17 septembre 2008
TRI NATIONS 2008, 9 C'EST TROP
Un Black sur nos ondes
9 matchs c'est trop ! Ben voilà un gonze fameux qui partage notre point de vue sur ces dernières tri Nations et lit semble-t-il nos bagatelles. Sur Bibici le grand Zinzan Brooke déclarait le 12 septembre dernier ce qui suit. Pour les Français qui ne jurent que par les V3 P, Vernaculaires Vertus du Voltaire Patois, rétifs aux saveurs philosophiques d’un Hamlet au petits lardons, le Pilier dévoué, dans un effort de rendre la compréhension plus easy à son lectorat tricolore, sans l’aide même du linguistique outil Google, fait la trad en collant à la parole vraie de l’emblématique troisième ligne All Black.
“I am encouraged that we have a grand final for the last game but if one of the teams had already claimed the title, the game would have been a pointless exercise - I would not have watched it.” "Having all those matches is a concern. There are too many and it is almost at saturation point, there needs to be a rethink about the whole thing” ( sic & authentic) ... “as the Pillar said ”
En traduit ça donne…
« Suis total ok pour une finale de ce calibre… mais si le titre avait été déjà gagné before bien avant, j’aurais pas maté la baston… trop c’est trop… faut arrêter ce délire qui sature et bouffe le plaisir... Comme le disait le Pilier dans son Blog d’enfer que nous lisons tous»
Voilà, c’est dit tel quel et verbatim. Un joueur de plus dans notre super Team... en attendant l'éloge passionné du troisième ligne, savamment écrit par un de nos correspondants qui pour l'heure doit musarder dans quelque alpage, fleur en lippe, à la recherche de champis hallucinants... oubliant nos pâtis.
© Le Pilier
16 septembre 2008
RICHARD WRIGHT / 1943 - 2008
Hommage appuyé du Pilier à l’emblématique clavier des Pink Floyd qui vient d'entrer dans la vie éternelle. Le genre de gus qui a dû contribuer au bonheur de beaucoup… il y en a quelques uns des comac. Pour sûr c’est un deuil. C’était pas d’la soupe les Floyd… mais du psyché cosmique à vous chatouiller les connexions, ravir les pavillons, l’échine, le cortex. Au souvenir présent du premier concert en vidéo, vu dans un supermarché au rayon Big TV « Pink Floyd à Pompéi », Echoes perpétue en notre âme un sentiment de liberté qui orienta notre destiné. A la simple écoute des particules sonores de la dite song, ces notes de synthé analogique qui semblent débarquer de l’espace infini, nous retrouvons l’univers de cette époque géniale, nos compagnes d’alors, nos concerts sulfureux, la vie simple et enthousiaste de l'intempestive jeunesse. La mad’leine de Proust à côté, c’est bon pour le service à thé mamie… nous, ce qui nous projette dans le champ sensible d'une scène de jadis, c'est la saturation d'une Les Paul, la volupté d'une Rickenbacker 4001, la ouatine d'une orgue Hammond B-3, le martelage Bonhamien d'une Ludwig Van... une chanson des Pink Floyd... en Stratocaster bien sûr...
Shine on crazy diamond Rick… wish you rest in peace… merci pour le passage parmi nous et le bonjour à Sid.
© Le Pilier
L'ENVOYÉ SPÉCIAL DU PILIER
Manu l’impack-player
Du poumon frais venu tout droit de l’hémisud… Un témoignage, une analyse imparable qui se rallie à nos propos… un soutien pour nos pick & go, écrite par Manu un French lecteur du Pilier qui fait du coup figure d’impact-player. Avec son autorisation balançons son mail, certifié authentique par les cyber instances officielles... du quasi direct donc. Manu, son nom, vit en Australie, était du reste dans le Suncorp le jour de la finale des tri nations. Un partenaire qui a sa place pardi dans la suprême team du Pilier.
"G'day The Pillar !!!
Aujourd'hui lundi, reprise du travail, et forcément avec quelques collègues on discutait de ce fameux match de samedi, et notamment du nouveau règlement. Avec une majorité quasiment dictatoriale, tout le monde est content de ces nouvelles règles. Certes, cela va encourager les équipes à marquer des essais. Mais ça, dans le Sud, ils y sont déjà habitués. Non, ils trouvaient ça bien parce que ça allait obliger les nations du Nord à jouer un peu (sic!). Ils n'en peuvent plus de voir ces équipes uniquement chercher les fautes pour 3 points de pénalité, au détriment d'un "jeu joueur"!
Un gars m'a même raconté que lors d'un récent voyage en Europe il avait vu à la TV le match Ecosse-France du VI Nations, et qu'il avait complètement halluciné en voyant le gars tenter un drop à la 3ème minute du match. Bref, ça taillait vraiment dans tous les sens, et franchement ce qu'il en ressort c'est qu'ils sont ravis de la nouvelle tournure que va prendre le jeu (et on le comprend aisément, qui sera entièrement à leuravantage!)
Toi l'amateur de beau jeu, de jeu tout court même, je me suis tout de suite dit que ça allait t'intéresser au plus haut point! Et ici ils ne sont pas peu fier de ce jeu osé, courageux, parfois dangereux, mais qui est un réel plaisir à regarder! Enfin, si je peux me permettre une remarque personnelle, j'ai aussi lu l'article de l'Equipe, qui m'a au moins aussi atterré que toi...
Ce qu'ils ont oublié de préciser, c'est que les NZ se sont faits véritablement piller cette année: McAlister, Mauger, Howlett, Collins, Jack, Kelleher, Evans... et que malgré ça, faut voir qui ils ressortent derrière, le jeu qu'ils produisent, et surtout les résultats qu'ils obtiennent! Un VI Nations avec la moitié de l'équipe de France manquante, j'aimerais voir ce que ça donne... Certainement pas un 19-0 chez la Perfide Albion. Encore moins un 39-10 à domicile... Peut être un jour ces"journalistes" ouvriront les yeux...
Allez, bonne journée!
See ya, Mate ! "
© Manu
Du poumon frais venu tout droit de l’hémisud… Un témoignage, une analyse imparable qui se rallie à nos propos… un soutien pour nos pick & go, écrite par Manu un French lecteur du Pilier qui fait du coup figure d’impact-player. Avec son autorisation balançons son mail, certifié authentique par les cyber instances officielles... du quasi direct donc. Manu, son nom, vit en Australie, était du reste dans le Suncorp le jour de la finale des tri nations. Un partenaire qui a sa place pardi dans la suprême team du Pilier.
"G'day The Pillar !!!
