05 juillet 2007

LA GAGNE EN PERDANT


Une défaite bienvenue
Ce qui manque aux All Blacks c’est la capacité d’en découdre en expérimentant un lever de pied pour un moment bienfaiteur. Car quoi ! Ils surdominent le rugby planisphèrique sinon supragalactique… personne de sensé ne peut en douter. Trois années de défaites Australiennes pour une victoire récente… que des victoires dans l’hémisnordTri-Nations haut la main remportées en 2006… cinq défaites en 41 matches disputés depuis 2003... maîtrise parfaite en philovalie… mais passons sur le palmarès… Que dire du style ? Equipe complète, plaisante à regarder, intelligente, fluide, collective… pour un inventaire complet des qualités" il faudrait un Prévert", chantait Brassens… le Pilier l’accompagne en respectant la pompe.
Donc du beau monde et de la vertu en substance intrinsèque, plaçant les All Blacks au firmament intouchable des salons prisés, de l’Empyrée des Dieux jouteurs et combatifs, passionnés de Rugby : Thor, Odin, Arès ou Mars en romain… Père Zeus, il va de soi.

Nantis donc d’une panoplie confortable d’exploits, il manque à cette tenue correcte une nécessité bienfaitrice pour parfaire un rythme annonciateur de la victoire à l’heure précise et attendue de la finale de la coupe du monde. Cette nécessite hautement riche en enseignement, qui vous fortifie par le fait d’un moment ébranlant vos certitudes, c’est la défaite. Le All Black dans sa culture dominante manque de cette fantaisie déboussolante si l’on est fort, assouplissante si l'on est sage. La défaite est lourdement vécue en leur contrée. Ils ne veulent jamais perdre. Qui le voudrait ? Mais elle les affecte peut-être plus que d’autres mieux entraînés à la digestion des roustes. Les Australiens gèrent mieux ces phases finales du fait même d’une incertitude mise au rencard, leur donnant partant plus grande légèreté. Ils ne seront pas voués aux gémonies s’ils rentrent bredouilles, du moins la rancœur sera moindre. Ils sont du reste les plus capés du titre mondial.

Chez les Blacks la défaite est une affaire d’état, comme lorsque les suisses, grande nation maritime s’il en est, leur souffle dans la brise méditerranéenne l’América's cup.
La pression est donc très forte et les joueurs doivent en ressentir les effets contraignants.
On les veut vainqueurs permanents, ce n’est pas sage… Ce rythme hégémonique est-il à la mesure de nos natures humaines ? Pertinent pour se poser en grand stratège ?
Les phases finales de la coupe du monde ne tournent pas en principe à leur avantage. Il y a bien longtemps maintenant qu’ils galopent après le titre, alors qu’ils rafflent tous les tournois et s’imposent de partir favoris.

Le Pilier par ce rien de clairvoyance, propose donc à cette nation remarquable de tirer parti de cette analyse en leur suggérant, dans cet avent de sacre ovaliste, l’apprentissage de la défaite. Ne pas s’emballer ni se perdre en critiques démesurées quand leur équipe ne gagne pas un match. Pas de grande leçon à tirer, car on doit souhaiter selon toute mesure, que les défaites précédant la finale ne sont que des moments anodins, sans grandes conséquences, sinon pour se parfaire, souffler un brin, s'alléger, s'assouplir encore, garder sa tête en encaissant, tromper l'adversaire en en gardant sous la patte... d'autant que les champions du monde en titre, de toute façon ce sont eux. Eu égard aux nombres inégalés de victoires ces dernières années, avec la manière en sus, requise, qui ravit les connaisseurs quand l’art suprême du rugby atteint ce niveau d’élégance. Alors pas la peine de tout rafler. Merci aux Blacks, mais piano les gus la coupe du monde c'est en septembre.

Le Pilier, pour tout dire n’a cure de ces titres momentanés qui excitent la média sphère, les supporters expansifs et déchaînent les passions nationales dans un temps fugace par trop hystérique. Nous préférons les postures duratives, savoureuses de beau jeu et bel esprit, ennoblissant une culture entière, un être, une idée de l’homme perfectible dans sa permanente quête de mieux. Plus qu’un simple drapeau flottant, ce sont là, valeurs fondamentales qui nous transcendent et font du rugby un passionnant terrain de vertus.

Cette défaite récente contre les Aussies n’est pour nous qu’un épiphénomène. Qu’il en soit de même pour les Néo Zélandais et leur avenir, comme leur passé, sortira ennobli du plus beau trophé. Celui qui pare l'homme de l’art et la manière, costume des seuls grands génies de la victoire.
© Le Pilier

04 juillet 2007

LE STADE DE LA COUPE DU MONDE DE RUGBY


Pour satisfaire à la demande pressante d’affinités électives, voyez icy autre perspective du sublimissime édifice, sis au champ de Mars des imaginations curieuses de neuf. Le Pilier se plie donc, réconfortant, au vouloir pressant de son lectorat, et vous propose une vue originale de cet architectonique monument. Celui dont vous rêvez, revendiquez le droit d'être, attendez l’édification terminale, le coliséen pâtis des affronts, le terrain majeur des savates à clous, à piétinage exclusif pour équipes entrainées, pas un sou délicates pour la verdeur des moquettes…
Construit pour l’occasion par Hartmann & Partners sur proposition du Pilier, voici donc, en ce lieu d’allégresse, une nouvelle fois, pas la dernière, le Stade de la Coupe du Monde de Rugby… en plein Paris... comme ici et . Du vrai !

© Le Pilier

30 juin 2007

L'AUSSIE PLIE L'KIWI


Rondeur ne sied ... pas à nos pieds
Pour saisir les ratés de moult coups de pieds, cherchant la touche mais ne la trouvant pas, il faudrait peut-être se pencher sur la vision et son rapport aux volumes alentour.
Un stade de cricket c’est bien pour le cricket…
La rondeur au rugby ne peut seoir, pour tout dire elle nous déplaît.
L’œil n’a pas la limite nécessaire de la tribune proche, celle parallèle à la ligne de touche, comme dans la plupart des stades, pour apprécier la distance et projeter l'ovale convoitise en son lieu d’intention. Les botteurs des deux équipes semblent avoir fait les frais de cette perspective nouvelle, envoyant bien souvent la balle directement en touche quand un rebond était nécessaire en dehors des 22… Pas donc à l’aise de la savate, du pied, même posé le ballon rétif à l’entre but, voltigeait sans maîtrise. Carter comme Mortlock n’ont pas brillé. Nous offrons cette analyse à votre bienveillance, sa considération à votre sagacité, sa modestie à votre dithyrambique laudation...

Hors les pieds des maladresses de mains des deux côtés. Du vif parfois… mais du précipité. Du percutant, du rentre dedans… mais du lâché de prise. De la vitesse… du sans doigté. Des en-avants et des pourcents de fautes multipliées. Pourtant de bons moments, souvente fois mal terminés pour les Blacks. Ils perdent et c’est justice 20-15… après domination pas très maîtrisée… Les Aussies en deuxième mi-temps reviennent dans le match, plus soudés devant, et reprennent du poil de marsupial kangou, bloquant leurs adversaires, perforant leur défense à l’image de Mortlock très en forme, l’instigateur incontesté de l’essai victorieux comme de belles phases opportunistes.

Que dire de plus sinon que les Blacks n’ont pas joué leur plus belle partition, moins soudés que d’accoutume... trop de fautes de mains comme de placement dans les regroupements, que les Australiens n’ont pas un jeu transcendant, manque d’un Rogers, de Latham… de fantaisies… même si gardent un sérieux somme toute apprécié, une défense serrée... faudra compter sur eux... McCaw très vaillant mais fautif comme Collins moins féroce que la semaine dernière. Kelleher s’isole souvent, ne fait pas toujours les bons choix, Weepu c’est pas miou… Le décalage horaire fatigue on le sait… est-ce à considérer ? Sans doute.

Gregan pourrait jouer jusqu’à sa 200ème sélection sans problème si le rôle de demi de mêlée se résumait à transmettre la balle comme une enclume, voire s’en débarrasser quand du gros débarque lancé… la balance a penché pour tout dire quand il est sorti positionnant par le fait Giteau à la mêlée… même Larkham pas brillant a mieux joué après son départ. Il est du reste à l'origine du premier essai quand Heymans, il est vrai, passait dix minutes sur le banc.
Nous en imaginons fulminants devant la pérennisation des figures usurpatrices, cet insupportable népotisme qui bloque le mouvement, atténue l’enthousiasme, et ennuie fortement les connaisseurs peu enclins aux gérontovalies qui ne veulent pas comprendre que le temps des chaussons est venu, des pilules, et du ronron... mais que le terrain de jeu c’est plus pour eux… zou… au clou…
Chez nous aussi on connaît ça… notre pelouse grasse nantie d’une certaine limace ne laisse que la trace de sa lente mouvance… elle broutera l’herbette jusqu’aux racines, qu’elle en ruminera pendant des années pleines. Il faut supporter ça… ou n’en pas faire cas !

Des amuseurs vont se livrer à des considérations revanchardes considérant que les Blacks ne sont pas invincibles.
Mais qui l’avait dit ? Les rigolos, les ragots, les pas jojo, ouistitis, démunis synapsiques, pipeaux, zozos !
Cette défaite est bienvenue, gageons qu’Henry Graham en tire bénéfice comme tous les bons stratèges. On s’endort à tout gagner… mais on peut gagner à se perdre un peu… et se retrouver pour du mieux. Et puis, pour durer faut demeurer sur son appétit... un peu marri... il assaisonne tout... saveur grandes victoires... des jolis coups.
Encourageons l’Aussie à virer Gregan et poursuivre vers l’ouverture…
Cette relance des tri-nations n’est pas pour nous déplaire… et cette entracte fait du bien.
En attendant la fin.
© Le Pilier

27 juin 2007

AUSSIES BLACKS ON THE GREEN


On ne change pas une équipe qui gagne on l'oxygène, la modèle, on fait tourner l’effectif… pas des moindres. Une équipe chez les Blacks, c'est trente gus. Ils alignent donc encore des forts pour cette rencontre qui s’annonce difficile contre les kangourous chez eux, au Melbourne Cricket Ground (la tof, cliquez dessus c'est plus gros). Le tatoué Rico Gear retrouve l’aile, new papa Jack en seconde poutre, Mc Donald à l’arrière, sacrément cuissu Mc Alister, au centre des affronts…
Pas de Latham encore chez les aussies, hélas, cause blessure. Mais du Giteau, Larkham, Sharpe, longéviteur Gregan et consorts…
Souhaitons un pré vert sémillant d’ivresse et d’essais… comme de bleus. Tchoks !

