17 mars 2008

TOURNOI 2008 : LA FIN


Bon alors ? Ok ? On veut son bilan ?… Son quoi dire, pour quoi penser définitif ?… Voire aussi son détail… anamnèse… forage… ses inductions savantes… les tous points délicats ?
Lundi, l’après tombée de fièvre, le tournoi terminé, on attend le diagnostic final du Doc la vista. L’expertise du seul immaculé tablier blanc Bonux & partial, l’hippocratique chirurgien des infirmités malignes que l’Homo Rugbylis développe quand le cerveau n’a qu’un rôle secondaire dans le fonctionnement du corps mouvant… qui l’air de rien, le savoir du tout, repère, jauge, expertise, préventive, annonce parfois, apporte beaucoup, observe et voit… pense, dit, dévoile pas tout mais saisit…ampute, cautérise, soigne, greffe, immobilise les contentions douloureuses mais encourage les celles d’esprits… le maître du bistouri qui anesthésie la sottise, le lieu commun, vous tond razibus l’élan moutonnier… vise, tient, isole la tumeur, dissout le tissu nave des plus chancres mous et vous réanime un dubitatif qui n’attend que l’éveil pour se lancer corps perdu dans la critique assumée et crier son petit avis !!!
C’est donc ça qu’attendez dans vos silences mitigés ? Qu’allons-nous penser icy de ces débauchées à peine hivernales d’après CDM, de ce petit tournoi vieille Europe où l’erratique enthousiasme n’eut d’égal que les mots ondulants pour l’insuffler, l’entendement muselé pour y croire ? Enfin disons qu’on pouvait s’attendre à tout et ne se pas tromper… comme ne rien espérer et se plaire au chiquer de rares envolées.

La cuvée 2008 n’a certes pas enivrée les boussoles les plus magnétiques, les bobines les plus dynamiques. Qu’une engeance petit bras s’exalte à la moindre échappée… au soporifico-barratino-suppo-copino-grata des zuns, us coutumiers démagos et rataves que les folliculaires légions se plaisent à diffuser dans des colonnes pas même vertébrales… au ridiculogos qui d’un rien veut faire croire au grand partage, élan, tout neuf, futur très sun, qu’une vessie est un phare d’Alexandrie, comme ici… au conseil préventif et répété : « Faut attendre, c’est un début… stratégique… tout voulu… projet ambitieux... du mieux... », que ce joli monde agite donc dans la mare ovaliste son petit croupion, égrainant coin-coins et gloses bruitistes, remuant la vase à sensations, on connaît !!! Et si en rien ce mælstrom spectaculaire ne vient perturber l’impassibilité monumentale du Pilier, c’est que le signifiant maître nanti de fondations profondes, n’a cure de ces dires aléatoires, possède tout un cortex indé, s’active à bien saisir
cette forme qui révèle le fond.

Qu’avons à dire de plus que n’avons pas exprimé ?
Ces petits détails qui font les grandes vérités ?
Ok ! A suivre donc...
© Le Pilier