13 février 2017

LOIN DU TOP

Une gente d’esprit éveillée, fidèle, avisée, critique, discrète et cependant attentive aux moindres mouvements du maître es pâtis, nous encourage plaisamment à reprendre du service. Pourquoi ces qualificatifs en introduction ? Passque pour lire le Pilier, on suppose qu’il faut posséder certaines vertus. Ce dernier, en effet, à la prétention de croire, comme de souhaiter, un lectorat de ce vivifiant acabit… minimum !!! Hips !!! Nous appuyant de plus sur des faits tangibles : les mails reçus en notre boîte comme preuve irrécusable des propos susdits !!!
Alors ? Pour dire uniment la chose, l’envie parfois nous chatouille, le râble nous gratouille, même si le sentiment d’avoir tout balancé ces dernières années, atténue quelque peu ce désir pourtant immarcescible de causer cuir, de caramboler cette actu en prose, quand elle le mérite. En effet, dès qu’il s’agit de XV, nos poils se tendent, les cannes s’agitent, le cassis s’enflamme et l’envie d’en découdre comme aux premiers jours de notre initiation s’impatronise jusqu’au réduit symbolique de notre molle apostasie, de notre renoncement fébrile !!! Arf !!!
Alors ? Ouaip and why not !!! Pourquoi pas de brèves apparitions en attendant de s’affermir le cuissot… on ne retourne pas aux pâtis sans une préparation adéquate… tous les rugbymen le savent.
En Bref donc. Manque aux Bleus de soudure… manque de vieux… les saveurs comprendront. Avec Noves, ya du mieux, d’évidence, du tout petit better, pas plus. Pas difficile au regard des trois derniers cabotins qu’on nous a imposé ces quinze dernières années… et si bon nombre de gazouilleurs s’enflamment de cet élan nouveau, certes bienvenu, force est de constater qu’ils n’y panent toujours rien au rugby, n’ayant jamais intégré les fondements même de ce jeu.
Sommes très loin de la grande assise… de la maîtrise… du top hégémonique... causes structurelles, techniques, en somme d’éducation fondamentale... sinon de maintien... de souffle jusqu'au sifflet final.
Noves a raison de conserver ce groupe. Il ne chamboule pas tout après chaque baston… c’est bien… des individualités intéressantes… mais sans contredit et pour ne pas nous répéter, manque flagrant d’anciens dans cette équipe. Ceux qui rassurent, assoient, régulent la fougue de l’impétueux sans la brider bien sûr, la dirige. Subtil une équipe… faut du meneur, fédérateur, attentif à la soudure. Du vieux briscard, du matois, qui temporise, qui voit. Ça manque pour l’heure.
Une option possible… le puissant Picamoles au galon. La responsabilité du capitanat lui imposerait posture rassembleuse… en même temps on connaît pas le gonze, faut un causeur, assuré, ferme, preneur de décisions, unificateur… Guirado nous semble bien taiseux… aussi loin qu’on peut en juger.
Bonne troisième ligne... Gourdon nous plait.
Ya quand même des gonzes qui ne savent vraiment pas se placer sur le green... des fautes en défense... récurrentes... sinon inquiétantes... aux zailes !!!
Deux essais Scot... un seul Bleu... à noter.
Sinon, le match du week-end... Gallois vs Bifs... belle rencontre assurément !!!
© Le Pilier

04 février 2017

GOD SAVE THE TEAM

C’est l’heure de secouer vertement le "sweet chariot" des Bifs et sa ganache pâlotte… allez hop, dépiautons la Couine...  bousculons les us... god save the team et voilà tout !!!! La team ?
Les Blous pardi !!! Yep !!!
God save our gracious Team,
Long live our noble Team,
God save the Team !
Send her victorious,
Happy and glorious,
Long to reign over us,
God save the Team !
© Le Pilier