© Le Pilier


Les 22 Kangourous...
Julian Huxley - Adam Ashley-Cooper, Stirling Mortlock (cap), Matt Giteau, Lote Tuqiri - Stephen Larkham, George Gregan - Wycliff Palu, George Smith, Rocky Elsom, Dan Vickerman, Nathan Sharpe - Guy Shepherdson, Stephen Moore, Matt Dunning
Remplaçants : Adam Freier, Al Baxter, Mark Chisholm, Stephen Hoiles, Phil Waugh, Scott Staniforth, Mark Gerrard

Les 22 Blacks...
Leon MacDonald - Rico Gear, Mils Muliaina, Luke McAlister, Joe Rokocoko - Dan Carter, Kelleher - Rodney So'oialo, Richie McCaw (cap), Jerry Collins, Troy Flavell, Chris Jack - Carl Hayman, Anton Oliver, Tony Woodcock
Remplaçants : Keven Mealamu, Neemia Tialata, Ross Filipo, Chris Masoe, Piri Weepu, Aaron Mauger, Nick Evans

24 juin 2007

LE PILIER DES BLACKS

Not easy de ne pas douter devant tel commando. Les Blacks ont peut-être accompli leur plus grand match des tri de ces dernières années tant les Boks étaient décidés, tant leur engagement total était, tant ça laminait l’abattis, la chair, le filet. Le Pilier, incontestable appréciateur des formes belles, comme des systèmes coordonnant logos et fluxions caloriques, dynamisante volonté dionysiaque et délicats zébats, reste en extase devant telle coalescence : tête sereine, pieds affûtés. Le Black nous plait. Non parcequ’il gagne les forts, mais parcequ’il réfléchi. On ne peut mieux faire en ovaliste pâtis. Ce n’est pas mécanique, c’est du méthodique… Ce n’est pas qu’analogique, c’est aussi systémique…ce n'est pas que dynamique, c'est aussi mélodique...

Les All Blacks pèsent de toute leur intelligence à valider que le tout est plus que la somme des parties, et que plus il y a du tout, plus l’adversaire s’ennoue, se perd, cherche l’air, s’écroule comme un paquet de cartes aux séries aléatoires. Jamais telle hégémonie n’avons vu en ces terres d’accueil châtaignères, jamais tel effet, jamais autant de jubilation, si belle partition… lisible comme du Mozart, comme un nénuphar, un boulevard… facile comme du Ronsard, goguenard…
Sommes ravis, car ici, bleu rugby nous ennuie.
© Le Pilier

FABULEUX ALL BLACKS



De la tête... même si des jambes.
« C’est bon de revenir à un rugby de cette qualité-là » confiait Graham Henry après le match contre des Boks. Et pour cause… jouer notre équipette bleutée, n’était pas très excitant. Imaginez Cassius Clay combattant un poids poulet… Dés lors on comprend ce plaisir d’en découdre au niveau sup, contre une vraie équipe, pratiquant du vrai rugby, car s’il est bon pour nous de croiser le fer avec les forts, il l’est aussi pour les Blacks de jouter à leur niveau. Et des équipes pour les confondre, il n’y en a que deux ici bas.

Un match donc phénoménal question engagement. Une troisième ligne AB au sommet, un flanker Burger époustouflant, un des rares, niveau Collins. McCaw très Mac, So’oialo très costaud, deux packs solides, trés techniques, premières lignes massives, des Sudafs sans complexe mais toujours peu d’ampoules synapsiques en réseau, jointes en l’occiput… dommage.
Victoire des ABs longtemps bousculés, 26-21.

Le Pilier avisé attendait ce dernier quart d’heure comme une évidence. Les Sudafs sont indéniablement forts mais pas assez futés. Un match dure quatre vingt minutes comme le rappelle McCaw. Or une telle débauche d’énergie se paye comptant au final. La moindre des choses pour l’équipe réceptacle du rouleau, c’est de la jouer oriental, la technique de base des arts martiaux, utiliser la force de l’autre, l’épuiser en la laissant venir, la détourner à son profit,
ne jamais s’opposer de front total à la percutante brute épaisse.
La laisser s’épuiser. Mais pour cela, c’est vrai il faut être solidement affûté…
C’est ce que font toujours les Blacks. Ils encaissent mais détournent, parfois sont peu au contact ouvert, s’économisent un rien, respirent, soufflent, gardent leurs têtes dans cette débauche d’énergie, sont indéniablement plus souples. Les Boks bardés de protections martèlent, les ABs n’en ont pas (sinon Mc Caw cette fois sur une seule épaule sans doute blessée)… Pour laisser le corps respirer, privilégier le mouvement. Et puis ce collectif qui fait défaut aux Boks, diffusant la balle jusqu'aux ailes. Un plaisir.

Les Blacks restent fluides, tout en étant forts, quand les Boks ravinent le pâtis. Les néophytes imaginent les ABs en perdition, et s’excitent à l’idée fugace qu’ils sont prenables… les saveurs* eux, savourent et attendent ce moment final où l’espoir change de camp et le combat d’âme… La subtilité des forts qui ne vivent pas dans le temps raccourci du coup de massue inlassablement répété, sans alternance, mais dans celui prolongé de la stratégie globalisante, adaptée au temps défini. Matfield prétend qu'il n'ont pas su saisir leur chance, que nenni... Laminés étaient, sa maladresse en fin de partie en atteste. Les ABs en ont sous les crampons de l'énergie vitale et ce, jusqu'au point névralgique des flottements: the last 15 mn. A trois fois rien le score s’alourdissait, les Boks sur les rotules ont failli encaisser un, voire deux essais de plus. Ce dernier quart d’heure, sous l’impulsion de celui que nous considérons comme le meilleur joueur de la sublunaire contrée à son poste, Mealamu, comme cette percée farouche de So’oialo, restera pour sûr dans nos mémoires comme un renversement attendu... trop d’évidents prodromes annonçant l’issue finale à nos yeux avertis.
Merci pour la leçon.
Tant pis pour les lardons dans les pattes... des vaincus.

*Saveurs: ceux qui savent.

© Le Pilier

22 juin 2007

TRI - NATIONS FORTES


Greens Blacks au pré
Du frais en ce début d’été pour nous ravir. Outre les bienfaitrices ondées, boisson vivifiante des moquettes, nectar vital des vertes pâtures, le duel monumental de la Zélandaise philovalie contre une Sudaf multicolore… pas assez noire semble-t-il de ses richesses africanistes, selon une polémique récente sur la parité flottante.
Chez donc les Boks, Matfield prendra capitana, mais absences majeures... Hooker Smit, Wing Habana, Super Spies…pas moins. Dommage... mais retour de Skinstad, à suivre, comme les Blacks et leur seconde ligne inédite, Travell-Rawlinson, puisque Jack fait son devoir de papa tout neuf auprès de bobone en gésine. Pince Monseigneur Collins au pré sera, coudes liés à So’oialo, et Cap McCaw… du chaud !
Demain quinze heure d’icy, pour le Pilier, consorts… pour du fort !
© Le Pilier

19 juin 2007

LAPORTE PROMU

AVIS et mise au point !
Des taquineurs attendent une réaction du Pilier suite à la nomination de Bernard Laporte comme secrétaire d'état auprès du ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. Le Pilier ne mélange pas les genres. Du rugby pour en découdre seul nous captive en ce lieu. Surchauffons un rien, sans doute, pénaltisons, blâmons à vue, au ciblage de certaines options que le staff de l’équipe de France se plait à perpétuer pour nous ennuyer, affirmant sa vision exsangue... mais, s'il en est ainsi, nous reconnaissons cependant que cette singulière engeance, répandue, qui se voue à nous instruire plus par contrariété que par exemple, nous en apprend par défaut plus qu'il n'en parait. Si leur manque de beaucoup est patent, cela nous avertit, nous avise, nous fait comprendre à contrario ce qu'il faut saisir. Qu'est-ce que le beau jeu, qui fait l'hégémonie des nations du sud et active notre pertinence en matière d'ovalie. Pour le style des bleus, tant pis... Certes, ce rien d’humeur hyperbolique qui anime nos bagatelles, à peine démesuré, perpétue un ton phraseur de nous trés apprécié, mais ne jetons dévolu que sur ce que l’on voit, connait, nous apparaît dans l'analyse des faits, concernant le jeu, style, stratégie, combattants, pelouse... Hors le terrain nous n’avons rien à penser de quiconque, de sa vie privée, de ses activités professionnelles, de ses convictions politiques ou autres intérêts… Pas de pipolisme céans, pas d’ingérence désolante, pas de spéculations fabulistes, pas d’opinions quand nous ne savons pas. L'homme public... son intime motivation, désir, ambition, entregent, plat du jour, pointure, mifa, dentifrice, hobby... nous n'en avons cure, n'en connaissons rien. Et même si, un vent nauséabond soufflait ses miasmes spectaculaires en nos contrées purifiantes, cela ne regarderait en rien notre lectorat... à fortiori le partial, constant, nutritif, biotonique, raffiné, altruiste et dévoué Pilier !!! Car...

Le Pilier n’est pas pipolitique,

le Pilier est dynamique !
Magnétique aussi !
Hydraulique... moui !
Egocentripétique... Ah bon !
Logobalistique... dit-on !
Un rien calorique... pourquoi pas !
Un fêtu voltaïque... on dit ça !
D'allant apodictique... un défaut ?
Joliment athlétique... du cuissot ?
Mais jamais, non jamais
Ophtalmo-anémique.
Le ton polémique ne sort jamais du cadre jouteur du pâtis des châtaignes, dans un esprit sautillant, pénétrant, tendre, délicatement assaisonné, folâtre, poisson d'Avril... et basta !
A bons entendeurs !!!

