21 mai 2008

LES DOUILLES DE LA DÉFAITE


Longs tifs... pas l'kiff
On se souviendra de cette finale perdue par Toulouse en 2004 contre les Wasps de Dallaglio… Pour une coupe de cheveux. Si si !!! Chose inédite dans les annales du XV. Pas un épiphénomène, mais une cause efficiente non sans intérêt. En effet Poitrenaud à trois mètres de son en but laisse glisser la balle pour aplatir un renvoi aux 22… refusant le coup de tatane en touche. Sa tignasse brune et par trop longue à l'époque, l’empêche de voir arriver tout berzingue et sur sa gauche l'emblématique demi de mêlée Gallois, Howley, du moins de bien jauger la vitesse du gus… Son persil lui masque, quand il baisse la tête, l’angle fatal duquel l’électron adverse jaillit. Ce dernier lui chipe la balle, aplatit en coin (la tof) donne la victoire aux Wasps. Depuis Poitrenaud s’est ratiboisé la rotonde et porte le cresson plus court… mais il ne jouera pas ce week-end, hélas, pour cause de chevillette emplâtrée... et pour faire pénitence... cause de cette fashion-bévue. Arf !
Au rugby faut y voir clair jusque dans les coins. Le gazon trop long doit être enserré pour ne point masquer les extérieurs à la vue.

Le teutonique Chabal devrait en prendre acte. Il passe son temps à se renvoyer les tifs en arrière après chaque percussion, courbage d’échine, action violente, et quoi que la gisquette pâmée-jubileuse en pense, c’est bien pour le spectacle, pubs cornichons, jambonneaux, pâté en croûte, boustifaille aux lardons, baby dop, brosse à bison... pas pour l’efficacité. Faut pas s’inquiéter des baguettes quand on joue. Seuls le coéquipier, l’adversaire et le cuir sont à considérer. Pour le taffetas faut repasser… à la rigueur une remontée de chaussette, levée de collerette à l’instar du délicat sinon élégant Maso qui jadis émoustillait la poupée, du temps de sa superbe… Bon il avait la classe le zig, on pouvait pas lui reprocher ça, pas vaillant au carton, mais la classe sup en attaque… comme peu… bref !... Du reste, ironie du sort d'un signifiant percutant, cartouche, un des surnoms Chabaliens, a laissé plus de douilles sur le pâtis que touché la cible de l'en but durant la CDM... Donc pas de perte de temps à virer la buée tombante des œillets, refaire sa raie…parfaire son make up... éviter de se rendre saisissable...
...Souvenez-vous de Smith le flanker Aussie… avait ses rasta dreadlocks sur l’occiput. Bien fixés cependant, ils ne nuisaient pas à sa vision. Mais les vilains mastards des packs adverses se plaisaient à lui tirer outrageusement les ficèles, pariant d’après la légende, sur la prise d’une cordelette, trophée symbolique, prisé des fiers peaux rouges qui dépossédaient le Yankee de son couvre-chef capillaire, après le perforage des rognons, massacrage du cortex, démantibulage des mâchoires...
Un certain Collins et tendre Black pour les cartons ravageurs, de nous très apprécié, nous laissa du reste un souvenir impérissable de cette tirée d’alfa lors des tri nations, retournant la trombine du Smith comme un cow boy sa vachette, la truffe dans le poussiéreux toril.
Ah l’empaf Collins !!!! l’épaule poétique, le biceps esthétiquement délicat, habile dans l’enserrage des poumons, retournement des abattis, du percutant carton... le fourbe démontra, s’il était nécessaire, que longueur de poil est prise ostentatoire et partant bien facile à saisir... sinon même provocation au crêpage...
En tout cas, las de cet acharnement, de ces délicatesses capillotractées (tirées par les cheveux), le père Smith s’est coupé la parure Samson et convola dit-on avec sa Dalila pour de savantes apothéoses, démontrant par le fait que la force ne vient pas de la toison, mais du simple désir. Il vendit aux enchères son scalp pour de bonnes œuvres, toujours selon la légende Sud hémisphérique.

De petits contradicteurs à la langue pendue, s'empresseront de s'inscrire en faux, nous apostrophant sans délicatesse.
Mais le Pilier !!!! s'égosilleront-ils... et le terrible Burger, et l’épatant Jean Pierre Rives ? Zont de la plume sur le caillou ? Pas du raz para des grandes muettes... ni pelouse à golfeuse sur la bouillote... pourtant quels joueurs ?
Certes... mais point d'hippies chevalines crinières... pas d'abus baba Purple In Rock, ou psyché Floyd Ummagumma... Sont pas planants... têtes-bêches sur leurs instruments... sans s'inquiéter de l'autour.
Du reste le pack disait suivre la boussole de Rives, car où y’avait la tignasse y’avait le cuir. Pardi ! Ces chevelures du levant, dorées comme blés murs, ondulantes feux follets, prolixes et visuelles comme des sémaphores, ne sont pas tombantes comme celles du Poitrenaud le jour de cette finale perdue. Elles ne gênent (aient) en rien les yeux. D’ailleurs Burger les coupe à la juste mesure pour bien clair y voir et ne se vouer qu’aux châtaignes… Et Rives, superbe casque d'or, gardait l'oeil dégagé pour la vision maxi.
So ! Razibus c’est l’ad hoc fashion pour le rugby… insaisissable, légère, percutante, bien dégagée sur les zoreillettes, elle permet miroitage total sans craindre la voilure sur le groin, les lanternes... Certes rien n’empêche la pousse ballotante à minettes, le gonflé des douilles à poster maman, surfing boy Percy Montgomery, brushing Bee Gees pour disco mobile ou autres savantes embellies, mais pas sur les naseaux, ni les calots. Un conseil pro domo.
© Le Pilier

20 mai 2008

STOP 14


Fin d'Europe... tournée d'été
Pour tout dire on commençait à piquer du blair avec ce championnat sopo… sommes pour une seule compète Européenne icy… façon tri nations, avec descente pour les derniers… Car quoi, à part trois ou quatre équipes majeures ya pas de quoi sauter au paf en France… depuis le début de saison on imaginait la fin. Vivement la finale et stop 14 !!! Entre Toulouse, Clermont, sinon Paris qui, même de guingois, n’en est pas moins capable de conserver son bouclier.
Ok pour la finale Heineken cup ce week-end… un en cas… avant tournées de juin en hémisud pour les gros plats. Suivra la plus belle épreuve de l’année… tri nations, aux petits oignons… échanges corporels préférés du Pilier pour valse des abattis, châtaignes profuses, acharnements contrôlés… et puis les Collins, Carter, Latham, Smith, Burger, Habana… et cætera, ainsi que le retour inattendu de super Spies (en tof avec Smith) dont le raisin semble plus coulant, comme en causions icy.
Matez la vidéo si voulez… l’image n’est pas bonne mais la course du mastard impec… pour ceux qui ne connaissent pas l’animal. Sinon là, contre les Bifs toujours, il s'échappe sur l'aile et crochète
comme un trois quart... plante un autre essai plein jus aux middle perches. Pas de Steyn ni de Kankowski... (ce dernier n'est pas sans rappeler le style de Spies) pour cause sans doute de demi-finale Super 14... Pour sûr les Boks ont deux troisièmes lignes centres de grande envergure... puis d'la seconde, n'en parlons pas... puis du Pilier... enfin de quoi perpétuer une suprématie que seuls les Blacks peuvent anéantir. A suivre donc contre les Gallois au Millenium, après la finale de coupe d'Europe.
On apprend en sus le départ de Montgomery de l’USAP pour la Sudafrique. A perdu son pied en catalogne çuila… lui si performant lors de la CDM, comme son acuité réceptive… A jouer un championnat papa on s’use les nougats, comme le disions dans le précédent article… N’a pas brillé contre Clermont paraît-il… rien de surprenant. Une petite année sabbatique après le grand titre, un rugby transat dans l'hexagone, aux frais de la princesse, pourquoi pas finalement. Comment lui en vouloir ? Les Catalans voulaient un surfer pour leur tribune à mousmés... c'est fait.