Aujourd'hui lundi, reprise du travail, et forcément avec quelques collègues on discutait de ce fameux match de samedi, et notamment du nouveau règlement. Avec une majorité quasiment dictatoriale, tout le monde est content de ces nouvelles règles. Certes, cela va encourager les équipes à marquer des essais. Mais ça, dans le Sud, ils y sont déjà habitués. Non, ils trouvaient ça bien parce que ça allait obliger les nations du Nord à jouer un peu (sic!). Ils n'en peuvent plus de voir ces équipes uniquement chercher les fautes pour 3 points de pénalité, au détriment d'un "jeu joueur"!
Un gars m'a même raconté que lors d'un récent voyage en Europe il avait vu à la TV le match Ecosse-France du VI Nations, et qu'il avait complètement halluciné en voyant le gars tenter un drop à la 3ème minute du match. Bref, ça taillait vraiment dans tous les sens, et franchement ce qu'il en ressort c'est qu'ils sont ravis de la nouvelle tournure que va prendre le jeu (et on le comprend aisément, qui sera entièrement à leuravantage!)
Toi l'amateur de beau jeu, de jeu tout court même, je me suis tout de suite dit que ça allait t'intéresser au plus haut point! Et ici ils ne sont pas peu fier de ce jeu osé, courageux, parfois dangereux, mais qui est un réel plaisir à regarder! Enfin, si je peux me permettre une remarque personnelle, j'ai aussi lu l'article de l'Equipe, qui m'a au moins aussi atterré que toi...
Ce qu'ils ont oublié de préciser, c'est que les NZ se sont faits véritablement piller cette année: McAlister, Mauger, Howlett, Collins, Jack, Kelleher, Evans... et que malgré ça, faut voir qui ils ressortent derrière, le jeu qu'ils produisent, et surtout les résultats qu'ils obtiennent! Un VI Nations avec la moitié de l'équipe de France manquante, j'aimerais voir ce que ça donne... Certainement pas un 19-0 chez la Perfide Albion. Encore moins un 39-10 à domicile... Peut être un jour ces"journalistes" ouvriront les yeux...
Allez, bonne journée!
See ya, Mate ! "
© Manu
15 septembre 2008
BLACKS AU TOP
On ne devient plus malin
qu’en affrontant un adversaire plus malin
qu’en affrontant un adversaire plus malin
En ce sens sont remarquables les Blacks, savent se renouveler, s’améliorer, élever leur niveau de jeu, modifier leur stratégie, sans avoir véritablement de plus futés en face. Cas unique dans l’histoire mondiale du rugby, du sport, des jeux !!! Supra sup !!! Hégémoniques depuis plus d’un siècle et personne ne semble piger pourquoi. Personne n’atteint jamais ce niveau duratif… c’est le modèle, le symbole... super star... pérenne héros Osiris... Toutatis, plus grand qu'Elvis !!!!
Ci-joint un articulet d’un mickey qui gratte-plume papelardonne sur le blog de l’inane Equipe de manchots, envoyé par un fan...
« Effectivement, ce ne sont pas des Blacks souverains, loin de là, qui sont allés chercher cette victoire obligatoire. À l'image de leur tournoi, marqué par deux défaites - face à l'Afrique du Sud (30-28) et en Australie (34-19) »
Pour sûr n’y pane rien le gus, à l’instar d’une autre poussive engeance venue nous balancer un mail de trizo en insistant sur l’aspect spectacle du rugby... Hé Hé !!! Ya la foire du trône pour ça, des tas d’ptites zactivités pour votre occiput deux casiers… mais le vrai rugby c’est pas pour vous… alors zou ! Pas de ça chez nous !
Après on nous reproche de ne pas ouvrir les commentaires… mais sacrebleu on passerait notre temps à censurer ces tartignols GA-BU-ZO… éraser ces avis de rien, ces bobos, deleter ces verrues poreuses… Va y’avoir du reste deux Maoris à l’entrée du Blog, pour filtrer les indigestes… là, ça rigole plus !
On veut préserver nos lecteurs délicats nous, c’est comac not' soucis du grand respect !
A suivre, ce qui a changé dans le jeu des Blacks cette année... et pourquoi ils lisent
le super Pilier.
© Le Pilier
13 septembre 2008
TRI NATIONS, C'EST FINI
Blacks 28 Aussies 24
C’est fait. Bien pesé, mesuré, gagné… un match de toute évidence. Le rugby c’est icy et nulle part ailleurs… on vous dira tout.
Pourquoi-because les Blacks sont hyper sup, pourquoi si peu y panent en vieille Europe n’en déplaise aux pantoufleurs hexagonaux, aux petits remueurs de drapeaux… Le grand rugby c’est donc tout hic, sur le Pil pour l’analyse, en hémisud pour la franchise… mais si voulez pas du super top, lisez les cocottes à Midol, l’Equipe de bras cassés, les pisse-copie empafrés... matez les p’tites peignées, les radicules somnolents qui pensent à hier quand c’est déjà demain…
les p’tits « connaisseurs » du coin… bref les folliculaires poussifs à tricouleurs calcifs qui vous rabâchent le même rata à neuneus depuis des lustres éteints, vous brossent du copineu, paluche au cou, ces fanas pastaga qui n'entravent rien du tout et vous refilent du mou.
La France qui se la joue, c’est pas pour nous !
Virons donc les foireux qui viennent se plaindre en notre lieu, écrirons le prochain papelard pour nos saveurs patentés uniquement… pour les Mickeys, ya du Koons chez l’perruqué… z’ont qu’à yaller c’est à Versailles et ça sent l’épouvantail... à plein nez.
© Le Pilier
LE PILIER IN SITU
« Ok les gonzes… on passe la tunique à dolpic, le velpeau, on avale ses pills anti grip, on s’échauffe les cuissots, on laisse Kant et Hegel dans le sac de sport, on oublie sa maman, brillantine camphrée sur le cuir, on fait bien ses lacets, on balance quelques roustes, et bordel de foutr’en tronche d’avoine on se paye 8O minutes de bourre à maillocher du cassis… c’est la saison des vendanges, j'veux du degré dans la remorque à gifles, tatanez-nous tout ce qui bouge, tout ce quia pas le même maillot que nous… je veux que des tueurs sur le pâtis… dans le bon sens du terme ! »
Une exclu du Pilier entendue dans les vestiaires calo-thermodynamiques du Suncorp… Bon la trad n’est p’têt’ pas top, disons verbatim totale idem, mais c’est du vrai de préterrain… Pour l'instant grimpons dans notre V.I.P cabine et rendrons compte des effets bien after l’embugnée. A plus les mâles.
