24 octobre 2007

MARC LIÈVREMONT AUX MANETTES

Dommage pour la grande ouverture souhaitée. Un étranger à la tête des Bleus nous aurait parfaitement convenu. Tant pis. Il faut un temps incommensurable pour changer les mentalités d’icy. Marc Lièvremont sera donc le prochain entraîneur du Quinze de France. Nous ne le connaissons pas dans ce rôle, mais lui souhaitons de la tête. Il sera assisté dans sa charge, de Emile N'Tamack qui lui s'occupera des lignes arrières. Sommes pas convaincus... même plutôt, de simple intuition, pensons rien de bon ! A suivre !  
© Le Pilier

23 octobre 2007

LE PILIER PRÉSIDENT DE LA FFR


La vie en Bleu
Le Pilier propose à la FFR, afin d’obvier à tout renouvellement du même, fautes dû aux incompétences, fermetures, inconséquences, auto gratifications, palinodies, un changement radical des mentalités pour une ouverture vers le meilleur, le noble, l’acuité, le gai savoir, le vivace, le frais, le vrai, en vue de meilleurs lendemains sur nos terrains d'affronts… Ce changement que nous désirons, passera par l’acceptation de l’étranger en notre ovale terre d’orgueil, comme nous l’avons fait en sélectionnant l'Anglais, Webb Ellis, pour raffermir notre défense. La distance d’une entité extra hexagonale est le gage certain d’une meilleure vue, plus critique, plus distanciée, plus judicieuse, non embastillée dans les us du terroir qui plombent le renouvellement des formes. Engageons, pour diriger le quinze de France, un Jake White, un Graham Henry… ou tout autre entraîneur de l’Hémisphère Sud et donnons par le fait souffle nouveau à ce rugby Français anémié. Sir Woodward l’Anglais serait tout aussi indiqué, mais là ce n’est même pas la peine d’y penser, bien hélas...

Laporte n’est plus. Les dégâts subséquents à sa longue occupation du terrain auront plus de conséquences négatives que le simple fait d’un prévisible échec CDM. Néanmoins, comme tout ridiculisme finissant, un espoir non feint nous engage à ne pas renouveler ses monumentales erreurs que nous dénoncions depuis lurette en ce lieu d’éclaircie. Dès son investiture nous prenions la mesure de ses manquements et du retard qui fatalement allait ralentir notre évolution.

Le Pilier propose céans, ses services à la FFR comme conseiller technique et soutien spécifique aux joueurs à la juste mesure de leur idiosyncrasie. Un soutient psychologique, esthétique, philosophique, formations premières de votre dévoué serviteur au service de la cause nationale, doublé d'un maître systémicien à l'oeil dépassionné. Sinon président de la FFR conviendrait tout autant. Sûr que le rugby Français prendrait pour le coup une tout autre dimension.
Comme nous l’imaginions, si l’on en juge par cette récente critique de Michalak prononcé en direct TV, les joueurs ne sont pas individuellement pris en main. L’ouverture susnommé se plaignait que tout le monde critiquait, à juste titre du reste, son coup de savate mais que personne ne lui indiquait la marche à suivre pour assurer une définitive amélioration. Nous croyons le fait au regard de ses faibles performances en ce secteur de jeu, comme à son désir de croire qu'en d'autres lieux il en apprendra plus. Mais ce n’est pas tout. Nous ne ferons pas l’inventaire précis des défaillances de chacun, ni de leurs qualités intrinsèques. Ce n’est pas le lieu idéal et le savoir a son prix.

La FFR semble-t-il connaît le Pilier pour ses critiques justifiées et ses propositions réfléchies. En effet, même si l’idée devait somnoler dans quelques tiroirs de la dite fédération, un proche nous apprend que Mr Jean Claude Skrela serait en partance voire déjà au levant pour rechercher des joueurs dans nos départements d’Outre-mer en îles pacifiques. Nous en formulions la requête en ces colonnes. A-t-il lu nos propositions ? Si oui, tant mieux. Si non, idem. Il était temps.