Dans l’attente du week-end… plaisir non feint de retrouver Fritz… s’il joue. C’est quand même pas un petit Munster qui va nous frimer, avec sa molle croûte et son odeur d’arpions… La violette azurée c’est quand même plus caressant pour les naseaux… Alors Toulouse faites sauter les bouquets pour les gisquettes enjouées, comme plaire au Pilier !!! Ecrasez-nous donc ce coulant qui a certes du caractère, mais qui vaut pas le cassoulet de notre Occitane contrée.
© Le Pilier

08 mai 2008

LAS DE L'AMER REPOS...


Alors comac, l’élégant Matfield veut retrouver sa terre maman… son cuissot de buffle… antilope barbecue… ses tendres camarades Afrikaners et compagnons de luttes, porteurs émérites du titre Mondial, après petite saison GPD, déclinez l’acronyme : Grisbi pro D2. Las sans doute du rugby castagne à papa… de l’arbitrage aléatoire que dénonçait son président mécène et nommé Boudjellal, en cette vidéo Dailymotion, dont nous causions icy… le seconde ligne plie bagage avouant à demi-mot s’ennuyer ferme...
Las, en somme, de l’amer repos où sa paresse offense cette gloire pour qui jadis a fui l’enfance… désirant retrouver ce rugby solide et performant d’un hémisphère voué aux bastons, mais dans les règles de l’art et le respect des lois. Ce qui ne semble pas être le cas en notre pays pastisé de querelles clochemerleuses, autant qu'avoisinageuses guerres d’époques Mathusalem, qu’on eut cru révolues, comme encore le dénonce le Toulonnais Président en cette vidéo sus-liée.
Car cette D2, portail des sous championnats, n’est pas, semble-t-il, parangon de discipline, de rigueur, de correction, de tout ce que devrait être notre rugby pour un jour pouvoir espérer rivaliser avec les forts et passer plein ruck dans la modernité. La récente blessure de Szarzewski en est un accablant témoignage, en top 14 par-dessus le marché. C’est plus une tête qu’il possède, c’est un écran total… une télé cathodique en tronche maculée d’ecchymoses aux couleurs violacées, matinées de jaune pastel morose et douloureux. Une grÔsseu teutê d'oeuf si préférez !
Qu’on chicore, une beigne délicate par ci, un coup de tendre massue par là, un fessier savamment piétiné par des crampons affûtés pour cause de hors jeu, labourage des couennes jusqu'à l'os… passe encore. Mais le vilain coup insidieux qui hospitalise la face mâchée d’un innocent, NON !!! Fracture de la planchette orbitale en trente six chandelles !!! C’est stupide, imbécile, condamnable.
Bogoss Matfield tire donc sa révérence au petit coin de rade, pour un rugby enfin à la mesure de son talent. Il n’est parait-il pas le seul. L’All Black Oliver, l’Aussie Gregan, Smit le Clermontois semblent vouloir mettre voiles définitives et retrouver leur Sud-hémis natal après l'empoche du carbure.
Le rugby tradi France, ça vous gâte un cuissot, vous emmure une tête, sape une volonté, phagocyte un espoir de mieux. Ces guerriers du Grand Sud ont bien tort, comme le disions en ce lieu de modération, de fouler nos pâtis pour du simple flousard en liasses de St Euro. Ils tâteront le grisbi mais terminé les cimes. Vont perdre leurs zatouts à s’ennuyer chez nous. Pour être au top faut du mastoc. On gagne pas une coupe du Monde en s’entraînant dans l’hexagone. Carter devrait suivre notre conseil bienveillant et rester en sainte contrée Zélandaise. Faut pas quitter son pâtis quand l'herbette est grasse et savoureuse... carder sa laine, son long nuage blanc dans l'azur épuré, c'est conserver la main poétique, son doigté... l'ovale est bien plus beau quand les Dieux veillent au grain.
Icy on apprend rien que l’on ne sache déjà. Va s’user la godasse, ramollir sa passe et ternir son talent. Lui le plus grand ouverture du moment ? Carter dans l'hexagone ? Pour faire rêver Simone ? Va gâcher son pinceau le gaucher trop habile... Même si nos gisquettes c'est pas faux ya pas mieux dans aucune contrée, l'artiste à son art doit vouer tout son corps, sa tête, son flair, son attention, et se dire que fortune c'est maitrise, non cachet.
Le grand rugby, c’est là-bas… tout en bas.
Icy c’est pastaga… chicorette à papa… et basta !
© Le Pilier

29 avril 2008

DEUX PALMES / UN SOUHAIT


Hors les critiques que nous formulions dans notre précédente bafouille, le Stade nous semble tout à fait capable de faire la doublette Coupe d’Europe – Top 14. Certes Munster, Clermont voire Paris ont de la cuisse, du répondant, des zatouts patents… les Toulousains ont de quoi, malgré l’hécatombe de pièces maîtresses, plier ces zéquipes et montrer qu’ils possèdent le plus beau cheptel de bestioles d’Europe, pour se permettre de telles performances avec une insidieuse infirmerie qui, telle Circé envoûtant le grand navigateur en quête d’Ithaque, semble de sa voix suave, sa croupe lascive, persuader ces guerriers qu’un gros bobo c’est aussi du repos… Pas faux !!! Sinon que la perfide engeance pousse la figure un peu loin en infligeant de trop sérieuses blessures sur ces bêtes à pâtis de l’ovale module, qui ne méritent en rien de tels accablements…
Tu divagues total le Pilier, une fois encore, point de voluptueuse Circé en hosto aseptisé, point de chants éthérés, de callipyges réconfortantes… mais bien un gros vilain, massif, intraitable calendrier qui impose sa loi… dégomme les plus forts… comme les plus bijoux.
Tout cas pas chapeau mou… saluons Capitole, Noves, toute l’équipe, d’un geste ferme et encourageur. L’entraîneur Toulousain a tout à fait raison de lever le pied dans le Top. Quasi qualifié pour les demies, faut reposer l’abattis, bien gérer la troupe pour clore monumental une année de combats… emporter les deux palmes prisées, plus seyantes pour le bain estival et le repos des pieds.
© Le Pilier