© Le Pilier

18 juin 2007

FLORIAN FRITZ AU REBUT...


Deux Princes oubliés,
quatre staffylos confirmés …

Pas la gomme Fritz ? Pas de jus ? De cannes ? Des nougats ? Florian ? Pas la frite ? Fritz pas le turbo ? Lui le meilleur Français à son poste ! Un coq dominant sa poulaille ouais… qui vous file le grand frisson dans l’intercale… La classe… Le coup de rein… La vista… (Savourez si voulez ce parfum d'audace) La passe… Solide, jeune, fort au carton, un grand ! Un roboratif dans un ramassis de STAFFylocoques…Une perle toulousaine dans la bauge des ANTHRAX ! Un prince Jolithorax… Aussi la brochette de cocottes anémiques, insanes, exsangues, Labinocle, Mazette, Nanard et Jacquy la Brunette, ne sait pas comment gérer cet animal trop subtil, élégant, racé… jalousent sa DOMINANCE et, comme tous les médiocrates en place, sabotent l’autour prometteur pour se venger de cette misère qui leur colle au croupion, aux sabots, au pyjama… Les zodieux… les fourbes… les vils… les zingras… Tartuffes… Dissolvants… Rognons… Orteils à peine… Fricots… !!! Mâches rata !!! Pouah !
Patience Florian, Neil Back, l’emblématique flanker et super Bif, fit lui aussi les frais d’occiputs au formol avant l’arrivée de Sir Woodward… au rebut comme toi était mis… on connaît la suite… Nous qui aimons le grand style, la passe élégante, la feinte, la tête bien faite au jeu… Sommes servis avec en sus la mise à l’écart de Castaignède... No comment !


Alors, peu surpris, que dire de plus devant ce quatuor d’entraîneuses sinon que le rugby ne s’arrête pas à La Porte des bleus… à contrario des balourds, des fadaises, des tantes Odile (même si Odile n'y est pour rien...), des volailles à court-bouillon qui aux murailles inébranlables de notre entendement caquettent ou finissent au plat.
© Le Pilier

16 juin 2007

BOKS IN EXTREMIS


Du rude et des forts
Boks pas enivrants mais vainqueurs... Aussies résistants mais perdants… pardi ! 22-19 ! De rudes échanges d’avants, pas de grands thèmes novateurs derrière sinon de belles échappées de De Villiers mals conclues, un Giteau matois comme un kangourou sauteur… dans l’en but, pour 5 points au centre quasi des poteaux… Pas de palme d’or pour ce match même si les Boks enchaînent par moment de bonnes et longues séquences de jeu, avec anicroche cependant fatale, cet embastillage de bourin côté fermé qu’ils affectionnent… parfois désolant… En sus, ils leur manque un second centre pour l'ouverture à d'affligeants stéréotypes...
Donnons leur le meilleur Français à ce poste, Florien Fritz, puisque nos lumières éteintes du staff n'en veulent pas... Patience Florien, vont partir à la retraite définitive ces incapables...
Donc un seul essai de part et d’autre. Puis deux drops de Steyn pour clausule d’affronts et victoire au couteau.

Match somme toute intense, très engagé. Une élégance technique du talonneur Aussie sur une passe de Giteau, percute, tourne sur lui-même embarque l’adversaire pour resservir Giteau qui suit parfaitement et marque l’essai sus évoqué. Belle figure à retenir. Une autre qui semble insignifiante mais octroie à Sharpe un satisfecit faisant comprendre certaines erreurs passées dans cette aire de jeu. Une attaque côté droit, il se retrouve en position de centre… L’ailier gauche Bok, qui n’est pas Habana cette fois, est à l’affût limite hors jeu pour subtiliser la balle… comme le fait du reste souvent Habana quand un lourd adverse veut transmettre la balle à son ailier ou second centre… Sharpe, bien que pressé par le temps et mené à la marque s’en rend compte et repique vers le centre. Heureusement ! Beaucoup d’essais d’Habana sont marqué dans cette configuration. Quand c’est un lourd qui transmet, ses gestes sont lisibles, il est lent, grande envergure des paluches, prévisible en somme… Habana anticipe se fait oublier quasiment, disparaît du champ de vision si on veut, une intention discrète… Le lourd se laisse parfois prendre par l’élan, n’a pas le même empan temporo-visuel, si permettez l’audacieux néologisme, qu’un centre, ou trois quart… Pas aussi habile de la vision dans un espace réduit, habitué qu’il est de baisser la tête et rentrer dans le chou… Ceci est tout à fait normal sinon que Nathan Sharpe n’est pas tombé dans le panneau sur cette action… a saisi rapido le danger. Bien vu.

Spies le 8 Bok sera grand, il est déja fort… Matfield au rendez-vous… Burger en jambes partout... Il manquait sans doute Januarie à la mêlée… Fourie plante un bel essai… malgré le retour de Tuqiri moins véloce qu’autrefois. Suite semaine prochaine avec l’entrée des Blacks… une autre paire de pompes faudra chausser!

On apprend que les Blacks « ont écrasé » les Canadiens comme entendu à la radio. 64-13. Nous, ils nous ont « laminé » 61-10 comme lu dans un hebdo. Même niveau, même rouste, en plus ça rime. Solidarité avec nos cousins Canadiens qui nous ressemblent vraiment. On se sent moins seuls.
© Le Pilier

15 juin 2007

L'AUSSIE CHEZ LE BOK



Hémisud en fête
Enfin du lourd, pesage écrasant, piétineurs de prés, chargés de kilomasses, virils, tendres, délicats… de viande à point, bleue, volonté farouche, orgueil … enfin la délicatesse de létales chicorées, la souplesse de cartons à chatouiller les côtes, à chiffonner jambons crus, déguster pralines pour estomacs accrochés à l’idéale saveur de se croire invincible… enfin du zèle à gazelles, bon train, au galop, tout de go, interceptions presto, décalage accélération subites, débordement soufflant… Enfin des passes dignes de notre attente, geste premier fédérateur, coalisant les modules animés pour dessiner des trajectoires savantes se figurant l’en but… enfin le glissement de pneus cloutés sur les croupions abuseurs d’ingérence… enfin la châtaigne, l’avoinée, l’écrabouille, la claque et le tampon amical… Enfin les chaleureuses torgnoles sur des luzernes ensanglantées par l’appétence farouche d’électives affinités, débordant le champ mesuré de la pudeur, pour effusions sentimentales à la mesure des passions.

Ce week-end majeur débute les tri-nations 2007. Enfin ! Les trois meilleures nations du rugby s’affrontent pour un tournoi que l’on espère disputé. Il y a du mieux chez les Boks, du ressaisi chez les Aussies, du All Black chez les Blacks… de quoi nous ravir et rendre à ce cru des saveurs quelque peu édulcorées par l’ultra domination ennivrante des Zélandais lors de la dernière cuvée.

A Marcoussis La porte et son rugby de guingois... à nous de vrais combats.

Demain donc, 15h d'ici, ouverture des affinités… Bocks, très gros pack au complet, troisième ligne parmi les plus fortes du pâtis contemporain, Spies époustouflant contre les Bifs, aussi le Burger Giant, et le Roussow… illuminé. Les Aussies alignent des marsupiaux pas moins boxeurs…
Pour des précisions sur la Team Sudaf et ses aléas paritaires
cliquez ici, le meilleur rapport qualité-info de l’hémisud… en French !

© Le Pilier

14 juin 2007

LE PILIER ACCUSÉ

Le Pilier reçoit parfois dans son courrier de fervents admirateurs, une critique impotable que son impartialité réprouve. Pourquoi, disent-ils, le Pilier moleste-t-il toujours les mêmes coupables ?
Certes nous transformons un brin le final de l'intempestive, de l'insoutenable question, mais voudrions par la présente répondre sans langue bois sans soif, à ce lectorat fidèle à qui nous devons tout.
Pourquoi donc cognons-nous si fort sur La Porte bardée de verrous, sur le staff du XV de France à coup de savant bambou ?

La réponse sincère tombe sous le sens, rendant par le fait hommage à nos philosophes bestioles qui jadis spéculaient bon train sur le petit écran, éclairant notre enfance d’un parfum d’intelligence… mais aussi, afin de ne pas étendre, notre à peine venimeuse substance, un rien méphitique, notre dévastateur bagout au monde délicat, sensible et fragile de l’ovalie hexagonale, qui ne le mérite pas.
La part des choses si préférez !
Pour qu'il y ait le moins de mécontents possible il faut toujours taper sur les mêmes… disaient les Shadoks à l’implacable logique.
Le Pilier opine et sursigne !

© Le Pilier

13 juin 2007

LA CLEF SOUS LAPORTE...


Poupoule fait le coq
Tout en finesse, nanti d’un doigté d'esthète au marteau pilon, Laporte aurait menacé l’arbitre Dickinson pour son arbitrage lors du premier test match contre les All Blacks.
La grande diplomatie Française en action !
Non respect des lois écrites qui stipulent : Tu ne maltraiteras pas, ne menaceras pas ou n'intimideras pas un arbitre, sur ou outre le champ de jeu. Sachant, de plus, comme simple épiphénomène, que cet arbitre fera parti de la triplette du match d’ouverture de la CDM. Une attitude somme toute à la mesure de la dialectique tempétueuse du belliqueux…

On se ramasse, ridiculement essorés par de superbes Blacks mais on la ramène !!! Sans blague !

Du dessous de tout ! Du manque de tenue ! Du débordement sans cadrage ! L’avanie, l’infamie, le déshonneur, le sans rien, l'énOrme maladresse, la misère des battus qui cherchent des boucs émissaires! Et l’histoire se perpétue, infatigable, jouant sa partition la plus disonnante, la plus infâme, la plus vile. Couac !

Sans doute une tentative de détournement d’attention pour édulcorer une impéritie savonneuse, destabilisant nos troupes qui méritent beaucoup mieux que cet amuseur qui voudrait mettre « ces pu… de Bourgeois sur le terrain » quand les tribunes sifflent sa désarmante stratégie, partant le jeu désolant de son équipe ! Laporte n’a rien de ces vertus fondamentales et substratum d’un esprit maîtrisé, qui habitent les grands meneurs d’hommes. Virez-le ! Zou ! Fissa !

