03 mars 2008

LE PILIER A LA TRACE

Brian Ashton lit le Pilier… savoure nos conseils… prend note. Gomarsall à la trappe !!! Pas content le demi de mêlée Anglais qui soupçonne l’entraîneur de lui faire porter le melon d’un mauvais début de tournoi. Il se trompe le gus… plutôt que soupçonner, peut en être tout à fait sûr. A lui tout seul il a cette capacité rare, à faire déjouer sa propre équipe… En fait il est nul et savions ça depuis des lustres.
Tout le monde n’a pas l’acuité du Pilier… alors ça traîne… comme souvent... jusqu’au jour où l’on finit par venir faire son petit marché en notre jardin saisonnier pour se repaître des saveurs vitaminées dont nos fruits naturels regorgent… et là, surprise !!! On croit avoir découvert soi-même de nouveaux espaces d’investigation… on se lâche d’un petit crampon… on s’éclaire… ose la critique… bien tardive, quand on ne risque plus rien… on se découvre, ravi d’un petit avis copié-collé à nos analyses distinguées, inattendues (pour les philistins), intempestives et ciselées comme un diamant d’Afrique aux carats impeccables trace des figures clairvoyantes sur la sphère critique du monde ovaliste… On s’enfle, on travaille un brin son style pour tenter d’égaler le Pilier en grosseur… on vient glaner dans son champ lexical ces quelques épis littéraires dont nos greniers, nantis de l’histoire féconde des maîtres, regorgent…
Cette dernière bagatelle s’adresse à certains écrivailleurs qui débarquent icy, avec leurs petits cabas greffés sur l’index, anonymes visiteurs qui d’un petit clic gratuit en récoltent beaucoup… et de leurs plumes maladroites bafouillent des zimitations. Ils se reconnaîtront.

Donc Gomarsall à la retraite probable, c’était inévitable… en sus, Ashton fait appel à des plus jeunes et ambitieux qui formeront demain l’avant-garde des troupes, comme chez nous. Pourquoi pas, d'autant qu’à cette place, depuis la blessure d’Harry Ellis (la tof), meilleur Bif à ce poste, il n’y a pas de joueur à la mesure du grand Wilkinson.
En effet, si Richard Wigglesworth le nouveau 9 plante l’essai de la victoire des Bifs contre les Bleus, il ne nous a pas pour autant convaincu… pas toujours les bons choix… un peu lent le gazier… et ça, ce n’est plus permis, si on se mesure, une fois de plus, aux sorties de cuir Néoz ou autres pratiques sud Hémisphériques… mais reprenons la célèbre formule d’Albion, applicable il va de soi à notre XV en formation nouvelle : wait & see… laissons s’ébattrent ces jeunes bipèdes sur les pâtis internationaux et souhaitons une mise à niveau de ce rugby trop vieille Europe qui un jour, peut-être, rivalisera avec les trois majeures Nations du Sud.
N’en sommes pas là... vaine espérance ?
Pas si conseils du Pilier suivis... d'effets !
© Le Pilier