28 avril 2008

IDIOSYNCRASIES


La tête et les cannes
Belle affiche que cette finale Toulouse-Munster… pas le Munster from’ton d’Alsace-Lorraine au lait de vache et molle croûte lavée… mais celui de la province Irlandaise des O’Gara, O’Connell… d’où selon la légende Wiki, un moine Irlandais de passage dans les Vosges aurait, au IX ème siècle, livré la recette du solide clacos… celui-là même qui vous débouche d’une seule inspiration un blair des plus bouchonnés, sinus et cosinus enclavés dans leur inflammation, pour peu qu’il trône quelques jours sur une étagère de campagne estivale ou d’ailleurs... Un tonifiant pour hypoténuses flageolantes, autorisé, sinon recommandé par l’officielle pharmacopée. Bref !
Une belle affiche en tout cas.
Toulouse a bien résisté à ces London-Irish surprenants, fougueux, même si plus faibles de rein mais non pas moins véloces. Les courageux Occitans n’avaient qu’un remplaçant pour les lignes arrières… les autres visiblement enclins aux infirmières dévotions, pattes plâtreuses, coulaient jours printaniers dans de savoureuses chaises à bascule et coussinets... fort entourés dit-on, de nymphettes blanches immaculées leur prodiguant toutes sortes de bienfaits…
Donc du courage pour les guerriers restants. Une belle prestation car l’adversaire avait du jus… pas de chaussettes.
A l’instar de leur flamboyant ailier Topsy Ojo, la tof, qui dès le premier quart d’heure plante un essai solo, magnifique avec, comme souvent, trajectoire ad hoc, prenant Elissalde au démarrage bien grillé, Heymans à contre pieds, affichant les intentions du groupe. Son coéquipier sur l’autre aile, fera de même en seconde mi-temps. De belles bêtes ces deux Blacks… ont posé de sacrés problèmes aux Toulousains. Ces derniers dominateurs, par moment ont quand même problèmes de finition… Il manque du Fritz c’est un fait incontestable… Jauzion est très platane… faut le dire comac… comme cette passe d’assassin qu’il fait en première période, qui, avec un Habanna, aurait pu coûter sans doute plus cher. Il est raide ce gus… d’aucuns disent solide… ok… mais talus, sans pied ni belle passe, ni tête visionnaire… un platane en effet, nationale 7… solide aux chocs… ouais… mais le rugby c’est aussi du cortex.

Pour bien dire, c’est à la 73ème minute que les Irlando-bifs ont perdu le match. Superbe percée de l’ouvreur Geraghty, il grille Jauzion et consort… fait le trou… son ailier sur la droite… Arrive à l’intérieur des 22 adverses… au lieu de poursuivre au pied sur la droite pour Sailosi Tagicakibau, quasi seul et lancé tout berzingue pour un imparable essai, il se fait rattraper, passe le cuir derrière à un gros… c’est cuit… ça ralentit, l’occasion est ratée. Ouf !!!

Conclure une percée c’est ça le grand art… Geraghty en est un désolant témoignage… comme Pelous, bien en jambes dans ses 35 printemps, certes, bonifie en vieillissant... oui... prend le trou deux fois… mais passe n’importe comment la première, alors qu’il y avait surnombre, ne prend pas la bonne trajectoire la seconde fois… s’empale et clos l’action. C’est le substrat même du rugby… La trajectoire… levé de tête… perpétuer l’élan… éviter… finir ce qui est commencé.
Percer c’est bien… mais si peu… conclure, le grand jeu !!! C’est dans ces moments uniques que s’affirme la valeur profonde d’un joueur… la classe sup si préférez… ya pas photo… c’est de l’intrinsèque… idiosyncrasique… génotypique… Et là, c'est un fait, sommes pas pourvus à l’identique. Fatalité ? A vous de jauger !
A suivre.
© Le Pilier

26 avril 2008

TOULOUSE EN FINALE


Bravo les Toulousains ! 15-21. En finale méritée de la Heineken Cup… malgré des imperfections. Match très engagé... Ont dû se sortir les tripes. On reviendra sous peu sur la performance contre ces London-Irish à la patte féline, à l’instar de leur paire de Blacks, souples zailiers, toniques, impétueux comme des fauves.
© Le Pilier

TOULOUSE ... TO WIN


Twickenham… 16H… Toulouse va en découdre avec London Irish. Les Occitans ont de quoi perforer les Irlando-Bifs… faut pas pousser. A moins qu’ils ne déjouent… figure Damoclès tout à fait possible chez nous… rien n’est écrit, tout reste à faire… so, fi des palabres.
Pourfendez, massacrez, pilonnez lourdement, piétinez savamment, transmettez vitement, zélés zélés… De beaux essais plantez… égrainez châtaignes policées… que tintinnabulent St Sernin… pas pour rien. Faites jaillir le raisin pour quelques savantes ivresses chez ces buveurs de houblon, ces oubliés des Dionysiaques... des capiteuses mousmés. La Toulousaine vous en sera gré… elle est d’un charme inégalé dit-on, en Midi Pyrénées. Mais lui faut son trophée… pas du mou genou… non non… grand moulinet… de l’audace… du doigté… pour les octaves saturer. Tous en joue !!! Feu !!! Pilonnez…
Au joyau !!! Au joyau !!!! convoité !
© Le Pilier

22 avril 2008

CARTER AU CAPITOLE ?


L'artiche et le bon grain
Ya d’la rumeur aux cardinaux…
Alors comac l’hexagonal sudiste, le nanti Toulousain, le Gallois de Cardiff, le Toulon de la rade voudraient se payer le bijou du levant, du long nuage blanc, la perle Crusaders et ses pattes magiques, son œil, son coup de rein, sa passe dynamique… la classe sup élevée bio sur pâtis Zélandais exclusif… l’animal racé, le cavaleur, le frais… patenté… le super Carter… Dan pour les p'tit's sœurs, Dany pour les intimes, le moteur, le must du bout du monde, le sublime… le beau joueur qu’inonde la grâce quand il se meut?
Ça y est… la vague déferlante du carbi, des kopecks… des quibus la pépette ébranlent les digues les plus rétives aux fiduciaires aspirations… on veut son Carter chez-nous… ses miettes NZ dans un championnat papa pour plaire au populo… on veut dépouiller le grand tournoi sublunaire Tri Nations de ses mâles guerriers… on veut tout… le circus maximus, les gros gus, on n’en a pas assez !!!
Ho Ho ! Le grisbi veut tout faire… peut pas tout ! Du cirque ça devient ce machin de rugby… et pourquoi pas Clooney… Brad Pitt à la mêlée… les stades seront pleins de gisquettes excitées… on vendra du calcif… d’la trombine exotique, du poster aoualpé… pardon c’est déjà fait ! Passons.
Toulouse, incapable de trouver un ouverture digne de ce nom, court après le titre depuis 2001, en grande partie pour cette raison... pas de Dix. Incroyable du reste qu’une telle équipe mette autant d’années à le comprendre… Ils ont largué Michalak, enfin… mais ont raté Larkham. C’était un beau parti çuilà… aussi veulent sans doute ne pas laisser passer l’occase… ont l’oseille… porqué no ? Carter dans la ville rose ? C’est pas nuisible… sinon pour lui… comme pour nous. Sommes pour la protection du grand jeu dans l’hémisud… les Tri c’est du sacré... Patrimoine UNESCO, pas moins… faut pas y toucher... huitième merveille du monde... culture hégémonique à perpétuer.
Pour tout dire, l'aviez compris, sommes pas pour ces années sabbatiques des joueurs du grand sud venant se dégourdir en nos pâtis pour une pelletée d’artiche et retour au pays les poches bien gonflées… Certes on comprend la démarche… comment y résister ? Mais vont y perdre leur tonicité, leur feeling, à venir s’émousser le tranchant dans des combats plus petits… de jouer un moindre rugby. Pour juste une année dit-on…
Bien assez !
© Le Pilier

