09 août 2007

UNE ROSE REMANIÉE


Des Bifs pas bleus
Malins ces Bifs ! Une prépa étudiée, un groupe entier sur le green, onze changements par rapport à l’équipe massive qui infligea une rouste de première aux Gallois rouges d’impuissance, Samedi en 4… onze changements donc pour affronter les Bleus ce week-end à Twickenham. Wilkinson est remplaçant, Dallaglio retrouve son poste de troisième ligne centre, en même tant qu’il fêtera un happy birthday de 35 ans d’âge mûr, ce vendredi, super Catt ( la tof ) de retour au capitanat, comme au centre et ses 36 ans le 17 Septembre… Kay, Shaw en seconde ligne… une équipe remaniée... ce qu'il fallait.
Côté Français, pas de surprise… sinon le retour des mous… Pelous au broutage… Michalak au tricot… Pas de quoi sauter au paf… on prend ce qu’on a dans les buffets…
Pas de Fritz donc, ni de Castaignède... on sait ça... Mais des Jausion, des Marty pour des passes tristes comme des enclumes…
Qu’allons nous apprendre que l’on ne sache déjà ?
Que Chabal se retrouve en seconde ligne... que Sarko n’est pas dans le groupe des 20... que Ginette change de maître nageur tous les matins.

© Le Pilier

04 août 2007

TWICKENHAM... SUPER SUN AFTER RAIN



Fondu de poireaux à la crème Anglaise
Belle rencontre sous un soleil de saison. Les Bifs rigoureux ont écrasé des poireaux de molle saison. A noter la performance de Easter le troisième ligne Anglais, qui marque quatre essais… comme celle des avants, rigoureux, soudés, ne laissant aucune chance aux rouges, très vite à bout de souffle. Score sans appel 62-5. Dallaglio remplaçant, quelque peu piqué au vif par le performance du titulaire, rentre, marque son essai, fait deux superbes passes… d’essai… Il exulte comme le montre la tof « Suis encore là… » Moui… faut voir… les rouges étaient cuits… mais quand même… Le père Easter est en pleine forme, cela va stimuler la vieille garde Lawrence…
Sinon, arrières Bifs peu en vue pendant les trois quarts du match… pas de centres classes, leur pack marque seul, tous les essais durant cette période, conservent le ballon de maître main. Une copie quasi sans faute. Perry le demi de mêlée Anglais, très en vue, plante son ballon dans l'en but…des progrès incontestables, nous qui nous insurgions de ses précédents ratés, sommes surpris.... pécisons: quand il n'y a rien en face, que le pack domine outrageusement, le demi de mêlée se ballade. C'est autre chose quand son groupe est sur le reculoir... à voir next week, si confirmation. Ensuite... Robinson la mobylette à l’aile, comme il l’affectionne, cadre, tape au pied direction l’en but, et grille tout le monde au final. De même, coup de pompe de Wilkinson à trente mètre de la ligne, au raz du gazon, pile au milieu des poteaux, pour Cueto lancé derrière lui, essai final.
Que dire des rouges sinon la rame, quasi sans ballon à négocier, un essai sur coup d’orgueil, exsangues en somme… Charvis défend comme un diable malgré tout, rouge d’épuisement.

En somme des Anglais rigoureux et forts devant. Ils semblent en pleine forme physique, ne font pas de fautes de mains… ne laissent quasi rien passer en défense. De bon augure pour le week-end prochain contre les encore Bleus…
à suivre donc.

© Le Pilier

02 août 2007

BAD TRIP POUR SPIES


Sanquette amère
Pas de bol pour le Sudaf, Pierre les espions, en Français… Un problème sanguin congénital semble lui interdire la pratique du rugby. Bien dommage… Il va manquer… Un gars très prometteur, 22 ans, d’une force et accélération impressionnante pour un troisième ligne centre. Son jus est trop épais dit-on… en a craché récemment lors d’un entraînement… les docteurs sont pessimistes. Son pater est mort cardiaque à 54 ans sans doute à cause de ce problème… Son grand père « big Stone » avait déjà le même embarras. Fatalitas !!! Le muscle doit être ferme mais le sirop fluide. Souhaitons que la médecine trouve remède… De l’Aspro chaque matin pour la fluidité du raisin on fait pas mieux… La phénoménologie de l'esprit Hégélien pour le cigare, sinon Orages d'acier de Jünger, pour le temps passer sans perdre sa densité... un conseil du Pilier.
© Le Pilier

27 juillet 2007

UNE COUPE, DES COUPS, DES CHÂTAIGNES...


Trêve de paix
In pugna veritas
Du mollet de la cuisse et de la pompe à clous vont malmener le gazon frais d’automne aux champignons d’hallus de nos terres d’icy. Y’aura du convivial à s’échauffer l’épaule, numéroter les abattis pour une mêlée de premier ordre. Septembre des marrons tiendra promesse d’assaisonner les gros buffets, un art de plaire sans la modération de croire que la baston c’est pas bien. Une planète ovale en fête, pour la joie des plus forts et le plaisir des hommes en quête de moissons. Ces dames, que les gros mâles n’effraient, auront loisir d’apprécier la valeur de conflits savamment arbitrés, la seule débauchée digne d’un signifiant trop souvent abusé par ses débordements parfois funestes. De la châtaigne oui, mais dans ces règles fondamentales que la bienséance et la mesure comme un espoir d’évolution, nourrissent de leurs nobles intentions.
La belliqueuse engeance montrera bel exemple par la valeur acquise de son titre de choix, celui d’homme de rein comme celui d’homme honnête, impavide, raisonné.
On ne se bat que sur du green, dans l’enceinte sacrée des pâtis grassouillets, on se cartonne, se chicore, se tamponne, se cogne, se déchire, libérant nos profondes natures agitées du joug irresponsable d’un trop laissé allé, par la conscience des limites, vertu de l’homme fait. C’est là gageure suprême de conjuguer violence et saine urbanité. Soumission à la règle dans la débauche musclée, engendre la maîtrise et force le respect.