© Le Pilier
12 septembre 2008
LE PILIER A CONFESSE
Profitons de ces jours de ferveur apostolique pour confesser au papiste Benoît XVI une faute certes vénielle, mais qui pourrait choquer certaines âmes sensibles qui se plaisent à savourer nos bafouilles et croient parfois à ce que l’on raconte... tout avouer donc à ce pape qui, dit en passant, a quand même raté une belle occasion de ramener moult brebis égarées en la sainte église Romaine. En effet, un Benoît XV au Vatican et retournions immédiat aux burettes… reprenions le chemin des stalles… aube et cordons tournoyants, Pater, Avé en cascades, génuflexions sans même broncher des rotules. Mais non, Benoît nous l’a fait Roi sommeil ! Et puis de toute façon serions irrecevable en ces vaticanes voûtes au regard de notre profil peu catholique, notre paroisse en effet vénère des Dieux plus proches des pâtis à bastons que du goupillon. Odin nous plait bien, aimons ses banquets… Thor n’a pas toujours raison, mais il est du tonnerre… Suprême Zeus d’Héraclite a la frite… Dionysos le Dieu Nietzschéen nous comble de ses vins… aimons aussi la piquante déesse Amora, celle qui monte au nez et annonce les castagnes… Toutatis, Bélénos et passons… bref, un trop grand nombre de divinités intempestives, par trop bruyantes et farouches pour les bancs troisième âge de la grande église.
Aujourd’hui, confessons donc cette erreur par nous commise, relevée par un lecteur attentif et précis. Dans notre bagatelle intitulée
« Last but not least » disions que Brisbane est en Galles du Sud. Faux ! Etait, sans doute si l'on en juge à la lecture de cet extrait piqué sur Wiki, "le Queensland fut proclamé colonie indépendante de la Nouvelle-Galles du Sud le 10 décembre 1859". Brisbane est bien dans le Queensland comme nous l’indique cet envoyé spécial, qui vit là-bas, en sait visiblement plus que nous et sera du reste demain dans les tribunes du Suncorp. Bonne fête l’ami.
© Le Pilier
11 septembre 2008
CHICORE EN STOCK
Quelqu’entartreurs de seconde main, supporters à drapeaux, philistins tong-bob Ricardo, fana camping, orteils éventail, toile Tati, sun au cassis, pétanqueurs putain-con la déconne, dialecticiens grasseyeurs d'après cuite… savants rhéteurs des siestes neuronales, amateurs de petit rugby, viennent en notre boîte à mails répandre une crème acidulée, sinon moqueuse… n’hésitant pas à percuter notre flanc littéraire, à la limite du hors-jeu, frisant la cravate… critiquant fermement notre ton, notre suffisance, notre nullissime savoir… et pis que tout, qualifiant notre modeste et pauvre style de petit-bourgeois....
Pas sympa pour les petits-bourgeois !
Prétendent tous de plus, que soutenons sans rien y connaître cet hémisphère sud au déprofit de la vieille Europe qui joue aussi au rugby… et bien comme il faut en sus !!! Avec de vrais entraîneurs très malins… des stratégies savantes… qu’en somme, qu’on est pas très gentil… qu’on ferait mieux de la fermer… que n’y pompons rien, que c’est du partial, que sommes borné d’œillères, lourdeux, adipeux du cortex, que preuve qu’on est même si bon en France cé qu’on gagne les Blacks en CDM… quand on veut… que les stades se vident en bas de la planète passque justement leur rugby est moche… et qu’en Europe c’est plus bo, qu’on a des atouts même, invisibles à ceux qui pigent que dalle comme nous ! (sic)
Alors comac on vient s’esquinter l’articulation aux fortifications du château ? On nous banalise dans la bauge du commun des partiaux ? On vient chatouiller notre rang en astiquant la graniteuse muraille du Bloguissime Pilier de sa vindicte à postillons ? On veut nous museler, nous clore, nous dissoudre pour simple hégémonie ? Parce qu’en matière d’ovalie n’avons pas d’idem… un module dominant en somme, unique, au rebond inattendu, au crochet déconcertant, à la passe V2, survolant les pâtis de sa critique trajectoire… touchant son but… bref on nous envie notre donjon c’est ça ? On voudrait copiner en fait, apprendre à mieux savoir ? On veut du conseil d’ami finalement, mais la timidité souventefois muselle la bienséance et vous affiche le contraire de l’intention première… On voudrait dire son grand merci au Pilier, mais on n'ose pas, on l’assassine alors… amour-répulsion quoi, le binôme oxymoral ? Ok ! Ok ! En ces jours papistes, aux Lourdes dévotions, pardonnons à ceux qui nous offensent et les encourageons à mater au zénithal suspens la chicore annoncée au Suncorp archi comblé, Samedi en treize... soeur Thérèse. Serons dans les tribunes et penserons à vous.
La tof obombrée ? Lieu d'éveil, demeure de nos ancêtres, sobre et généreux de son parfait silence.
© Le Pilier
09 septembre 2008
TRI NATIONS / LA FINALE
Last but not least
Après la genèse, la fournaise… du gros de tri ce Samedi à Brisbane en Nouvelle-Galles du sud, au Suncorp Stadium (la tof), en plein midi pour ici... 12H05 pour la précision du kick-off. Big choc sans doute, de quoi nous retaper après un week-end à la studieuse, en tous points. Voici donc les men qui joueront cette finale attendue. Les All Blacks ne changent rien… les Aussies retrouvent Sharpe en seconde poutre… banquette de Waugh pour Phil remplacé par Smith plus super… et d’autres modifs, le hooker en première ligne… bref si savez lire, voyez ça !
© Le Pilier
Australie: 15-Adam Ashley-Cooper, 14-Peter Hynes, 13-Ryan Cross, 12-Stirling Mortlock (capitaine), 11-Lote Tuqiri, 10-Matt Giteau, 9-Sam Cordingley, 8-Wycliff Palu, 7-George Smith, 6-Rocky Elsom, 5-Nathan Sharpe, 4-James Horwill, 3-Al Baxter, 2-Stephen Moore, 1-Benn Robinson.
Replacements: 16-Adam Freier, 17-Matt Dunning, 18-Hugh McMeniman, 19-Phil Waugh, 20-Richard Brown, 21-Brett Sheehan, 22-Drew Mitchell. Remplacements: 16-Adam Freier, 17-Matt Dunning, 18-Hugh McMeniman, 19-Phil Waugh, 20-Richard Brown, 21-Brett Sheehan, 22-Drew Mitchell.
