Enfin deux week-ends internationaux avec les gazelles titrées de l’hémisphère sud. Cadeau de l’avent before la soporifique fin d’année du sapin boules, gras du foie, trombines à mifa gavées d’ennui, de paquets à nœuds, euro bobos, DVD suppos, spatules et moufles pour les nantis, patinettes à Paris, pépéthon, unisson des happy volitions dispendieuses de bonnes intentions, aux dons de tout ce qui fait du bien, organes, tatanes, pilules à guignol, distribution glutamate en veux-tu, exhausteur des zémotions garanties conformes à la joie normative d’un cheptel qui ne veut que son petit bonheur, après tout mérité.
Les Springboks rencontrent donc demain des Gallois encombrés du transit digestif après la sortie sans appel du banquet CDM par des Fidjiens, bien plus joueurs et malins que ces Poireaux tant moulés dans leurs maillots qu’un ajout de tutu, en cette panoplie pour le moins académique, ne serait en rien incongru si l’on considère la dernière défaite comme un coup de ballet chorégraphiquement prévisible. Ils ont du cœur pour le moins ces Red, mais manquent de précision, de têtes, de stratégie comme du reste un certain groupeto de bleusaille emmené hier encore par un entraîneur dont on entend plus le grincement des gongs et que ça fait du bien…
Les deux derniers matchs pour l’entraîneur Sud Africain Jake White, ( le premier Décembre, les Boks joueront les Barbarians), convoité par beaucoup n’a pas donné suite pour l’heure. Beau palmarès le bonhomme. Appelé pour redresser la barre en 2004 aprés l'échec de la CDM 2003, son équipe gagne les Tri Nations cette même année et la dernière Coupe du Monde comme on sait.
Concernant la compo des zéquipes. A noter Popham sur le banc des remplaçants, dommage. On aime ce généreux flanker au grand cœur, comme du reste le vieux Charvis dont la longévité n’a d’égal que son gonflé des douilles. 94ème sélection, né en 72, l’a encore son jus, même si continue à faire des fautes dues à son trop d’engagement. Less is more les Poireaux, le bas blesse aussi dans la gestion des parties… trop tempétueux zêtes au démarrage et le dernier quart d’heure est fatal. Faire monter la sauce est un art nécessaire pour finir au zénith, rompu mais satisfait, car la victoire ça fait du bien.
A demain.
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