Le Pilier impartial, avisé, rendra compte de l’esthétique des conflits dans la joie, l’allégresse, la jubilante humeur parfois intempestive des hyperboles policées.

Brutes épaisses de tous bords, esthètes du buffet chaud, des rififis tout va à pattes et saucissons, pas rétifs, mènes pas large mais viandus pue-la-sueur, plaqueurs fondus de pralines sur la terre bénie des saintes égratignures, rentre lard à battoirs, comptables des sutures, c’est bientôt l’heure des franches giflées. On sent déjà comme on respire une unité parfaite entre cœurs, entre esprits ralliant par effet d’enthousiasme cet élan volontaire au plaisir du bien vivre.

Trêve de paix ! Trêve de soif ! Bienvenu l’étranger ! Laissons jambons trotter, bouteilles circuler et gobelets tinter, recevons dignement ces guerriers d’outre-monde, qu’ils dégustent plein bocal les gâteries d'icy. Bataillons fermement, buvons de trop sans soif, entonnons les cantiques. Jamais l’âme d’un guerrier en lieu sec n’habite. In pugna veritas.
© Le Pilier

22 juillet 2007

PAS DE GEAR, NI DE WEEPU... CHEZ NOUS


Noir duo
Deux surprises majeures dans la sélection des ABs pour la CDM 2007. Les tatoués Rico Gear et Piri Weepu ne sont pas de la fête. Ils ont du monde en réserve pour pouvoir se passer de ces deux types… Sommes circonspects pour Gear, on lui préfère semble-t-il mobylette Howlett... moins douteurs concernant Weepu, peu brillant en effet lors de ses dernières prestations. Qu’importe ces trente-là ont de quoi en découdre et peuvent prétendre au titre.
Pas moins prétendants malgré leur défaite d’hier, les Aussies, qui gèrent bien ces coupes du Monde dont ils sont les seuls doubles vainqueurs… Suivra parmi les favoris, l’Afrique du sud puis c'est tout. Enfin c'est dans ce trio que sortira le vainqueur.
Cette prévision n’a cependant qu’un intérêt ludique, qui engendre les controverses tempétueuses, ravive l’esprit cocardier, excite les haleines avinées, remplit les poches des bookmakers, …
Le Pilier dans sa grande modération, sa loyale posture, louera avant toute chose, comme d’accoutume, le jeu subtil, l’esprit valeureux, la passe éclair, le flux, l’intelligence, le beau geste... partant ne fait que diagnostic, mais aucun pronostic… espérant cependant, selon toute justice, une souple mais grande fermeté d'arbitrage, autant qu’il est possible de marier Thémis et le pilon... Rothschild et baluchon... Castagne et l'édredon.
© Le Pilier

La sélection des All Blacks moins un... à découvrir later

Arrières: Mils Muliaina, Leon MacDonald, Doug Howlett, Joe Rokocoko, Sitiveni Sivivatu, Isaia Toeava, Conrad Smith, Luke McAlister, Aaron Mauger, Daniel Carter, Nick Evans, Byron Kelleher, Brendon Leonard, Andrew Ellis.
Avants: Rodney So'oialo, Chris Masoe, Richie McCaw (capt), Jerry Collins, Sione Lauaki, Reuben Thorne, Ali Williams, Chris Jack, Keith Robinson, Carl Hayman, Neemia Tialata, Tony Woodcock, Anton Oliver, Keven Mealamu, Andrew Hore.

21 juillet 2007

LES BLACKS... ÉVIDEMMENT


Sous une pluie d'hiver
Well ! Les Blacks gagnent avec une savonnette sur un terrain détrempé, 26-12. Pas un seul moment les Aussies n’ont créé un réel danger. Il est certes remarquable de bien défendre, mais le rugby ne se limite pas à ça. Enorme travail de sape de la première ligne Blacks, comme du pack. Un essai du solide Woodcock, bien mené par des avants toniques. L’arbitre aurait pu siffler moult pénalités contre les piliers Australiens qui subissaient visiblement la pression, s’écroulaient ou poussaient de travers. Un seul essai diront les attristés, néanmoins les Blacks annulent le jeu adverse et finissent en trombe. Ils dominent les kangourous sur leur terrain d'avants, bon signe... On salue le retour de l'imparable Latham à l’arrière, remarquable au pied, placements judicieux... l’opportunisme de Smith le flanker australien, l’habileté de Carter au pied, un sans faute ou quasi puisqu'il ne manque que la transformation d'essai, la volonté de Chris Jack... etc… l’hégémonie des All Blacks qui gagnent les Tri-nations pour la troisième année consécutive sans maxima forcer, ni blessures.
Rendez vous au Mondial qu'ils n'ont pas gagné depuis 20 ans.
© Le Pilier

20 juillet 2007

TRI - NATIONS 2007 ET FIN


L’avoine et le goupillon
Salve les braves honnissant la tong, la crème parasol, l’oisiveté grillante, le bikini…
Salve grands amateurs de clouté cuir, esthètes des beignes sans bouée de secours…
Salve blâmeurs des pédales grimpettes, des saisons festivales aux nauséeux bruitages...
Salve gentlemen attentifs aux évènements majeurs, les quasi seuls résolument qui ravivent nos cœurs ennuyés, dégourdissent nos esprits saturés de températures viles, logorrhées, palabres, que nous n’apprécions pas…
Salut les vrais gaillards qui samedi aux matines sonnantes, pleins de courage et d’ardeur estivale abandonneront femmes, enfants, amitiés inutiles, dentifrice et tracas, pour se vouer devant l’écran et bénir ce monde ondulatoire qui transmettra urbi & orbi depuis ces terres lointaines que le rêve affectionne, la grand messe des ovales espérances, bénédiction pas pâle de la trinité divine et finale majeure du plus honorable des affronts : les Tri-nations accouplées au titre de Bledisloe Cup. Chers lecteurs de nos pages intimistes, chers lectrices de nos menues invectives, le Pilier se plaît à croire que nombreux serez, chopine humidifiant la lippe comme un calice à l'ivresse prophétique ou café simple éveilleur des consciences endormies, à déguster cette rencontre Australe entre les divins All Blacks et les farouches marsupiaux géants d’Australie dont regorgent l’Outback et les côtes salées du levant. Oui samedi demain, aux premières heures saintes du jour, de cet an de disgrâce maculé de sottises, une lueur divine inondera nos esprits, nous redonnant courage et dynamisantes vertus.
Bélénos dit Dieu resplendissant, éclatant de ses feux, sans obombrer nos têtes molles, apposera sur l’Eden Park bien nommé et nos matinales psychés, sa manne céleste, fera péter les spots, attisera la belliqueuse engeance que le meilleur Rugby de la planète possède.
Blacks vs Australiens comme avant goût de finale CDM pour un plaisir massif. A vos postes on Sky or BBC, kick off 9.30 AM... et bonnes prières.
© Le Pilier