Elever le rugby national pour espérer conquérir le trophée Mondial est une réelle gageure. Elle réside en effet dans cette capacité à mettre en place un système de jeu performant, duratif, rendant compte de nos atouts culturels inscrits dans la tradition, comme d’une nécessaire disparition de nos travers déjoueurs, de nos manquements patents dus à l’abandon effarant de certains fondamentaux.
De tout temps ou quasi, sommes tout à fait capables de faire de très bonnes performances face aux plus grandes équipes. La difficulté majeure réside dans ce fait culturel que l’on se satisfait d’un bon moment sans considérer qu’il est plus difficile encore, de mettre en place un jeu qui ne considère l’exploit qu’une fois la campagne terminée et non quand une simple bataille gagnée.
La finale de 1999 en est un juste témoignage. Les Français gagnent de façon superbe la demi finale contre les All Blacks. Nous savions que nous n’irions pas plus loin. John Eales l’emblématique capitaine australien, lors d’une interview assurait que cette finale n’était qu’un match comme les autres. Et pour cause, fort d’un système performant il savait que la victoire des Bleus n’était qu’un moment de grâce et qu’ils ne pouvaient rivaliser avec leur style de longue date éprouvé. L’exploit momentané nous connaissons, ce que nous n’avons jamais mis en application, c’est un système hégémonique à l’instar des Anglais avant le sacre de 2003, comme les Sudafs cette année. S’inscrire dans la durée n’est pas une vertu Française, il est temps de conjurer cette fatalité.
Pour cela, un changement de mentalité radical, s’impose. Il passe nous semble-t-il, parmi d’autres choses dont nous aurons l’occasion d’évoquer icy la teneur, par un renouvellement de la structure pensante de la FFR. Un étranger à la tête du groupe France nous parait donc tout indiqué, comme notre présence, si toutefois la fédération veut réellement se donner les moyens de conquérir ce trophée.
Aura-t-elle l’audace d’agir dans ce sens ? Le Pilier vôtre, enfin à la place indiquée pour d’itératifs succès. L’ovale module est dans le camp des instances de la grande Fédération. Saura-t-elle saisir le favorable et judicieux rebond ?
A suivre.
© Le Pilier

22 octobre 2007

OS DU RANDT SUPER PIL


Les lauriers du Pilier
Jacobus Petrus du Randt, Os pour les fans... qui signifie bœuf...
( notre tof ) ... Nonos pour les intimes... qui signifie très solide, massif, épais, puissant, bastille, bloc, béton, fonte, insoluble, duroc, caillou, gros genou... et quelques autres reconnaissables délicatesses caractérisant la suave bestiole. Pas des plus prisés dans les mondaines soirées, c'est un solide de rein dans les grosses cognées. Un tendre garçon donc, de 127 kg, pour 1,90 m d’ossature en poutre imputrescible, 80 sélections chez les Boks, qui a remporté deux fois le titre de champion du monde, deux fois la Webb Ellis Cup si préférez la quincaillerie. Ça court pas les rues ce genre de record, aussi vu le signifiant majeur de ce Blog nous lui devions des lauriers dignes d’un Marcus Aurelius, maître des pâtis, cramponneur classe empire, stoïque et fortibus...
Un genre de César quoi, pour gros Jules des prés, des mêlées… avec en sus, sa Virgile et latine locution pour clouer le bec à ce qui croient que pousser n'atteint pas l'occiput: Mens agitat molem, sera gravé sur l'impérial trophée... L'esprit meut la masse, si préférez l'ordinaire Français.

