23 octobre 2007

LE PILIER PRÉSIDENT DE LA FFR


La vie en Bleu
Le Pilier propose à la FFR, afin d’obvier à tout renouvellement du même, fautes dû aux incompétences, fermetures, inconséquences, auto gratifications, palinodies, un changement radical des mentalités pour une ouverture vers le meilleur, le noble, l’acuité, le gai savoir, le vivace, le frais, le vrai, en vue de meilleurs lendemains sur nos terrains d'affronts… Ce changement que nous désirons, passera par l’acceptation de l’étranger en notre ovale terre d’orgueil, comme nous l’avons fait en sélectionnant l'Anglais, Webb Ellis, pour raffermir notre défense. La distance d’une entité extra hexagonale est le gage certain d’une meilleure vue, plus critique, plus distanciée, plus judicieuse, non embastillée dans les us du terroir qui plombent le renouvellement des formes. Engageons, pour diriger le quinze de France, un Jake White, un Graham Henry… ou tout autre entraîneur de l’Hémisphère Sud et donnons par le fait souffle nouveau à ce rugby Français anémié. Sir Woodward l’Anglais serait tout aussi indiqué, mais là ce n’est même pas la peine d’y penser, bien hélas...

Laporte n’est plus. Les dégâts subséquents à sa longue occupation du terrain auront plus de conséquences négatives que le simple fait d’un prévisible échec CDM. Néanmoins, comme tout ridiculisme finissant, un espoir non feint nous engage à ne pas renouveler ses monumentales erreurs que nous dénoncions depuis lurette en ce lieu d’éclaircie. Dès son investiture nous prenions la mesure de ses manquements et du retard qui fatalement allait ralentir notre évolution.

Le Pilier propose céans, ses services à la FFR comme conseiller technique et soutien spécifique aux joueurs à la juste mesure de leur idiosyncrasie. Un soutient psychologique, esthétique, philosophique, formations premières de votre dévoué serviteur au service de la cause nationale, doublé d'un maître systémicien à l'oeil dépassionné. Sinon président de la FFR conviendrait tout autant. Sûr que le rugby Français prendrait pour le coup une tout autre dimension.
Comme nous l’imaginions, si l’on en juge par cette récente critique de Michalak prononcé en direct TV, les joueurs ne sont pas individuellement pris en main. L’ouverture susnommé se plaignait que tout le monde critiquait, à juste titre du reste, son coup de savate mais que personne ne lui indiquait la marche à suivre pour assurer une définitive amélioration. Nous croyons le fait au regard de ses faibles performances en ce secteur de jeu, comme à son désir de croire qu'en d'autres lieux il en apprendra plus. Mais ce n’est pas tout. Nous ne ferons pas l’inventaire précis des défaillances de chacun, ni de leurs qualités intrinsèques. Ce n’est pas le lieu idéal et le savoir a son prix.

La FFR semble-t-il connaît le Pilier pour ses critiques justifiées et ses propositions réfléchies. En effet, même si l’idée devait somnoler dans quelques tiroirs de la dite fédération, un proche nous apprend que Mr Jean Claude Skrela serait en partance voire déjà au levant pour rechercher des joueurs dans nos départements d’Outre-mer en îles pacifiques. Nous en formulions la requête en ces colonnes. A-t-il lu nos propositions ? Si oui, tant mieux. Si non, idem. Il était temps.

Elever le rugby national pour espérer conquérir le trophée Mondial est une réelle gageure. Elle réside en effet dans cette capacité à mettre en place un système de jeu performant, duratif, rendant compte de nos atouts culturels inscrits dans la tradition, comme d’une nécessaire disparition de nos travers déjoueurs, de nos manquements patents dus à l’abandon effarant de certains fondamentaux.
De tout temps ou quasi, sommes tout à fait capables de faire de très bonnes performances face aux plus grandes équipes. La difficulté majeure réside dans ce fait culturel que l’on se satisfait d’un bon moment sans considérer qu’il est plus difficile encore, de mettre en place un jeu qui ne considère l’exploit qu’une fois la campagne terminée et non quand une simple bataille gagnée.
La finale de 1999 en est un juste témoignage. Les Français gagnent de façon superbe la demi finale contre les All Blacks. Nous savions que nous n’irions pas plus loin. John Eales l’emblématique capitaine australien, lors d’une interview assurait que cette finale n’était qu’un match comme les autres. Et pour cause, fort d’un système performant il savait que la victoire des Bleus n’était qu’un moment de grâce et qu’ils ne pouvaient rivaliser avec leur style de longue date éprouvé. L’exploit momentané nous connaissons, ce que nous n’avons jamais mis en application, c’est un système hégémonique à l’instar des Anglais avant le sacre de 2003, comme les Sudafs cette année. S’inscrire dans la durée n’est pas une vertu Française, il est temps de conjurer cette fatalité.
Pour cela, un changement de mentalité radical, s’impose. Il passe nous semble-t-il, parmi d’autres choses dont nous aurons l’occasion d’évoquer icy la teneur, par un renouvellement de la structure pensante de la FFR. Un étranger à la tête du groupe France nous parait donc tout indiqué, comme notre présence, si toutefois la fédération veut réellement se donner les moyens de conquérir ce trophée.
Aura-t-elle l’audace d’agir dans ce sens ? Le Pilier vôtre, enfin à la place indiquée pour d’itératifs succès. L’ovale module est dans le camp des instances de la grande Fédération. Saura-t-elle saisir le favorable et judicieux rebond ?
A suivre.
© Le Pilier