New Zealand: Muliaina, Howlett, Toeava, McAlister, Rokocoko, Carter, Kelleher; Woodcock, Oliver, Hayman, Robinson, Jack, Collins, McCaw (capt), So'oialo.
Replacements: Mealamu, Tialata, Thorne, Masoe, Leonard, Mauger, Evans.

Australia: Ashley-Cooper, Mitchell, Mortlock (capt), Giteau, Gerrard, Larkham, Gregan; Dunning, Moore, Shepherdson, Sharpe, Vickerman, Elsom, Smith, Hoiles.
Replacements: Freier, Baxter, McMeniman, Chisholm, Waugh, Staniforth, Latham.

14 juillet 2007

14 JUILLET AU FRAIS ZÉLANDAIS


Blacks mangent l'antilope
Graham Henry pour sûr lit le Pilier. Validant nos conseils lors d’un précédent article où nous encouragions les Blacks à lever le pied c’est ce qu’ils ont fait contre les Boks. Certes ces derniers n’ont pas l’équipe première, n’ont jamais vraiment inquiété les Blacks, mais n’en ont pas moins bien résisté pendant plus d’une mi-temps s’écroulant à la fin sous les assauts répétés de leurs adversaires. D’aucuns peu avisés gloseront, critiquant le fait qu’ils ont mis du temps pour marquer et n’inscrire le premier essai qu’à la 69ème minute, dite érotique, par Brendon Leonard, sur une échappée puis magnifique passe trompeuse de Rokocoko. Voilà le geste que nous retiendrons de cette rencontre, où les Blacks par trop détendus par le manque d’enjeu ont en effet mal conclu certaines actions, occasionnant de nombreuses fautes. Normal ils ne savent pas encore jouer plus à la cool, mais ça viendra. Pas toujours suiveurs dans l’échappée, nous avouons… faisant beaucoup de fautes de mains, nous souscrivons… ils nous ont cependant gratifié de superbes séquences de jeu, déroulement des avants, avec maîtrise et fluidité qui plaisent à notre entendement. Ils gagnent comme on doit gagner ce genre de rencontre, au final, sans se perdre à écraser l’adversaire, assurant un score tout à fait honorable 33-6. Une bonne gestion du match en somme. On retiendra la vista du demi de mêlée Boks, Pienaar. Habile, bien placé, bon coup de pied même si parfois à l’instar de ses compères et trois quart sans tête, il renvoie la balle dans les bras adverses, relançant les Blacks, désignant par le fait leur impuissance. Mc Alister a de la cuisse et du jus, on le savait, perce, accélère très vivace, mais n’assure pas toujours sa dernière passe. Carter trouve de bons coups de savates et marque un essai sans trop forcer. Il grille dans une course au cordeau le centre Boks, envoie la balle à 10cm de l’en but, en touche, d’un judicieux coup de pied pour la seule action vraiment dangereuse des Boks.

La chaleur aidant, les filles balançant, déhanchées, la soirée qui s’annonce nous poussent à conclure sans nous étendre plus… sinon en d’autres lieux, plus chatoyants ou simplement moins rudes.
© Le Pilier

09 juillet 2007

COOL AUSSIE GAGNE CHEZ LUI


Australie vs Sud Afrique
25-17

Dés l’entame Boks frais avantistes marquent deux essais en 7 minutes… après un quart d’heure de jeu ils mènent 17-0. Aussies loin de s’inquiéter remontent et gagnent sans trop forcer, 25-17. Score et sa métrique temporelle résument le match.
D’aucuns, peu enclins aux sagaces appréciations, ont prétendu que cette intro fut catastrophique pour les Aussies. Des sots… Il n’en est rien. Ils débutent le match très cool c’est tout. Ensuite savamment déroulent un rugby non sans finesses, sous l’impulsion de Larkham, Smith, Gregan... Les Boks, même si équipe 2, ne marquent plus un point de toute la rencontre, c’est tout dire.

Match singulier, on peut jouer vraiment en fonction de l’adversaire, accélérer sans panique ni précipitation. Aussies en leur patrie en sont un témoignage.
Moins violente que d’autres, le Pilier apprécie ce type de confrontation où l’on ne cherche pas dès l’entame à broyer les abattis de l’adversaire, partant le jeu se déroule plus ouvert et crescendo impose son rythme soutenu jusqu’à la trompette finale. Les Australiens, parfont un jeu de meilleure qualité à la veille de la CDM automnale. De bon augure. Faudra compter sur eux.
Qui eut pu dire le contraire eut psyché parcellaire !
© Le Pilier

05 juillet 2007

LA GAGNE EN PERDANT


Une défaite bienvenue
Ce qui manque aux All Blacks c’est la capacité d’en découdre en expérimentant un lever de pied pour un moment bienfaiteur. Car quoi ! Ils surdominent le rugby planisphèrique sinon supragalactique… personne de sensé ne peut en douter. Trois années de défaites Australiennes pour une victoire récente… que des victoires dans l’hémisnordTri-Nations haut la main remportées en 2006… cinq défaites en 41 matches disputés depuis 2003... maîtrise parfaite en philovalie… mais passons sur le palmarès… Que dire du style ? Equipe complète, plaisante à regarder, intelligente, fluide, collective… pour un inventaire complet des qualités" il faudrait un Prévert", chantait Brassens… le Pilier l’accompagne en respectant la pompe.
Donc du beau monde et de la vertu en substance intrinsèque, plaçant les All Blacks au firmament intouchable des salons prisés, de l’Empyrée des Dieux jouteurs et combatifs, passionnés de Rugby : Thor, Odin, Arès ou Mars en romain… Père Zeus, il va de soi.