La poule qui caquète et n’a même pas pondu un seul œuf doit finir en court-bouillon !
© Le Pilier

11 juin 2007

ESSAI TRANSFORMÉ


Un peu d’azur…
Afin d’obvier aux reproches d’un lectorat critique, insinuant que le Pilier oublie parfois les sursauts notables, même lors d’une Bérézina, afin de rendre compte succintement du courage, de la valeur, de certains joueurs durant le deuxième test, nous voudrions par cette brève saluer en effet la vivacité prometteuse de Laharrague comme la vaillance d’un Magne, d’un Papet, d’un Bruno… malgré l’ultra domination des Blacks. Oui l’essai Français est bien négocié, Durand s’échappe et la fatigue aidant ne se précipite pas, ce que fait So'oialo… Puis transmet au centre, qui passe à Laharrague lancé, chose très rare chez nos bleus. Les trajectoires sont judicieuses, les passes précises, les joueurs reçoivent les ballons en pleine course, pas de précipitation pour autant de figures classiques, si rarement accomplies que l’on se demande ce qu’ils font à l’entraînement.
Le Pilier sans doute très apprécié du Staff de l’équipe de France, profite de cette mise au point pour proposer son œil acerbe lors d’un entraînement du groupe. Nous pourrons alimenter nos vérités critiques, d’exemples vécus dans la sueur et l’impartialité qui nous caractérise. Gageons que la densité empirique confirmera la valeur objective de nos points de vues antérieurs. La FFR nous proposera donc cette invite et nous l’accepterons ! Car il est bon, selon toute justice, que le Pilier parfasse un sens critique mesuré, sans pareil en ovalie, par dévotion sincère ferons œuvre de santé publique, tricotant des lainages réconfortants... où le bas blesse.
© Le Pilier

10 juin 2007

DES BLEUS... BLEUS... PLEINS DE BLEUS…


Grosse fessée aux petits bleus
Du baffé de bleubite, du civet d’abattis, calotté de cuisseau mou, de l’avoiné d’aze… aplatis de bérets… matraquage de baguettes… écrasée de clacos… d’orgueil. Les Blacks ont bourrelé un quinze tricoloré de bleus, d’ecchymoses et de ridicule. Une dérouillée qui marquera l’histoire des stats, du gazon hilare Wellington, des mémoires du pire. Sans forcer plus que de mesure, les noirs empanachés d’allant industrieux, volontaires et puissants, infligent une correction à des élèves sortis tout frais du cours élémentaire troisième tannée, comme à leur maîtresse d’école Bernie, la porte et chambranle vermoulus d’une classe de copains encadreurs, nantis de l’asinien trophée. Bonjour le tableau ! Figuratif, démonstratif, affichant aux yeux du monde les vraies incapacités d’un entraîneur hermétiquement clos, manaçant même l'arbitre aprés la rencontre... des méthodes pas catho... d'une incorrection affligeante.

Boutons Laporte hors de nos terrains ! Son incurie tue le bel esprit ! Qu’il s’active en croupier d’un vague casino de plage, ne foulant plus de ses doigts gourds, que tapis à roulettes, tablettes à belottes, cartes à jouer gros et autres délicates distributions… Qu’il se console, avec son whisky frelaté de roustes mémorables dont il fut le meneur patenté, au Black-jack à compter les jetons comme les essais encaissés. Il fera fortune. Black Jack comme un symbole, exemplaire seconde ligne et tour de contrôle des noirs, histoire dans ce pathétique purgatoire de lui rappeler ses bourdes majeures comme l’œil fixant Caïn dans son impossible digestion.
Mais gageons que sa conscience ne le taraude en rien, point n'en possèderait...

Sommes moins ennuyés par cette défaite que par cette absence de style, de stratégie, de tactique… Pas une seule passe digne de ce nom depuis des lustres, à croire que le ballon est trop lourd, pas une seule attaque lancée, dite classique, pas de second rideau, pas d’intercalé, plus d’audace, plus de rien…manque de tout… Le Pilier propose des entraîneurs étrangers pour redonner vitalité à ce rugby terroir des copains, figé, bien loin du niveau des grandes nations du sud. La France à besoin de renouveau dans cet encadrement poussiéreux… Rafraîchissons cette vieillissante contrée par trop fardée d’incompétence, de poudre perlimpinpin, empesée de sa perruque Louis quatorzième, de ces copinages de courette à privilèges, engageons un staff Sudaf, un Nick Mallet, un Australien voire un néo Zélandais et donnons un souffle nouveau à ce rugby tricoloré fadasse et régressif.

Les Blacks se ressaisissent de l’ennui suscité par le premier test et plument nos poulets par neuf essais à un. Score final 61-10. Merci pour la leçon, pour ce jeu collectif, fluide et vivace, ses passes obusiennes et précises, ces attaques intempestives, ce style, cette audace, cet engagement total, ce suivit, cette souplesse, rapidité, flux…
Rendez-vous aux tri-nations, l’évènement préféré du Pilier et des esthètes.
© Le Pilier

07 juin 2007

THE ALTERNATIVE RUGBY COMMENTARY


Un Blog décapant.
Le Pilier découvre ( merci Fred ) en ce jour de disgrâce d’avant second test, un site rugby pour le moins boyautant, à ravir les zygomas les plus figés, les français les plus bérets, les nonnettes les plus orantes... les Juppé les plus refroidissants ( une aubaine pour lutter contre le réchauffement de la planète !)...
Drôles de zigs, langue martelante, caustique, qui n’épargne pas la célérité de notre rugby attitude, la complexité de nos stratégies, la valeur intrinsèque de nos tonitruants coups d’éclats… Même si le Pilier reconnaît une limitation certaine de vitesse de sa compréhension en matière d’english spoken, il n’en savoure pas moins l’esprit ravageur et bien trempé… aussi loin que nous sommes concernés. Matez, ça vaut le clic... ou , ça vaut la claque.
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LA PORTE A PRENDRE...


Un Staff, Falstaff
Si un combat ne peut-être gagné refusez-le, proposait Sun Tzu dans l’art de la guerre. Le Pilier actualisant le conseil, propose au quinze de France l’abstinence de baffes. Pas de jambes, de flux, de stratégie, de style… trop de mou, de rétif, de rien… profitez du paysage et restez à l’hôtel. Les Blacks décontenancés devant tel état des lieux n’ont pu donner le meilleur d’eux même, c’est dire la motivation. Comme disait Laporte lors d’une saison d’automne, pour justifier d’un mauvais match contre une équipe qui en sus avait battu l’équipe de France « il est très difficile de jouer contre de petites équipes » Pas tort le gus… pour une fois. Les Blacks en font les frais… mais plantent moult essais…

Des bleus qui portent bien leur nom ? Peut-être, en tout cas un entraîneur exsangue, transparent qui n’insuffle même pas l’enthousiasme minimum pour soutenir ses troupes, dénigrant par le fait un adversaire racé de grande valeur. Manque de tout dans ce staff qui semble plus prompt à manier la carotte et le bâton, que de fédérer des volontés autour d’une réelle stratégie. En attente semble-t-il de révélations, Laporte ne se prive jamais de gloser sur les prestations de tel ou untel sans jamais considérer que le tout est plus que la somme des parties. Sans stratagème, dispositif, sans vision de jeu, l’équipe se meut contrite, éparse, démunie, où chaque élément semble être isolé, loin du rugby panaché qui fit l’identité, la gloire, la force de notre .

Les volontés ternissent, des joueurs sont montrés du doigt… Le Pilier dénonce ce manque de tenue, cette incompétence, encourage Cataignède à ne pas s’en laisser accroire, propose la mise au banc des protagonistes…
Laporte et consorts au rebus,
retraite anticipée,
sans parachute doré !

© Le Pilier

04 juin 2007

AFRIQUE DU SUD ALTIÈRE

Altitude attitude, 1500.
Le Boks mate la Queen 55-22 à Pretoria. Résistance sup des Bifs une seule mi-temps… Puis rouste au final. Un pack de Bocks ça vous secoue un Bif jusqu’à la gueule de bois.

Un troisième ligne centre Spies du tonnerre. Rapide, fort, crocheteur même, plante deux essais dont un éliminant quatre prétendant au placage façon Lomu…
Un Burger gourmant et présent pour la déguste… Un essai.
Un Skinstad de retour plutôt en forme. Une première ligne solide comme dab, un Mattfield très présent… enfin un pack augurant de belles peignées pour les tri-nations à venir…
Un ailier traceur comme on sait, cannes de feu, course de 80 mètres…essai. L'Habana frais.
Un essai Hégélien, du pitbull et tempétueux 9 sudaf, Januarie.
Tape au dessus de sa mêlée un coup de pied plutôt long, disons haut. Le rebond intempestif à l’opposé des attentes lui tombe quasiment dans les bras… après suivi à tout berzingue du gonze… incroyable... Si on sait pas. Sinon… une simple intentionnalité de la conscience au service des fluides. Une connaissance, un savoir portant sur le donné, un regard prévisant un espace fluide pour une action efficace… Une conscience donc vigilante, conscience de quelque chose, dirigée vers un objet qui constitue sa visée intentionnelle. Conscience immédiate du vécu, là, si présente qu’elle peut faire une avec un module choisi, un donné sans distance aucune… L’être devenant sa pensée, sa pensée modèle l’autour à son profit. L’objet devient une partie de soi projeté que l’on mène à notre guise. Le ballon n’est plus que le prolongement de soi, son mouvement soumit à l’intention du porteur qui devient la trajectoire même. Pas de doute permis dans ce genre d’acte opportuniste qui associe volition et oubli dans une coalescence paradoxale active, proposant à terme une forme impossible… disons inattendue. Le ballon revient dans les mains qui ne l’ont finalement jamais quitté car la conscience intentionnelle plie, replie, déplie l’espace à sa guise… et la relativité d’Einstein s’invite sur le gazon du quinze, inopinée voire timide, comme une femme dans un vestiaire… suscitant l’émoi.
Cet essai de Januarie lui ressemble et consacre un opportunisme de bon ton. Bravo !

