15 février 2022

FAUSSE VICTOIRE

Aux citrons, O’Driscoll sur Bibici, ne tarissait pas d’éloges concernant notre demi de mêlée Dupont. Une assise structurante, rassurante pour toute le team, disait-il… la pièce maîtresse des Blous !!! L’aurait pu saluer les zarpions de Wilkinson-Jaminet. Habile le gazier, quasi chaque tentative passe entre les bâtons… de quoi tranquilliser la troupe et récompenser immédiat une action dominatrice engendrant une faute de l’adversaire, sinon assurer la victoire. 
La victoire ? A l’arrache, sinon au dol. Donc pas de quoi sauter au paf. Trois essais pour les irishs, lisibles et nets, à peine un pour les blous… car le premier aurait dû être invalidé. Si on regarde à la loupe, il y a bien en avant de passe entre N’Tamack et Dupont, sans contredit. On se demande pourquoi le gazier-vidéo si prompt à mater les détails a occulté celui-là ? Étions étonné que l’arbitre ne fasse pas appel à lui justement… il nous semblait bien que ce qui est preuve aujourd’hui, était le fait du moment !!! Cliquez c'est ici.
© Le Pilier

06 février 2022

COWAN-DICKIE LA TUILE

Si l’acte involontaire n’est pas coupable, dixit Gorgias, son antithétique intention en revanche suscite interrogations, engendre critiques, jugements, voire mises au ban. Le talonneur bif Cowan-Dickie en fera les frais par sanction immédiate, abandonnant sa cohorte soumise dès lors à l’enthousiasme d’un adversaire revigoré par son improbable boulette !!! Allez hop, essai de pénalité suivi d’un jaune après avoir volontairement balancé la gonfle hors du pâtis borné. 
Ah l’empaf, au moment où les cuissots anglais, pourtant dominateurs en deuxième période, commençaient à fatiguer. Car quoi, il était très facile de laisser l’adversaire sauter, s’emparer probable du cuir, et de le planter ferme dès ses zarpions au sol. Il ne risquait rien, il était là, bien placé, tout près, l’avait qu’à le cueillir comme une fleur. 
On se plaît à dire couramment que Mens Agitat Molem, l’esprit meut la masse si voulez… quand c’est le contraire, l’homme ressemble au talon Cowan-Dickie. Et lorsqu’un talon panique c’est bien connu, il s’embrouille les pinceaux… disons s’invalide le bourrichon et provoque une boulette, un canular, une grôsseu faute. Arg !!! 

Ceci étant dit, il n’est pas LE responsable de la défaite anglaise. N’ont pas été brillants les Bifs… même si dominateurs n’ont rien produit d’excitant. Aucune inspiration, jeu stéréotypé à l’image des tatanes de Ben Youngs qui nous emboucanent sévère. Le jeune et prometteur Marcus Smith, en revanche plante un bel essai après une course parfaite, et tous les points de son équipe. Nous plait ce gamin. Fougueux, matois... intempestif... à voir comment il va s'intégrer dans la mécanique par trop rigide des rosbifs. Remplacé on ne sait pourquoi par le falot Georges Ford… bien vu Eddie Jones, choix tac tic… judicieux !!! C’est because on pensait, aurait-il dit, that Georges will apporterait mucho things and changements at this end de la partida !!! Enfin qqchose comac !!! 
Bref… anyway… tartine de moutarde et pudding cognitif !!! 
Les valeureux Scots l’emportent donc à l’arrache 20-17... ça fait plaisir à tout le monde… mais quand leur demi de mêlée, à 2 minute de la fin du match, tatane et restitue la gonfle aux bifs, au lieu de jouer la relance, on se dit que ce rugby là ne nous inspire aucun enthousiasme. 
Donc question plaisir nous concernant, à la vue des joutes du week-end, comme l’interrogions lors de la dernière bafouille, macash, nothing de nib... hors le suspens… avec les kilts. Les irlandais battent des gallois exsangues 29-7… ok ... les français les italiens : c’est bien ! 
Vivement demain !!! Arg ! © Le Pilier