Salve grand Nonos du Randt, Jacobus Petrus, voici donc la palmus de Big Super Pil, décernée par le jury le plus critique et connaisseur, un vrai saveur en ovalisphère d'icy... Le seul, alone, singulier, acerbe, intempestif, modeste et monumental Pilier.
Bravo poussin et bonne retraite.
Otium cum dignitate, comme on dit vulgairement.
© Le Pilier

21 octobre 2007

COUPE DU MONDE FINALE


Big Boks au sommet
On pouvait s’attendre au sans essai. Quand trop d’enjeu, souventefois moins de jeu. Disons moins because devant c’était quand même très engagé. Mais les Bifs comme le disions en ce lieu d’acuité pas de centres ont au pré. Aussi pas de génie, pas de confettis, pas de grande folie… Catt est futé mais plus les cannes de jadis face au tempétueux Steyn, ya pas photo, et les arpions de Wilkinson c’est pas suffisant pour que Big Ben résonne de sa belle victoire. Tait nous fait la belle percée, rattrapé il faut le dire par l’impérial Matfield, mais au final border line, l’essai sera refusé à juste titre. Le foot de Cueto out of field... patte en touche si préférez, pour une infidèle traduc. 15-6 pour les Spingboks au final.

Le titre consacre donc une très belle équipe qui mérite largement le trophée. Un parcours sans faute, un groupe soudé, de beaux modules, une seconde ligne Matfield-Botta à chiper moult ballons en touches, à botter les plus lourds, deux piliers, Nonos du Randt-Van Der Linde aussi forts que nous sommes imparables, un capitaine talonneur solide comme un roc, big Smit. Subtils ces avants… et du Burger, du Smith, du Roussow en troisième ligne… Pas du Thion musculaire et biceps épais pour laisser tout le jus au gonflé, ou du Pelous repoussé par le seul Wilkinson lors de la demi finale… Non, des coureurs de jeu, des éviteurs de bloc, des plaqueurs de feu, des puissants, des futés… Matfield, encore lui, en position de centre vous décoche un judicieux coup de tatane acculant les Bifs en touche… on voit pas de ça chez nous. Mais nous reviendrons sur les dégâts de l’incompétence durative sur la culture même d’une nation, sur le style de jeu, sur la plomberie des esprits, sur l’ennui, le dégoût, qu'un singulier entraîneur français, monumentalement exsangue, a su imposer par le simple fait de son culot…
Les Boks sont couronnés comme nous le pressentions. Merci les braves. Lauriers et félicitations appuyées. Sommes ravis d’avoir pu apprécier en nos terres d’icy cette tribu d’Afrique…Du Preez le plus vif, le plus subtil de cette compétition nous a gratifié des plus rapides passes à la mêlée. Un bonheur… tant de vivacité comme de précision. L’obusien module survolait le pâtis tout berzingue… les pieds de Montgoméry étaient précis, comme ses paluches, Steyn formi, James tonique… Habana le roi… Pietersen gracieux… la classe quand même ces noirs, on n’y ajoutera pas. Une médaille d’or en sus pour Jake White tenant ferme en senestre le Webb Ellis trophée tant convoité.( Notre tof ).
Le Pilier opte du reste pour un entraîneur étranger de cette trempe pour diriger notre XV de France. Comme déjà exprimé en ce lieu novateur, cela ouvrirait des perspectives nouvelles, annulerait notre conservatisme trop prégnant, donnerait un nouveau souffle, changerait la face des choses... Hélas pour nos tricolores mentalités, l'ouverture n'est pas la vertu première qui les meut...

Le Pilier majeur reviendra sur les meilleurs moments comme les pires, car nous nous instruisons peut-être mieux par contrariété que par exemple, plus par fuite que par suite, comme nous l’enseignait le sage Montaigne, maître à penser de notre prime et trépidante jeunesse.
© Le Pilier

20 octobre 2007

LA FRANCE DÉPLUMÉE


Dérouste et mâchecroupions
Nos volailles de basse-cour et tricolores chapons, sur le pâtis du parc des Princes Argentins, nous ont gratifié d’une monumentale et conclusive rouste à conserver dans les annales des pires moments de nos ovales retraites, de notre sublimissime et grande histoire des pâtées. On avait d’Alésia, la brossée … de Waterloo la morne giflée… la piquette ondoyante Trafalgar, il manquait à nos capitulards un trophée digne des plus grandes déroustes. Une arche des supers foutus, un panthéon des plumes abattues, des cocottes anémiées, des poulets ratissés...
Une dépouille invisible pour l’heure, trône sa déconvenue dans les tribunes silencieuses d’un stade bien Français, en plein deuil, et flotte comme un songe…