Donc même si des Bifs plus batailleurs, un Wilkinson au pied zélé, un ailier blond d’avenir… ce n’est pas l’équipe conservatrice du titre mondial qui fût alignée en cette altitude prétorienne de 1500 m coupant le souffle. L’hémis nord n’est pas d’attaque pour l’instant. Le rugby du moment est au sud où le soleil parait-il est ovale...
Au tri-nations serons… pour un vraie saison.
© Le Pilier

02 juin 2007

L'AUSSIE REVIGORÉ


Kangourou mouline le poireau
Première mi-temps ennuyeuse même si l’Aussie use le Gallois maladroit. Palu est fort. Deuxième temps écrasement régulier du poireau pour un 31-0 sans appel. A noter. Gregan rentrant en seconde période, surprise, fait bon match, tandis que Giteau glisse au centre… ça roule plutôt bien. Sharpe trés joueur, parfois en place de centre. Un seconde ligne qui sait faire des passes... Mitchell tonique. Pour le Pilier délicat, collectionneur de biais matois, fines mouches piquantes comme des malices d’esthète, garderons en mémoire un geste de trois fois rien contribuant à l’essai de Loane. Une tapette, un doigté, une fantaisie, une bagatelle… une savoureuse adresse de Stephen Larkham. Sur une attaque côté droit, il effleure le ballon, se fait bouchonner mais la transmission est parfaite, la balle flotte comme un zèle… Essai en fin de scène bien menée. Les Aussies n’ont pas déplu et la charnière Gregan-Larkham garde beaux jours devant. A voir aux tri....

Que dire des rouges ? Charvis le vétéran… des plus vaillants en défense, tout comme Owen rude et puissant comme un diable rouge, s’il en faut un. Les autres dans le potage… de poireaux.
En somme conclusive, des Australiens qui rassurent même si pas grosse opposition. De bonne augure cependant pour la suite.
Voilà tout.
© Le Pilier

NOUVELLES DU FRONT SUD


Blacks sans peine...
Dégourdis de mollets Zélandais à l'Eden park en cette neuve saison internationale... 49-11 pour les noirs bien sûr ! Du solide quand même, mesuré... du vivace sans à-coup... de la gagne sans forcer. Pas toujours agréable de jouer du bleu sans relief, monochrome, quasi transparent... une petite équipe sans zèle ne valant même pas le clou pour les enfoncer. Les Blacks doivent déjà penser aux tri nations.
Nous aussi.
En attendant les affronts jubilatoires, savourons cette affiche chapardée en ce lieu de nostalgie apprécié.
© Le Pilier

30 mai 2007

ALL BLACKS VS BLEUSAILLE & GÉRONTO...

AUX ARMES ET NERF DE BLEUS…
(Ou ne pas numéroter les abattis avant le décompte final)

Une tournée chez le Blacks pour un groupe de Bleus pendulaire, oscillant entre le noviciat et la gérontologique posture. Tous les gros sont occupés nous dit-on pour les phases finales du mi-top 14. Certains ça et là s’insurgent de voir un groupe aussi disparate affronter la meilleure formation de la galaxie connue. Qui ricanent du retour des quasi retraités, qui dubitatisent de livrer des gamins bien tendres aux pinces monseigneur Collins, Woodcock et autres Jack and McCaw… Certains d’une défaite historique en terre sainte Maori, les pronostics les plus funestes alimentent le monde épars des Blogs, dans l’attente d’un record de pruneaux encaissés avec noyaux bouchant la glotte sans espoir de second souffle. A quoi servira donc cette tournée ? Pourquoi ne pas attendre les éléphants titulaires ? Sans préparation digne, pourquoi livrer ces petits bleus dans l’urne profonde d’un Waterloo annoncé ? Les vieux grognards de jadis (Califano, Magne…) pourront-ils assurer au mieux un soutient psychologique à cette équipe incongrue ? Quel intérêt ? Quelle inconséquence ! Quelle audace !
Le Pilier, rétif de nature profonde aux pronostics de comptoir, se plait à ne jamais croire, en matière de combat, à la défaite convenue de ses troupes, même si tout ce ramdam autour de l’enterrement des bleus n’est finalement que la reconnaissance avouée de l’hégémonique force des All Blacks, quasi invaincus ces dernières années. Sur le papier on peut douter. Pour le terrain il faut attendre… validant par le fait cet adage de nos cousins d’Outre-manche, maîtres en matière d’Empire et partant de bastons soumitives : " Wait and see ".

Le Pilier veut croire qu’une équipe peu contrite aux directives d’un entraîneur ayant fait ses preuves en matière d’incompétence, peut s’engager sans complexe dans une lutte farouche et pourquoi pas retrouver ce rugby panaché que nous étions capable de produire jadis, décomplexés, surtout quand nous joutions en terres lointaines.
Du nerf de Bleus ! L’histoire nous a montré que lorsque on attend le pire, le meilleur s’invite parfois, intempestif … et tout devient possible ! N’est-ce pas là un slogan d’époque que les Français ont plébiscité il y a peu ?

L’entraîneur All Black, comme un sage empereur, prend ce match au sérieux, ne sous estimant pas l’adversaire, comme tous les grands stratèges. Nous opinons du chef.

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29 mai 2007

AUSTRALIENS VAINQUEURS... A L'ARRACHE !


Kangourous coiffent poireaux.
L’Aussie plie le Poireau, à l’arrache. Menant pourtant 17-0 après un quart d’heure de jeu, les rouges comme souvent ont la finition douloureuse. Rappelez-vous le tournoi et leur défaite contre l’Italie… Alors qu’ils dominaient dés l’entame des macaronis certes vaillants mais encore loin du haut niveau, ils perdent comme des bleus. Alors ? Mauvaise gestion du match ? Manque de physique ? Fébrilité devant le gain ? Manque de tête ? Trop de pieds ?
Un peu de tout ça donne à la soupe au poireau un goût décevant. Ils rendent la balle à l’adversaire dans la dernière minute du match, les Australiens s’en saisissent et gagnent. Il manque de la corne à ces diables rouges… Un match se joue sur 80 minutes dont le point névralgique est le dernier quart d’heure. Ce temps final qui fit la gloire des anciens comme des forts. Les Australiens malgré de nombreuses faiblesses en sont un témoignage.
Score final 29-23.

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28 mai 2007

ANGLETERRE A TERRE


Sauvages Sudafs !
La Queen frigide se fait brouter par l’Antilope. La fringale aidant, les Boks ont laminé un quinze de la rose bien terne. Souffle court, pack traînant, imprécis, les rosbifs nouvelle mouture, sans les gros, diminués parait-il par une infection virale, sont aussi excitants que la Queen en chapeau dansant la rumba avec Garry Glitter.
Totalement impuissants, des flankers à la traîne, des passes douteuses, dont une propulsant le météore Habana pour un essai de 80 mètres, du mou, de l’apathique, du gras, les Bifs asphyxiés par des Boks pressants à l’instar d’un Burger retrouvé, enthousiaste comme aux premier jours, d’un De Villiers en jambes, d’un Montgomery précis au pied… ont bu la tasse amère. 58-10 score sans appel.
« …It gives some of the younger players experience of playing in a hostile environment» déclare l’entraîneur Ashton à la BBC… C’est donc ça ! Environnement hostile ! Vraiment pas sympa ces Boks avec les touristes !!!!
Le Pilier propose un rugby plus tendre, amène, tout en douceur, échange de bouquets de fleurs, politesse et effleurements, contacts caressants, pour ces Bifs surpris visiblement par cet accueil par trop ravageur, occultant les règles fondamentales de la courtoisie…
La rose déboussolée dans cette hostile brousse Africaine saura-t-elle, l’épine acerbe, redonner des couleurs à la Queen pâlotte et pourfendre l’antilope cavaleuse ?
Le Pilier dubitatif, espère meilleure prestation.
Réponse ce week-end.
Pour un aperçu du match de l'hémisud, cliquez ici.

© Le Pilier

12 mai 2007

TOULOUSE ET CARTON PLEIN


Le rose et le noir.
47 pruneaux à 0 contre des Agenais suçant les noyaux. Toulouse la vie en rose florissante, Toulouse le club centenaire en passe de souffler les bougies d’un happy birthday possiblement gagnant. Gageons que les futurs adversaires, à l’instar des deux précédents, ne s’éclairent en cette époque de gaspi plus qu’aux trente six chandelles… Les Toulousains ont de quoi alimenter en énergie les rencontres à venir et partant faire scintiller un Rugby hexagonal privé d’Europe et parfois un peu terne.

Le Pilier dévoile un faible capital pour son club d’hier, même si, nous importe avant toute chose le beau jeu, bien au-delà des affectations du cœur. L'histoire finale n’est cependant pas écrite. L’autre grand favori pas moins apprécié nous a gratifié de belles copies lors de rencontres engagées du Top. Le Stade Français peut prétendre au titre, même s’il cafouille parfois plus que d’acceptable en cette fin de saison. Belle équipe que ces Guazzinistes aux tuniques Dalida, aux calendriers pour amateurs de rosettes, doffeurs ou castors, fiottes ou pédales, comme il vous plaira. Qu’importe, sur le terrain ils en ont et nous semblent les seuls à pouvoir rivaliser avec ces toniques toulousains . C’est donc l’affiche avouée que le Pilier espère trouver en finale du Top 14. Demain les catalans auront la gageure de battre les parisiens, faire bouillir le sang dans l’enceinte du Stade de France pour l’or des demi finales atteindre.
Pas gagné !
© Le Pilier

26 avril 2007

STADE TOULOUSAIN: QUELLE PLAIE !