02 février 2022

ANNONCIATION 2022

Si le désir engendre la pensée... le plaisir engendre la santé !!! 
Sur le papier, le tournoi semble, aux dires de certains, des plus excitants. On entend urbi et orbi que le Blou est favori… que l’Irich aussi… que les Bifs ont un cheptel du tonnerre de Couine avec des pépites plein la couronne… que le Gallois, dernier vainqueur, a les moyens de rééditer son exploit, étant passé à deux poils de croupion du grand slam last year… et que le Scott peut faire office d’éteignoir des plus grandes ambitions, s’il lui vient l’envie de briser la transcendantale poétique des annonciations !!! Oups ! 
Du papier au terrain il est un futur incertain… dernier signifiant qui lui tient toujours ses promesses !!! Les joutes de samedi... Irlande vs Pays de Galles... Écosse vs Angleterre... donneront le ton. Alors bleu blanc ou rouge ? Les trois mon colon !!! Vu le réchauffement général le Vert serait bien avisé d’emporter la palme. Alors va pour le plaisir… partant la santé ? © Le Pilier


31 janvier 2022

CARPIAGNE : LES BLEUS EN MANOEUVRES

Nous z'y voilà ! Dernière semaine de préparation avant les joutes hivernales du tournoi des cinq nations… pardon six !!! Les zitaliens n’auraient jamais dû franchir le Rubicon et plomber cette compétition. Vingt ans qu’on le tartine, vingt ans d’ennui… faut les virer… cinq matchs en moins c’est bon pour les abattis. Si l’on veut rivaliser avec l’hémisud, le vaincre régulièrement, changer de niveau… ne pas se satisfaire d’une victoire tous les dix ans… on se doit de posséder un tournoi digne de l’enjeu. Possèdent suffisamment de cuillères de bois les pizzaïolos pourront s’activer en cuisine, mijoter repas de Lucullus et autres culinaritées savoureuses pour ne pas lorgner chez leurs voisins, plus aptes aux bastons rigoureuses, à la discipline, au respect de l’adversaire en le gratifiant d’une opposition digne de ce nom !!! 
Bref… si l’on veut que le Pilier progresse, abandonne ses répétitions incessantes, renouvelle lui aussi la teneur de ses bafouilles, on oublie Rome, on stay at home avec nos quatre nations fondatrices !!!
Pour s’échauffer avec un sparring-partner hors compète, le camp militaire de Carpiagne est parfaitement adapté… une légion comac pourra largement figurer opposition !!! Arf !!! 
Jadis votre serviteur y fît ses classes… 11ème régiment de cuirassiers, nom de Diou... connaît bien ce coin de verdure !!! Nos kakis tout frais carambolaient leur barda dans l’azur estival... étions de la huit... les zintellos qu'y crachait le Maréchaogui… vais vous sortir les doigts du croupion vermines… fiottes et crevures… faire de vous des impavides... tas de fumiers… allez hop, 100 pompes au p’tit dej… avant les biscuits… zallez vénérer les tricouleurs, vous l’dit moi... rejetons… fini les bouquineries d’amphi… les souris... ici c’est la fabrication du mâle accompli bande de rien… zallez baver du crachat et me sortir du boyau sur la dalle. Zou… cadence... rampage... gard'aou et soumission foutredieu !!! Ensuite faudra m’astiquer la cagna sagouins… qu’ça brille tout flamme le parquet… veux m’y reluire… m’y constater… allez ouste, au javel !!!...
Enfin la litanie romantique et roborative que les appelés d'hier connaissent bien. Autrement dit le quinze de France est entre de bonnes mains !!! Hé hé… tenez, on vous livre en cadeau cette ritournelle poétique que nous entonnions en canon !!! Badaboum !!!  © Le Pilier

 
 

