11 mars 2008

SCOT & CHOC


Il a pluie
Le vrai, seul choc du week-end, sur la tof. Balshaw plein tube balance son genou sur l’impavide trombine de Rory Lamont, gros bobo… K.Omaco… hosto… Fin de tournoi pour le Scot. Pas très réglo la gamelle en fait… Balshaw se lance cannes en avant, comme un manchot, quasi tacleur mal intentionné… fait le blessé ensuite… son petit ciné… mais n’a rien au final… ça marche, personne ne bronche… le Pilier souffle dubitatif… à chacun son avis… comme sa Julie.
Sinon le match : Droit pinceau Paterson 15… Gauche panard Wilkinson 9.
Match très excitant des arpions… pas lourd… délicat… tactisme… sous grosse pluie caressante… on s’est régalé… du ping pong de cuir savaté… des fautes à satiété… des pénalités cadrées… pas un seul essai… pas une attaque avisée… du si lourd de Tommie qu’on eût cru du Teuton…
On pouvait pas mieux espérer pour savamment s’ennuyer d’un parfum de tristesse que même sans regret, et sans déboire laisse, la cueillaison d’un cuir au cœur qui l’a cueilli… quand maladroit, vite échappé des doigts gourds, lourds, embardés, et que le pied supplante ce que les mains ignorent… Ach & bref !!!
Nous errions donc l’œil rivé sur le pâtis vieilli des surdoses de pluie, une pinte à la main, quand avec du soleil au cœur dans la rue et dans le soir, elle nous est en riant apparue, cette mousmé gironde comme une Bordelaise… pudibonde mais pas com' Antibaise... Romaine comme un forum antique… chaloupée comme un gros Atlantique… si fortement cuissue, superbe, mélodique… qu’il a pluie, qu’il a pluie encore toute la nuit… avons récupéré du jour le charme évanoui.
Enfin… sommes bien verts si l’on compare avec le rugby sud hémis… à quoi joue-t-on en vieille Europe… pas très sérieux ces rencontres… ya du taf si on veut se mettre au niveau… petit rugby tout ça… lent… anarchique… à papa… à pantoufle… à socquette… emmitoufle…

Mini mini mini mini…
Tout est mini dans not’ rugby…
Mini-passe et mini-moque
Miniature de quoi j'me moque
Mini mini mini mini…
Tout est mini dans not’ rugby…

On oubliait l'autre fait marquant du match. Dans les dernières minutes de jeu Wilkinson est remplacé par l'imparable Hodgson... toujours lunaire et l'air de ne rien y paner, le zig nous gratifie de sa vista, hic évoquée... Il reste une minute de jeu à peine, les Bifs à tout prix doivent marquer un essai pour la gagne. Relance des vingt deux, Hodgson reçoit la balle et donne un grand coup de tatane dans les bras d'un Scot. Plus nul on peut pas... plus idiot, plus branquignol, plus crétin, plus débile... ya pas dans la galaxie de l'univers infini le plus reculé du cosmos le plus lointain... Ventrebleu... c'est quoi cette mascarade... c'était payé ou quoi ? On est en droit d'y croire.
© Le Pilier

10 mars 2008

WEEK-END LA PIONCE


Well, ok, bon, d'ac... moui, panoplie, gros lit !
Premier Acte : Les Gallois gagnent, les Irlandais ronronnent…
Le Pilier pique du blair…
Deuxième Acte : Les Ecossais gagnent, les Anglais prennent l’eau…
Le Pilier flotte & roupille ferme.
Troisième Acte : Point de vue
Les Irlandais retrouvent leur rugby CDM sans inspiration… expiration keuf keuf… Pourtant la semaine dernière étaient tout feu… bien en cannes… gagneurs… pétaradants… Alors ?
On laisse le Gallois trottiner vers un grand Chelem… de même que les Bifs proposent aux Ecossais une victoire leur évitant quasi la cuillère de bois… option il va de soi, et selon toute raison, la plus judicieuse sur le plan bizz, politico-diplomatique. Ça vous revigore un brin ce chardon bien en peine avec ses licenciés et défaites accumulées… c’est mieux pour le rugby d’Europe, ça illusionne des forces plus équilibrées… ça crée du suspens… Ach !!! ça remplie des Ho ! Ho ! Ha ! Ha ! Des colonnes spéculeuses… ça bookmakerise sur une finale très zengagée… Si si !!! Tout cas, fait figure de vraie finale… et ça c’est tout bon pour l’excitation… la trampoline passion... le battant... la patate... le porte aspine des autres... ceux de l'IRB... de la télé... de partout où c'est greffé !!!
Sinon quatre équipes se retrouvant ex aequo où quasi, départagées par le seul nombre d’essais… deux autres pour en découdre pour arracher leur seule victoire. Pas génial, pas bizz, pas flouze… sommes ok. De leur côté les Bleus ne pouvaient pas perdre contre les Romulus… mais possible contre les Gallois pour faire un seul vrai gagnant et renflouer le suspens. Répartition des avoirs ?… Cordiale entente ? Rien que du normal en somme si ça. Y’a pas mal d’artiche en notre ovale hémisphère… on peut s’entendre pour écrire les scénarios les plus rapporteurs…
A moins que le Pilier ne déjante de la tourneuse roue... pas réveillé des ronflettes... la baigneuse sous voiles Morphée... continue de piquer sa romance dans d'oniriques contrées... aussi malade du pouce qu'un stoppeur au milieu du désert de sable sans platane et sans zeau... mou du cortex en somme... élucubrateur comme trop souvent...
Auquel cas n’en croyez rien, ne venez plus icy, fuyez–nous !!!! Conservez vos biens patiemment acquis… restez entre bons copains… agitez vos fanions… arrosez le terrain… jouez de l’harmonium… jetez les confettis... abusez des youpis !
Sans nous.
© Le Pilier

