Retour du King Fredo à la flanke... venu avec son Aston et Martine poupée, déposer en not' boite à missives un brin de réflexion sur l’enthousiasme que suscite le jeu nippon. On vous livre la chronique du gazier... qui cause en substance surhom... copie des grosbonums... amusement comme calcium... suggérant quia pas pires aveugles que des tuyaux bouchés... enfin un truc comac !!!
Benchmarking
On se méprend souvent sur la vision nietzschéenne du surhomme, rival de Dieu, lui qui de son humaine et fragile argile viendrait défier Zeus, le Saint-Père, le Créateur, le Grand Horloger, patati patata…
On a tort, la vision du surhomme est certes celle de la totalité – sa manière d’englober le monde - et de l’affirmation, et qui de fait s’affranchit des pesanteurs terrestres puisqu’il est libéré des croyances.
On oublie que l’idéal de Friedrich est aussi celui de la légèreté.
De quelle légèreté parle-t-on ici ?
Sérénité, confiance, joie, maîtrise.
Pour rappel le grand Nietzsche marchait des heures avant de pondre grôsseu théorie, z’avez qu’à faire l’essai, vous allez courir en pensant au boulot, vous revenez avec une bien meilleure idée qu’en partant, fô pas oublier la notion de « physicalité » dans la philosophie du teuton.
Bon, et quel rapport avec les pâtis Frédo ???
Primo le rugby nippon est plaisant.
Et pourquoi donc ? passequ’il est gai, joyeux, et tout en maîtrise.
Les kamikazes ont retrouvé ce qui n’aurait jamais dû être perdu, à savoir que le rugby est un jeu.
C’est quoi l’essence même d’un jeu ? Ben s’amuser quoi !
On rappelle l’histoire, un gamin qui ramasse un ballon rond et qui plutôt que de taper un foot, décide de jouer à la main, on imagine la scène, après les cours, avant de rentrer chez le paternel ou l’internat, les copains trouvent çà marrant, et bim, le truc est lancé. On joute, on tamponne, on testostérone, on revient tout crotteux, on se marre aussi.
Deuxio, les jap’s sont agréables à regarder, passqu’ils imitent les Blacks.
Ils essaient de faire aussi bien, et ils y arrivent parfois (la passe après contact du ti’ailier en tombant nous rappelle furieusement celle du ti’Cruden qui doit bien s’ennuyer à 100 sous de l’heure chez Altrad giant méga top stadium…)
Et quelle bonne idée de copier le meilleur !!! (Y sont aidés, merci Jamie Joseph, ancien entraîneur des Highlanders où siègent pour mémoire Aaron et Ben entre autres)
Comme le rappelle souvent l’hôte de ces lieux, on pige pas une seule seconde que les autres n’en fassent pas autant.
Toute l’industrie est structurée par ce principe, le benchmarking.
On va chez le cador, on analyse, on comprend la substantifique moelle, pis on cherche à faire pareil chez soi.
Le meilleur de l’industrie automobile c’est Toyote, y’a pas mieux.
Le système de production des constructeurs hexagonaux est une copie de celui des nippons, au mot près, à la virgule près.
Et ils ont raison d’en faire autant!!!
Pourquoi on se décarcasserait à pondre une recette ex-nihilo quand y’a déjà des gamelles toutes prêtes et goûteuses ???
Ce qui obligerait le best-of à être encore meilleur si combat un alter-égo façon miroir, on en salive d’avance…
Mais nous les cassoulets, nan, on fait pas, on tient tellement à nos calendos, que la terre entière nous envie, qu’on reste dans nos pâtis à repasser les tartines !!!
Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre….
© King Fredo