Le retour du plomb...
Désopilant… on se poile… se marre… se boyaute la tripaille…on apprend le retour de Michalak et Pelous dans l’équipe du Stade Toulousain.
Sur une série de six victoires sur sept matchs les toulousains semblent se bonifier avant les phases finales… de très bon augure. Le Pilier prétend que les rouges et noirs se portent beaucoup mieux sans les deux zozos susnommés... les résultats nous donnent raison.
De grâce Noves, prêtez ces joueurs à une quelconque équipe en fin de tableau, au mieux faites les entrer deux petites minutes avant fin de rencontre, mais ne sabotez pas l’entente d’un groupe vent poupeux, tonique, perforant, en mesure de remporter le championnat, en lui infligeant le tardigrade et pesant Pelous ou l’inopérant Michalak qui en place d’ouverture est une vraie calamité, comme nous l’avons souventefois exprimé, un pied bot... gogo... tronche à minettes mais tête à derche...
Fi des sponsors qui peut-être vous en imposent, du favoritisme usurpateur, ce groupe là a du ressort et le retour de Fritz contribuera pour sûr à sa dynamisante progression. Ne brisez pas cet équilibre si voulez remporter le Brennus du centenaire Toulousain.
A bons entendeurs.
© Le Pilier

13 avril 2007

STEPHEN LARKHAM A TOULOUSE ?



Larkham le rouge... et noir.
Un super Larkham en nos terrains du sud se plairait à planter ses crampons… nous dit-on. Toulouse pourrait s’offrir la perle d’Aussie la saison prochaine… rien n’est sûr… mais quelle conquête si le transfert se réalise ! Une aubaine pour la ville rose en manque de grand ouverture depuis fort longtemps. Le Pilier acquiesce, se réjoui, fait quelques bonds, kangouroulis, clap hands… savoure l’idée de voir évoluer, ce qui fut le meilleur ouverture de la planète, dans notre super 14 préféré. On prétend qu’un Mc Alister aurait contact avancé avec les Toulousains… De bonne augure tout ça. Du sang frais d’hémisphère sud dans l’hexagone pour donner du goût à notre championnat… pourquoi pas ! Plus qu’à choisir un entraîneur étranger pour l’équipe de France et le rugby d’icy ouvre enfin ses portes au monde de la modernité.
Une utopie ?
© Le Pilier

05 avril 2007

LE PILIER MONUMENTAL


© Le Pilier

ARCHITEC-TONIQUE !
Le Pilier dévoile céans un point de vue sans pareil du virtuel STADE DE LA COUPE DU MONDE DE RUGBY. Photographié en aéroplane quantique au modulateur infra, pour cause nocturne et dimensionnelle, sur Champ de Mars le 4 AVRIL 2007. Ce trois fois rien de monumental, couronne de laurier, vaisseau sublunaire en titane martelé, trouvera dans la continuité de l’espace privé sa place onirique. Mégastructure d’un horizon proche il honore par son esthétique novatrice l’évènement majeur de l’année en cours. Le rugby est un combat il lui fallait un temple, sous l’égide de Mars Dieu de la guerre d’où son édification face à la tour Eiffel, comme apparent ici et ... en couleur aussi.
Le Pilier proposera à ses lecteurs sous peu, du mouvant, de l'effet, dans l'athmosphérique virtualité du flux.
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01 avril 2007

COUPÉS EN QUART...


Trop de drops, achoppe…
Les clubs Français quittent la coupe d’Europe en quart. Le Pilier s’est contenté du match Stade Français vs Leicester… a visiblement bien fait. Agréable, engagé, correct, équilibré… un bon moment de rugby… Les Parisiens s’entêtent à vouloir passer un drop dans les cinq dernières minutes… petits bras ne gagnent pas… seule anicroche notable pour un regard général, positif. Avaient du ressort les roses bonbons et de quoi pourtant… Non ! Du gagne minus systématique et répété, on en sort rarement vainqueur… L'histoire en est témoin.
Les Bifs ont marqué deux essais, les Parisiens auraient pu faire de même....
Belle équipe cependant, du courage devant, face à une possiblement quasi équipe d’Angleterre… Un arrière Hernandez digne des plus grands… Marque un essai superbe, en empêche un autre par une défense percutante... L'un des deux meilleurs au monde à ce poste, avec Latham l'Australien. Une première ligne à féliciter Roncero-Kayser- De Villiers… bravo. Chez les bifs un Corry vaillant comme toujours, un Moody présent… un Ellis à la mêlée opportuniste… des ailes marquantes… pour gagner d’un seul point au final 21-20. Equilibré donc ce match, le stade Français est une belle équipe, manque cependant d’un beau centre façon Fritz. Liebenberg est bourrin même si solide… Skrela très bon défenseur s’enferme trop souvent en attaque… reste lent … mais n’y peut rien… c’est physiologique.

Une mention particulière pour un public exemplaire. Le silence est maître des lieux quand le botteur tente la pénalité, quel qu’il soit. Très agréable et si rare en nos terres d’icy que nous insistons sur le fait. Pas de grands discours sur le respect comme on nous bassine les esgourdes dans le coin. Des faits, du bon sens, de l’acte effectif mesuré, de la bonne tenue, une éducation quoi… la posture qu'on aime. Le Pilier supporter exclusif du beau jeu est particulièrement sensible à cette correction, affiche ses électives affinités pour cette manière de comportement, en traduit, des actes simples tombant sous le sens plus répandus Outre-Manche. Si l’homme est la mesure de toute chose, il l’est donc de la limite qu’il se fixe a lui-même… s’il est homme, en est maître et se tient. Bien.

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31 mars 2007

COUPE D'EUROPE... MUNSTER OUT !

Munster éliminé par les Gallois de Llanelli menant 17- 0 à la mi-temps, concluant 24 -17. Des Irlandais privés des 108 kgs de Paul O’Connell, de son 1,98m, de sa vista, son engagement, sa toison rouquine, sa trombine tavelée d’éphélides… ça fait beaucoup. En sus, O’Gara pas chanceux au pied a semblé hors du coup… Le rugby est bien un sport collectif, quand une pièce maîtresse défaille ou manque, le groupe pédale dans le vent et rentre O’Garage dépité. Vainqueur de la précédente coupe Européenne, le Munster dons vous pouvez situer la région ici, n’ira donc pas en demi-finale… Llanalli de Stephen Jones jouera le vainqueur de Leicester - Stade Français. Allez les folles !
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25 mars 2007

LE STADE DE LA COUPE DU MONDE DE RUGBY


L'édifice officiel de la CDM sis au champ Mars.
Conçu, réalisé par l'agence Hartmann & Partners.

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TOURNOI 2007 : BILAN TÊTE FROIDE




Irlande, Angleterre, Wales... en survol
Du mi-teint, de la moitié plus, un bilan sans grande surprise sinon une équipe d’Irlande prometteuse, qui s’améliore de jour en jour. Une vraie stratégie conquérante… même si certaines faiblesses quand le maître O’Driscoll n’est pas au centre. Le match des Irlandais contre les Bifs laisse entrevoir quelques beaux affrontements pour la coupe du Monde à venir…
Une revanche savoureuse en perspective contre les Bleus animera pour sûr la poule du Coq.
Pour le Pilier et nombre de connaisseurs qui gravitent ça et là dans l’ovaliste contrée la meilleure équipe de ce tournoi 2007 à qui nous décernons la palme fleurie, eu égard au jeu produit, comme au nombre de point marqués. 17 essais le record, première défense, meilleur marqueur de points O’Gara … Meilleur marqueur d’essais O’Gara et Robinson le Bif : 4 essais chacun.
Le dernier essai Français contre l'Ecosse n’est pas valide, tout le monde sait ça !
Le regard objectivement juste et probe c’est ici, sur le Blog du Pilier, amoureux des clartés, qui s’amuse à croire que la simple vérité a plus de force que les obligations douteuses que le bizness veut imposer.
Nous avons pu lire un peu partout des commentaires du type « L’essai n’y est pas mais c’est toujours bon à prendre »… Le Pilier ne participe en rien de ce gagne minus… à chacun donc sa catégorie, ses croyances, son muselé de conscience, son leurre.

Les Anglais nous semblent sur une meilleure voie… Ashton l’entraîneur parait plus habile avisé que son prédécesseur embastillé dans un stratégie contrite à désespérer la Queen et les amateurs de beau jeu. Des jeunes impétueux, un ancien de tête et jambes encore alertes (pour combien de temps ?) le superbe Catt, un pack renouvelé, des ailes audacieuses, ce nouvel entraîneur pas né des derniers embruns, donnent un souffle encore timide mais rafraîchissant au quinze de la rose printanière.
Wilkinson n’est plus le seul possible à pouvoir occuper l’ouverture et pousser le groupe vers la victoire. De bonne augure.
Le meilleur match des Bifs : contre les Blous… superbe copie dominatrice avec le crescendo constaté, marquant la mesure d’une maîtrise retrouvée… certes le temps d’un match.
Même si en grande difficulté contre les verts d’Irlande, le groupe tout neuf se porte mieux. On dirait même qu'ils se latinisent... si on en croit une certaine audace de jeu. Encore quelques matchs de préparation et gageons un retour affirmé des champions du monde sur la scène internationale aussi loin que nous sommes concernés... Good luck.

Les Gallois inconstants. Ont évité de justesse la cuillère de bois à touiller la sousoupe aux poireaux. Pourtant de bons éléments. Ce Hook nous plait. Très rugby comme on dit. Bonne vision du jeu, des cannes, trajectoires judicieuses, pieds habiles… Un grand jeune et beau joueur qui en place d’ouverture fera merveilles. Doivent virer Stephen Jones définitivement.
Popham le flanker à de quoi, Ryan Jones contre les Bifs a brillé, Williams est excellent.
Doivent se structurer ces diables rouges pour conserver les cornes et la queue…
Ils dominent sans marquer… s’épuisent parfois dans des attaques stériles. Sont capables du meilleur et parfois du pire. G.Thomas nous ennui… pas un passeur de bons ballons.
Il manque a ces
Gallois une première ligne solide, un centre de grande classe comme Catt, D’Arcy, O’Dricoll…

© Le Pilier

22 mars 2007

COUPE DU MONDE DE RUGBY 2007


Enfin
Le voici...
Le voilà vrai...
Tout frais !
La promesse !
L’attendu ! L’espéré!
LE VOULU !
Comme un Grec !
Dieu du pré !

Comme un Dieu !
Le Pilier vous propose un lieu.
Le Stade de la Coupe du Monde.

