Brêve revue de Bleus
Avons donc prétendu un bilan pas comme tous… l’item qui dévoile l’arrière boutique… le pas commun qu’on ose pas s’avouer ? La dosette à révélation ? Le folichon ?
Ben non, frères de luttes !!! Rien à venir de scoop… pas d’arcanes éventrées… de vestiaires espionnés… simplement un « disons tout », ce qui est là, sans ambages ni langue boiteuse, mais souplement pendue… sans plus… rien que les saveurs ne savent… que la réalité ne montre… que la vérité n’affiche. Pas d’extra, de trouvaille épatante… tout était là… sans mystère, yavait qu’à voir.
Disons alors uniment que le rugby Français n’a rien de mieux qu’un style modeste… la mine un peu pâlotte... tirez la langue faites Haaaaaaaaa !!! Pas la forme des grands combats... de super big players… pas de sortis du lot… de triplette transcendante à nous faire sentir que ces têtes connexionnées aux meilleures options, transpirent une vision systémique et coercitive autour d’une stratégie novatrice.
Par contre et comme dab, pléthore blablateuse… on essaye tout… on libère le jus… des petits frais sur pâtis… de l’envie qu’il faut redonner… Mais pas d’attaques dignes… pas de grandes envolées sinon individuelles, binaires au plus… un pack pas paquet soudé de huit… pas de grandes palpitations. La triplette a laissé grande licence aux joueurs pour s’exprimer !!! On a vu le résultat. Hors deux trois entités… Toulousaines pour le coup… pas grand-chose pour s’exalter… Faut du cadre bien structuré pour se laisser aller, un vrai système avec de vrais morceaux de choix que sous tend une vision globale, rassurante, fédératrice, comme anticipatrice, afférente autour d’un cuir qui circule vitement, se conserve, s’arrache, fait le lien entre chaque, univoque.
Bon, ont essayé dit-on… des gus de partout… fallait voir… tâter… mettre en acte… dans le bain tièdeux d’un tournoi des familles, rassurant...
Pourquoi pas !!! Mais ça cause trop… on sent pas la maîtrise… et puis sommes du cortex unique nous… pour diriger… le meneur sup… celui qui concentre… oriente… oui aux généraux, d’un général… sus au diffus, pour le féru, la directive avisée de l’entité monocordiale, savante, visionnaire. L’un pour tous en somme… même si en réseau connecté avec d’autres savoirs. Mais la vision c’est du propre, singulier, modulaire… jamais du commun.
On a vu donc… en vrac… épars… que de première ligne il n’y a pas… que sinon Nallet ya rien d’assuré… que Picamoles prometteur un jour, peut se détendre après…
Que Parra, de la tête, certes, mais doit travailler presto sa passe… mater Du Preez, sinon Phillips pour la vivacité de transmission…
Elissalde sympa, futé, mais trop lent et mou comme la limace Yachvili… faut plus le faire jouer çuila, ça sert à rien… très habile des pinceaux sans doute, mais vous ramollit un paquet d’avants rien qu’en lui refilant le cuir.
Skrela, sera jamais ça, plaque bien mais s’enferme, déjoue, pas de vision, c’est un bon petit joueur de club c’est tout… Trinh-Duc… sommes pas convaincus…même si du tonus. Beauxis nous semble plus posé, plus juste à ce poste… le seul qui nous inspire pour l’heure en dix.
Sinon pas de centres, grandes pointures… Sans Fritz pas de salut… sinon peut-être ce David… pas assez vu, mais nous semble prometteur… à suivre.
Traille et Jauzion ? Vraiment pas le pied… toujours le même jeu hyper lisible… Le platane comme certains journalistes surnomment le Toulousain, c’est du costaud, pas du beau, ni futé… le signifiant lui va comme un gant… nous n’y sommes pour rien… la vérité transpire même de la bouche des plus innocents… la poutre aussi… si voulez. Quant à Marty, faut l’oublier.
Clerc, Heymans, ce qu’il y a de mieux derrière… on y ajoutera pas.
Rougerie ? Peut pas progresser… faut le virer… petits exploits quand ya rien en face… mauvaise défense comme finition… pas de tête… d’autres à placer.
Malzieu… on dira plus tard…
Floch, bien pour du club mais pas la classe internationale. On sent ça comac.
En résumé, pas de Parisse, de Sheridan, de Martin Williams, de Lee Byrne, de Phillips, de Cipriani... de Castrogiovanni... dans nos troupes... Certes, pas une revue de toute la chambrée… on oublie du monde... c'est pas encore le 14 juillet... dans le fond aussi, on s'en balance. Pour nous esthètes de l'ovale module, le rugby ne s'arrête pas à la porte hexagonale... notre vaste territoire s'étend par delà le mol et le blou, le fol et le flou, et ne manquons de rien en d'autres hémisphères... ou d'autres moments, choisis, des coins d'icy.
Ce qui marque donc ? C’est que pour l’heure, pas de progrès… manque de piliers, de paquet, de zélés, d’affirmés… de grande nouveauté… de figures travaillées, imposées, pour jeu improvisé emballant enthousiasme et audace.
Alors que penser ? Faut zapper… en attendant l’été, et donner du temps au temps, qui attend son moment, regardant passer l'heure, les jours, les mois, les années...
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