11 octobre 2007

TASSE DU MONDE: DEMI FINALE 1


Cousines tribus
IPIPIPOURAX !!! Nous rencontrons nos cousins Britanniques en notre Saint pâtis du Stade de France. Un vrai morceau de chance, n’est-il pas ? Hors de question cette fois de gratifier leurs gosiers délicats de notre Panoramix potion. Elle est à nous et rendra compte de notre supériorité, car après tout c’est bien nous qui organisons ce festin. Elle fera donc la différence, espère-t-on en notre beau pays. Mais prudence, ne vendons pas la couronne avant d’avoir déshabillé la Queen. Par un fait bien étrange, leur bouillante eau, qui donne il est vrai un exquis goût à tout, semble rivaliser avec les liqueurs des ovales contrées les plus favorites. L’australienne a chu, là où la sud africaine leur filait, casque, pituite, et Fanny à la clef. Baiser cette dernière n’est cependant pas ce qu’on peut appeler un enfer. La preuve on s’en remet, puisque après consommation de ce double zéro et callipyge score, la digestion salvatrice vous remet dans la course, un roboratif élan qui vous propulse en demi finale contre toute attente.

Cette Tasse du Monde, comme le traduit Google, concentre malgré tout, notre attention, car cet échange avec les Bifs est toujours excitant. Nous aimons en effet ce pays où l’on conduit comme on parle, à l’envers. N’est-il pas ! Même si nous avons quelque réticence, il est vrai, devant leur originale cuisine, faites de bouillie sauce menthe, de haricots tomate avec un œuf de poule pour contraster le tout, plus saucisse en relief, de rosbif marmelade et multiples mélanges qui perpétuent le mystère de cette gastronomie singulière, leur gazon en revanche reste tout a fait praticable et le brouter provoque un indicible plaisir dont on ne dira rien. L’herbette Anglaise a donc bon goût… de même que par chez nous.

La composition de leur équipe reste inchangée, comme la nôtre. On retrouvera
Furax, le tempétueux Moody à l’énergie vitalisante…
Danslax, l’habile Wilkinson qui reste la pièce maîtresse du groupe, son habile godasse peut changer le cours du jeu, sa passe est remarquable…
Petissax le vivace Robinson à l’arrière, capable malgré son âge de solos ravageurs, même s’ils sont moins nombreux que lors des symphonies précédant le sacre quand son équipe nous gratifiait du meilleur rugby…
Le plus tout jeune Félix le Catt et matois centre…
Un pack Jolitorax quand même, qui conserve une force considérable et sera encore, le lieu premier où les ballons se gagnent, comme la partie...
Pillax, le gros capitaine Vickery pour mener la troupe et solide pilier qui fit souffrir les Aussies…
En somme de quoi rivaliser avec notre tribu, qui conserve Chabalix en réserve, Dominicix moins en cannes que jadis mais toujours à l’affût, Rougerix l’Arverne, Poitrenix qui n’a pas toujours le souffle régulier mais de bons crochets… et reconduit, Beauxis que les Gaulois préfèrent dans l’intimité de leur belliqueux village surnommer Beaudix, eu égard à ses monumentaux coups de tatanes en place d’ouverture.

Bonne chance en tout cas… et toute cette sorte de chose.
© Le Pilier

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