New Zealand: 15-Mils Muliaina, 14-Richard Kahui, 13-Conrad Smith, 12-Ma'a Nonu, 11-Sitiveni Sivivatu, 10-Dan Carter, 9-Jimmy Cowan, 8-Rodney So'oialo, 7-Richie McCaw (captain), 6-Jerome Kaino, 5-Ali Willliams, 4-Brad Thorn, 3-Greg Somerville, 2-Andrew Hore, 1-Tony Woodcock. Nouvelle-Zélande: 15-Mils Muliaina, 14-Richard Kahui, 13-Conrad Smith, 12-Ma'a Nonu, 11-Sitiveni Sivivatu, 10-Dan Carter, 9-Jimmy Cowan, 8-Rodney So'oialo, 7-Richie McCaw (capitaine), 6-Jerome Kaino, 5-Ali Willliams, 4-Brad Thorn, 3-Greg Somerville, 2-Andrew Hore, 1-Tony Woodcock.
Replacements: 16-Keven Mealamu, 17-John Afoa/Neemia Tialata, 18-Anthony Boric, 19-Adam Thomson, 20-Piri Weepu, 21-Stephen Donald, 22-Isaia Toeava. Remplacements: 16-Keven Mealamu, 17-John Afoa / Neemia Tialata, 18-Anthony borique, 19-Adam Thomson, 20-Piri Weepu, 21-Stephen Donald, 22-Isaia Toeava.
08 septembre 2008
ON SE MOQUE DE NOUS
On prétend, en des termes très érudits envoyés par des plumes doctes et consacrées, qu’il est improbable, sinon impossible de taper la discute avec le grand barbu. Comment le simple (mais génial) Pilier, serait-il en connexion directe avec les cimes insondables ? Pourquoi Dieu lui-même s’adresserait-il à nous pour diffuser du savoir suprême ? En sus par la voie douteuse d’un Blog qui ne cause que de bastons, saveur des coups, chicore, raisin jaillissant… bref de castagne et de gifles… un Blog problématique, mal écrit, plein d’emphase… d’hyperboles… abuseur d’expressionnistes figures, de qualificatifs adipeux, de néologismes anti académiques… lourd, pénible, frénétique, chaotique dans l’image, sentimental, sucré ici et là jusqu’à l’efféminé, inégal dans le tempo, sans volonté de netteté logique, trop convaincu pour s’obliger à fournir des preuves (soupçonneux même à l’égard de la bienséance de la preuve), une sorte de Blog pour initiés… hautain, exalté, d’emblée fermé au profanum vulgus des gens « cultivés » bien plus qu’au populo... mais qui doit bien s’y entendre, comme l’effet qu’il produit l’a prouvé et le prouve chaque jour, à se gagner des compagnons d’exaltation, à les attirer sur de nouveaux chemins éclairés, dérobés, vers de nouvelles danses… de nouveaux cadrages débordements… beaux débordements… Un Blog trop Nietzschéen diront certains connaisseurs, non sans raison... mais c’est pas tout !
L’entité plumitive qui bafouille céans, semble on ne peut plus infréquentable… à éviter tout prix… fortement encline à des préoccupations bien légères… un Pilier trop franc des minouches, paillardeur enthousiaste, sinon frisant libertin… un causeur profus, tendre au pâtis, prétextant toujours quelque affront pour brouter sa luzerne au final, se perdre aux Bermudes… un flatteur de joufflu par trop apologétique… mais aussi tonique et volontaire, teneur de promesses quand même… enfin un Pilier aux mœurs douteuses, débauché, abuseur de tout ce qui plait au charnu d'ycelle, la convoitée que le fourbe réussit à séduire avec son XV prétendu infaillible… grand féru des génuflexions… revendiqueur abusif des concélébrations… fin du mouv parait-il, mais trop vouleur d’abus, trop goûteur d’anti morale, tout un panel d’états de fait que les saintes écritures, il va de soi, réprouvent fermement, condamnent sans pitié. En somme, un Pilier peu recommandable qui ne mérite en rien la moindre attention divine… sinon le grand brasier Dantesque éternel… pas même un petit rachat possible au purgatoire expiateur, normalement rédempteur. Un Pilier intempestif, dans un Blog excessif qui ne peut donc en rien transmettre le message divin… tenter ses exégèses, nous faire avaler son latin !
Voilà en résumé ce que l’on dit de nous, voilà texto les plaintes reçues après dévoilage de la genèse neuve, sise deux articles en dessous sinon en ce lien. Ces piailleurs se trompent… tout est faux dans leurs vilains propos… dirons sous peu pourquoi. Cette genèse nôtre, est aussi vraie que celle dont on parle beaucoup sans n'y comprendre rien.
© Nietzsche & Le Pilier
06 septembre 2008
NZ VS SAMOA
All Blacks jouent Samoa… 101-14 pour le score… à quoi bon ce genre de rencontre ? Prendre une photo de Kahui dans l’en but ? Ok ! Pouvez mater ici pour la pléthore d'essais.
Mais pas plus.
04 septembre 2008
TRI LA FIN
Well well… Après la dérouste contre les Boks on voudrait nous faire croire que les Aussies ont du ressort, de la vitamine C+ en réserve, pour turbiner la clausule à charbon victoriale & G. Monique (la déesse des grands dominants)… en clair, remporter la finale des tri, pas moins. Après deux semaines de repos à croquer du steak de Skippy, surfing poulette dans la marre de Tasmanie, bronzette pour le teint… motivation surdosée de grosse envie… les Australiens se plaisent à croire qu’ont les moyens d’être les champions de tout l’hémisud. Hé Hé ! Ben oué !! Gavé de gigot sauvage, le Kiwi n’est quand même pas bestiole commode et endormie à se laisser berner sur un pâtis. Plus que du grand vouloir... faudra de l’assommoir pas moins. En sus les Blacks seront bien frais aussi, biceps dilattés au battoir de pirogue, sur-vitaminés aux amplificateurs de quadris… devraient en toute bonne et logical intuite, dominer leur sujet d’en face.
Mais comme dit le vieil adage qui trop futurise, se journalise*et devient ballot… Wait & see donc en attendant la dite finale de ces tri 2008. Pour l'heure... Sophie ne verra plus son Percy, elle boude et nous ennuie… le Pilier vient d’alunir sur la face cachée d’un astre nouveau, d’où son manque de faconde, d’exigence et son papier léger… à jeter. Mais reviendrons sous peu à de plus sérieuses spécus, pur jus.