Hors un début de match bouge-croupions maladroit, un brin tonique à peine, nos petits Bleus marquent un très bel essai en deuxième période minable, quand les Argentins jouent à quatorze. Bravo ! Sinon, dire qu’un déplumage correctif a dévoilé des dessous anatoniques mous, sans relief, inanes et désolants serait un euphémisme appuyé au regard d’une nudité de jeu sans la moindre initiative heureuse, sans vivacité, sans tête, sans goût, sans nothing que du plus vide y’a pas et jamais existé ! Cinq essais pas moins pour les matois Pumas qui auraient, aux dires de certains, malmené nos sensibles volatiles, les affublant, et pour cause, de noms d'oiseaux divers et crus comme d'autres insultants jurons ... VentreBleus... MorBleus... SacreBleus... PalsamBleus... une panoplie d'insanités qui somme toute n'était pas si vilaine. En tout cas, ça causait pas à la légère dans les démêlées, si on en croit le témoignage du Capitaine des Bleubites unhappy... comme on dit... aussi loin que sommes consternés.
Nous reviendrons, il va de soi, sur la triomphale victoire Argentine qui donna raison à nos anticipations, comme d’accoutume, tout en gratifiant une équipe exemplaire dans la justesse de ses conquêtes. 10-34 pour un final attendu, mérité, sans autre forme de procès…
On notera ci-dessous l'optative, subtile et raisonnable proposition "Chargez les boulets", comme un état des lieux prédéterminant le nauvrage à venir; car en fait de boulets on frôlait le canon !!!

Le présent moment nous voit concentré sur la dite finale.
Big Boks vs Gros Bifs. Si jugement équitable du trente et unième homme, les Boks ont de quoi satisfaire notre attente en nous ravissant d’attaques et de passes des plus affûtées. Mais sait-on jamais.
© Le Pilier

19 octobre 2007

FRANCE VS ARGENTINE ... FIN


Chargez les boulets !

Ze petite finale. Pas très heureuse la figure. Pourquoi pas tout simplement le poétique acronyme et rythmique BCPLTP, Bataille Comptant Pour La Troisième Place ? Va donc pour la BCPLTP de la CDM 2007… C’est du beau, direct, efficace, ça tire pas vers le bas, pour une médaille en bronze au podium et revanche du premier tour entre les étonnants Pumas et nos gallinacés en plumes d’atour et croupions tricolores… La troupe du général Pichot saura-t-elle réitérer son exploit d’ouverture ? Les Bleus ont une intention ferme de revanche… un gage de vrai jeu ? A suivre donc en croquant sauciflard et vin vieux. A vos canons !!!
© Le Pilier

18 octobre 2007

DOMINICI : LA SIESTE EST FINIE


Dominici chicote. Pas très happy le gus d’être là, qu’il dit… à trente cinq balais, pourtant… Nettoyé par Corleto durant le premier match de la CDM, baladé par le staff, pas comme aurait voulu… Contrarié… Si si… Pas réussi sa coupe… A bu la tasse… déçu… fourbu… mais veut du sus... L’artiche c’est bien mais pas question d’en avoir assez… Insatiables !!! Quand z'ont goûté au nonos veulent plus lâcher le morceau… pas fait son rot ? On nous a balancé du Pelous jusqu’à pu d’jus, du Ibanez parti retraite puis revenu… sera encore là 2011... Ho ho les gonzes.. ils zôsent tout... On nous poursuit encore avec du Dominici sans canne mais qu’a du bec… et veut le faire savoir… « Suis pas content » (sic) qu'il dit.