20 avril 2008

CLERC SE DECHIRE


Comptes pour du pire
Pas de bol pour l’ailier Toulousain… douloureuse image prise dans l’axe, par trop rediffusée, qui nous fit imaginer la douleur du bonhomme. Ouille !!! Déchirure du ligament croisé intérieur… 9 mois sans pré. A rappeler qu’on peut gonfler du biceps, du cuissot, mais qu’au niveau des jointures aucun effet. Body building s’effondre sous l’intraitable torsion…
La déchirure des uns engendre l’opportunité des autres… Rougerie en profite pour asseoir la victoire Clermontoise… 11-23. Mouais !
What’s more ? Un match gaspillé par les Toulousains.
Le tournant véritable ? Pas la blessure de Clerc mais bien la ridicule stratégie d’Elissalde s’entêtant à jouer petit pied… tentative trois drops… l’équipe s’endort… au moment où la domination Toulousaine s’affirmait. On a rarement vu si mauvaise gestion du jeu… si mal pensé.
Heymans commet des erreurs récurrentes… se lance trop vite et fait crochets glissants en pleine course… ça lui arrive souvent. Tout comme une autre faute majeure qui donna la victoire aux Bifs lors de la CDM. Il galope tout berzingue et passe le cuir un chouilla trop late… perd sa balle au lieu de la transmettre. Souventefois il reproduit cette erreur. Que fait le Staff ? Faut lui dire… il jauge mal le cadrage… peut modifier ça… sans problème.
Apprécions l'opportunité du joueur, ses réussites lors du tournoi… mais lui suggérons de ne pas systématiser des relances de trop loin… de temporiser par moment.
Idem, sur une autre figure, lorsque nous causions de Poitrenaud. Il fait un super crochet… puis un ou deux autres qui l’annulent... le replaçant dans l’axe du défenseur. Ce dernier n’a qu’à point bouger et le coince easily. On connaît. Peut modifier ça Poitrenaud… faut lui indiquer la chose… c’est tout.
Pour ce qui est de Clermont… trop de fautes en touches… grosses erreurs de défense… n’avons pas été convaincus… même si gros pack… tout à fait prenables en tout cas pour des Occitans au complet. En finale du Top, attendons belle revanche.
Bon, un match ne fait pas la saison comme le propose Vern Cotter l’entraîneur NZ Clermontois. Sommes d’accord… A suivre donc.

L’infirmerie Toulousaine n’aura bientôt plus de lits à ce rythme destructeur…
On recrute, dit-on, féminine engeance en blouses blanches dévouées, pour dictames quotidiens, vulnéraires réconfortants, potions roboratives... lectures de Nietzsche, Shakespeare... sinon autres délicatesses. Faut bien ça pour soutenir le moral des troupes aux abattis rompus et fortifier les esprits.
© Le Pilier

18 avril 2008

TICKET CHIC PAS CHOC !


Pédale douce
Bon ok… on dit le choc du Week-end bitouine Toulouse & Clermont… Mouais ! Faut pas pousser mamie… ya pas d’enjeu notoire et les Toulousains doivent plutôt se concentrer sur la Coupe d’Europe… être premier ou second du 14 c’est kif… le must important c’est qu’il n’y ait pas de casse chez les Occitans. Sans doute aucun ce sont les deux meilleures zéquipes du championnat qui se retrouveront probable en finale… comme on souhaite. Alors une entente en coulisse devrait sourdre pour que le spectacle soit à la mesure des attentes de fin de saison… Serions Noves, on mettrait pas l’équipe sup… Serions Clermont on jouerait sans excès de zèle… disons sans trop cartonner la seule team qui puisse prétendre au titre Européen… Le scénario indiqué. Pour les neuneux, on peut vendre du gros titre en insistant sur choc… quand ticket chic s’impose et va de soi.
© Le Pilier

16 avril 2008

DANSE AVEC LE CUIR


Pas l’entrechat en tutu Garnier… ni boléro des moulinets… sinon rigodon des cuissots… ou mieux, baston des bostons pour un cuir convoité dans l’air tournoyant d'un pâtis Sud Hémis. Une contredanse du Weekend dernier, entre Highlanders et les Sharks lors de la 9ème ronde du Super 14… le Super championnat sublunaire…
Les Sharks l’emportent à peine 19-17, comme savez si étiez zo bal. Pas du cotillon d’ici, ni d’la capucine mais bien de la gaillarde à ravir l’Empyrée… « Je ne peux croire qu’en un dieu qui aimerait la danse » disait en substance le monumental Nietzsche…
Du temps que régnait le Grand Pan, les Dieux encourageaient les figures, sous l'égide Dionysiaque, divinité du délire, de l'enthousiasme, du corps... partant de l'esprit vivace et volontaire. Pour sûr les Grecs étaient vernis. Ce que reproche du reste Nietzsche à l'Occident, de s'être fourvoyé en s'éloignant de ces derniers. La tête Apollinienne a pris le pas sur le corps, se détournant d'un rapport premier à l'univers. Le rugby en ce sens, par la force du rite, danse géométrique, trajectoires ondulantes, prunes frontales, modulations collectives, évitements, stratégie du grand leurre, enlacement corporel tonifiant, rend grâce aux Dieux des mythes insondables, perpétue l'ab origine. Sommes partant.
© Le Pilier

15 avril 2008

BOUDJELLAL : LE FRAIS PARLER


Un Toulonnais
pas langue de poche...

Ho Ho ! Il a du jus le bonhomme… nous plaît… pas la baveuse-mollasse-démago-cire-tatanes… Pour tout dire ne connaissions pas l’animal sinon par les criticailleurs petits bras, qui geignent de ci par là sur le net ou radiophonies diverses… minus désapprouvateurs qui n’y panent bien souvent rien au Rugby, affublant le président du RC Toulon de misérables brocards, à la mesure de leurs balourdises-pastis-Ô-mètre, seules vapeurs qu’ils inhalent avant de balancer leurs avis maladifs pour occiputs naves et réac, dans les cyber forums, estaminets, folliculaires, écrans divers… bords de pâtis… tribunettes... terroirs sopo… jusque dans l’air hexagonalovaliste plus vicié de sottise que de CO2.
Mais laissons de côté cette pléthore de rogatons profus, broutant l’ovale pâtis de leur misérable entendement et saluons céans ce Mourad Boudjellal dont on parle tant, qu’avons découvert tout récemment sur la vidéo ci-jointe, après bastons visiblement appuyées lors du match Pro D2… Pau-Toulon, en Mars dernier.
A mater pour du frais.
Bonne tête, franc du collier, nous nous fions sans hésitation aucune à ses dires, estimant que la vérité transpire de son propos comme de sa binette contrariée... « ça sent trop bon pour ne pas être vrai » dirait l'adage. Ses critiques font échos à certains de nos propos, sa langue chante un air qui sent bon… pour sûr il a du cran, de l’aplomb, du frais parler. Certes son équipe est solide, bien entouré en somme… a du ressort… de la volonté… du souffle... s’en sort très bien tout seul. Le Pilier ne porte pas moins son appuyé suffrage à ce qui nous semble être voix roborative dans un monde où la coutume ressassée s’acharne à réduire tout élan novateur, toute inattendue posture, tente de dissoudre les moindres critiques acerbes dans sa bauge historico-traditionnelle faisant fi des singularités, du new sun, du temps présent, des enthousiasmantes et justes perspectives d’évolution… de la soif d'équitable... du désir de mieux.
Va-zy l’ami, t’es pas solo à penser tout haut ce qui dérange les murmures copineurs des vestiaires structurels, les mous du bulbe, les philistins de toutes confessions sectaires qui dans ce domaine comme partout s'embastillent dans leurs prérogatives, n'ayant de l'horizon que l'épaisse vision de clocher, tintinnabulant leur conscience du cru.