Nantis donc d’une panoplie confortable d’exploits, il manque à cette tenue correcte une nécessité bienfaitrice pour parfaire un rythme annonciateur de la victoire à l’heure précise et attendue de la finale de la coupe du monde. Cette nécessite hautement riche en enseignement, qui vous fortifie par le fait d’un moment ébranlant vos certitudes, c’est la défaite. Le All Black dans sa culture dominante manque de cette fantaisie déboussolante si l’on est fort, assouplissante si l'on est sage. La défaite est lourdement vécue en leur contrée. Ils ne veulent jamais perdre. Qui le voudrait ? Mais elle les affecte peut-être plus que d’autres mieux entraînés à la digestion des roustes. Les Australiens gèrent mieux ces phases finales du fait même d’une incertitude mise au rencard, leur donnant partant plus grande légèreté. Ils ne seront pas voués aux gémonies s’ils rentrent bredouilles, du moins la rancœur sera moindre. Ils sont du reste les plus capés du titre mondial.

Chez les Blacks la défaite est une affaire d’état, comme lorsque les suisses, grande nation maritime s’il en est, leur souffle dans la brise méditerranéenne l’América's cup.
La pression est donc très forte et les joueurs doivent en ressentir les effets contraignants.
On les veut vainqueurs permanents, ce n’est pas sage… Ce rythme hégémonique est-il à la mesure de nos natures humaines ? Pertinent pour se poser en grand stratège ?
Les phases finales de la coupe du monde ne tournent pas en principe à leur avantage. Il y a bien longtemps maintenant qu’ils galopent après le titre, alors qu’ils rafflent tous les tournois et s’imposent de partir favoris.

Le Pilier par ce rien de clairvoyance, propose donc à cette nation remarquable de tirer parti de cette analyse en leur suggérant, dans cet avent de sacre ovaliste, l’apprentissage de la défaite. Ne pas s’emballer ni se perdre en critiques démesurées quand leur équipe ne gagne pas un match. Pas de grande leçon à tirer, car on doit souhaiter selon toute mesure, que les défaites précédant la finale ne sont que des moments anodins, sans grandes conséquences, sinon pour se parfaire, souffler un brin, s'alléger, s'assouplir encore, garder sa tête en encaissant, tromper l'adversaire en en gardant sous la patte... d'autant que les champions du monde en titre, de toute façon ce sont eux. Eu égard aux nombres inégalés de victoires ces dernières années, avec la manière en sus, requise, qui ravit les connaisseurs quand l’art suprême du rugby atteint ce niveau d’élégance. Alors pas la peine de tout rafler. Merci aux Blacks, mais piano les gus la coupe du monde c'est en septembre.

Le Pilier, pour tout dire n’a cure de ces titres momentanés qui excitent la média sphère, les supporters expansifs et déchaînent les passions nationales dans un temps fugace par trop hystérique. Nous préférons les postures duratives, savoureuses de beau jeu et bel esprit, ennoblissant une culture entière, un être, une idée de l’homme perfectible dans sa permanente quête de mieux. Plus qu’un simple drapeau flottant, ce sont là, valeurs fondamentales qui nous transcendent et font du rugby un passionnant terrain de vertus.

Cette défaite récente contre les Aussies n’est pour nous qu’un épiphénomène. Qu’il en soit de même pour les Néo Zélandais et leur avenir, comme leur passé, sortira ennobli du plus beau trophé. Celui qui pare l'homme de l’art et la manière, costume des seuls grands génies de la victoire.
© Le Pilier

04 juillet 2007

LE STADE DE LA COUPE DU MONDE DE RUGBY


Pour satisfaire à la demande pressante d’affinités électives, voyez icy autre perspective du sublimissime édifice, sis au champ de Mars des imaginations curieuses de neuf. Le Pilier se plie donc, réconfortant, au vouloir pressant de son lectorat, et vous propose une vue originale de cet architectonique monument. Celui dont vous rêvez, revendiquez le droit d'être, attendez l’édification terminale, le coliséen pâtis des affronts, le terrain majeur des savates à clous, à piétinage exclusif pour équipes entrainées, pas un sou délicates pour la verdeur des moquettes…
Construit pour l’occasion par Hartmann & Partners sur proposition du Pilier, voici donc, en ce lieu d’allégresse, une nouvelle fois, pas la dernière, le Stade de la Coupe du Monde de Rugby… en plein Paris... comme ici et . Du vrai !

© Le Pilier

30 juin 2007

L'AUSSIE PLIE L'KIWI


Rondeur ne sied ... pas à nos pieds
Pour saisir les ratés de moult coups de pieds, cherchant la touche mais ne la trouvant pas, il faudrait peut-être se pencher sur la vision et son rapport aux volumes alentour.
Un stade de cricket c’est bien pour le cricket…
La rondeur au rugby ne peut seoir, pour tout dire elle nous déplaît.
L’œil n’a pas la limite nécessaire de la tribune proche, celle parallèle à la ligne de touche, comme dans la plupart des stades, pour apprécier la distance et projeter l'ovale convoitise en son lieu d’intention. Les botteurs des deux équipes semblent avoir fait les frais de cette perspective nouvelle, envoyant bien souvent la balle directement en touche quand un rebond était nécessaire en dehors des 22… Pas donc à l’aise de la savate, du pied, même posé le ballon rétif à l’entre but, voltigeait sans maîtrise. Carter comme Mortlock n’ont pas brillé. Nous offrons cette analyse à votre bienveillance, sa considération à votre sagacité, sa modestie à votre dithyrambique laudation...