Ppffff ! Ya que la France pour voir ça !!!!
Pourtant ces zigs, pour tout dire, les trouvons plutôt sympa en tant que… zigs quoi, pas antipathiques, enfin, on s’en moque un peu quoi… mais question joueurs, on dit non, n’en jetez pu ! Oh, les vrais collés de croupions de basse-cour ! Sont vraiment champions... Et ça va la ramener encore d’en avoir pas eu assez... de se faire gratter ? Ben alors faut leur filer quoi pour s’en débarrasser ? Des légions d’honneurs ? Des cabinets ? Des sous ministères ? Des pépées ? Ça usurpe sans vergogne, prend la place des plus jeunes sans sourciller… sans remords, ni coulpe… bâtés…
Là, faut dire stop… terminé !!! Allez, allez... rentrez…hospiciés... loin du pré... dans un bureau à la fédé si parasitez...
Regardez !!! Papet repos… Fritz dodo, au rebut
Z’en avez cure hein ?… Zêtes bien là vous, p’tits vieux qui font les Bleus… aux p’tits soins… train train... Lâchent pas le bout d’gras… Veulent du grata… garder sa niniche et mordillent maintenant que le gâteau est plutôt tarte, et quia que du noyau… Allons les gars… on vous a vu, c’était très sympa, maintenant faut laisser les plus frais, les zélés… sur le pâtis… Sommes saturés de vos trombinettes qui s’éternisent… au Grévin serez bien… cire en torses nus… à faire rêver les mamies… les petits… les tagada tsoin tsoin… les tintin… Nous on veut du rugby, sans Pelous, sans Dominici... sans les flapis… la sieste est finie.
© Le Pilier

LANGUES PENDUES SE DÉLIENT


Aux zaveux !!!
Funny plutôt ces règlements de compte-goutte à goutte, qui sourdent des pas contents de ci, de ça… des stratégies qu’étaient pas bonnes… des pas-la-joie... des sélections pas folichonnes… rutabaga... du mou mou… pas dynamique… du gros flou... neurasthénique... ces reproches encore ténus demi teinte, mais bientôt plus crus, de la bouche des joueurs mêmes, des cireurs d'hier... de l’entourage du Staff… du poste radio… de l’ordino...
Tout le monde a rongé son frein, jusqu’il y a peu, on voulait quand même conserver son gâteau, sa place au confort, sa margarine, sa pécune, ses combines, ses contrats peau souple et doucette, pour cuir délicat, très rugby… Maintenant que la messe est dite, qu’on a vraiment perdu, que ya plus rien à gratter, rien à espérer de majeur en sus, pas la prime, on veut dépouiller le cureton, sortir le dégoupillon, et balancer tout au confessionnal médiatique qui se fera un plaisir de bien garder les petits secrets en les diffusant partout. Gratte-papier toutes confessions, folliculaires des multi contusions, vont plaisir se faire à dévoiler au monde les vrais dessous d’un échec.

Vous verrez. Les vieux sélectionnés jusqu’à la corde, diront que l’entraîneur avait de l’envie plein le désir de vaincre, de la volonté folle à vouloir tout gagner, que c’était son choix avant tout, que c’était même bien, un vrai meneur d’homs, un tondu très pasteur attentif pour bestioles à pâtis… Un gars qui voulait le niveau remonter, un Laporte à clefs multiples en somme, un costaud, dur au verrou… preuve même, la bonne défense qu’on a bien en place et qui vous bloque tout... mais balanceront quelques coups... comme les autres, ceux qui ont peu joué, voire pas, mais hier bien clos du bec, aussi, petit à petit diffuseront le ras du bol subi, trop c’est trop, le plein les crampons, la carafe, le fol ennui...

Bien étrange impression tout de même, quand la bête est atteinte d'assister à la rébellion des suiveurs, à la curée, au "c'était pas mon ami". On savait, c'est toujours ainsi, quand le bateau sombre... la gente ratibus du navire se tirus... jusqu'en Sud Africus... et ni vu ni connuss. Fallait se mouvoir avant les p'tits gars, c'est un peu tard pour cette fois... même si l'on comprend la difficulté de la chose... même si tout reste à faire.