07 mars 2008

CIPRIANI DU BALAIS


Pour un petit disco en boîte de nuit, Cipriani rentre chez lui… viré de la sélection Anglaise… ne vous déplaise… Si si, le crampon et les lampions c’est pas l’ad hoc union… Le vieil Ashton pense que son garçon n’est pas assez grand pour faire son Brando avec les mousmés, sans la permission du papé… il a vingt ans, joue chez les Wasps... trés bien dit-on !!!
Il devait honorer sa première sélection à l'arrière, c'est Balshaw qui va s'y coller... c'est le mot... pas trés inspiré en ce moment le gus.
What a pity !!!! Figues et coulis !!! On joue pas les Travolta au pays de Maggie la ferreuse, juste avant de rencontrer les Scots aux petits chardons… Allez allez Cipriani... au lit avant minuit !!!
Bon les Zanglicans c’est pas ce qu’il y a de plus samba, on sait ça… pas des parangons de rigodons… des frappadas de nos javas... Non non... mais de là à virer le jeune prodige pour simple sortie... à peine aprés minuit, sans un degré de ouiski dans le gosier !!!!
Hé Hé, discipline discipline et froutrepine dans le quinze de sa majesté !!! Faut d’abord honorer la couine… ensuite les Joséphine... s’il reste un peu de jus. Mais avant les ébats... abstinence... couic... zouic et pas touche panier !!!
Pas jouasse donc le papy Ashton, et surtout bien borné… En effet, outre la sanction qui est bien appuyée, devinez qui intègre le groupe du fait de son départ ? Le fabuleux, l’incroyable, le revigorant d’ennui, l’humaine tragédie, le spleen encastré comme un ongle incarné… le dénommé, le phénoménal, l’impénétrable, le pavé intégral, le grand jouisseur de ces dames impatientes, le raideux bien Hodgson, qui plomba le quinze de la rose du temps du grand Robinson, l’entraîneur viré après moult Austerlitz… du temps qu’il enfilait ces perles de plomb comme des colliers de défaites successives avec un air de ne même pas savoir ce qui se tramait autour de lui.
Là !!! Chapeau melon les Bifs !!!! Z’étiez jaloux de Laporte c’est ça… vous rivalisez dans l’impéritie… le vieux confetti… le cervelet rassis… le fourbis. Il ne boit pourtant que de la bouillante eau cet Ashton… vous savez, celle qui donne un exquis goût à tout… vous affine tellement le palais que la moindre peau de vieux citron perdue au fond du frigo, plongée dans l’émoustillant breuvage, le transforme en liqueur.
Allez allez les pétillants gaudrioleurs, un p’tit disco pour les jambonneaux ?
© Le Pilier

MURPHY OUT


L’Irlande sans Dempsey à l'arrière… mais surtout sans Murphy, l’homme élu vraiment zélé, du précédent match contre les Ecossais, le gus en forme du moment Irlandais. Mal au tendon de Murphy… pourquoi du reste un tendon qui lui appartient s’appellerait tendon d’Achille… Achille, savez, celui qui commence le bouquin des bouquins par une grosse dispute avé l’Atride pas commode... comme lui… l’Aga même nom que le roi des guerriers fils d’Atrée, aux pouvoirs trop étendus… comme toujours… et finit l'histoire occis par Paris, la capitale visée, qui va droit au but quand on le lui demande gentiment.
Bref, Achille aux pieds rapides est mort de toute façon il y a un paquet de lustres… alors… à chacun son anatomie… à chacun sa Julie... le tendon qui lui appartient.
Nos arpions sont à nous... les rayons à la roue... la sardine est au beurre... la praline aux cogneurs... Ninon à l'escadron... et tout le monde a du plomb !!! Ach !!!