Hors les pieds des maladresses de mains des deux côtés. Du vif parfois… mais du précipité. Du percutant, du rentre dedans… mais du lâché de prise. De la vitesse… du sans doigté. Des en-avants et des pourcents de fautes multipliées. Pourtant de bons moments, souvente fois mal terminés pour les Blacks. Ils perdent et c’est justice 20-15… après domination pas très maîtrisée… Les Aussies en deuxième mi-temps reviennent dans le match, plus soudés devant, et reprennent du poil de marsupial kangou, bloquant leurs adversaires, perforant leur défense à l’image de Mortlock très en forme, l’instigateur incontesté de l’essai victorieux comme de belles phases opportunistes.

Que dire de plus sinon que les Blacks n’ont pas joué leur plus belle partition, moins soudés que d’accoutume... trop de fautes de mains comme de placement dans les regroupements, que les Australiens n’ont pas un jeu transcendant, manque d’un Rogers, de Latham… de fantaisies… même si gardent un sérieux somme toute apprécié, une défense serrée... faudra compter sur eux... McCaw très vaillant mais fautif comme Collins moins féroce que la semaine dernière. Kelleher s’isole souvent, ne fait pas toujours les bons choix, Weepu c’est pas miou… Le décalage horaire fatigue on le sait… est-ce à considérer ? Sans doute.

Gregan pourrait jouer jusqu’à sa 200ème sélection sans problème si le rôle de demi de mêlée se résumait à transmettre la balle comme une enclume, voire s’en débarrasser quand du gros débarque lancé… la balance a penché pour tout dire quand il est sorti positionnant par le fait Giteau à la mêlée… même Larkham pas brillant a mieux joué après son départ. Il est du reste à l'origine du premier essai quand Heymans, il est vrai, passait dix minutes sur le banc.
Nous en imaginons fulminants devant la pérennisation des figures usurpatrices, cet insupportable népotisme qui bloque le mouvement, atténue l’enthousiasme, et ennuie fortement les connaisseurs peu enclins aux gérontovalies qui ne veulent pas comprendre que le temps des chaussons est venu, des pilules, et du ronron... mais que le terrain de jeu c’est plus pour eux… zou… au clou…
Chez nous aussi on connaît ça… notre pelouse grasse nantie d’une certaine limace ne laisse que la trace de sa lente mouvance… elle broutera l’herbette jusqu’aux racines, qu’elle en ruminera pendant des années pleines. Il faut supporter ça… ou n’en pas faire cas !

Des amuseurs vont se livrer à des considérations revanchardes considérant que les Blacks ne sont pas invincibles.
Mais qui l’avait dit ? Les rigolos, les ragots, les pas jojo, ouistitis, démunis synapsiques, pipeaux, zozos !
Cette défaite est bienvenue, gageons qu’Henry Graham en tire bénéfice comme tous les bons stratèges. On s’endort à tout gagner… mais on peut gagner à se perdre un peu… et se retrouver pour du mieux. Et puis, pour durer faut demeurer sur son appétit... un peu marri... il assaisonne tout... saveur grandes victoires... des jolis coups.
Encourageons l’Aussie à virer Gregan et poursuivre vers l’ouverture…
Cette relance des tri-nations n’est pas pour nous déplaire… et cette entracte fait du bien.
En attendant la fin.
© Le Pilier

27 juin 2007

AUSSIES BLACKS ON THE GREEN


On ne change pas une équipe qui gagne on l'oxygène, la modèle, on fait tourner l’effectif… pas des moindres. Une équipe chez les Blacks, c'est trente gus. Ils alignent donc encore des forts pour cette rencontre qui s’annonce difficile contre les kangourous chez eux, au Melbourne Cricket Ground (la tof, cliquez dessus c'est plus gros). Le tatoué Rico Gear retrouve l’aile, new papa Jack en seconde poutre, Mc Donald à l’arrière, sacrément cuissu Mc Alister, au centre des affronts…
Pas de Latham encore chez les aussies, hélas, cause blessure. Mais du Giteau, Larkham, Sharpe, longéviteur Gregan et consorts…
Souhaitons un pré vert sémillant d’ivresse et d’essais… comme de bleus. Tchoks !

© Le Pilier


Les 22 Kangourous...
Julian Huxley - Adam Ashley-Cooper, Stirling Mortlock (cap), Matt Giteau, Lote Tuqiri - Stephen Larkham, George Gregan - Wycliff Palu, George Smith, Rocky Elsom, Dan Vickerman, Nathan Sharpe - Guy Shepherdson, Stephen Moore, Matt Dunning
Remplaçants : Adam Freier, Al Baxter, Mark Chisholm, Stephen Hoiles, Phil Waugh, Scott Staniforth, Mark Gerrard

Les 22 Blacks...
Leon MacDonald - Rico Gear, Mils Muliaina, Luke McAlister, Joe Rokocoko - Dan Carter, Kelleher - Rodney So'oialo, Richie McCaw (cap), Jerry Collins, Troy Flavell, Chris Jack - Carl Hayman, Anton Oliver, Tony Woodcock
Remplaçants : Keven Mealamu, Neemia Tialata, Ross Filipo, Chris Masoe, Piri Weepu, Aaron Mauger, Nick Evans

24 juin 2007

LE PILIER DES BLACKS

Not easy de ne pas douter devant tel commando. Les Blacks ont peut-être accompli leur plus grand match des tri de ces dernières années tant les Boks étaient décidés, tant leur engagement total était, tant ça laminait l’abattis, la chair, le filet. Le Pilier, incontestable appréciateur des formes belles, comme des systèmes coordonnant logos et fluxions caloriques, dynamisante volonté dionysiaque et délicats zébats, reste en extase devant telle coalescence : tête sereine, pieds affûtés. Le Black nous plait. Non parcequ’il gagne les forts, mais parcequ’il réfléchi. On ne peut mieux faire en ovaliste pâtis. Ce n’est pas mécanique, c’est du méthodique… Ce n’est pas qu’analogique, c’est aussi systémique…ce n'est pas que dynamique, c'est aussi mélodique...