C’était hier qu’il fallait nous écouter… mais c’est toujours un peu tard quand on est en avance.
© Le Pilier

15 octobre 2007

TOUT EST FAUX ...


... sauf le Pilier
Des palabrettes toutes sortes saturent l’espace médiatique de fatiguants constats, de mauvaises justifications. Le Pilier mesuré, comme d’accoutume, ne voudrait en rien ajouter de l’huile frelatée sur le feu des petites désolations, mais se doit, pour contrebalancer l’inexact qui phagocyte la toile, le muselé général de la vérité vraie, comme le font tous les modules diffuseurs, de soutenir un lectorat fidèle, non sans humour, bon connaisseur du XV, intempestif et souple, afin de remettre à la juste place ce qui est déplacé ! Nous ne situerons pas les sources de ces merveilles pour ne pas accentuer une détresse somme toute pathétique, accabler la gente sinueuse qui jusqu’à l’ultime face au mur, en rien ne peut, ne veut, considérer la fatalité gênante. Ce florilège succinct, donc, d'irréalistes zopinions, mensonger, trompeur des sots, rendra compte de l’ambiance d’après Waterloo, qui dégouline sur la typo même de tous les claviers de l’hexagonale ovalie, nous imposant de fait, quelque remise en ordre.

« Le rêve brisé… »
« Le XV de France, une étoile filante et puis c’est tout… »
Quelle défilante étoile en effet ! De quel cosmos parle-t-on ? Celui des aveugles où les borgnes sont rois ? Celui de ceux qui reçoivent un coup sur l’occiput et prennent les trente six chandelles pour un moment de grâce ? Un spot 1O watts oui, pris dans la comète de Allez-les-Bleus, fade à neuneus... Pas même une étincelle de boîte d’hallu, ni loupiote à lire le catalogue des trois petits suisses sur mikéa canap.
« On avait l’état d’esprit, on a peut-être parfois manqué de finitions… »
( Sic, couic, et authentic…) Fallait la faire celle-là !!! Hé oui, c’est beau l’esprit visible dans sa non présence, ni réalisation… Il doit s’agir dans ce cas, d’un esprit retors, bien planqué dans l’inconscience, qui ne conclut jamais un acte qu’il ne comprend même pas, dont il ne sait rien, qui justifie tout en rendant compte du vide… Ach !!! Ourg !!! Sruntch et Splash !!!
Peut-être donc, parfois, il semblerait, si l’on se penche bien sur la déception, qu’on aurait pu, dû, sans doute, en fin de compte, parmi d’autres choses, bâtir de la finition pour terminer sous des combles de bonheur, des poutres de victoire, des chambranles d'autosatisfaction, des poignées entières de portes, ouvertes au délirant congratulé... mais que pas d'bol... pas de bol !!!
« On a plus manqué de chance que d’autre chose…»
Bien vu l’ami, ça pèse moins lourd.
« Une troisième place pour la beauté du geste… »
Une beauté de geste attendue ? A qui s’adresse-t-on ? Au quatrième âge ? A la gérontovalie gavée de pilule bleu-bleu, pour approfondir son grand dodo bien grégaire et passif ? Alors que la messe est dite, l’hostie amère consommée, le miracle nul et non avenu, et qu’il y a huit ans que ça dure ? Cette équipe a tout dit. Depuis lurette. Mathusalem. Allons allons !!! Des clous la beauté du geste, sinon un petit marteau pour fermer le cercueil…
« Nous remercions les Bleus… »
Pour quoi ? Les zhématomes ? L’ennui ? Le pipolisme asinien ? Le nothing ? Le vide état ? Le flanby ? La rapine comédie ? Les palanqués de mou ? Les passes d’amateurs ?
Les stratégies poussives ? Les tatanes tout azimut ? Les places exorbitantes ? Les prunes ? Les noyaux ?
« On a battu les meilleurs… (Les All Blacks) »
Ho Ho ! C’est du sommet himalayen ça ! De l’orbitale gratification ! Du zénithal trophée ! On pavoise ! On s'ennoblit ! Du trônus en susucre de canne à pêche pour poisson pané ! De la suprême pastille à colorer du galon ça ! Une légion d’odeur douteuse ouais… un dol manifeste… un sans vergognisme à chasser le dernier diable de la porte de Rashomon*…
« Ils sont tombés de haut… »
Zétaient où ? En orbite ? Dans l’insondable paradis d’un empyrée secret ? Flottant bien au dessus de nos humaines conditions ? Sont p't'êt monté trop haut. Sachant, comme l'exprime nos vénérables petites bêtes, qu'avec un escalier prévu pour la montée, on réussit souvent à monter plus bas qu'on ne serait descendu avec un escalier prévu pour la descente. Pas la patte au pâtis en tout cas, ni la passe au parvis... de la sainte et généreuse transmission.
« Mais où est passé le french flair ? »
Ya qu'à chercher pas bien loin... Quand l’odeur est méphitique on réduit son souffle, boubouche sa narine, inspire à petits coups. La chaussette éculée est rance, on la jette au lavo. Certes y’aura toujours une médiatique entente pour balancer du Souplex et faire croire au nettoyage des fib’es, sans mic’obes, aux vertus des zenzymes gloutons qui lavent encore plus blanc quand tout est vraiment noir, mais la laineuse et chauffe arpions gardera tous ses trous.
« La sélection n’était pas bonne… »
C’est le menu entier qui était sans goût, et le chef cuisinier déplorable.
« Il faut rebondir… »
Hé Hé ! Sauf que pour le coup, le rebond aléatoire de l’ovale module était Bif, Argentin et d’autres précédentes giflées… Avant de rebondir il faut savoir courir.
« On y croyait… »
A force de croire n’importe quoi on prend des vessies pour des chandelles… On finit par manger du ronron croyant que c’est de l’entrecôte... On grignote sa biscotte on dit que c’est du pain bénit... On fait le dindon de la farce... la farce avec vos deniers...
« Sommes fiers de cette équipe… »
Oui nous sommes très fiers qu’il ne se soit rien passé, très fiers de ces marteaux de passes, de ces enclumes de transmissions, supra fiers des ratés, du vide zazen stratégique, du pire rugby Français depuis François premier, depuis Jules, depuis l’invention de la roue qui tourne… depuis l'apparition des grOs mensonges.