22 novembre 2021

PERSPECTIVISME MULTI FACES

S'il n'y a pas de faits, seulement des interprétations, soufflait Méta-Nietzsche, tout arrive pourtant et c'est certain, selon la formule imparable, insénescentielle* du super Pilier. Hé Hé... (zavez la def du néologisme astucieux en fin de bla). Question faits, une victoire est une victoire... même si une défaite pour l'autre en face !!! Arf !!!
Mais rendons honneur à notre compagnon d'éthique et savourons ensemble... ou pas... ce florilège d'interprétations possibles des dernières bastons, celles du week-end qui viennent de clore la dite saison d'automne, ou de printemps selon votre lieu de roupillon, des joutes internationales. 
Une posture perspectiviste en somme, histoire de dire que toute analyse est relative à l'intention du parleur, à ses besoins... partant ses limites... sinon tout simplement sa nationalité... hé hé !!! Suivant dispositions, croyances, humeurs, idiosyncrasie... si zêtes adepte de la pantoufle, bonisseur au divan, supporter en collant... sinon visionnaire discret, intempestif... féru de cuir, flottant, judicieux, adepte de la tenue suspensive... simple amateur qui dégoise avec la troupe et plaisir en sirotant des jus... la victoire rafraîchissante des bleus prendra des couleurs aussi variables que les fantaisies ou désillusions de Justine !!!! Hips !!! 


Succinct. Super, les Bifs ont bien joué le coup, avec les bleus qui gagnent, idem le pays de Galles et l'Irlande, l'Europe est fringante et donne une leçon de maintien à l'hémisphère sud. Enfin !!! 

Bonisseur. Ouaip... les Bifs ont eu du bol... les sudafs devaient gagner... quant aux Bleus, ils n'ont pas vaincu les Blacks puisqu'ils étaient en blanc !!! D'ailleurs ils s'en foutaient, les NZ voulaient juste battre leur record d'essais. 


Tatillon. Ok les Bifs ont planté de beaux essais... les Boks n'avaient pas leur demi de mêlée Faf, Pollard n'a pas eu de vacances en jouant le championnat français... sinon auraient remporté la partie, comme en finale. Sans la faute stupide de Steyn, la couine terminait sans les pétales... une aubaine donc, l'espace d'un matin. 

Réfléchi. Bon, on va pas tirer de conclusions définitives avec si peu d'éléments. Si c'est au pied du mur qu'on voit le maçon, c'est dans la répétition qu'on se forge une réputation. Alors ? Les Bifs gagnent d'un rien les Boks, les Bleus ont fait une belle partie, mais sachons raison garder. Alignons l'hémisnord au prochain tournoi, rééditons l'exploit avec n'importe quelle team, on pourra sauter au paf. La durée... le graal c'est la durée !!! 

Poètic. Même les plus grands chênes perdent leurs feuilles en automne... les springboks n'aiment pas vivre deux fois la saison des sanglots longs, la même année... les Blacks non plus. Cœur blessé monotone, s'en va au vent mauvais retrouver sa bobonne !!! 

Réaliste. Qu'à deux doigts se joue la victoire, les Bifs n'en sont pas moins vainqueurs. Ce qu'on retiendra. Les Bleus possèdent de très bons joueurs. N'Tamack pour sûr en est... Jaminet s'est parfaitement comporté... la troupe dans son ensemble est a féliciter. Un seul match ne fait pas le printemps, juste le beau temps. Il n'empêche qu'ils en voulaient les gaziers, ça fait plaisir à voir !!! Lurette qu'on n'avait pas vu ça !!! Quoi lurette ? Mathusalem ouais !!! 

Avec des si. C'est un coup de bol pour les Bifs et les Frenchies... si Steyn ou Kolisi ne dérapent pas, les premiers seraient derniers. Si Coles ne fait pas en-avant, les Blacks changent la donne et l'emportent. C'est un coup du sort favorable pour les Bleus. 

Youpiste. Les Bifs sont biens, les Irishs idem, les Bleus sont très bons. On peut dérouiller n'importe quelle équipe si on veut. Le French Flair est de retour dans l'arène... ça va dépiauter lors du prochain tournoi. 

Cibleur. Ce N'Tamack c'est la grande classe... on possède enfin un pilier à l'ouverture !!! Il s'avère que le second Jalibert n'est pas un manchot non plus. Ça va jaser dans les chaumières à chaque sélection. Quel dix définitif ? Barrett ou Mo'unga... Tamack ou Jalibert ? Ce genre de choix déstabilise toujours l'ossature... les Blacks l'ont montré à leur dépends. 