Les All Blacks pèsent de toute leur intelligence à valider que le tout est plus que la somme des parties, et que plus il y a du tout, plus l’adversaire s’ennoue, se perd, cherche l’air, s’écroule comme un paquet de cartes aux séries aléatoires. Jamais telle hégémonie n’avons vu en ces terres d’accueil châtaignères, jamais tel effet, jamais autant de jubilation, si belle partition… lisible comme du Mozart, comme un nénuphar, un boulevard… facile comme du Ronsard, goguenard…
Sommes ravis, car ici, bleu rugby nous ennuie.
© Le Pilier

FABULEUX ALL BLACKS



De la tête... même si des jambes.
« C’est bon de revenir à un rugby de cette qualité-là » confiait Graham Henry après le match contre des Boks. Et pour cause… jouer notre équipette bleutée, n’était pas très excitant. Imaginez Cassius Clay combattant un poids poulet… Dés lors on comprend ce plaisir d’en découdre au niveau sup, contre une vraie équipe, pratiquant du vrai rugby, car s’il est bon pour nous de croiser le fer avec les forts, il l’est aussi pour les Blacks de jouter à leur niveau. Et des équipes pour les confondre, il n’y en a que deux ici bas.

Un match donc phénoménal question engagement. Une troisième ligne AB au sommet, un flanker Burger époustouflant, un des rares, niveau Collins. McCaw très Mac, So’oialo très costaud, deux packs solides, trés techniques, premières lignes massives, des Sudafs sans complexe mais toujours peu d’ampoules synapsiques en réseau, jointes en l’occiput… dommage.
Victoire des ABs longtemps bousculés, 26-21.

Le Pilier avisé attendait ce dernier quart d’heure comme une évidence. Les Sudafs sont indéniablement forts mais pas assez futés. Un match dure quatre vingt minutes comme le rappelle McCaw. Or une telle débauche d’énergie se paye comptant au final. La moindre des choses pour l’équipe réceptacle du rouleau, c’est de la jouer oriental, la technique de base des arts martiaux, utiliser la force de l’autre, l’épuiser en la laissant venir, la détourner à son profit,
ne jamais s’opposer de front total à la percutante brute épaisse.
La laisser s’épuiser. Mais pour cela, c’est vrai il faut être solidement affûté…
C’est ce que font toujours les Blacks. Ils encaissent mais détournent, parfois sont peu au contact ouvert, s’économisent un rien, respirent, soufflent, gardent leurs têtes dans cette débauche d’énergie, sont indéniablement plus souples. Les Boks bardés de protections martèlent, les ABs n’en ont pas (sinon Mc Caw cette fois sur une seule épaule sans doute blessée)… Pour laisser le corps respirer, privilégier le mouvement. Et puis ce collectif qui fait défaut aux Boks, diffusant la balle jusqu'aux ailes. Un plaisir.

Les Blacks restent fluides, tout en étant forts, quand les Boks ravinent le pâtis. Les néophytes imaginent les ABs en perdition, et s’excitent à l’idée fugace qu’ils sont prenables… les saveurs* eux, savourent et attendent ce moment final où l’espoir change de camp et le combat d’âme… La subtilité des forts qui ne vivent pas dans le temps raccourci du coup de massue inlassablement répété, sans alternance, mais dans celui prolongé de la stratégie globalisante, adaptée au temps défini. Matfield prétend qu'il n'ont pas su saisir leur chance, que nenni... Laminés étaient, sa maladresse en fin de partie en atteste. Les ABs en ont sous les crampons de l'énergie vitale et ce, jusqu'au point névralgique des flottements: the last 15 mn. A trois fois rien le score s’alourdissait, les Boks sur les rotules ont failli encaisser un, voire deux essais de plus. Ce dernier quart d’heure, sous l’impulsion de celui que nous considérons comme le meilleur joueur de la sublunaire contrée à son poste, Mealamu, comme cette percée farouche de So’oialo, restera pour sûr dans nos mémoires comme un renversement attendu... trop d’évidents prodromes annonçant l’issue finale à nos yeux avertis.
Merci pour la leçon.
Tant pis pour les lardons dans les pattes... des vaincus.

*Saveurs: ceux qui savent.

© Le Pilier

22 juin 2007

TRI - NATIONS FORTES


Greens Blacks au pré
Du frais en ce début d’été pour nous ravir. Outre les bienfaitrices ondées, boisson vivifiante des moquettes, nectar vital des vertes pâtures, le duel monumental de la Zélandaise philovalie contre une Sudaf multicolore… pas assez noire semble-t-il de ses richesses africanistes, selon une polémique récente sur la parité flottante.
Chez donc les Boks, Matfield prendra capitana, mais absences majeures... Hooker Smit, Wing Habana, Super Spies…pas moins. Dommage... mais retour de Skinstad, à suivre, comme les Blacks et leur seconde ligne inédite, Travell-Rawlinson, puisque Jack fait son devoir de papa tout neuf auprès de bobone en gésine. Pince Monseigneur Collins au pré sera, coudes liés à So’oialo, et Cap McCaw… du chaud !
Demain quinze heure d’icy, pour le Pilier, consorts… pour du fort !
© Le Pilier

19 juin 2007

LAPORTE PROMU

AVIS et mise au point !
Des taquineurs attendent une réaction du Pilier suite à la nomination de Bernard Laporte comme secrétaire d'état auprès du ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. Le Pilier ne mélange pas les genres. Du rugby pour en découdre seul nous captive en ce lieu. Surchauffons un rien, sans doute, pénaltisons, blâmons à vue, au ciblage de certaines options que le staff de l’équipe de France se plait à perpétuer pour nous ennuyer, affirmant sa vision exsangue... mais, s'il en est ainsi, nous reconnaissons cependant que cette singulière engeance, répandue, qui se voue à nous instruire plus par contrariété que par exemple, nous en apprend par défaut plus qu'il n'en parait. Si leur manque de beaucoup est patent, cela nous avertit, nous avise, nous fait comprendre à contrario ce qu'il faut saisir. Qu'est-ce que le beau jeu, qui fait l'hégémonie des nations du sud et active notre pertinence en matière d'ovalie. Pour le style des bleus, tant pis... Certes, ce rien d’humeur hyperbolique qui anime nos bagatelles, à peine démesuré, perpétue un ton phraseur de nous trés apprécié, mais ne jetons dévolu que sur ce que l’on voit, connait, nous apparaît dans l'analyse des faits, concernant le jeu, style, stratégie, combattants, pelouse... Hors le terrain nous n’avons rien à penser de quiconque, de sa vie privée, de ses activités professionnelles, de ses convictions politiques ou autres intérêts… Pas de pipolisme céans, pas d’ingérence désolante, pas de spéculations fabulistes, pas d’opinions quand nous ne savons pas. L'homme public... son intime motivation, désir, ambition, entregent, plat du jour, pointure, mifa, dentifrice, hobby... nous n'en avons cure, n'en connaissons rien. Et même si, un vent nauséabond soufflait ses miasmes spectaculaires en nos contrées purifiantes, cela ne regarderait en rien notre lectorat... à fortiori le partial, constant, nutritif, biotonique, raffiné, altruiste et dévoué Pilier !!! Car...