Pour causer du siffleur à petit jaune et gros rouge cartons, avons souventefois dénoncé qu’un match de rugby dégénère quand l’arbitrage est exsangue. Boudjellal est en droit d’exiger le top car l’on doit souhaiter selon toute justice que les incompétents en la matière comme ailleurs n’accablent plus de leur présence virale, le corps solide et ferme de ce jeu voué aux frictions dont la stricte application des règles, code fondamental à respecter pour d’équitables peignées, est le gage incontestable et majeur du plaisir d’en découdre, de l’émergence du beau jeu… comme saveur des bastons honnêtement menées... de la justice vraie. Sans respect des lois c’est la gabegie, le foutoir, la grÔsseu panique, le n’importe nawak… l’ennui… la foutaise… la colère sinon… le dégoût. Sans la fermeté, la probité de l'arbitre... plus de beau combat... de policé... de civilisation... de République... de rugby digne de son noble idéal.

Souhaitons au Sieur Boudjellal souffle long et courage, comme affirmons notre soutien.
© Le Pilier

12 avril 2008

KANKOWSKI IMPÉRIAL


Puissance Natal
Le gus du match Sharks – Highlanders c’est lui… Ryan Kankowski…avions déjà repéré l’animal durant la coupe du monde… une accélération du diable… crochets, puissance, vista… plante son essai en maître sur une interception en touche… Les Boks ont perdu Spies, disions là, because un raisin trop épais d’hérédité pesante, ont gagné Kankowski… de fond… Une bestiole très joueuse, inspirée, des cannes de feu, dans un match trés tonique en première mi-temps…
Les Highlanders d’Otago ont résisté faisant la course en tête, menant 14-3… puis se sont écroulés de justesse 19-17. Les Natal Sharks restent invaincus d'un poil.
Steyn réussit une pénalité des 55 m... bien meilleur au centre qu'à l'arrière çuilà... trés beau joueur, perçant, solide... prend les espaces mais manque sa passe en finition... dommage... Pienaar pas génial à la botte… Michalak sans intérêt pour un ouverture qui n’organise rien… l’Afrique du Sud, s’il était besoin, le révèle tel qu’en lui-même enfin… exsangue à ce poste… deux trois coups de pompes dans les bras de l’adversaire… comme dab… pathétique.
Devraient changer de 10 les Sharks... planteraient plus de pions avec les centres qu'ils ont.
Conseil pratique... sinon apodictique !
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07 avril 2008

USAP : LA PLAIE CATALANE


Toulouse sur la bonne voie
Un œil distrait mais suffisant avons jeté sur les pâtis du weekend Européen…
Pas de quoi sauter au paf ! Les Perpignanais sont nuls… nous ont rappelé un certain XV de France de jadis quand sévissait un quatuor qui restera dans les mémoires comme le pire de l’histoire du bleu monde ovaliste… Du reste, quand avons vu la trombine à moustache de l’entraîneur, avons tout compris. Même scénario que chez les bleus…
En première période, l’USAP domine devant… sont proches de marquer… Pénalité en leur faveur… au lieu d’accentuer la pression et de jouer la pénaltouche pour envisager un essai, préfèrent assurer trois petits points. Nous nous exprimons à ce moment précis: « Ils ont perdu !! » La suite nous donna raison comme toujours. Pas une attaque, pas de stratégie, rugby mou, nul, maladroit, exsangue… un club qu’on a déjà oublié.
Côté toulousain, du mieux mais pas l’extase non plus. Pelous est bien Pelous, Jauzion un vrai platane comme le surnomment les journalistes.
Malgré un score sans équivoque pour cause de petite prestation de Cardiff, une entame tonitruante, belle attaque et vista du centre Fidjien, essai de Médard, première minute de jeu… Le reste du temps pas folichon… Il a fallu attendre l’effondrement des Gallois en fin de match, pour voir d’autres essais toulousains... Elissalde n'a pas de gros moyens, pas grand ouvreur... on sait ça, néanmoins insuffle un superbe essai en fin de match... Il a de la tête ce joueur, de la vista, on peut pas lui enlever ça... il sert Heymans parfaitement après feinte de passe, Cédric fait de même fixant le défenseur, pour envoyer Clerc à l'essai imparable... Trés belle action.
A partir de là, d'autres essais suivront pour la gagne méritée. 47-17 et place en demi finale.
Bonne retape à Fritz que nous attendons avec impatience. N'oublions pas Poitrenaud...
Toulouse reste ce qui se fait de mieux dans l'hexagone et peuvent faire si sérieux, la doublette.
Clermont-Ferrand ? en pleine bourre dit-on. N'avons pas vu.

Pour l'heure somme toute ennuyée, retournons au Super 14… le grand hémisphère de l’ovalie, pour un tout autre rugby.
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28 mars 2008

ESTHETIQUE ET CHOC


Un petit ramassage d’abattis sur pâtis Britannique… the week-end dernier entre Bifs de Saracens et Gallois d’Osprey. Un beau placage des familles, comme on aime assaisonner nos petits plats post Tournoi, un peu fades parfois des chicorées d’ici. Ce gros choc valait son clic.
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19 mars 2008

DES GAMELLES ET DES BILANS


Brêve revue de Bleus
Avons donc prétendu un bilan pas comme tous… l’item qui dévoile l’arrière boutique… le pas commun qu’on ose pas s’avouer ? La dosette à révélation ? Le folichon ?
Ben non, frères de luttes !!! Rien à venir de scoop… pas d’arcanes éventrées… de vestiaires espionnés… simplement un « disons tout », ce qui est là, sans ambages ni langue boiteuse, mais souplement pendue… sans plus… rien que les saveurs ne savent… que la réalité ne montre… que la vérité n’affiche. Pas d’extra, de trouvaille épatante… tout était là… sans mystère, yavait qu’à voir.
Disons alors uniment que le rugby Français n’a rien de mieux qu’un style modeste… la mine un peu pâlotte... tirez la langue faites Haaaaaaaaa !!! Pas la forme des grands combats... de super big players… pas de sortis du lot… de triplette transcendante à nous faire sentir que ces têtes connexionnées aux meilleures options, transpirent une vision systémique et coercitive autour d’une stratégie novatrice.
Par contre et comme dab, pléthore blablateuse… on essaye tout… on libère le jus… des petits frais sur pâtis… de l’envie qu’il faut redonner… Mais pas d’attaques dignes… pas de grandes envolées sinon individuelles, binaires au plus… un pack pas paquet soudé de huit… pas de grandes palpitations. La triplette a laissé grande licence aux joueurs pour s’exprimer !!! On a vu le résultat. Hors deux trois entités… Toulousaines pour le coup… pas grand-chose pour s’exalter… Faut du cadre bien structuré pour se laisser aller, un vrai système avec de vrais morceaux de choix que sous tend une vision globale, rassurante, fédératrice, comme anticipatrice, afférente autour d’un cuir qui circule vitement, se conserve, s’arrache, fait le lien entre chaque, univoque.

Bon, ont essayé dit-on… des gus de partout… fallait voir… tâter… mettre en acte… dans le bain tièdeux d’un tournoi des familles, rassurant...
Pourquoi pas !!! Mais ça cause trop… on sent pas la maîtrise… et puis sommes du cortex unique nous… pour diriger… le meneur sup… celui qui concentre… oriente… oui aux généraux, d’un général… sus au diffus, pour le féru, la directive avisée de l’entité monocordiale, savante, visionnaire. L’un pour tous en somme… même si en réseau connecté avec d’autres savoirs. Mais la vision c’est du propre, singulier, modulaire… jamais du commun.