29 avril 2016

POMPE RUGBY


Le Doodle de Google du 29 Avril de l’an de grasse atmosphère 2016 point « comment faire simple quand on peut tout compliquer », n’est pas sans nous rappeler nos vaillantes bestioles tricolores qui pompaient vaillamment durant la préparation de la CDM Anglaise, perpétuant le vieux dicton trônant au frontispice du temple de Marcoussis : « Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien, plutôt que d’arrêter de pomper et que ce soit pire ». Profitons de l'occase pour bavasser un brin.
Car vous vous demandez sans doute, du moins certains d’entre vous, que devient le Pilier dans son inexpugnable bastion… ce qui l’anime, le meut, l’active, le pousse à démultiplier ses astrocytes en spéculant aux abords des mondes saturés de bruit (cybernétique s’entend)… l’enchante, le tourmente, voire et pire… le distrait ??? Lorgne-t-il encore et toujours d'un oeil amusé sur la nordique ovalisphère, aux rebonds par trop syncopés ? Sillonne-t-il en silence au-dessus des pâtis d’hexagonie, de loin, en orbite géostationnaire, histoire quand même de conserver un lien avec sa patrie du coin ? Autant de questions qui fourmillent dans les tronches amicales de notre lectorat et qu’on se doit de rassurer, d’informer… car on ne saurait effacer d’un trait comac, 10 ans d’échanges autour de la plus noble des bastons que le cosmos n’ait jamais produit. La guerre des étoiles à côté, c’est pour les foutriquets !!! 
Une certaine gente philovale, pour le moins sémillante et véritablement attentive, nous a même gratifié récemment d’une médaille de la vista pénétrante suivie d’un festin de roi à se faire péter la sous-ventrière, pour nos bons et loyaux services, mais aussi pour avoir annoncé le soir même de la défaite des Rosbifs contre les Gallois, en match de poule de la CDM, que nos cousins d’outre-Manche gagneraient le grand slam, suscitant dubitation, sinon hilarité aux alentours. Alors que la planète ovale s’embrumait les connexions en larmoyant son pathos à cause de cette catastrophe, pourtant naturelle, hips... seul, parait-il, le Pilier conservait toutes ses facultés, estimant que les Bifs restaient les meilleurs Européens, même si cela ne suscitait pas chez nous une euphorie débordante. D’autres constats par les mêmes, quand le Pilier d’un trait discret mais bien ciblé, proposa cette phrase euphémisante et pleine de bon sens après les deux premières victoires des Bleus durant le tournoi « Z’ont toutafait les moyens de perdre les trois prochaines rencontres ». Ce qui s’est produit, sans problème, puisque c’était inscrit sur les tablettes. Le Pilier n’en tire aucune gloriole, n’invente rien, ne fait que lire dans le présent un futur pour le moins évident. Plus d’autres dithyrambiques envolées que la modestie reconnue de votre serviteur ne saurait dérouler à la vue de tous, dans un inventaire des qualités intrinsèquement phénoménales du gonze... ce serait beaucoup trop long... comme chacun sait !!! Ouarf !!! 
Merci les gars pour cette attention… et c’est à vous que l’on s’adresse particulièrement en bafouillant ce bla. 
Alors oui, sommes toujours là… on s’enquille plein d’appétence de bons morceaux de cuir super XV, la lippe humide parfois, quand les transmissions fusent comme des fêtes collectives où les tous ne font qu’un !!! Arf !!! Ya du beau en bas, et cela nous maintient le cassis en éveil. Pour l’ici, sommes épars. Quelques vagues infos rapportées par des proches nous font constater que certains commencent à proposer des bagatelles inscrites depuis pas mal de temps déjà en ce lieu de savoir pour améliorer le flop 14. Mouais… disons que ça remue beaucoup, mais que ça ne bouge pas... formule emminemment shadokienne à imaginer dans la voix emblématique de ce cher Claude Piéplu !!! Autrement dit, ça continue à pomper !!! On a entrevu du moche en coupe d’Europe… des fautes de partout… des maladresses de charlots… bref, rien de bien nouveau sous le soleil frileux du coin. En fait on ne regarde plus rien d’ici. Loin des machines à pomper les cailloux, l'air ou autres temps précieux... on se pavane en mode discret partageant nos fulgurances seulement avec nos ycelles vouées aux grandes élévations, ravies de n'avoir le gus que pour elles seules !!! Alors, salutatous… et rassurez-vous, le Pilier veille sur le grand XV, l'unique jeu de main à la mesure de ses mÔdestes aspirations !!! Yep !!! © Le Pilier