Le Pilier n’est pas pipolitique,

le Pilier est dynamique !
Magnétique aussi !
Hydraulique... moui !
Egocentripétique... Ah bon !
Logobalistique... dit-on !
Un rien calorique... pourquoi pas !
Un fêtu voltaïque... on dit ça !
D'allant apodictique... un défaut ?
Joliment athlétique... du cuissot ?
Mais jamais, non jamais
Ophtalmo-anémique.
Le ton polémique ne sort jamais du cadre jouteur du pâtis des châtaignes, dans un esprit sautillant, pénétrant, tendre, délicatement assaisonné, folâtre, poisson d'Avril... et basta !
A bons entendeurs !!!

© Le Pilier

18 juin 2007

FLORIAN FRITZ AU REBUT...


Deux Princes oubliés,
quatre staffylos confirmés …

Pas la gomme Fritz ? Pas de jus ? De cannes ? Des nougats ? Florian ? Pas la frite ? Fritz pas le turbo ? Lui le meilleur Français à son poste ! Un coq dominant sa poulaille ouais… qui vous file le grand frisson dans l’intercale… La classe… Le coup de rein… La vista… (Savourez si voulez ce parfum d'audace) La passe… Solide, jeune, fort au carton, un grand ! Un roboratif dans un ramassis de STAFFylocoques…Une perle toulousaine dans la bauge des ANTHRAX ! Un prince Jolithorax… Aussi la brochette de cocottes anémiques, insanes, exsangues, Labinocle, Mazette, Nanard et Jacquy la Brunette, ne sait pas comment gérer cet animal trop subtil, élégant, racé… jalousent sa DOMINANCE et, comme tous les médiocrates en place, sabotent l’autour prometteur pour se venger de cette misère qui leur colle au croupion, aux sabots, au pyjama… Les zodieux… les fourbes… les vils… les zingras… Tartuffes… Dissolvants… Rognons… Orteils à peine… Fricots… !!! Mâches rata !!! Pouah !
Patience Florian, Neil Back, l’emblématique flanker et super Bif, fit lui aussi les frais d’occiputs au formol avant l’arrivée de Sir Woodward… au rebut comme toi était mis… on connaît la suite… Nous qui aimons le grand style, la passe élégante, la feinte, la tête bien faite au jeu… Sommes servis avec en sus la mise à l’écart de Castaignède... No comment !


Alors, peu surpris, que dire de plus devant ce quatuor d’entraîneuses sinon que le rugby ne s’arrête pas à La Porte des bleus… à contrario des balourds, des fadaises, des tantes Odile (même si Odile n'y est pour rien...), des volailles à court-bouillon qui aux murailles inébranlables de notre entendement caquettent ou finissent au plat.
© Le Pilier

16 juin 2007

BOKS IN EXTREMIS


Du rude et des forts
Boks pas enivrants mais vainqueurs... Aussies résistants mais perdants… pardi ! 22-19 ! De rudes échanges d’avants, pas de grands thèmes novateurs derrière sinon de belles échappées de De Villiers mals conclues, un Giteau matois comme un kangourou sauteur… dans l’en but, pour 5 points au centre quasi des poteaux… Pas de palme d’or pour ce match même si les Boks enchaînent par moment de bonnes et longues séquences de jeu, avec anicroche cependant fatale, cet embastillage de bourin côté fermé qu’ils affectionnent… parfois désolant… En sus, ils leur manque un second centre pour l'ouverture à d'affligeants stéréotypes...
Donnons leur le meilleur Français à ce poste, Florien Fritz, puisque nos lumières éteintes du staff n'en veulent pas... Patience Florien, vont partir à la retraite définitive ces incapables...
Donc un seul essai de part et d’autre. Puis deux drops de Steyn pour clausule d’affronts et victoire au couteau.

Match somme toute intense, très engagé. Une élégance technique du talonneur Aussie sur une passe de Giteau, percute, tourne sur lui-même embarque l’adversaire pour resservir Giteau qui suit parfaitement et marque l’essai sus évoqué. Belle figure à retenir. Une autre qui semble insignifiante mais octroie à Sharpe un satisfecit faisant comprendre certaines erreurs passées dans cette aire de jeu. Une attaque côté droit, il se retrouve en position de centre… L’ailier gauche Bok, qui n’est pas Habana cette fois, est à l’affût limite hors jeu pour subtiliser la balle… comme le fait du reste souvent Habana quand un lourd adverse veut transmettre la balle à son ailier ou second centre… Sharpe, bien que pressé par le temps et mené à la marque s’en rend compte et repique vers le centre. Heureusement ! Beaucoup d’essais d’Habana sont marqué dans cette configuration. Quand c’est un lourd qui transmet, ses gestes sont lisibles, il est lent, grande envergure des paluches, prévisible en somme… Habana anticipe se fait oublier quasiment, disparaît du champ de vision si on veut, une intention discrète… Le lourd se laisse parfois prendre par l’élan, n’a pas le même empan temporo-visuel, si permettez l’audacieux néologisme, qu’un centre, ou trois quart… Pas aussi habile de la vision dans un espace réduit, habitué qu’il est de baisser la tête et rentrer dans le chou… Ceci est tout à fait normal sinon que Nathan Sharpe n’est pas tombé dans le panneau sur cette action… a saisi rapido le danger. Bien vu.