Carpe Diem. Non les Blacks ne s'économisent pas en vue de la CDM pour saluer Matt, pas sérieux ça l'ami. D'ordinaire on ne cause pas cruchon Webb durant les quatre ans before... c'est connu, on s'en tamponne ferme. Carpe Diem, step by step... comme l'ont montré, pour causer du coin, les Bifs avant 2003. En 2000 ils passent 50 pions à l'Irlande, 46 aux Gallois, 59 à l'Italie... seulement 15 à la France... En 2001, 40 pions et plus à quasi toutes les équipes... 44 au Pays de Galles, 80 à l'Italie, 43 à l'Ecosse, 48 à la France... Ils remportent le tournoi deux fois de suite mais perdent quand même contre les Scots en 2000, contre les Irlandais en 2001. Pour dire qu'ils étaient très forts à cette période mais sont arrivés au taquet à la CDM... certes remportée. Difficile de tenir dans la durée. 


Pilier. Des choses précédemment dites intéressantes et d'autres plus douteuses. Cette victoire des Bleus est encourageante certes, ils en veulent enfin semble-t-il. Mais pas de soucis pour les Blacks. Deux roustes consécutives ne peuvent que leur faire du bien... ils en avaient besoin !!! Hé Hé !!! On les connait les gus, ce qui ne les tue pas les renforce, pour rester dans le jus nietzschéen. Après la défaite 2007 contre les Bleus, on a vu leur ascension phénoménale. Cela dit, sont pas tout jeunes pour certains, Retallick passe les 30 piges... Sam Whitelock les 33... c'est la colonne majeure qui a bousculé toutes les teams... Aaron Smith idem 33... Beauden Barrett 30... vont pas durer des plombes... Cody Taylor 30, Dane Coles c'est surement fini 34, Moody aussi... faudra trouver d'autres bijoux. Au cul des gros en 9 on voit personne de radical par exemple. Mais pas d'inquiétude... les Blacks sont les Blacks, hors catégories !!!
Du côté des Bleus, ça devraient annoncer un lustre majeur et minimum, de satisfaction. Sont tout frais la bleusaille, avons de quoi dans les crampons. De bon augure. Voyons dab comment vont se comporter lors du tournoi qui arrive. Se parfaire à chaque rencontre, se bien connaître, fixer la colonne... on causera de la CDM plus tard. Ne pas gâcher le potentiel, affirmer sa place en Europe... rivaliser régulier avec le sud, et pour l'heure les remercier de cette prestation de bonne tenue

Les Blacks nous sortent quand même 101 tries cette année... avec trois défaites à la clé... un record difficile à envisager pour les autres équipes. On n'a fait qu'effleurer ce qui s'est passé durant cette tournée... on n'a pas causé d'Etzebeth le magnifique, des jeunes Bifs prometteurs comme leur arrière Steward... de leur souffrance en mêlée malgré une troisième ligne d'enfer... de la fougue Irlandaise... on en passe. Pour le trophée du meilleur joueur planétaire, qui certes ne veut pas dire grand chose... comme on sait, pour jouer le jeu on mise sans hésiter sur l'excellentissime Michael Hooper. Un monument le gonze... mérite le bon point. Point !!! © Le Pilier

Insénescentielle : Néologisme du Pilier, forgé de insénescence, ce qui ne vieillit pas... et d'essentiel, de l'essence, qui est essence !!! En somme immarcescible koi !

21 novembre 2021

L’ŒIL DE MATT

De retour du grand septentrion canadien, le fringant Matt, sans moufles ni bonnet, retrouve nos pâtis majeurs pour nous livrer céans sa vision singulière concernant le jour de victoire enchanté !!!

