Le rose et le noir.
47 pruneaux à 0 contre des Agenais suçant les noyaux. Toulouse la vie en rose florissante, Toulouse le club centenaire en passe de souffler les bougies d’un happy birthday possiblement gagnant. Gageons que les futurs adversaires, à l’instar des deux précédents, ne s’éclairent en cette époque de gaspi plus qu’aux trente six chandelles… Les Toulousains ont de quoi alimenter en énergie les rencontres à venir et partant faire scintiller un Rugby hexagonal privé d’Europe et parfois un peu terne.
Le Pilier dévoile un faible capital pour son club d’hier, même si, nous importe avant toute chose le beau jeu, bien au-delà des affectations du cœur. L'histoire finale n’est cependant pas écrite. L’autre grand favori pas moins apprécié nous a gratifié de belles copies lors de rencontres engagées du Top. Le Stade Français peut prétendre au titre, même s’il cafouille parfois plus que d’acceptable en cette fin de saison. Belle équipe que ces Guazzinistes aux tuniques Dalida, aux calendriers pour amateurs de rosettes, doffeurs ou castors, fiottes ou pédales, comme il vous plaira. Qu’importe, sur le terrain ils en ont et nous semblent les seuls à pouvoir rivaliser avec ces toniques toulousains . C’est donc l’affiche avouée que le Pilier espère trouver en finale du Top 14. Demain les catalans auront la gageure de battre les parisiens, faire bouillir le sang dans l’enceinte du Stade de France pour l’or des demi finales atteindre.
Pas gagné !
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