Donc, claudique l’Irlandais… pour sûr il va manquer. Un capteur de balle du tonnerre comme le disions icy… super passe... réussit ses clichés malgré la pression... visez la tof... somme toute chorégraphique… la classe… une valeur sûre d’arrière, comme son placement impec… mais n’est pas là, aussi laissons ça. Robert Kearney le remplace... pas du gâteau contre les Poireaux...
Même si en leurs pâtis les Irlandais sont transcendés… on connaît… bien à l’aise à trottiner… leur chez eux, c’est un jardin surventé, à vous décorner votre enthousiasme bovin qui se fait piquer sa petite fleur roulée comme une peau de vache… bravache... bien difficile à ratisser en tout cas, à organiser son jeu et Gatland, l'entraîneur Gallois, a beau prendre les Reds pour des Blacks, tout se jouera sur le green, avec calamine... à pêter !
© Le Pilier

06 mars 2008

HOOK BANQUETTE


Gatland connaissez ? Si si, le Néoz qui prend les Rouges pour des Blacks, les poireaux pour des Kiwis, l’entraîneur Gallois qui préfère Jones à l’ouvreur Hook qui plante l'essai sur la tof… Pour le coup sommes dubitatif. Se passer du d’jeun Hook pour mettre du lent Jones… c’est un peu ça le problème chez les Gallois. Quand un gus possède un pied, on ne veut pas s’en passer… Car ce Jones n’est pas un grand joueur… hors la pompe... pas créateur de beau jeu... faut dire la chose en l’état… Hook a de la canne et du crochet… du pied… de la vista vraie… de la classe quoi... même s’il peut faire encore des fautes inattendues durant le match, comme tataner dans les bras adverses pour relancer le gus en fin de match… Vous savez, chez nous appelons ça la Michalak… tu sais pas quoi faire du cuir, tu le donnes à l’adversaire pour qu’il fasse le jeu…
A ce propos du reste, avons vu le match du Frenchy avec les Sharks ce week-end… hors le fait bien placé à l’aile, personne en face, pour l'essai bienvenu… il est toujours aussi nul à l’ouverture… N’a pas l’air de le comprendre lui-même… même jeu… même port de balle… mêmes coups de pieds aléatoires… aucune touche trouvée… même plaie quel que soit l’hémisphère… même si... même si on s’en balance fermement.
Hook peut se planter certes… doit assurer sa passe pendant 80 minutes… pas faux… mais de là à retrouver Stephen Jones… ça peut lui coûter gros à Gatland contre les Irlandais de ne pas aimer Hook… on sent ça comac… pas l’affinité élective avec l’ouvreur… un feeling nôtre nous fait dire la chose ça comme… heureusement Phillips retrouve la mêlée… avec Hook c’est la meilleure charnière de Galles…c'est du reste celle qui planta les Bifs en ouverture du tournoi...
Et puis c'est pas bon de mettre, virer, remettre, virer ces jeunes... un peu comme chez nous. Pourquoi ne pas laisser Parra s'affirmer durant tout le tournoi ? Yachvili on connait... bien... ses limites... sa mollerie... on en a cure du gazier... pas trés maline cette triplette, on sent bien ça...
Essayer ? Oui oui !!! Mais quand c'est confirmé ? Yachvili comme Rougerie, ne joueront pas un meilleur rugby... c'est fini... des années qu'ils font la même chose... tout est dit, pesé, consommé, fatalisé, gravé... la passe de Yachvili sera mollassonne aprés même la fin du réchauffement climatique... pu d'espoir... Rougerie n'a pas de tête... on va pas lui greffer un nouveau cortex... En sus Clerc sur le banc ? Non mais là, ça nous deult les compas...

Hook doit pas être content... on comprend.
Alors Gatland on ventile encore ?
Réponse samedi au Croke Park des verts vitaminés, plus frais.
© Le Pilier

05 mars 2008

AVE CESAR ...