Comme un air de déjà vu
Il planait samedi soir au stade de France une ambiance qui, dès le premier essai éclair des Bleus, nous a fait penser à une certaine demi finale de coupe du Monde opposant l’Angleterre à la Nouvelle-Zélande en 2019. Disons tout d’un bloc, samedi soir, les Bleus ont été remarquables, épatants partout, et surtout dans la détermination et la justesse technique ; ce qui au rugby fait une grande partie du travail. Leur victoire est amplement méritée et pourrait concrétiser une dynamique restée jusque-là uniquement prometteuse. Fracasser les géants noirs, même épuisés, il fallait le faire. Gloire à eux et vive ces Bleus ! 

Ceci étant posé, et n’ayant pas vu le match contre l’Irlande, j’ai été très étonné par la médiocre prestation des Blacks. Dès l’entame, les gaziers avaient l’air épuisés. Ce qui était jusqu'ici très rare, l'est de moins en moins alors que leur force a longtemps été la physiologie, souvenons-nous des essais plantés en fin de première mi-temps et en fin de rencontre. Cette saison à rallonge, des mois privés des leurs, a semble-t-il participé à leur faire faire des fautes inhabituelles et laisser beaucoup de points en route. Deux essais presque faits, des placages ratés à la pelle, un pack concassé, des passes foireuses, un Jordie Barrett erratique (je ne comprends pas pourquoi McKenzie n’est pas rentré plus tôt), un George Bridge de moins en moins convainquant et une paire Whitelock/Rettalick vidée (il manque Tuipulotu et Scott Barrett sur le banc). Non, vraiment, les All Blacks ne sont plus ce qu’ils étaient depuis quelques temps. 
On dit que cette équipe, c’est d’abord un système. Soit. Enfin quand même, il manque à cette structure deux personnes depuis 2015 : Richie McCaw le Magnifique et Dan Carter le génie. Avec eux, la paire de centre Smith/Nonu et une première ligne insubmersible de l’époque laissent un vide immense. Les coachs n’ont pas su trouver de remplaçant équivalents. Beauden Barrett est épatant, mais pas immense ; au centre le grand Jack Goodhue manque à un Anton Lienert Brown constant. En 9, à part Aaron Smith l’inégalable, il n’y a pas de remplaçant. Peut-être le talentueux Te Toiroa Tahuriorangi qui semble rayé des tablettes… voilà quelques chantiers qui sont toujours sur le métier néo-zélandais et qu’il va leur falloir vaille que vaille terminer. 

Peut-être est-il temps de « rebooter » ce système, avec un nouveau capitaine. Dieu sait si on aime Sam Cane qui porte le numéro 7 comme un costume, mais sans doute a t-il plus sa place sur le banc qu’en capitaine titulaire. Un Maori nous semble bienvenu, ou bien fixer Ardie Savea, promouvoir Akira Ioane ou le jeune Ethan Blackadder… les potentiels skippers ne manquent pas ! Avec Razor en entraîneur et quelques acolytes excellents, tout ne sera pas résolu, mais on a vu l’impact qu’ont eu Rassie Erasmus et Eddie Jones sur leurs équipes respectives, et il est raisonnable de penser que ce qui a marché pour les Anglais et les Sudafs fonctionnerait assurément pour les Blacks. 

Le même week-end de la victoire étincelante des Français, les Anglais ont tapé l’Afrique du Sud et les Gallois l’Australie. Le centre de gravité du rugby se déplacerait-il en hémisphère Nord ? Peut-être… on va bien voir, mais les 6 Nations vont être intéressantes à regarder ! 
Il est tout à fait possible que les bestioles Blacks s’économisent en vue de la coupe du monde 2023, et quoiqu’il en soit, elles reviendront bien assez tôt, avec un appétit dévorant. Il est de toute façon très sain qu’une situation de quasi hégémonie soit ainsi brassée. On ne peut pas être un lecteur assidu d’Elisée Reclus et supporter qu’une seule Nation écrase toutes les autres. Pour le bien de tous, il est bon que chacun puisse vivre et jouer le mieux possible… à partir du moment où, à la fin, ce sont les Blacks qui gagnent ! 
Parce qu'il est quelques vérités persistantes sur lesquelles bâtir un avenir, une joie dans le combat et une beauté du geste. Et niveau vérité en rugby, les Blacks sont des maîtres ! 
© Matthieu Delaunay