Conçu, réalisé, par Hartmann & Partners pour le Pilier.
© Le Pilier

COUPE DU MONDE DE RUGBY

LE STADE DE LA COUPE DU MONDE 2007

Conçu, réalisé, par Hartmann & Partners pour le Pilier.
© Le Pilier

21 mars 2007

LE PILIER AU SALON DU LIVRE

Au salon du livre
le 22 Mars 2007
rencontrez

Le Pilier
EN VRAI.
... et soyez récompensé !

TOURNOI 2007: BILAN TOUT FRAIS


Le Pilier impartial
Une saison de concours compétitif à plusieurs séries d’épreuves, de manches à coup d’affronts, simplement dit Tournoi des Six Nations, vient de clore un suspens à flux doucet, parfois blues comme un week-end vacant en famille unie avec le chien et la campagne autour.

Que dire donc de ce début d'année 2007 après Jules ?
Que restera-t-il en mémoire dans nos calendes ?
Quel est le verdict d’un procès sans grand Chelem ?
Quels sont les joueurs les plus en vue ?
Quelles sont les critiques les plus faciles ?
Qui peut prévoir l’avenir de nos troupes ?
Les Français resteront-ils toujours des bleus ?

Point de spécu sur l’automne ferons, point de lapidation de responsables ciblée, point de dithyrambiques volutes des plus forts, non ! Rien de tout ça céans !
Le Pilier mesuré dévoilera cette fois n’est pas coutume, un bilan impartial, tout en nuance dosée comme il n’arrive jamais à limiter son intempestif clavier, même si la pertinence avérée de ses propos un rien hyperboliques suscite chez ses admirateurs cet élan acquiesceur qui ferait croire sans doute qu’il y a liberté de tout dire, beauté universelle, probité candide et lin blanc, saveurs* rugbystiquement avisés, vérités bonnes à entendre, jaugeant l’atmos viciée et purifiant l’autour d’un parfait balayage du carbonifère mensonge, même si cette attente ne trouvera cette fois qu’une douce mais inquiétante ardeur à satisfaire le plus grand nombre en politiquement acceptable, même si nous prenons le risque de nous faire aimer de tous, avec ce que cela engendre d’assomption dévastatrice, même si, même si... on se doit de poser un systémique regard sur l’histoire qui défile devant nos yeux cernés par l’info généreuse en cirage, sur l’édition 2007 du tournoi du même nom, sans l’aveuglant parti pris que la passion sous-tend…

En ce bel aujourd’hui donc, de pluie rassurante, d’un hiver défiant la tradition frigo, le Pilier sans couvre-chef ni Barbarella, se promène dans l’espace mémoriel des récordations fraîches et ovales comme des ballons aux rebonds imprévisibles …

A suivre…

*Saveurs: ceux qui savent.

© Le Pilier

18 mars 2007

IRLANDE GAGNE LE TOURNOI 2007

D'un rien, de peu ...
Moouuais… ! D’habitude ce genre d’essai n’est pas accepté. Mignoni, Vermeulen l’avouent à demi mot… Pas d'applati de ballon... On n'y voit nib ! Rien en Voltairien ! S’il faut donner la victoire au pays organisateur de la CDM pourquoi pas… on connaît la musique… dés lors ce spectacle ne regarde plus le Pilier.

… Les Irlandais ont "raté" le coche face aux Italiens, en jouant à la main jusqu'à la dernière minute, alors qu’ils menaient de trente points… largement de quoi remporter ce tournoi en se mettant à l’abri de ce douloureux dol. Un petit grand coup de savate et le tour était joué. Ils prennent un essai de dernière seconde, réduisant leur avance au Goal Average… on connaît la suite.

On hasarde de perdre en voulant trop gagner… Gardez-vous de ne rien dédaigner. Le héron de la fable subit désagrément de ne pas s’en convaincre … se contenta d’un limaçon… un bien frugal banquet.

Plus au jeu… belle copie des Verts de toute façon, ne semblant pas trop forcer, mais assurant une domination sans équivoque. Un peu façon Blacks. O’Driscoll et D’Arcy forment la plus belle paire de centre de l’hémis Nord voire galactique. O’Gara, comme déjà dit, s’aguerrit, Hickie trottine comme un lièvre, Horgan bourrin reste solide, Dempsey deux essais…
O’Connel a manqué en touche, comme O’Driscoll sorti en début de deuxième période, pour une contracture à la patte...
Gageons qu'ils virent Stringer et deviennent encore plus performant pour la CDM...
Enfin… Du bon trèfle de toute façon, face à des Bleus Italiens moins en vue quand il y a du sérieux en face.
Sur le plan rugby Premier le trèfle Irlandais, assertorique !
Sur le plan biz, les Français organisent la CDM, faut attiser la foufoule, vendre du slip bleu... du maillot, du bijou, du kangourou, du poster aoualpé, du cuissot tatouée, du crêmeux pour les rides, du Viagra pour les reins... de l’Air Wick pour les bras, du Médoc pour papa...
Normal... on gagne le tournoi.

Donc en vertu de ce qui nous interesse, de la sainte vérité, le Pilier donne la victoire aux Irlandais.
C’est son droit et justice.

© Le Pilier

16 mars 2007

SIX NATIONS… SUITE ET FAIM




THE END
Derniers matchs pour un tournoi mitigé… Sommes au Nord moins affûtés que dans l’hémis sud.
De bons ressorts cependant… les Rosbifs nous rassurent un peu… Les Irlandais malgré certains passages en demi teinte semblent sur la bonne voie…Les Gallois devraient faire le ménage à l’ouverture… les Ecossais derrière sont trop mauvais… les Italiens progressent doucement mais sûrement… Il leur faudra du temps pour juguler leur indiscipline…Dur, dur pour des latins d’avoir cette rigueur Anglicane nécessaire au jeu à XV… En même temps ils jouent un rugby panache qui ne ressemble pas aux autres nations… à l’instar des Argentins… c’est une bonne option de conserver cette singularité…
Les Français ? Pas de jeu flamboyant… les attaques sont molles… On voit qu’il n’y a pas de stratégie… c’est effarant… Nos 9 font des passes trop lentes… ne mènent pas bien le groupe d’avants comme ils devraient… Le pack est plus fort sans Pelous… Même si... ont vraiment souffert contre les Bifs… Un mieux à l’ouverture… incontestable. Le Pilier souhaite le retour de Fritz… en forme le meilleur centre Français… Dommage ce La Porte … il nous sabote notre rugby… ses acolytes idem… Vivies était lent comme un char à bœufs… que peut-il apporter aux trois quarts ? Si peu…Si peu… Rien… Nothing… Less is less… Vivement que le staff prenne des vacances… définitives.
Le Pilier est curieux de ce mieux Anglais… match attendu ce week-end contre des Gallois à une gamelle de la cuillère de bois… Des poireaux cuits dans de la bouillante eau ? De quoi mettre en appétit les Rosbifs au palais délicat.

© Le Pilier

14 mars 2007

TRIPLE COURONNE


O'Gara engrange
Triplette Irlandaise… de justesse. 18-19. Gagnent donc ces verts d'O, les trois nations Britanniques et la couronne qui va avec.
O’Gara marque tout. Un essai sur interception, avec bel échange collectif avant l’en but, façon danse tradi…les quatre pénalités successives... O’performant.
Les Kilts ? Aucun sens collectif derrière, les pires du tournoi, gros ennui…sont meilleurs à la cornemuse…
Donc la note du match, qui certes n’a pas de sens sup, sinon qu’elle dévoile à l’accostable lecteur, en filigrane d’une invite récréative, la sensibilité esthétique du lieu, comme une colonne sur un divan freudement cuir, cariatide engainée, gwendoline murale, rendrait compte de la refente effective du sujet vital par le fait d'un blabla confident, quand le signifiant Pilier, à l’ennuitude de son moi silencieux mesure sa patience...
10 sur 2O.
Pas un trèfle de plus.

© Le Pilier

QUINZE ANGLAIS FRAIS


Beau Pack de Catt
Tout new pack Anglais du tonnerre. Les huit Blancs usent les Bleus. Ces derniers semblent tenir le choc mais fatiguent… Sûrement…Pas à pas... Milieu deuxième mi-temps faiblissent…Le point névralgique dirons-nous, de renversement… Un rugby à l’Anglaise devant… plus audacieux derrière que d’accoutume… Bonne odeur de rose sur le pré…Deux beaux essais.

Superbe journée Rugby… Dés l’entame on s’engage… Belle débauche d’énergie… Les Français prennent le dessus mais on remarque très vite la domination de White sur Milloud…
Skrela joue du pied et conforte ses avants, plaque comme il sait… parfait.
Calme ce joueur, progresse incontestablement…Se blesse. Dommage… Son remplaçant Beauxis, et plus faible de rein, en défense, mais non pas moins glouton, de l’arpion, ne le vaut pas encore…
Plusieurs pénalités concrétisent notre engagement...

On domine par moment, mais nos attaques ne sont jamais lancées… La balle est toujours molle… Depuis plus d’un lustre… c’est ainsi… Le Pilier le répète… Rien n’y fait.
Le vieux Catt matois, bien maladroit des paluches en début de rencontre, assure au pied…
Beaucoup de pression sur lui… Capitaine…n’a pas joué à ce niveau depuis 4 ans… Tout le monde attend…Le Pilier guette.
Flood est fin (notre tof) … on oublie Wilkinson… de bonne augure.
On sent des Bleus forts mais des Bifs culottés.
Un première mi-temps qui semble équilibrée mais le travail de sape se révèlera later…
Le score à la mi-temps est justifié 9-12 même si les Bleus en passe de marquer... mais cet enfermement d’Ibanez sur l’aile gauche alors que le zélé Clerc était en embuscade l'empêche… Rattrapé par ses vieux démons le Capitaine Bleu ? Tauromachique comme on se plait à le qualifier…une vertu ? Un destin ?

