, et foi de connaisseur, la frustration, à sa manière, joue son rôle majeur… était telle du reste, que ce petit mieux prend des allures de performance et réactive un espoir mis à mal par l’impéritie du sus évoqué…
Merci donc Laporte de nous avoir imposé patience… car telle est la vertu première de nos vies incertaines finalement… C'était très dur comme apprentissage, mais aujourd’hui on respire beaucoup mieux et commençons à savourer ce rien de zéph rafraîchissant, comme un Marin caressant les plaines du Minervois quand de Juillet la chaleur accable la frondaison du terroir…
Ne sautons pas au paf pour autant, les trois coquettes qui le remplacent ont bien failli passer à côté d’une seconde victoire. En effet, sans la blessure à la cuisse et le forfait de Malzieu, Vincent Clerc comme nous l’exprimions icy, rongeait son frein sur le banc des remplaçants… Ouf !!!
Fallait quand même être sacrément tordu, pour nous pondre une idée pareille… trois occiputs pour une telle option, présage d’un entendement pas des plus performants…
Mais soyons bon zig, et pardonnons cette délirante initiative… Car le Pilier rédempteur, dans sa grande mansuétude sait donner chance nouvelle aux maladroits, même si, conservera un œil attentif sur cette triplette récemment promue.
Une nouvelle fois les Toulousains ont fait le jeux…
Cette paire Heymans-Clerc est ce qu’il y a de plus beau dans notre rugby d’icy. Ellissalde, malgré des passes douteuses (nous y reviendrons later) a lui aussi, par un superbe coup de savate, contribué à cette euphorisante prestation.
Heymans tout feu, Clerc tout flamme nous ont titillé l’échine… quelle audace !!!… quelle vivacité !!! du culot… de la fougue… jus pas chaussette… incomplexés… ravageurs… si bien fait que le père Vincent Clerc nous plante trois essais, son compatriote un, comme on enfonce des pieds de tomates dans un sol humide…
Bravo les gars et merci.
Certes une équipe qui gagne, même à l’arrachée, c’est quinze gus qui se bastonnent… nous en convenons et rendrons compte du fait à la fin du week-end.
Pour l’heure des hip hip hip à ces Toulousains… et saluons Florian Fritz qui manque plus que jamais…en lui souhaitant bonne retape.
A suivre donc.
© Le Pilier