On a vu donc… en vrac… épars… que de première ligne il n’y a pas… que sinon Nallet ya rien d’assuré… que Picamoles prometteur un jour, peut se détendre après…
Que Parra, de la tête, certes, mais doit travailler presto sa passe… mater Du Preez, sinon Phillips pour la vivacité de transmission…
Elissalde sympa, futé, mais trop lent et mou comme la limace Yachvili… faut plus le faire jouer çuila, ça sert à rien… très habile des pinceaux sans doute, mais vous ramollit un paquet d’avants rien qu’en lui refilant le cuir.
Skrela, sera jamais ça, plaque bien mais s’enferme, déjoue, pas de vision, c’est un bon petit joueur de club c’est tout… Trinh-Duc… sommes pas convaincus…même si du tonus. Beauxis nous semble plus posé, plus juste à ce poste… le seul qui nous inspire pour l’heure en dix.
Sinon pas de centres, grandes pointures… Sans Fritz pas de salut… sinon peut-être ce David… pas assez vu, mais nous semble prometteur… à suivre.
Traille et Jauzion ? Vraiment pas le pied… toujours le même jeu hyper lisible… Le platane comme certains journalistes surnomment le Toulousain, c’est du costaud, pas du beau, ni futé… le signifiant lui va comme un gant… nous n’y sommes pour rien… la vérité transpire même de la bouche des plus innocents… la poutre aussi… si voulez. Quant à Marty, faut l’oublier.
Clerc, Heymans, ce qu’il y a de mieux derrière… on y ajoutera pas.
Rougerie ? Peut pas progresser… faut le virer… petits exploits quand ya rien en face… mauvaise défense comme finition… pas de tête… d’autres à placer.
Malzieu… on dira plus tard…
Floch, bien pour du club mais pas la classe internationale. On sent ça comac.

En résumé, pas de Parisse, de Sheridan, de Martin Williams, de Lee Byrne, de Phillips, de Cipriani... de Castrogiovanni... dans nos troupes... Certes, pas une revue de toute la chambrée… on oublie du monde... c'est pas encore le 14 juillet... dans le fond aussi, on s'en balance. Pour nous esthètes de l'ovale module, le rugby ne s'arrête pas à la porte hexagonale... notre vaste territoire s'étend par delà le mol et le blou, le fol et le flou, et ne manquons de rien en d'autres hémisphères... ou d'autres moments, choisis, des coins d'icy.

Ce qui marque donc ? C’est que pour l’heure, pas de progrès… manque de piliers, de paquet, de zélés, d’affirmés… de grande nouveauté… de figures travaillées, imposées, pour jeu improvisé emballant enthousiasme et audace.
Alors que penser ? Faut zapper… en attendant l’été, et donner du temps au temps, qui attend son moment, regardant passer l'heure, les jours, les mois, les années...
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17 mars 2008

TOURNOI 2008 : LA FIN


Bon alors ? Ok ? On veut son bilan ?… Son quoi dire, pour quoi penser définitif ?… Voire aussi son détail… anamnèse… forage… ses inductions savantes… les tous points délicats ?
Lundi, l’après tombée de fièvre, le tournoi terminé, on attend le diagnostic final du Doc la vista. L’expertise du seul immaculé tablier blanc Bonux & partial, l’hippocratique chirurgien des infirmités malignes que l’Homo Rugbylis développe quand le cerveau n’a qu’un rôle secondaire dans le fonctionnement du corps mouvant… qui l’air de rien, le savoir du tout, repère, jauge, expertise, préventive, annonce parfois, apporte beaucoup, observe et voit… pense, dit, dévoile pas tout mais saisit…ampute, cautérise, soigne, greffe, immobilise les contentions douloureuses mais encourage les celles d’esprits… le maître du bistouri qui anesthésie la sottise, le lieu commun, vous tond razibus l’élan moutonnier… vise, tient, isole la tumeur, dissout le tissu nave des plus chancres mous et vous réanime un dubitatif qui n’attend que l’éveil pour se lancer corps perdu dans la critique assumée et crier son petit avis !!!
C’est donc ça qu’attendez dans vos silences mitigés ? Qu’allons-nous penser icy de ces débauchées à peine hivernales d’après CDM, de ce petit tournoi vieille Europe où l’erratique enthousiasme n’eut d’égal que les mots ondulants pour l’insuffler, l’entendement muselé pour y croire ? Enfin disons qu’on pouvait s’attendre à tout et ne se pas tromper… comme ne rien espérer et se plaire au chiquer de rares envolées.

La cuvée 2008 n’a certes pas enivrée les boussoles les plus magnétiques, les bobines les plus dynamiques. Qu’une engeance petit bras s’exalte à la moindre échappée… au soporifico-barratino-suppo-copino-grata des zuns, us coutumiers démagos et rataves que les folliculaires légions se plaisent à diffuser dans des colonnes pas même vertébrales… au ridiculogos qui d’un rien veut faire croire au grand partage, élan, tout neuf, futur très sun, qu’une vessie est un phare d’Alexandrie, comme ici… au conseil préventif et répété : « Faut attendre, c’est un début… stratégique… tout voulu… projet ambitieux... du mieux... », que ce joli monde agite donc dans la mare ovaliste son petit croupion, égrainant coin-coins et gloses bruitistes, remuant la vase à sensations, on connaît !!! Et si en rien ce mælstrom spectaculaire ne vient perturber l’impassibilité monumentale du Pilier, c’est que le signifiant maître nanti de fondations profondes, n’a cure de ces dires aléatoires, possède tout un cortex indé, s’active à bien saisir
cette forme qui révèle le fond.

Qu’avons à dire de plus que n’avons pas exprimé ?
Ces petits détails qui font les grandes vérités ?
Ok ! A suivre donc...
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16 mars 2008

UN CHELEM, DEUX WILLIAMS


Deux joueurs en vue parmi les vainqueurs du grand Chélème… Martyn Williams l’un des flankers le plus flanker du tournoi... et Shane l’ailier le plus Williams des trois quarts, mais tout autant Williams que Martyn, marque le premier essai de l’euphorie… Martyn tout comme Shane, enfonce le clou, à la Williams, seul entre les poteaux et donne grand souffle au Pays de Galles.
Victoire Galloise 29-12 contre des Français dont on trouvera mille excuses pour ne pas les accabler quand une seule suffirait...
Les Gallois remportent le dixième grand Slam de l'histoire du tournoi...
Politiquement correct...
Pour l’heure laissons Gallois désaouler… suivra l’analyse des matchs du week-end…
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14 mars 2008