L’inventaire n’est certes pas exhaustif. Il suffit.
Le Pilier n’insistera plus sur les prodromes assommants de ces huit dernières années de sommeil tricolovaliste, causes d'échecs, mais surtout de mauvais jeu… Avons tout dit depuis l’ouverture de ce Blog, en moult endroits. Sommes bien les seuls. En rien ne nous sommes fourvoyés. Tout était là, comme disions, il ne s’agissait que de savoir lire… au sens figuré si suivez. Nous n’en tirons aucune gloire, aucun plaisir. Laportière se ferme, nous n’en parlerons plus, car seul son rôle d'entraîneur nous importait, sinon pour évoquer cette période qui restera dans les mémoires comme une énorme pénurie dans un kolkhoze Stalinien. Tout reste à faire et le XV de France prendra une autre tournure, on l'espère... Une pincée de révolution, avec quelques zestes de vertus démocratiques, dans une vraie marmite à dissoudre cooptation, amicale des incompétents, usurpateurs et médiocrates. Le rugby tel que nous l’aimons ne s’arrête de toute façon pas à la porte des Bleus. Souhaitons que le nord prenne la mesure parfaite de ses manques et partant rivalise avec les Nations du Sud pour des affronts réguliers, équilibrés, sans trop de palabres, avec zèle et simplicité, redonnant à ce jeu un souffle engageant, à son esprit une dimension vertueuse, sacrée. Car le feu nous anime dès que les entités d’un groupe ne font qu’un, que la passe est réussie, que la tête subtile, que la transmission généreuse, que les trajectoires ouvrent cet ineffable espace vers l’essai attendu, que les valeurs ne sont que mises en actes et preuves de l’intelligence, de la probité, de la justesse, de la mesure, du courage, de la civilité des hommes...
Nous écrivions nos bagatelles pour plaire, distraire, amuser quelqu'unes, que nous saluons, et d’autres, plus masculines, figures humaines amicales que nous avons eu la surprise de fédérer en ce lieu modeste, pléonasmique et singulièrement génial.

