21 octobre 2007

COUPE DU MONDE FINALE


Big Boks au sommet
On pouvait s’attendre au sans essai. Quand trop d’enjeu, souventefois moins de jeu. Disons moins because devant c’était quand même très engagé. Mais les Bifs comme le disions en ce lieu d’acuité pas de centres ont au pré. Aussi pas de génie, pas de confettis, pas de grande folie… Catt est futé mais plus les cannes de jadis face au tempétueux Steyn, ya pas photo, et les arpions de Wilkinson c’est pas suffisant pour que Big Ben résonne de sa belle victoire. Tait nous fait la belle percée, rattrapé il faut le dire par l’impérial Matfield, mais au final border line, l’essai sera refusé à juste titre. Le foot de Cueto out of field... patte en touche si préférez, pour une infidèle traduc. 15-6 pour les Spingboks au final.

Le titre consacre donc une très belle équipe qui mérite largement le trophée. Un parcours sans faute, un groupe soudé, de beaux modules, une seconde ligne Matfield-Botta à chiper moult ballons en touches, à botter les plus lourds, deux piliers, Nonos du Randt-Van Der Linde aussi forts que nous sommes imparables, un capitaine talonneur solide comme un roc, big Smit. Subtils ces avants… et du Burger, du Smith, du Roussow en troisième ligne… Pas du Thion musculaire et biceps épais pour laisser tout le jus au gonflé, ou du Pelous repoussé par le seul Wilkinson lors de la demi finale… Non, des coureurs de jeu, des éviteurs de bloc, des plaqueurs de feu, des puissants, des futés… Matfield, encore lui, en position de centre vous décoche un judicieux coup de tatane acculant les Bifs en touche… on voit pas de ça chez nous. Mais nous reviendrons sur les dégâts de l’incompétence durative sur la culture même d’une nation, sur le style de jeu, sur la plomberie des esprits, sur l’ennui, le dégoût, qu'un singulier entraîneur français, monumentalement exsangue, a su imposer par le simple fait de son culot…
Les Boks sont couronnés comme nous le pressentions. Merci les braves. Lauriers et félicitations appuyées. Sommes ravis d’avoir pu apprécier en nos terres d’icy cette tribu d’Afrique…Du Preez le plus vif, le plus subtil de cette compétition nous a gratifié des plus rapides passes à la mêlée. Un bonheur… tant de vivacité comme de précision. L’obusien module survolait le pâtis tout berzingue… les pieds de Montgoméry étaient précis, comme ses paluches, Steyn formi, James tonique… Habana le roi… Pietersen gracieux… la classe quand même ces noirs, on n’y ajoutera pas. Une médaille d’or en sus pour Jake White tenant ferme en senestre le Webb Ellis trophée tant convoité.( Notre tof ).
Le Pilier opte du reste pour un entraîneur étranger de cette trempe pour diriger notre XV de France. Comme déjà exprimé en ce lieu novateur, cela ouvrirait des perspectives nouvelles, annulerait notre conservatisme trop prégnant, donnerait un nouveau souffle, changerait la face des choses... Hélas pour nos tricolores mentalités, l'ouverture n'est pas la vertu première qui les meut...

Le Pilier majeur reviendra sur les meilleurs moments comme les pires, car nous nous instruisons peut-être mieux par contrariété que par exemple, plus par fuite que par suite, comme nous l’enseignait le sage Montaigne, maître à penser de notre prime et trépidante jeunesse.
© Le Pilier

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