SATURDAY LAST FEVER


Encore un menhir à livrer
Pas du grand cru ce tournoi… peut dire ça ! Pas saoulés de bon gros rugby à ventre repu... à nous dresser l'échine... à faire mousser les copines. On est ici... pas au paradis.
Les Bifs nous plient mais sont inconstants. Nous mettent Cipriani à la place de Wilkinson pour attirer le chaland... moui !!!... ça fait un peu sauce à pudding pour relancer le marché... aussi loin que sommes concernés.
Les Irlandais n’ont fait qu’un beau match, certes contre une moindre équipe, les Scots… Le reste du temps ? On pourrait croire qu’ils n’ont plus l’envie… s’amusent plus ? Manquent de Perpetual Motion Food eux aussi ? Savons pas.
Les Ecossais gagnent les Bifs la semaine dernière ? Sans essai bien sûr. Une entente ? Ou pas ! Pense ce que dois… t’es assez grand pour ça… ou p’têt pas !
Les Gallois peuvent gagner le grand Slam… oui… ont bien débuté contre des bifs déjoueurs… pas exceptionnels non plus… Ont de bons zéléments quand même, mais trop parfois, manquent de jugement.
Les Zitaliens de Pizzaïolie… moui … attendent une petite victoire contre les Ecossais.
Profitons du fait quand même, pour balancer un bon gros spot sur le troisième ligne Sergio Parisse… excellent la semaine dernière contre les Français… fort habile, le Romain… une palme méritée… nous plait le gus… un grand vaillant. Le joueur du week-end dernier… un des meilleurs du tournoi.
Les Français ? Sont Français ! S’ils peuvent gagner les Gallois ?
Ya madame sommeil pour ça ! Et du folliculaire en veux-tu-voilà, avec blabla sur tout et même gratos en stock, du sus de n’importe quoi ! Comme le disions ici ou là.
Samedi le tournoi c'est fini... Saturday Last Fever sans Bee Gee... sans simili... ni biribi. D'la vraie châtaigne, du beau jus, urbi et orbi... vous prie !!!!
© Le Pilier

13 mars 2008

L'EQUIPE: MENSONGE & PROPAGANDE


Pour en finir avec Michalak
Vu sur le Blog de l’Equipe… de bras cassés… chipé par un admirateur du Pilier… écrit sans doute juste après le match Shalks-Blues (22-17) Samedi 8 Mars, l’articulet d'un billettiste, dont on ne sait rien.
« Les Natal Sharks ont conservé leur invincibilité après la quatrième journée en dominant, samedi à domicile, les Auckland Blues (22-17). L'équipe de Frédéric Michalak s'est imposée grâce à trois essais, dont deux du troisième-ligne Keegan Daniel, le premier ayant été inscrit au bout de seulement seize secondes après le coup d'envoi, nouveau record de précocité dans ce Super 14, le précédent étant détenu par un essai de Chris Latham après vingt-neuf secondes. Michalak s'est non seulement fait remarquer par des cheveux teints en blond pour l'occasion mais par, encore une fois, d'excellentes passes et des crochets déstabilisateurs à son poste d'ouvreur. L'ancien Toulousain a également fait preuve d'un gros travail défensif, effectuant notamment un plaquage d'école et spectaculaire sur Joe Rokocoko, qui disputait son cinquantième match en Super 14. »

Ho !!! Ho !!! Nous exclamâmes-nous à la lecture de la baveuse annonce !!! Un dithyrambe à subjuguer notre intérêt ? Une laudation tout ce qu’il y a d’authentiquement scoop ? Quasi poustouflant le gonze Fred ? Du gros taf l’artiste ? Le sol Africain lui filerait du jus ? Inonderait sa vista d’un éclairage neuf ? Rendrait ses orteils à son pied ? Ses plaquages nickels, tout Casto ?
D’école à prendre exemple ? Cela méritait un petit œil prudent mais curieux, calé, bien à l’abri de paupières oscillantes… ce que nous fîmes hier. Matâmes donc l’évènement lors d’une redif du dit match dans un pub, et là, sirotant un café de Colombie, éveilleur de moi dolent, comme nous nous en doutions, rien de ce tout cire pompe n’était du vrai ! Sinon même, pour dire franc direct, tout faux c’était ! Sauf le décoloré des douilles… du coup, plus facile à suivre sur le terrain le grand passeur de passes. 

Le plaquage en question sur Rokocoko intervient après une course de ce dernier qui crochète sur l’aile et ralentit. Michalak était derrière et lui tombe dessus… rien que du normal en somme… d'autant qu'il est bien payé pour ce minimum. Un plaquage somme toute aisé pour le moindre pratiquant. Mais en fait, à bien y regarder cela devait paraître extraordinaire au pisse-copie de L’Equipe. En effet 5 minutes avant, Michalak loupe comme un bleu le dit Rokocoko, sans bavure, du tout net, sous les lights… au vu de tous, sauf du plumitif animal... qui occulta le fait, bien entendu.
Comme sentions l’arnaque-info, avons particulièrement jeté une loupe sur le soi-disant gus d’école… Voici donc un résumé du match de Michalak… en vrai, juré sur les saintes zécritures.

- Crochet du gus… coup de pompe judicieux qui rend la balle à l’adversaire relançant les Blues.
- Coup de pied de ses 22, en plein sur l’ailier adverse, qui relance les Blues
- Loupe Rokocoko sur l’aile, tout seul, pas gêné… comme un bleu. Les Blues se rapprochent de l'en-but.
- Après chaque action de son équipe quand se place en défense… il lève le bras… pourquoi ?
- Passe ratée…
- Plaque Rokocoko… normal.
- Plaque un gus et le repousse… bravo !
- Rate un placage…
- Récupère la balle sur un cafouillage et la jette n’importe où…

Tenez ! Voulez du sus ? Du précis time ?
En voici pour vérif…


- 60ème minute, car avant ne touche quasi jamais le cuir. Drop tactique en coin dans les 22 adverses. Complètement raté. Ça fige un peu, tellement on comprend pas ce qu’il a voulu faire. La semaine dernière… exactement même dératé, dans les bras de l’ailier qui relança…
- 61ème Très belle passe en avant, sans raison, pas d’opposition, pas de vitesse, rien…
- 62ème 40, coup de pied tactique par-dessus la défense des Blues, raté, qui relance les Blues dans la bonne direction…
- 70ème Placage raté…
- 73ème raffut de son vis-à-vis, rate le placage, le Blues plante un essai entre les poteaux !!!

En substance voilà les exploits du gus dont on voudrait faire avaler aux Français la superbe. Inventée toute pièce, sans doute pour quelques sponsorifiques marques tartineuses de beurre à croupions, kangourous à valseuses, à baigneurs, perruques en peau de fesse qui rêvent d’un crâne blondinet... tarlouzes en mal de gitons !!! Hé hé !!! A quoi bon cette mystification ? En sus et pas des moindres… ses coéquipiers très souvent font des passes sautées pour ne pas lui refiler le cuir… vérifiez… que du vrai. Soit, il est mal placé, soit, ils l’évitent. S’il continue ainsi gageons qu’il ne gardera pas sa place… Ne crée jamais une action dangereuse… n’organise rien… donne des coups de pompes n’importe où… Pas une seule touche trouvée. Ses passes sont souvent mal assurées... des en-avants.
Le journaleux sportif seconde zone (s'cusez le double pléonasme) parle aussi de ses crochets… oui il en fait un, vraiment vrai sur un gars lancé vitement sur lui. Il crochète en effet et tape dans les bras d’un Blues qui relance une nouvelle fois…
En somme joue comme en France pardi… pas d’erreur possible...
Gros travail défensif qu’il dit ?
Gros travail digestif oui !!!
Il rate l’essentiel… sur l’essai de son vis-à-vis… se fait balader madame, non ? Stupide qui prétendrait le contraire… sinon philistins bien sûr… amateurs de flans…avaleurs de craques… miteuses subjectivités qui balancent au grand fourgat le si peu qu’ils possèdent d’autonomie… Sont légions en ovalie ces trépanes engeances… C'est pour elles sans doute que l’Equipeu elleu seu décarcasseu !