* Journaliser : Baratiner, ratiociner comme un journaliste… causer comme un folliculaire… sans blair.
© Le Pilier
01 septembre 2008
TRI NATIONS / LA ROUSTE
Aouf ! Victoire sans bavure des Boks 53-8 face aux Aussies tels qu’en eux-mêmes... quand ils foirent. Ces new tri aux résultats en dents de scie sauteuse, montrent l’inanité de cette délirante formule … comme l’avons dit-répété dans les précédentes bafouilles.
Six bastons c’était bien… neuf chicores c’est pléthore… et ça donne ce qu’avions prévu. Du décousu, de l’improbable, de la fatigue, du gabegique, alambique, du délirius, dénaturus… Un coup top, un autre flop… ainsi et sans surprise.
Politiquement en revanche… pas si mal foutu ! Les Boks hyper-sauvent l’honneur dans un stade trois quart plein… ça rassure un brin le supporter avant la tournée d’automne… les Aussies se retrouvent en finale chez eux… contre les Blacks… y’aura du monde dans les gradins… de bon augure vu la sérieuse baisse de fréquentation des pâtis du XV Australien… Et les Blacks en vainqueur possible… c’est dans l’ordre des choses évidemment… bref, équilibre, modus et consensus ?
Question match, les Boks ont bouffé les Aussies largement dominés dans tous les secteurs. Attaques lancées, bien plus vives que celles des Kangourous, sans inspiration derrière faut le dire tel quel… et sans ballon devant… l’autre va avec l’un c’est connu… il n’empêche, les Boks sont bien plus affûtés… quand ils jouent comac sont au top… font du beau… du grand, du rugby sup agréable aux calots… grattouilleur pour l’échine… Les Aussies sont carrément en deçà.
Alors ? On s’arrange ? On s'échange ? On copine ? On s'entend ? Faut croire que. Certes sommes pas des arcanes, mais pouvons penser beaucoup tout en en sachant peu. La finale attendue, contre les Blacks… entendue ?
© Le Pilier
31 août 2008
TRI NATIONS / ÉPISODE 8
29 août 2008
TRI NATIONS / LES ÉQUIPES
Voici la liste des gonzes qui joueront demain le dernier match des Boks de ces tri 2008. 15 H en direct de Johannesburg où les Aussies n’ont pas gagné depuis 1963. Yaura du sun, sinon du fun si les Sudafs s’rebiffent. Banquette pour Montgomery au grand dam de Sophie... Julie a son Matfield... même si pas top le gus au regard du dernier affront. L'est quand même bogoss qu'elle dit... ça suffit ?
Pour Julie oui.
© Le Pilier
South Africa: Conrad Jantjes; Odwa Ndungane, Adrian Jacobs, Jean de Villiers, Jongi Nokwe, Butch James, Fourie du Preez; Tendai Mtawarira, Bismarck du Plessis, Brian Mujati, Andries Bekker, Victor Matfield (capt), Schalk Burger, Juan Smith, Pierre Spies.
Replacements: Adriaan Strauss, Jannie du Plessis, Danir Rossouw, Luke Watson, Ricky Januarie, Ruan Pienaar, Percy Montgomery.
Australia: Adam Ashley-Cooper, Peter Hynes, Stirling Mortlock, Timana Tahu, Lote Tuqiri, Matt Giteau, Sam Cordingley; Benn Robinson, Tatafu Polota-Nau, Matt Dunning, James Horwill, Hugh McMeniman, Rocky Elsom, Phil Waugh, Wycliff Palu.
Replacements: Stephen Moore, Al Baxter, Dean Mumm, George Smith, Brett Sheehan, Ryan Cross, Drew Mitchell.
27 août 2008
TRI NATIONS / ÉPISODE 8
Le glaive hors du fourreau
On reprochait communément au solide Hannibal de n’avoir pas assiégé Rome immédiatement après la bataille de Cannes et d’avoir amolli les cuissots de ses troupes, sapé leurs bijoux aux capiteux parfums de Capoue... en fait ne possédait pas le matos ad hoc pour assiéger la belle Antique… p’têt’ aussi qu’une gironde italienne enivra le grand Barca, telle la Circé d’Ulysse, et le chef de guerre farouche s’endormit sur la couche… se détournant des voluptés funestes, celles-là mêmes qui ravissent un mâle de grand estomac, chatouillent sa colonne pilar d’un incomparable frisson quand le sang chaud de l’ennemi ruisselle sur l’acier forgé de rudesse et de rage, que le bougre ainsi pourfendu, agonise langue pantelante les yeux vaguement open ne cherchant plus de sa prunelle embrumée que la lueur divine. Glaive au fourreau consacré, bijoux de familles ouatinés par l’insondable monticule distillant un subtil filet d'ivresse, Hannibal comata en oubliant sa quête.
Les Boks ont attendu un mois avant de s’astiquer à nouveau with ze Blacks. Qu’ont-ils fabriqué durant cette période vacante de retour au pays ? La même chose que les troupes Carthaginoises ? D’où cet empressement de rembrasser Fanny après 80 minutes de séparation ? Ceci validerait cela et nos considérations structurelles critiquant le trop grand nombre de matchs successifs ne seraient qu’épiphénomène ? Une rupture durative affecte le maintien, oblitère la fougue ? On pourrait le croire au constat des effets. L'oisiveté succède souventefois au gros effort qui aboutit, c'est un fait reconnu.
Le Pilier propose donc l’abstinence parfaite pendant les tournois de cet ordre pour ces mâles du terrain. Faut garder tout son jus, délaisser les gâteries qui vous détournent des giboulées de beignes, atténuent votre désir de castagne, miellisent votre intempestive volonté, musèlent de trop ce plaisir incomparable de secouer le raisin ennemi. Si le grisou s’impatiente et n’attend qu’à jaillir qu’il s’exprime au pâtis et pas dans un paddock .
Samedi donc, devront se remuer croupion les Boks, démultiplier leurs globules guerriers, rouge sirop, s’ils veulent amoindrir le désarroi de leurs supporters et sauver la face. Car quoi, sont les champions du Monde comme on dit improprement… faut qu’ça saigne grandieu, on veut son quota d’ecchymoses, d’envolées, de subtiles figures car icy n’avons pas grand-chose à se mettre sous la rétine… dans le pif... le p’tit Top est de retour et c’est pas l’hyper kif.
