Zavez tous compris… amener le King à jubé va à l’encontre de son principe même d’autorité !!! Un King c’est un Roi et ça fait skeu ça veut. Kon lui propose, sinon intime, par missive officielle, de descendre de son trône pour nous causer tournoi d’icy, de coller à l’actu en somme, de refiler même des conseils aux Bleus pour ratisser les Verts, peine perdue !!! Zavez vu, lu… la trônesque entité conçoit sans doute et encore le tournoi, courtois com jadis… se battre pour sa belle… son kiff majeur... heaume en tronche, haubert, baudrier, chausses en acier, lance et toutim... alors pensez, celui d’ici, de nos gaziers qui se remuent la couenne sur les pâtis d’Europe... foulant l’herbe aux crampons avec maladresse parfois, qui attendent quelque soutien des tribunes… pas un semblant de regard en coin ne saurait nous faire avaler qu’il y prête le moindre œilleton... la moindre attention !!!!
Au dessus des nues, planant tel un noyau cosmique à l’orée des champs magnétiques insubstantiels, il nous tartine du symbolique rationnel, abstrait, par lequel la raison soit disant se libère de la servitude du donné sensible immédiat ki transcende l’espace et le temps… un truc comac kon n’est pas sûr du tout !!!! La belle affaire !!!! Les décrets amphigouriques de King Frédo n’auront d’impact qu'immatériel, autrement dit représentatifs... de quoi ??? Le rugby c’est pas ça !!! On essore le maillot, on plaque au buffet, transmet le cuir dans de bonnes conditions, joue collectif, en impro, on dessine des trajectoires intempestives, on suit, on transpire, on gratte, on s'arrache, on passe, on aplatit !!!
Mais afin de faire revenir sa majesté dans le rang, affable koné… thérapeute un brin aussi pour la cause amicale, quand le cogito s’alambique dans les méandres des affabulations métaphysiques, on s’est amusé à baguenauder dans son champ spéculatif, histoire de lui faire comprendre qu’il est pas tout seul dans son coin dominant !!! Fonction première de la thérapeutique en somme, investir la glossolalie du patient, parler le même langage en somme, façon délicate d’activer un lien rassurant, voire, par ce biais figuré, ramener la bestiole au pâtis commun !!! Pas gagné !!! Mais puisqu’il est descendant du père Frédo Hegel, comme l’avez constaté sur la dernière vidéo, on lui élabore un ti bla à la façon de son aïeul qu’il affectionne tant... histoire de faire copain com cochon avec l'autocrate !!!
Savez tous que la phénoméno de l’esprit de Hegel décrit le développement de la conscience à travers différentes étapes dialectiques, jusqu’à l’esprit absolu et ke si on transpose cette progression dans le contexte du rugby kon aime... on pourra causer dynamique collective, confrontation et quête d’une unité stratégique tiens, histoire de voir où ça nous mène. Organisons l'essai !!! Hé hé !!!
Primo la conscience individuelle... le joueur isolé. Au début, ce dernier est un individu brut, limité à ses propres perceptions et capacités physiques. Il apprend à maîtriser les règles du jeu et ses propres compétences techniques, mais il ne comprend pas encore le rugby dans sa totalité. Cette phase correspond à la conscience immédiate chez Frédo Hegel... l’esprit ne voit que ce qui est devant lui, sans recul.
Deuxio on arrive à la conscience de l’autre kon nommera opposition et dialectique. Le joueur prend conscience de l’adversaire et du combat physique sur le terrain. Il découvre la lutte pour la reconnaissance (dialectique du maître et de l’esclave)... soit il impose son jeu, soit il subit celui de l’autre. Ici, le rugby devient dialectique... chaque action est une thèse, rencontrant son antithèse dans la défense adverse... et cette dernière est thèse d'une action à venir... ainsi de suite...
On poursuit avec la raison ki déboule… la stratégie collective !!! Le joueur comprend qu’il ne s’agit pas seulement d’un duel, mais d’un jeu collectif. Il intègre la structure d’équipe, la coordination et la tactique. C’est l’équivalent du passage à la raison... l’individu cesse d’être un élément isolé et se fond dans une organisation rationnelle.
On arrive pas à pas à l’esprit objectif... l’équipe en tant qu’entité supérieure. Elle devient une force unifiée, dépassant la somme de ses joueurs. Elle incarne une volonté collective, intégrant les schémas tactiques, les interactions, l’histoire du club, celle des pâtis tricolores ou autres… de la joie, du partage aussi. Dès lors le rugby rejoint le concept de l’esprit objectif... une institution qui dépasse largement les individus, comme l’État chez Hegel.
Cerise enfin… l’esprit absolu... le jeu total. À son apogée, une équipe atteint une forme de transcendance où chaque joueur anticipe les mouvements des autres, où la stratégie et l’instinct fusionnent. C’est l’essence du beau jeu, le moment où le rugby devient art. Cette dernière phase rappelle l’esprit absolu, où la totalité se comprend et s’exprime librement dans l’action.
Le rugby, comme la Phénoméno de l'Esprit, est une progression dialectique... il passe d’un état brut à une maîtrise collective supérieure, où la confrontation est un moteur d'évolution. L’individu doit s’intégrer à une totalité en constante évolution, jusqu’à atteindre une forme d’harmonie stratégique. D’une certaine manière on pourrait dire passqu’ on fait skon veut, com le King sur son trône, que le rugby est la phénoménologie de l’esprit en mouvement, où chaque match est une nouvelle dialectique entre l’être et l’adversité.
Ça c’est du bla conventionnel… ya pu k transformer l’essai… hé hé… mais à Dublin faudra rajouter du placage ferme, et le suivi des avants… passque chez les Bifs onavu des retards au soutien, et les gaziers en vert excellent à gratter tout ce qui tombe, à ralentir les sorties, à rien lâcher pendant 80 mn. Ski manque aux Bleus c’est une paire de centre de haut calibre. Point faible majeur de cette équipe. Quoiqu’il en soit, kon se travaille l’entendement à bavasser dans l’aire raréfiée des synthèses métalogiques, faudra une couenne épaisse pour encaisser la horde irlandaise qui vise le grand slam, comme une troisième victoire consécutive dans le tournoi, chose que personne à ce jour n’a encore réalisé !!! Ça promet !!! © Le Pilier