26 février 2016

DRAGON DE GALLES EN FEU

C’est le petit dragon 
Qui crache son charbon 
A rôtir nos croupions 
Se plait à la maison… 
Chansonnette apparue via le tuyaux embrumé d’un cassis en perte d’équilibre. Ça tise bien gaillard au comptoir d’un bousingot coloré de maillots tricolores. Quelques baveuses déjà pâteuses, dialectique désarticulée, fanfaronnent plein d’enthousiasme attendant le kick off. Tel un roi des poulailles perché en son glorieux monticule, Napo le chef du coin galvanise ses troupes. Poitrail au vent futur, l’œil au loin conquérant, on dirait du destin la ferme sentinelle. Bicorne sur la crête, il jette alentour d’une voix de stentor un cocorico des plus net !!! Sa détermination commande, sa prunelle luit comme un soupirail de caverne… son doigt semble donner un ordre à l’ombre et vaguement l’écrire… il rêve de victoire, il se tend, il fulmine : « c’est moi, je suis, tout m’avoisine ». Bref ya du cœur hugolien qui palpite, affirmé, résolutif, sur des pattes quand même bien empêchées par les ressacs d’houblon. Ça voudrait, ça espère, ça attend, une grosse baston. « On va planter l’ergot dans le cœur du poireau », « du dragon bien roussi pour nos gros appétits »… le coq est bien hardi dans cette antre turbide… ces hommes ramenards, gueulards et transpirants ont la veine gaillarde, pas de doute, sont prêts... à en découdre... mais pas sur le terrain ! Des chants désaccordés se mélangent à la mousse, ça tambourine fort, allez bleus, on se pousse, faut leur bouger les tripes, leur refiler la frousse. Il est clair que jouter au cœur du Millénium c’est pas pour les petitbonum. Les supporters en masse raffûtent jusqu’au diable, les tronches sont rouges, sang, transpirant, les paluches broient du vent, on se demande bien dans quel état seront tous à l’entame du match. 
C’était votre Pilier en direct d’un comptoir, quelque part entre le ciel et l’enfer d’un terrain où les dragons s’enflamment en crachant des victoires sous des vapeurs exaltées !!! Hips et santé !!! © Le Pilier

25 février 2016

PRÉMONITIONS ?

Bob la nouille – Alors du Pilar, t’es plus très loquace ma gueule, pu rien à jacter ? 
Le Pilier – Salut l'arsouille… tu languis des pâtis ou quoi… t’as la houle sentimentale ? 
Bob la nouille – Pas possible suis presque à jeun… on voulait juste avoir des nouvelles du potager quoi… 
Le Pilier – Ben on a du poireau-citrouille demain soir dis-donc… un vendredi, juste après la gamelle, en pleine digestion… fada télés… 
Bob la nouille – Le rugby mÔderne… cé quand on veut… 
Le Pilier – Tu parles, c’est la tisane pour préparer le roupillon du soir à mamie… 
Bob la nouille – Houla c’est pronostique ta vue basse ? 
Le Pilier – Diagnostique plutôt ma vieille… 
Bob la nouille – Vont se faire découper nos cucurbites ? 
Le Pilier – On sait pas, surement... ont tout à fait les moyens de perdre les trois prochaines rencontres…
Bob la nouille – Mais t’as dit qui yavait du mieux… 
Le Pilier – Oui du mieux, mais pas encore du grand plus… contre les macaronis vainqueurs d’un poil de courge, avec des joueurs de deuxième, voire troisième division dans la troupe romaine. 
Bob la nouille – Un poil de courge c’est pas courant… 
Le Pilier – D’hyper justesse quoi, idem avec le trèfle… ça manquait lourdement de soutien chez nous… ce qu’on a retenu… et les green étaient mauvais… en Rosbie, les verts vont passer au rouge… 
Bob la nouille – Elle est plus gambille que les autres la Couine ? 
Le Pilier – Yes sir… pourrait p’têt même se tricoter un chelem… 
Bob la nouille – Houlà… carrément ? 
Le Pilier – Porqué no ? Du poireau chez eux, d’la cocotte chez nous… c’est jouable… 

On se réveilla bien coton après un sommeil d’hibernation sévère. Bob la nouille était une vieille connaissance de comptoir qui sirotait gaillard et jadis ses dix pichets par jours sans loucher… revenu des limbes infinies, venait hanter parfois notre roupillon comme un vieux Boudard assoiffé d'ovale actu. A moins que tout ceci ne soit le fruit de notre imagination ? La suite nous dira si non !!! © Le Pilier

13 février 2016

DU MIEUX EN BLEU

Il est bien ce Noves… ne change pas sa charnière, conserve enfin et quasi tous ses trois quarts. Pour les avants, un peu lights contre les italiens, il est dans l'ordre des choses de modifier le groupe, notamment les piliers. La semaine dernière avons vu ce qu'on peut appeler des petits moments de rugby au Stade de France… jeux équilibré, une première mi-temps inédite, de beaux essais dans tous les sens du terme. On gardera en mémoire la fixation superbe de Médard emmenant le try de Vakatawa, le matois. Certes sont loin du top… normal et qu'importe... le jeu proposé est une vraie révolution au regard des 15 dernières années… pas difficile direz-vous… mais c’est déjà ça, et de bon augure. Les Bleus ont les moyens, même avec ce peu, de battre sans problème les Irlandais si les avants tiennent le choc. Trèfles aux 250 rucks par match (cf la semaine dernière contre les Gallois) qui pratiquent un rugby des plus ennuyeux. © Le Pilier