© Le Pilier
24 août 2008
TRI NATIONS / LES FAITS
Boks vs Aussies 15-27
Hier donc, au vespéral litige, quand l’humeur, la lumière, flottent entre bichon sa mamie, loup cervier des zalpages… où Ginette impatiente prépare son rouleau en attendant Marcel que la conscience brumeuse parfumée pastaga écrase au comptoir d’un rade dans la crainte des coups… quand Bob le flambeur s’éveille pour une nuit de jeu à la table d’un tripot, faisions part du malaise d’avoir flairé le scénario d’un tri nations mal foutu, prévu la fatigue évidente des cuissots Boks, la minimisation du plaisir, du désir, car le trop tue l’envie, fatigue l’abattis… en court, causions de désabus. A l’instar des Aussies ratatinés 39-10 par les Blacks après trois matchs d’affilé le 2/8/2008, les Boks semblaient moins frais, moins toniques, plus flottants. Sans vouloir minimiser pour autant le jeu Australien, notamment la vaillance des avants, cette succession de bastons dénature les tri en déséquilibrant le système. Bref ! Quand tout est dit, reste les faits.
Les Aussies gagnent le combat d’avants… première ligne solide… le pilar Benn Robinson plante un essai en force… super… à la pause 0-10 pour les Aussies qui mènent le bal sans être inquiétés. A l’arrière, pas de superbes attaques, faut le dire. Première période Giteau habile des pinceaux trouve des touches superbes c’est vrai… des petits coups de pompe judicieux à travers la défense, c’est vrai… est pour beaucoup dans l’organisation pressante du jeu au pied… c’est vrai… mais, en revanche, balance son cuir à la main n’importe comment. Passes imprécises, jeté aléatoire… pas du grand jeu… Mortlock tamponne comme il sait… peu d’inspiration grand champ… pour tout dire, hors l’empoignée sévère des avants, c’est pas trépident. Côté Boks, plus transmetteurs quand même, mais individuellement pas top, ne parviennent pas à perforer cette défense bien organisée. Matfield est mou, se fait piquer le cuir en touche, loupe la réception sur renvoi, peu percutant, moins de cannes… Jantjes à la place de Montgomery s’enferme… de Villiers somme toute tonique perce mais ne transmet pas au dernier moment… on connaît sa faiblesse… Du Preez pas transcendant… seul le centre Jacobs tient sa place en marquant deux essais. Il assure ce gars, de mieux en better… ouvre des espaces, prend les trous, matois et visionnaire… pour sûr le meilleur trois quart Boks du moment, sinon du match. Nous plait.
Tuqiri, moins affûté que jadis, sur une erreur de défense subtilise quand même la balle et marque son essai portant le score à 3-20… c’est dire les Boks dans les choux. Malgré le sursaut de Jacobs les Aussies prennent le large… Sur un flottement défensif, Mortlock traverse la ligne adverse en fin de match pour marquer un bel essai personnel… trajectoire parfaite, course imparable. Pas habituel quand même ce genre de faute chez les Sudafs… la cohésion était moindre, où étaient les flankers ? Entre le pack et les trois quart un trou monumental…
Pas génial ce match… les Aussies sont plus sérieux devant, bien organisés en défense, mais ne fascinent pas en attaque. Pas du grand jeu. Non Non ! N’avaient pas gagné les Boks chez eux depuis huit ans. C’est fait. Une finale des tri entre Kiwis et Aussies le 9 septembre… car pour les Boks c’est bien cuit !
© Le Pilier
23 août 2008
TRI NATIONS : LA DÉPASSION
Trop de tri tue les tri
Avions déjà tout dit, annoncé, proclamé, redit, prédit au début même des tri. Trop de matchs successifs fatigue les abattis... cause efficiente qui révèle aujourd’hui ses effets, étonne les butors, amuserait saveurs* si le désir de se tromper n’était en fait plus grand. Il y aurait en effet plus d’équilibre, de suspens, de justice, d’envie… partant plus de joie. Ça vaudrait largement cette satisfaction parfois lassante d’avoir toujours raison en en supportant les conséquences. Attendre que ça arrive… y penser… le voir venir… le voir s’accomplir… c’est multiplex ennui, désabus. N’être pas cru, entendu, n’est pas grave, selon les circonstances bien sûr, on s'habitue, mais attendre patiemment que les faits inscrits de longue date dans ces prodromes avant-coursiers, faisant figure de paradigmes, imposent à la réalité cette rave et pachidermique pesanteur, c’est du trop, de l'outrage, du lassant, de l'enclume, du raz bol de rata. C’est le cas pour ces tri nations démesurées au regard du nombre de matchs. 6 c’était parfait, 9 c’est du délire.
En sus les Sudafs ont joué les Pumas, comme on sait, rapporté in situ dans nos colonnes précédentes. En s’amusant à planter 9 essais et jouer parfaitement le coup certes... mais ont laissé des plumes de Springbok, (oiseau à cornes bien connu des savanes) et gaspillé leur jus. La semaine suivante contre les Blacks ils remettaient ça mais n’avaient déjà plus le même rendement. Ont donc baisé Fanny… pas plus ! Aujourd’hui les rotules sinon le manque d’envie étaient visibles... moins toniques les gus, des fautes de mains, de défense, un pack plus mou... le score 15-27 de la victoire Aussie témoigne du fait. Qu’attendre du prochain match ? Rien de particulier, les Sudafs étant éliminé de la course au titre… Un p’tit sursaut d’orgueil ? … comme on dit pour ne rien dire et plagier la journaleuse engeance coutumière du fait. Effarant quand même ces évidences… sont plus dans le coup, trop c’est trop et voilà tout !
Ça roulait pourtant du tonnerre de bête dans l’ancienne version. Un allez-retour pour chaque équipe et la messe était dite. C’était parfait, équilibré, tonique et serré. Le plus beau tournoi planétaire dans sa structure comme ses figures. Mais non, faut du plus, du sus, du surplus, de l’en sus jusqu’à pu soif, la fin de tout, jusqu’au désamour, au désenchanté, dépassionné, à la fin gustative, à la ferveur poussive... jusqu'à ce que tout lasse, passe… que les grasses articulations des adipeux carafons abuseurs de tout ravagent notre monde épuisé-flapi d’en supporter les excès. Le bien, c'est la juste mesure, pas l'abus. Bien dommage... sans intérêts.
A suivre.
* Saveurs: ceux qui savent pardi !
© Le Pilier
22 août 2008
LE PILIER CORTEX
Ça pluie bien. De vraies gouttes profuses à mouiller nos élastiques. Une belle journée donc, à nous ventiler le cortex de savantes spéculations philosophico architectoniques, au bureau installé, comme un prince théseur dominant ses multiples sujets dans une farandole joyeuse d’analogies, grisant de son rythme soutenu un entendement volontaire. En plus popu, on s’entretient à cogite... en plus précis, on taquine la cause épistémo, copine élective de votre phénoménal Pilier. En tof, une parcelle de notre occiput en action... astrocytes entoilant des constellations nouvelles, saturées d'idées fraîchement géniales.