Deuxième période… Picks and Go bien menés des Blancs soudés… cocottes déplumantes… nos coqs en souffrance. Le Bleu ternit… sur domination Bifs, super Catt prend le trou, décale Flood… essai de maître. Frisson pour nous. La grande classe.
Mouvement du corps parfait…suspension de la défense… accélération typique en coup de rein princier… percussion maitrisée... Le type de centre que le Pilier affectionne… Génial Catt. Le pack avait bien préparé le champ.
Les français s’usent… même si Nallet Thion sont forts, on commence à mâcher l’herbette.
Pas de Chabalissime cette fois… des fautes le Gaulois, même si pas bien soutenu…ça va pas… alors quoi ?
Derrière ? De bleues attaques toujours pas lancées… maladroites… y'a pourtant de bons gars…
Pointrenaud a suivit le conseil du Pilier…ne fait qu’un crochet et prend le trou… trajectoires judicieuses du Toulousain… pas celles de Jauzion, toujours solide mais pas futé…
Marty plus habile…mais...mais...
Clerc, coureur, sauve du danger… du culot ce jeune…toujours en progression… et rapide comme un lièvre, même si, même si...
De bons moments de domination… mais retenus…décousus...
On voudrait gagner le Chelem mais par succession de trois points… Petit gain, audace ténue, si continu on va perdu… toujours la même rengaine…Yachvilli très bon pied pour les pénalités, manque de jambes pour vraiment assurer… Pas assez de compétition dans les pattes…Fait des passes molles, parfois n'importe où... il relance les blancs sur la percée de l'ouvreur Geraghty…
Ne peut pas conserver la balle et retrouver son pack enfin !!!!?????
Nom d'un chien sur la cabane !!! Pas du pro ça !!!
Au rugby on peut s’entraîner, se muscler, faire des tests, se faire masser… la raison majeure d’une belle forme reste la pratique en condition d’enjeu…
A bon entendeurs…
Quelles huiles pour ces Laportillons rouillés ???? Quels Oméga 3 pour ces cabèches closes Marcoussiennes ???? A quoi bon le souligner... On sait.

En face, pression grandissante… du tout fou chez les Blancs…on savoure… Strettle l’ailier est plein d’audace… match remarquable… Flood sort, son remplaçant tout blond Geraghty perfore les bleus… Catt suit, mais la balle est pour Tindall du bout des doigts… essai entre les poteaux… Bravo !

Victoire finale 26-18. Pas un essai Français.
Les Bifs sont better devant… Des piliers solides…Corry se tient bien en 4…Worsley présent, Easter parfait…
Derrière du nouveau monde…
Maître Yoda, surnom de l’entraîneur, a du blair !!!
11 changements pas moins dans cette équipe toute new… Mise gagnante…
Des jeunes sans complexe, un vieux Cap’tain Catt qui rassure… à suivre avec intérêt cette rose printemps.
Pas de big Slam pour nous dont la place de favori contrit.
18 points de pénalité ont montré qu’on a su dominer… mais faut de l’essai…
Malins Tommies… Ashton prétendait aligner une équipe de second ordre…
L’a-t-on cru ?
Nous zont cuit !

© Le Pilier

SOMBRE WHITE


Sous l’œil de la camora
Notre agent en place italienne nous rapporte céans les vrais propos que l’arbitre Mr White a pu savourer dans son oreillette avant de siffler cette fin du match pour le moins douteuse.
Les Gallois sont menés de trois points. Ils peuvent tenter l’égalisation en tapant la pénalité ou jouer leur va-tout avec la pénaltouche et espérer marquer l’essai final leur donnant la victoire.
Voici donc les 30 dernières secondes live, en traduit, de l’impertinente clausule d'affronts.

Hook – Hey Sir, combien il reste de temps avant le Tahiti douche…
White (à son micro) – How much to play encore ?
L’oreillette – 10 bonnes putains de secondes…
White – Il reste 10 putains de bonnes secondes…
Hook – On aura le temps de jouer la touche ?
White – Pour sûr boy, aussi loin que je suis concerné…
Hook – Je choisi la pénaltouche…
Il tape.
L’oreillette – Tu veux revoir Capri ?… chausser bottes en cailloux ? … compter les poissons dans la baie ?...

La pénaltouche est jouée par Hook, White siffle illico la fin du match.
Les Gallois tempestent, rien n’infléchit la décision du libre arbitre…
Victoire Italienne 23-20.

© Le Pilier


Pour de raisonnables
raisons, le Pilier ne donnera pas le nom du Pépone dans l’oreillette du sombre White…

09 mars 2007

ÉTAT DES BLEUS


Du bon cru
Pas mal ce quinze... cette compo.
On espère, pour ne rien voiler, une partition d’Opéra des monuments Garnier... de grandes ouvertures, du crescendo... de l’altier... de l’agogique, du dynamique aux harmonies percussives et sonnantes comme des charges Valkyries, servantes dévouées au dieu souverain des guerres… l’Odin des contrées nordiques, père des massues, du marteau étalon...
Le retour de Chabal associé à Betsen et Bonnaire, c’est bien.
Le barbu connaît bien les bifs, pour les cartons ciblés c’est un plus.
Thion et Nallet en deuxième ligne puissante, de quoi rassurer.
Une première ligne de front, avec du Milloud remplaçant notre Marconnet maladroit des spatules.
Un salut pour l’alité, à l'hosto bon repos, rétablissement souhaité pour l’automne…
Comme le Pilier le prédisait dans cet article, Yachvili réapparaît. Mouais...
Skrela, fallait ça, doit se faire à ce poste délicat trop longtemps vacant, prendre la mesure d’une amélioration notable et confirmer ce début de tournoi encourageant.
Jauzion, Marty… mouais ! Pas de cette classe qui nous fascine, de ces passes obusiennes, pas de trajectoires subtiles, on s’y fera… car il est bâti ce Jauzion même si pas très subtil avec sa passe en carton et modeste vision.
Les ailes ? Légères, Vincent Clerc se bonifie chaque année et Dominici l’hibernatus s’est réveillé d’un automne sopo, transparent, retrouvant son allant.
Poitrenaud de grandes qualités, pas toujours mises à profit, comme nous le disions ici. Somme toute rassurés de sa présence. Moins lunaire, de bonnes cannes, même si le Pilier lui conseille unseul crochet au bon moment sans y ajouter un second qui le remet dans la droite direction pour finir sur l’adversaire. Il a du jus ce diable mais se doit d’affirmer son potentiel.

Voilà pour un succinct état des troupes.
Pourfendez les braves !!! Vous souhaitons un adversaire à la mesure, belliqueux, sauvage et trés méchant.

© Le Pilier

07 mars 2007

RUGBY HEBDO : LE SCANDALE !

 
Astiquez-les tous !
Le Pilier reconnaîtra les siens…

Très touchante cette polémique qui monte de ci par là sur des blogs diversement variés concernant la dite scandaleuse première de couv de Rugby Hebdo, RH pour les férus d’acronymes, en cette semaine d’échauffement avant la rencontre très attendue du tournoi des VI nations Angleterre-France.
La causette coupable, la voici ! « ACHEVEZ-LES ! » tonne le titre va-t’en-guerre du magazine culotté !
On y reconnaît Martin Corry le troisième ligne qui jouera du reste seconde ligne ce week-end, pose orante et soumise à l’ombre guerrière de l’ogrissime et monumental Chabal, à l’affût pressant, dont la pilosité accentue la sauvage intention, le regard suspendu avant l’assaut final et définitif sur cette proie semblant cuite…
A voir...

Alors Martin !...
Dubitativement out ?
Psychologiquement choke ?
Physiquement knock ?
Philosophiquement looser ou poétiquement dreamer ?
- Que nenni les froggies, je cherche tout simplement à replacer ma lentille, car j’y vois nib !

Ça, c’est la vérité vraie car il est myope notre Martin, toute aussi vraie la pilule contre les Irlandais 43-13 du 24 Février de l’an de grâce 2007, avalée sans boisson, qui ne facilite certes pas le transit, d’où finalement peut-être… ce léger trauma… cette douleur diffuse… ce tiraillement… nécessitant moment de quiet… cette reprise de souffle… ce rien d’expiration…
Assommés par des Irlandais très motivés, digérés tels des croquettes à toutous au Croke Park Dublinois pour un grand moment de Rugby, les Bifs se tartinent une déconfiture qui doit quelque peu coller aux paluches et répandre sur leurs âmes sensibles sa méphitique noirceur, aussi loin que nous sommes consternés...

Qu’importe la spécu sur l’occupation du guerrier Corry, c’est la symbolique attitude qui nous cause et cette injonction sans équivoque qui fait pâlir un grand nombre d’agités.
« ACHEVEZ-LES !!! » imprime ce gros titre, ferme et direct !

Ce florilège sensible vous donnera l’atmosphère de la douloureuse réaction popu, outragée au plus profond de son émoi et moi et moi… qui fit suite immédiate à la sortie de l’Hebdo.
« Un scandale… » « Une honte… » « Très mauvais exemple pour la jeunesse… » « Ça attise la haine… » « Un torchon… » « C’est nul… » « Je lis plus votre journal… » « Pouah… » … « Ce n’est pas l’esprit du rugby… » « Ce titre est totalement inadmissible… » « J'ai trouvé cette Une choquante… » « Je suis hors de moi. C'est lamentable… » « Elle est merdique votre couverture… » « Ce rédac en chef doit disparaître… » « Houououou !... » « Boycottons ce torchon... » « Vous êtes tombés bien bas… » « C’est pas gentil pour les Anglais… » « Des Unes qui font mal aux yeux… » « Beurk… » (Sic… re sic et patati tata…).
Tous ces cris de détresse sont authentiquement sincères, poussés ça et là en urgence par des pleureuses endolories, pillés avec souci, compassion, générosité dans des forums plutôt Rugby.
De quoi remplir un bon gros classeur d’écolier avec étiquette sur la tranche « Notre combat ! ».

Affablement altuiste, très touché par cette considérable somme d’agitation, par ces délicatesses outrées humidifiant notre ému par trop sincère et solidairement adapté, mais plus assoiffé de noble justice que le vital désir de baston agrémente de sa délicate partialité, le Pilier se doit de soutenir cet Hebdo vitalisant qui n’hésite pas à écrire en gros ce que les mâles jouteurs et raffinés pensent solo.
© Le Pilier