Spies le 8 Bok sera grand, il est déja fort… Matfield au rendez-vous… Burger en jambes partout... Il manquait sans doute Januarie à la mêlée… Fourie plante un bel essai… malgré le retour de Tuqiri moins véloce qu’autrefois. Suite semaine prochaine avec l’entrée des Blacks… une autre paire de pompes faudra chausser!

On apprend que les Blacks « ont écrasé » les Canadiens comme entendu à la radio. 64-13. Nous, ils nous ont « laminé » 61-10 comme lu dans un hebdo. Même niveau, même rouste, en plus ça rime. Solidarité avec nos cousins Canadiens qui nous ressemblent vraiment. On se sent moins seuls.
© Le Pilier

15 juin 2007

L'AUSSIE CHEZ LE BOK



Hémisud en fête
Enfin du lourd, pesage écrasant, piétineurs de prés, chargés de kilomasses, virils, tendres, délicats… de viande à point, bleue, volonté farouche, orgueil … enfin la délicatesse de létales chicorées, la souplesse de cartons à chatouiller les côtes, à chiffonner jambons crus, déguster pralines pour estomacs accrochés à l’idéale saveur de se croire invincible… enfin du zèle à gazelles, bon train, au galop, tout de go, interceptions presto, décalage accélération subites, débordement soufflant… Enfin des passes dignes de notre attente, geste premier fédérateur, coalisant les modules animés pour dessiner des trajectoires savantes se figurant l’en but… enfin le glissement de pneus cloutés sur les croupions abuseurs d’ingérence… enfin la châtaigne, l’avoinée, l’écrabouille, la claque et le tampon amical… Enfin les chaleureuses torgnoles sur des luzernes ensanglantées par l’appétence farouche d’électives affinités, débordant le champ mesuré de la pudeur, pour effusions sentimentales à la mesure des passions.

Ce week-end majeur débute les tri-nations 2007. Enfin ! Les trois meilleures nations du rugby s’affrontent pour un tournoi que l’on espère disputé. Il y a du mieux chez les Boks, du ressaisi chez les Aussies, du All Black chez les Blacks… de quoi nous ravir et rendre à ce cru des saveurs quelque peu édulcorées par l’ultra domination ennivrante des Zélandais lors de la dernière cuvée.

A Marcoussis La porte et son rugby de guingois... à nous de vrais combats.

Demain donc, 15h d'ici, ouverture des affinités… Bocks, très gros pack au complet, troisième ligne parmi les plus fortes du pâtis contemporain, Spies époustouflant contre les Bifs, aussi le Burger Giant, et le Roussow… illuminé. Les Aussies alignent des marsupiaux pas moins boxeurs…
Pour des précisions sur la Team Sudaf et ses aléas paritaires
cliquez ici, le meilleur rapport qualité-info de l’hémisud… en French !

© Le Pilier

14 juin 2007

LE PILIER ACCUSÉ

Le Pilier reçoit parfois dans son courrier de fervents admirateurs, une critique impotable que son impartialité réprouve. Pourquoi, disent-ils, le Pilier moleste-t-il toujours les mêmes coupables ?
Certes nous transformons un brin le final de l'intempestive, de l'insoutenable question, mais voudrions par la présente répondre sans langue bois sans soif, à ce lectorat fidèle à qui nous devons tout.
Pourquoi donc cognons-nous si fort sur La Porte bardée de verrous, sur le staff du XV de France à coup de savant bambou ?

La réponse sincère tombe sous le sens, rendant par le fait hommage à nos philosophes bestioles qui jadis spéculaient bon train sur le petit écran, éclairant notre enfance d’un parfum d’intelligence… mais aussi, afin de ne pas étendre, notre à peine venimeuse substance, un rien méphitique, notre dévastateur bagout au monde délicat, sensible et fragile de l’ovalie hexagonale, qui ne le mérite pas.
La part des choses si préférez !
Pour qu'il y ait le moins de mécontents possible il faut toujours taper sur les mêmes… disaient les Shadoks à l’implacable logique.
Le Pilier opine et sursigne !

© Le Pilier

13 juin 2007

LA CLEF SOUS LAPORTE...


Poupoule fait le coq
Tout en finesse, nanti d’un doigté d'esthète au marteau pilon, Laporte aurait menacé l’arbitre Dickinson pour son arbitrage lors du premier test match contre les All Blacks.
La grande diplomatie Française en action !
Non respect des lois écrites qui stipulent : Tu ne maltraiteras pas, ne menaceras pas ou n'intimideras pas un arbitre, sur ou outre le champ de jeu. Sachant, de plus, comme simple épiphénomène, que cet arbitre fera parti de la triplette du match d’ouverture de la CDM. Une attitude somme toute à la mesure de la dialectique tempétueuse du belliqueux…

On se ramasse, ridiculement essorés par de superbes Blacks mais on la ramène !!! Sans blague !

Du dessous de tout ! Du manque de tenue ! Du débordement sans cadrage ! L’avanie, l’infamie, le déshonneur, le sans rien, l'énOrme maladresse, la misère des battus qui cherchent des boucs émissaires! Et l’histoire se perpétue, infatigable, jouant sa partition la plus disonnante, la plus infâme, la plus vile. Couac !

Sans doute une tentative de détournement d’attention pour édulcorer une impéritie savonneuse, destabilisant nos troupes qui méritent beaucoup mieux que cet amuseur qui voudrait mettre « ces pu… de Bourgeois sur le terrain » quand les tribunes sifflent sa désarmante stratégie, partant le jeu désolant de son équipe ! Laporte n’a rien de ces vertus fondamentales et substratum d’un esprit maîtrisé, qui habitent les grands meneurs d’hommes. Virez-le ! Zou ! Fissa !

La poule qui caquète et n’a même pas pondu un seul œuf doit finir en court-bouillon !
© Le Pilier