Profitons cependant d’un petit moment de vacance pour rassurer une amitié qui s’est plainte hier, une fois de plus, de notre succinct compte-rendu de la dernière joute Boks vs Blacks. « Tu te foules pas le Pilier » « T’es au minima » « Dix lignes à peine » « Tes bafouilles se ramollissent » « On veut du sus ! »
Voilà uniment les propos tenus par cette gente vouleuse de plus, comme l’époque l’exige... qui du reste(la gente vouleuse de plus) se pavane avec son Ange bambin, en nos ancestrales terres Cathares, visitant nos chateaux. C'est assez d'émotion direz-vous. Que nenni, on veut du sus à satiété, car l'holiday sans le Pilier, c'est pas l'éden dans la chambrée. Ensoleillé à point, doux comme un roc malin, sémillant comme une ivresse, prodigieux comme nature en liesse, enchanteur comme un Merlin, tirailleur alcalin au baldaquin, savoureux comme un fruit vitaminé, simple et roboratif... comme un if... voilà ce que l'on dit quand on nous veut copiner.
Ok, Ok !!! Assumons les effets !
Aussi, afin d’obvier au désenchantement d’ycelle (vouleuse de sus), comme de quelqu'autres aussi fanas de nos bagatelles, causé par notre soi-disant désinvolture, jurons sur les plus saints volumes, en génuflexion courbeuse devant les Dieux respectés, que serons plus bavard pour le match qui s’annonce entre les kangourous Aussies et les Boks callipygeant encore Fanny... La belle doit avoir son compte, car toute l’équipe est fautive et chacun se devait de faire pénitence, partant griser la mousmé pour lui faire oublier la piquette du week-end dernier et retrouver des chemins plus méritoires.
Bref, ne lésinerons pas sur nos impressions d’après match, serons plus exhaustif, plus existentiels, plus là… afin d’honorer cette compréhensive attente de notre lectorat le plus fidèle.
Demain donc, en direct de Sud Afrique, 15 h PM, sous le soleil exactement, serons de pâtis, attentif et frais si toutefois Sophie (qui en pince pour Percy), Justine (revenue au bercail) & Julie (rêvant toujours de Matfield), nous laissent notre compte ronron durant la nuit qui s'annonce.
© Le Pilier
LA RAISON DES PLUS FORTS...
Est souvent la meilleure
- 19 à zéro pointé, ça la fout mal quand même…
- Tu sais ce qu’on raconte Victor, c’est pas la victoire qui compte, c’est la manière de jouer !
Un temps se passe… l’occiput de Victor rouroune, les neurones au taquet, la pâteuse langouse s’élance et dans un souffle alcoolométrique déclare.
- Ce n’est pas une raison pour jouer aussi mal ! (Authentic)
Voilà en substance ce que l’on pouvait entendre dans un rade embrumé de Johannesburg samedi soir après la ratatouille de l’après midi. Non sans humour ce petit dialogue entre deux autochtones… n’en partageons cependant pas la clausule. Les Boks n’ont pas si mal joué… bien qu’auteurs de nombreuses fautes. Mais les Blacks surdominent quand c’est nécessaire, on sait ça et quand les enjeux politico-médiatico-économico-spectaculo-trompeurs ne se substituent pas à la vérité du pâtis, on peut leur faire confiance pour montrer, s’il était nécessaire, qu’ils sont bien la meilleur Team sublunaire de tous les temps.
- 19 à zéro pointé, ça la fout mal quand même…
- Tu sais ce qu’on raconte Victor, c’est pas la victoire qui compte, c’est la manière de jouer !
Un temps se passe… l’occiput de Victor rouroune, les neurones au taquet, la pâteuse langouse s’élance et dans un souffle alcoolométrique déclare.
- Ce n’est pas une raison pour jouer aussi mal ! (Authentic)
Voilà en substance ce que l’on pouvait entendre dans un rade embrumé de Johannesburg samedi soir après la ratatouille de l’après midi. Non sans humour ce petit dialogue entre deux autochtones… n’en partageons cependant pas la clausule. Les Boks n’ont pas si mal joué… bien qu’auteurs de nombreuses fautes. Mais les Blacks surdominent quand c’est nécessaire, on sait ça et quand les enjeux politico-médiatico-économico-spectaculo-trompeurs ne se substituent pas à la vérité du pâtis, on peut leur faire confiance pour montrer, s’il était nécessaire, qu’ils sont bien la meilleur Team sublunaire de tous les temps.
La CDM pour tout dire, ça nous poile les zygomats. Car quoi, une compète où les trois grosses zéquipes de l’hémisud ne se rencontrent même pas avant les demi finales… c’est forcément du flanby. Au jeuzos, au moins, avant la finale d’un cent mètres, tous les meilleurs cavaleurs se mesurent entre eux… et ceux qui restent sont forcément les plus rapides. C’est un marché équitable. Les tri nations idem… un marché équitable. On s’empoigne en allez-retour, et le vainqueur de l’année est le plus en forme. Il n’y a pas d’ambiguïté. On aime ça. Si un match est volé par flottement arbitral, il y en a d’autres pour se rattraper… ça réduit donc la part magouilleuse à sa dérive minimale. Un garde-fou appréciable qui fait de cette compétition ce qu’elle est, la plus juste et belle en ovalie.
Pour clore cette bagatelle, vous livrons une des raisons princeps de l’hégémonie Néoz. Matez. Piqué sur les Wiki stats, ce petit tableau qui en dit beaucoup. Parmi les 12 plus capés de l’histoire du rugby international, pas un seul Black. Pardi, ils s’en balancent de ce genre d’inane concours. Ce qui les intéresse c’est le jeu. Pas le papy qui traîne sa pantoufle jusqu’à plus cannes… usurpant la place d’un plus jeune et frais comme savons le faire en notre hexagonale contrée. Chez nous c'est copinage coopté... la valeur suprême ? les p'tits zamis cireurs de semelles !!! Le tableau ci-dessous en dit long. Nous souvenons encore de la phrase d’un membre de la FFR direction, rêvant un an avant la CDM de voir Pelous tenir le trophée Webb Ellis. Que le joueur soit nul il s’en balançait le gazier, c’était lui qu’il voulait… point c’est tout. On connaît la suite.