N’avons rien contre Michalak en tant qu'homo gus et sapien, il va de soi… Mais là, pour le coup, ça dépasse l’entendement... ça frise la propagande Stalinienne ! Pékin Mao en poster coco !
Le culte de la perso !!!
Pas dans nos fondamentaux !
L’Equipe dit-on est en difficulté financière… moins de lecteurs… pas étonnant ! Vont finir comme Rugby-Hebdo... au berlingot ! Mensonges sous prétexte d’info… c’est pas réglo… Bidonneurs de grasses huiles va, cireurs la tatane à reluire la semelle... Poussifs emmazoutés d'enjoliveurs à carlingue teuf teuf, kiloplumes de pâtés de têtes crabes, imposteurs de mythes frelatés... goureur qui vous farde un os, et vous refile ça comme du gigot...
Ho ! Ho ! Le grOs culOt !!!
Non !!! Non !!! On pouvait pas laisser passer ça, la rapine à vraie vie... On veille ici... Pas question d'en rajouter dans la gonflerie du rien... la ventripotence du nothing... le Gargantualisme du mini frog... le surplus de menterie... soldé 100 pour 1. Nous faire passer des vessies pour des phares d'Alexandrie ????
C'est quoi cette comédie ?
A entacher ainsi la simple vérité vous en perdez le dernier intérêt qu’on pourrait vous porter : celui-là même de vous ignorer. C'est dire.
© Le Pilier

12 mars 2008

FRANCE INTER : LA QUESTION FACILE


Où en est le Rugby Français ?
Question posée ce soir à notre triplette d’entraîneurs sur France inter à 19H20, une émission où la question la plus virale, la plus mollasse, la plus banale, la plus avachie, la plus cireuse de pompe est une excellente-question-merci-monsieur-de-l'avoir-posée !(sic)
Ici dessous, la réponse va tant de soi que vous la livrons en exclu, avant même que le phatique radiophonique n'endorme votre petit espoir d'éveil, qu'on vous soporifise avec de la ventoline à gloses démagoulinantes, avant de ne jamais écouter ces inutiles baveuses répandre leur vide écume, sortie de carafons ronrons à fonction unique: pomper l'air !

- On en est où ?
- Hé ben, pas très loin… ici... là... dans les vingt deux… à deux pas, mais ya du potentiel !
- Sans stratégie ?
- Mais de l’envie !
- Des avants flottants ?
- On a des bouées !
- Des arrières… à l’arrière ?
- Hors deux trois Toulousains, ya pas le feu c'est vrai... mais du mieux... les lacets sont plus solides... le désir torride... puis faut pas trop regarder derrière... l'avenir c'est devant.
- Des passes moches… tardigrades… pas vites ?
- Des passes !!! Des passes !!! C'est pas un XV de frangines quand même !!! Pas des langoustines nos gaillards... ya pas "fils de joie" sur les maillots... ya d'l'herbette à brouter bien sûr, mais grand pré... pas des casiers pour siroteuses nos vestiaires... faut pas pousser !!!
- Bon... mais pas de grandes zattaques ?
- Faut du temps... laisser du "faut" au temps qu'il faut... mettre en place des stratégies...
- Justement ya pas de stratégie ?
- Mais ya de l'envie... et puis notre stratégie, c'est d'en avoir aucune... en prenant appui sur les fondamentaux bien sûr... c'est fondamental.
- Ah ! Un petit rugby quand même ?
- Petit mais costaud... Qu'a mangé du gros Kiwi en CDM quand même...
- Avec un arbitrage douteux non ? Des z'en-avants ?
- Mérités... on dominait...
- Et pas une pénalité sifflée contre les Bleus en seconde mi-temps ?
- C'est notre point fort, pas de fautes inutiles...
- Et les fautes utiles ?
- Celles qui sont pas sifflées...
- Gasp !

Bref, sans les Bifs pour veiller sur nos chevilles en Europe, on rentrerait pas dans nos crampons. On se prendrait encore pour les meilleurs de la planète… ce qui somme toute n’est pas faux.
Les Bleus ? La meilleure équipe de France du Monde pardi !!!
Où on en est, donc ?
On en est là !
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GALLOISERIES


Des bras dans la tête
Une des pires actions du Week-end. Une prouesse d’empaillé à souffle couper… zavez-vu ?… Ryan Jones ?… le cap’tain’ Gallois ?
Une cinq contre un dans les 22 Irlandais, quelques minutes de match à peine… la truffe Ryan s’empare de la balle pour s’engouffrer dans les centres et bloquer l’action… Pas moins de quatre coéquipiers à sa droite côté, pour quasi un essai chacun si voyez l’espace… Ben non… la moule fait la coquille, garde son cuir et brise un élan à flageoler les enthousiastes compas… Si c’est pas une fleur de nave çuila !!! Et les Gallois vous confectionnent des perles du genre à filer des colliers, comme en veux-tu-voilà… en sus des fautes de mains, de placement… des coups de tatanes pis que d'ânes... des jeux de mollets pis que navets.
Ya des connexions de ruisselets dans certains kilos synapsiques, qui n’auront jamais l’occasion de gagner l’océan cognitif.
On se demande comment possible peut se produire de telles emplâtrées ???? Rien dans le cortex là… n’ont pas pigé l’enjeu premier… la règle one… collectif avant toute chose… avant même qu’une grâce divine n’insuffle dans ces cafetières pures arabicastrées, une petite idée encourageant la prise solo d’initiative du syndicat neuronal qui leur sert de guide.
Mais le rugby de tête, vivifiant d’audace et de vista, enrhume bien souvent les bords de cerveaux de ceux qui ont trop de bras dans le cortex… les connexions en bonnet de laine ne diffusent plus que de molles initiatives, sottes comme des pantoufles… grasses comme des pieds sans cervelles directrices... sous le couvre-chef.
Et Gatland comme hic, prétend qu’un poireau ça court et pense comme un Kiwi… hi hi !!
Bon, pige un truc quand même cette dorure d’entraîneur… Hook retrouve l’ouverture et Phillips reste à la mêlée contre les Bleus à venir… c’est bien… ce qu’il y a de mieux pour eux.

Mais enfin, ce rugby de tournoi moyen… ageux… pompeux… plus table ronde à pichets et tintinnabulants gobelets que conquêtes d’empire des romaines bannières aux balsamiques lauriers, légions disciplinées, rompues au partage, collectif, un pour tous… tous en jeu… faudrait lui faire comprendre que depuis Copernic c’est fini le nombrilisme géocentrique pansu et repu d’autosatisfecit… Ya du rayon majeur qui domine notre petit tout… faut s’éveiller au grand cosmos les gus… c’est pas nos satellites ronronnants géostationnaires qui vont nous faire atteindre les incommensurables ovales galaxies des hémisphères Sud, majeures, l'empyrée du grand rugby quoi !!!
Non, non… sommes pas au niveau… voilà tout.
Regardions le Super 14 hier soir… les Bulls contre des Lions, plus faibles mais non sans crinières… Avons vu des zattaques des deux côtés, impensables mêmes en équipes nationales Européennes… D’une vivacité… précision de passes… centres lancés plein carbu, au jus de jag… récupèrent le cuir en pleine vitesse... Tout est plus vif… plus collectif… Peu de fautes... arbitrage réglo... On dirait une autre planète… Genre Micromégas matant le Nord Hémis en se grattant la panse désopilante…
A quand donc l’éveil, l'open rugby, la parousie, la fin du simili en ovalie d’icy ?
© Le Pilier