Well well… comme une mèche mouillée sur un feu d’artifice espéré… l'Irlande avait attendu 13 mois depuis le quart de finale de la Coupe du monde pour dire ce qu'elle pensait de la Nouvelle-Zélande... mais les mots sont restés coincés dans sa gorge !!!!
Avons entendu ça dans un coin d’outre-manche, invité qu’étions lors d’un congrès amical en terre pastorale anglaise, dans une demeure authentique, pour de plaisantes causeries concernant le temps cybernétique, avec, aux zagapes... non exhaustif... conflits dialogiques, accostage noématique impactant… lois d’identité recluses... figuration actancielle des champs rétroactifs… hypermnésie locutive... principes d’indétermination volontaire et autres gâteries novatrices... domaines de prédilection présente des acteurs assemblés.
Après une journée d’échange de nos travaux respectifs, avons maté ensemble la rencontre. La plupart des chercheurs de la troupe en effet apprécient le XV, comme il se doit, liant incontestable de nos affinités électives, espérant tous comme annoncé un peu partout, une joute d’ampérage consistant.
De l’avis général fûmes déçus. Une belle affiche ne génère pas assurément la satisfaction qu’elle inspire. Les All Blacks remportent victoire 13-23... avec une défense de fer, gestion aux pinceaux, un seul essai… mais l’en face irlandais laissa tout le monde dubitatif, sinon pantois… peu habitués que sommes à les voir égrener tant de fautes... à répétition. En causer à outrance n’engagea pas les langues.
Pour l’anecdote le Pilier votre eut droit à quelques laudations appuyées pour la bonne tenue de ses bafouilles incomparables, sic performatif... ça sentait l'Award à plein pif !!! Hé hé... Clap hands suivirent, tournées-chopines consacrèrent l’apologie… se conformant au rite avons chantonné sur plateau, jusqu'à plus voix, quelques indélicatesses que la bienséance nous impose de ne pas préciser !!!
Plus tard, la nuit bien engagée, en maître de séance, officions en maillot de convergences notionnelles… prérogative que la prééminence de nos travaux nous octroie. S’en suivi quelques éristiques prédicatives, d’évidence, pour se plonger later vidés dans les bras des ténèbres salvateurs !!!
Au tard matin surprise !!! Le maître des lieux, un pur autochtone de bel esprit, nous proposa une virée à Twickenham, histoire de voir si la rose avait déclose sa robe de pourpre au réveil de la dernière défaite. On ne s’y attendait pas, l’avait tout prévu… et malgré quelque réticence subséquente à l’idée que nous nous faisions de l’intérêt d’un tel affrontement, nous voilà en partance pour visionner l’évènement in situ !!!
Bonne pioche, un vrai régal. Le temple londonien est superbe, le public vrombissant imposait une atmosphère exaltante. L’idée bêtement attendue que la dérouste australienne était inévitable se transforma en une célébration du jeu, activant les tronches et les gosiers, si bien qu’étions ivres de chants tout autant que de la prestation… des deux équipes. On entonna même le Swing Low emporté par le flow !!! Si si !!!
Perfect scénar dirons-nous. Suspens à loisir, et surtout, faut bien dire, ravissement de tous de constater le retour des aussies vers les pâtis majeurs. Planter un try comac à la fin du temps réglementaire, seuls les Blacks pensions-nous en étaient capables. Qu’ils reprennent donc des couleurs n’est pas pour nous déplaire… il était temps… d’autant qu’avons découvert de superbes gaziers bien zélés dans les lignes arrières, ce qui manquait à la troupe depuis la disparition, d’une certaine manière, du controversé Folau.
Bravo les gars. Une victoire pas volée qui espérons-le augure des lendemains enchanteurs. 37-42 au coup de sifflet final. Moment épatant, ravissement général !!!
Pour un fait. Quand George Ford à la sortie du banc pénétra sur le green, Twickenham s’est mis à siffler comme une loco… ona tous cru que Borthwick allait réitérer sa bourde et virer le tonifiant et superbe Marcus Smith. On pige pas… on éructe… au final on comprend qu’il le déplace au poste d’arrière. Presque ouf… mais Ford again, why ?... s'étonna rétif notre voisin de tribune et compagnon de joutes. Yavait kan même de koi s'ébouriffer !!!
Quelques minutes après, bim, cet empaf fait une bourde qui occasionne l’interception d’Andrew Kellaway partant l’essai de ce dernier. Les Australiens prennent la tête 30-35. Non content de foirer sa passe sur contact, Ford ralentit sa course à la poursuite de l’ailier... alors que vu sa trajectoire, en traçant droit, il avait tout le loisir de le rattraper. Matez sous tous les angles, c’est ultra visible. Il ne s’arrache pas, il veut pas… mais kèskifait là ???? Merci Bothwick !!!!
Du coup un peu partout, le coach en prend plein les esgourdes. Sont pas tendre avec lui nos cousins. Bon nombre d’entre eux pense qu’il doit retourner à la culture des fraises et soit remplacé fissa, sans attendre la saison des fruits et légumes. Technicien kil est ki disent, mais pas tacticien kils assurent… allez zou ficelé au piquet de grève emporté par la marée !!!! Hips !!!
Excellent match donc, le plus beau du week-end... score final 37-42... félicitations appuyées à l’Australie, bonne prestation des Anglais qui pour not' heur, à la saison d’automne ne se contentent pas de sushis au wasabi, mais ont le courage de s’enquiller tous les gros de la planète. Après les Blacks et les Aussies, hop et paf, jouteront les Boks la semaine prochaine... bravo les gars... suivez not’ regard !!! Icy chénou, on se retape des Argentins déjà joués en Juillet… des Nippons en édredon… à peine les NZ. Un manque de caractère, d’audace, de fermeté… sinon d’intelligence.
Comment se bien jauger si on refuse de se mesurer ?
On connaît la musique du coin, toujours le même re-frein !!! © Le Pilier