Les Blacks ne prennent que les plus en forme et ne participent pas de ces records qui n’amusent que les neuneus à dorures, les emmanchés du cortex… ces bananes de journaleux fleurs de nave qui prennent les vessies pour des constellations, leur raison poussive pour des lampions… palabres badernes, pour des lanternes… qui sont prêts à dire n’importe nawak, pourvu qu’ils émettent un son, seul gage à leurs yeux d’un sentiment profond d’existence.
Depuis plus d’un siècle qu’ils dominent le rugby ces Blacks on pourrait prendre exemple, non ? Montgomery « fêtait » sa 100ème sélection… par une Fanny lors du dernier match. Il n’est du reste que remplaçant demain. Devrait stopper tout le surfer à gisquettes… n’a plus la grande forme… en sus, une saison en top 14, ça vous gâte prématurément ce jus de dernière jeunesse.
A bons entendeurs.
© Le Pilier
George Gregan | 139 |
Fabien Pelous | 118 |
Jason Leonard | 114 |
Philippe Sella | 111 |
Stephen Larkham | 102 |
David Campese | 101 |
Alessandro Troncon | 100 |
Gareth Thomas | 100 |
Percy Montgomery | 100 |
Raphaël Ibañez | 98 |
Serge Blanco | 93 |
Colin Charvis | 93 |
South Africa: Conrad Jantjes; JP Pietersen, Adrian Jacobs, Jean de Villiers, Jongi Nokwe; Butch James, Fourie du Preez; Tendai Mtawarira, Bismarck du Plessis, CJ van der Linde, Andries Bekker, Victor Matfield (capt), Schalk Burger, Juan Smith, Pierre Spies.
Replacements: Adriaan Strauss, Brian Mujati, Joe van Niekerk, Luke Watson, Ricky Januarie, Francois Steyn, Percy Montgomery.
Australia: Drew Mitchell, Peter Hynes, Stirling Mortlock (capt), Berrick Barnes, Lote Tuqiri, Matt Giteau, Sam Cordingley; Benn Robinson, Stephen Moore, Matt Dunning, James Horwill, Dan Vickerman, Rocky Elsom, George Smith, Wycliff Palu.
Replacements: Tatafu Polota-Nau, Al Baxter, Hugh McMeniman, Phil Waugh, Brett Sheehan, Timana Tahu, Ryan Cross.
16 août 2008
FANNY BOKS
Ben voilà, c’est fait… domination et victoire parfaite des Blacks 19-0. Les Boks embrassent Fanny… pas désagréable à ce qu’on dit… bien roulée la petite… faut voir. Trois essais NZ à rien. Sont supra dominateurs dans tous les compartiments malgré les ratés d’arpions du père Carter, qui n’a pas réussi une seule pénalité sur 3 tentatives. Foirage complet des pinceaux, en sus de deux drops contrés. Qu’importe, il plante son essai sur le dos… un beau geste
technico-acrobatique.
Sont prêts pour le tournoi galactique les NZ, car au sublunaire pâtis ya personne à la hauteur. Champion du monde toutes catégories, le rugby de la toujours nouvelle Zélande surdomine, s’adapte à toutes les époques, tous les vrais défis. Chapeau et confettis !
© Le Pilier
14 août 2008
LA BASTON SACRÉE
Aux fils de Grossebaf
Plus initiatique qu’un plongeon aoualpé dans les fonds baptismaux… plus hiératique qu’une bénédiction papale, urbi orbitale au st Pierre balconnet… plus fondateur que la mort de JC… le Jules César des romaines contrées… plus subtil qu’un étripage de barbares déferlant sur l’empire… plus gracieux qu’une razzia Viking en Normande country… plus délicat qu’un pilori… plus mouvant qu’un Ucello aux batailles de San Romano… plus gros qu’un cachalot… plus savoureux qu’une avoinée d’étalons… plus judicieux qu’un massacre au pilon… plus farouche qu’un troupeau de grognards en campagne d’Austerlitz… plus magistral qu’un blitz… plus beau que la symphonie des passions… plus bio que l’atomique déflagration… l’évènement prestigieux s’il en est, le seul jeu qui peut réellement nous faire croire en l’évolution, nous transporte, nous enjoie, nous astique l’entendement, nous survolte, passionne nos mousmés,
un match des tri nations quand deux équipes sont au zénith de leur art.
Un des très rares lieux où l’homme est un homme, impavide, frondeur, honnête envers lui-même, solide et subtil à la fois s’il excelle… où sa violence intrinsèque ne s’exprime qu’au terrain majeur, strictement encadrée par la règle que chaque rugbyman digne de ce nom se doit de respecter à la lettre. De la violence oui, acceptable, nécessaire, fondamentale, vitalisante qui ne déborde jamais de son cadre, n’effleure jamais l’innocence, le faible, le démuni, ne s’acoquine pas avec l’injustice, le mensonge, le factice. Quoi de plus beau que l’affront facial honnête, sans fourchette ni surin, sans zobus ni gourdin ? Qu’un beau placage vous bousculant les tripes à faire scintiller les constellations, qu’un ruck percutant à travailler les jambons, qu’une franche giflée, qu’un raisin ruisselant sur un cuir d’ecchymoses… qu’une passe généreuse et précise dessinant des géométries fugaces dans le rectangle verdoyant… qu’un centre ouvrant l’espace, qu’un pilar généreux supportant tel Atlas son joug éternel, stoïque et franc, aux premières lignes de l’affront ? Le père Odin lui-même acquiesce, encourage et protège ces fils de Grossebaf, nobles batailleurs dont les druides nordiques chanteront éternellement les louanges.
Toutes les guerres devraient se régler sur le divin pâtis, lors d’un match de rugby… entre hommes comme on dit. Là, et là seulement, on parlera d’évolution ! La VIOLENCE ENCADRÉE, canalisée, cramponnée au cortex qui oriente son débordement, choisit la cible, impose la mesure, comme gage de la maîtrise de soi, avènement de la raison, du juste tampon… faisant honneur à la patience divine du grand créateur, qui attend dans son coin depuis des millénaires, les preuves efficientes de notre prétendu savoir. On a pourtant croqué… pas encore digéré visiblement, le fruit savoureux de l'arbre emblématique.
Bref, les tri nations, c’est le père, le fils, le saint esprit des bastons… de la chicore et des marrons… une palette colorée, expressionniste, pour un tableau de maître, toujours renouvelé. Samedi donc, à bienveigner ce jour sacré on se dispose. Alléluia !
© Le Pilier
Inscription à :
Articles (Atom)