*Rashomon : Film du maître Kurosawa, à savourer si inconnu de vous.
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SUD AFRICAINS EN FINALE


Pas un pli
Comme nous l’attendions, beau match des Boks. Une victoire nette, 37-13, sans bavure, impériale. Que dire de plus du niveau sup de cette équipe d'Afrique ? Elle surdomine le nord. Les balles sortent de la mêlée à une vitesse folle. Aucun demi de mêlée du nord ne rivalise avec cette vivacité. Aucun. Leurs attaques sont rapides, les joueurs lancés fond la caisse. Matfield est incomparable en touche… Botha très solide au pack… Smit suprême… Burger enthousiaste et plaqueur déchaîné, fait de super passes à l’instar des trois quarts… Butch James trouve des touches monumentales… Steyn jeune tempétueux, un très grand joueur… Habana est l’authentique Springbok, la gazelle du pré, toujours à l’affût, au démarrage impressionnant… Montgomery réglé comme une horloge… la première ligne n’en parlons pas, même si Nonos Du Randt semblait un rien fatigué… etc…etc...
On devrait les citer tous, pas un maillon n’est faible. Aussi, à moins d’un arbitrage déconcertant, comme cet essai accordé aux Argentins, cet en avant monumental des Français face aux Blacks, ces multiples décisions douteuses qui changent l’ambiance du match, rien ne peut les empêcher de remporter la Coupe du Monde 2007.

L’arbitrage doit être strict, juste, sans bavure. Quand l’essai des Pumas est accepté, pendant 20 mn cela met vraiment une sale ambiance dans le jeu, comme dans nos têtes. Les Boks digèrent petit à petit ce vol. Nous aussi. C’est du faux, ce n’est pas bon pour le rugby, c’est un mauvais calcul. Ce qui rendra encore plus attrayant ce jeu, sera justement cette probité farouche, intègrale, qui n’existe en aucun lieu et dont tout le monde rêve… avec un arbitrage hors de tout soupçon… l’utilisation de la vidéo ne doit pas se limiter aux 5 derniers mètres concernant l’essai, le jugement doit être impartial en tout point… Une vraie justice, pour une vraie concentration, pour une réelle évolution des mentalités. On palabre beaucoup sur les vertus du rugby, on nous bassine de respect, il est de nature trop humaine de se griser de belles paroles et de n’en pas même saisir le sens, de n’en pas appliquer les fondements. Seuls les actes font foi. C’est par l’exemple qu’on s’identifie, si le rugby est honnête et droit dans son arbitrage, c'est un modèle pour tous. Les jeunes comprennent, intègrent, le respect des règles, fondement même d’une civilisation digne de ce nom, les plus coriaces savent qu’ici on ne triche pas et n’auront pas de place s'ils s'entêtent.
Le monde possèderait au moins, un lieu unique, de grande valeur ou l’on peut en découdre. S’exposer à la violence intrinsèque dans un cadre strict, où sans technique, sans correction, sans respect des règles, vous ne pouvez en rien faire parti du club prisé des gentlemen farouches, noble race qui fait la synthèse parfaite entre la force et l’intelligence, la châtaigne et la retenue, le frontal et le souple comme l’eau sillonne au milieu des rochers qu’elle érode tout en les contournant.

Les Boks nous plaisent car ils sont enfin sortis de cette violence imbécile et destructrice sur l’homme, à la trop limite du correct, qui leur faisait perdre bon nombre de matchs. Ils ont vraiment progressé, c’est notoire, et pratiquent un jeu qui dans certaines phases n’est pas sans rappeler les maîtres du XV et suprêmes All Blacks.
Bravo, merci pour ça et fi du blabla.
© Le Pilier