Morituri d'ennui te salutant
Mille mieux à faire que de mater l'Italie en nos XV pâtis, Dimanche de manche... L'empire Romain ? Si lointain... Alésia ? Révolu ! Jouer les Pizzaïolos ? Pas vraiment un cadeau ! Sinon pour se rassurer quand on gagne… se dire qu’on est pas mal beau… qu’on a fait du jeu…
Les Romulus finalement participent au tournoi pour ça, mettre en valeur, nous… les autres zéquipes. Une sorte d’entraînement pantoufle pour s’en faire accroire qu’on est bon, qu’on a du jus… qu’on gagne, qu’on est fort... sanquette, jusqu'où on peut descendre quand ça coince, si ya grand mal quand ça rince... L'Italie, c'est la dosette à cata, la sucrette à papa... le thermo qui fait causer beaucoup quand ya pu rien du tout.
Le Pilier ne regardera pas ce match à faire glousser les dindons à crêtes tricolorées… à piquer du blair dans le canapé... loin de nos us, ce type de rencontre nous semble d'aucun intérêt… on y apprend rien, s’y ennuie, et quand on entend du gazier prétendre que les Italiens sont très joueurs derrière… on censure le veneur sur notre site… on lui permet plus la visite… on erase sans hésitation... trashcan... sans love comme hic.
Faire souffler les teams pourquoi pas… mais se récupérer des mauvais moments, par cette rugby comédie… nenni… La pizzaïolive est juste décorative, si notre palmarès enjolive, elle est très rébarbative. En sus la triplette nous rempile Yachvili... Alors là ça nous fige !!! De même laisse Rougerie... pour quelle stratégie ? Vaut mieux pas chercher, ni regarder...
Non, le match international du Week-end a lieu samedi, sur Bibici, Irlandes-Galles… pour ceux qui veulent du plus. © Le Pilier

03 mars 2008

LE PILIER A LA TRACE

Brian Ashton lit le Pilier… savoure nos conseils… prend note. Gomarsall à la trappe !!! Pas content le demi de mêlée Anglais qui soupçonne l’entraîneur de lui faire porter le melon d’un mauvais début de tournoi. Il se trompe le gus… plutôt que soupçonner, peut en être tout à fait sûr. A lui tout seul il a cette capacité rare, à faire déjouer sa propre équipe… En fait il est nul et savions ça depuis des lustres.
Tout le monde n’a pas l’acuité du Pilier… alors ça traîne… comme souvent... jusqu’au jour où l’on finit par venir faire son petit marché en notre jardin saisonnier pour se repaître des saveurs vitaminées dont nos fruits naturels regorgent… et là, surprise !!! On croit avoir découvert soi-même de nouveaux espaces d’investigation… on se lâche d’un petit crampon… on s’éclaire… ose la critique… bien tardive, quand on ne risque plus rien… on se découvre, ravi d’un petit avis copié-collé à nos analyses distinguées, inattendues (pour les philistins), intempestives et ciselées comme un diamant d’Afrique aux carats impeccables trace des figures clairvoyantes sur la sphère critique du monde ovaliste… On s’enfle, on travaille un brin son style pour tenter d’égaler le Pilier en grosseur… on vient glaner dans son champ lexical ces quelques épis littéraires dont nos greniers, nantis de l’histoire féconde des maîtres, regorgent…
Cette dernière bagatelle s’adresse à certains écrivailleurs qui débarquent icy, avec leurs petits cabas greffés sur l’index, anonymes visiteurs qui d’un petit clic gratuit en récoltent beaucoup… et de leurs plumes maladroites bafouillent des zimitations. Ils se reconnaîtront.

Donc Gomarsall à la retraite probable, c’était inévitable… en sus, Ashton fait appel à des plus jeunes et ambitieux qui formeront demain l’avant-garde des troupes, comme chez nous. Pourquoi pas, d'autant qu’à cette place, depuis la blessure d’Harry Ellis (la tof), meilleur Bif à ce poste, il n’y a pas de joueur à la mesure du grand Wilkinson.
En effet, si Richard Wigglesworth le nouveau 9 plante l’essai de la victoire des Bifs contre les Bleus, il ne nous a pas pour autant convaincu… pas toujours les bons choix… un peu lent le gazier… et ça, ce n’est plus permis, si on se mesure, une fois de plus, aux sorties de cuir Néoz ou autres pratiques sud Hémisphériques… mais reprenons la célèbre formule d’Albion, applicable il va de soi à notre XV en formation nouvelle : wait & see… laissons s’ébattrent ces jeunes bipèdes sur les pâtis internationaux et souhaitons une mise à niveau de ce rugby trop vieille Europe qui un jour, peut-être, rivalisera avec les trois majeures Nations du Sud.
N’en sommes pas là... vaine espérance ?
Pas si conseils du Pilier suivis... d'effets !
© Le Pilier

02 mars 2008

POSE NATURE


Kant, Maxwell, Mach & Collins, apporteront, chacun dans leur style, une preuve de la loi d'inertie de Newton...
" Tout corps qui n'est soumis à aucune force est au repos ou en mouvement rectiligne uniforme... à moins que quelque force n'agisse sur lui... ne le contraigne à changer d'état... ne l'encourage sournoisement à devenir trés méchant ! "
© Le Pilier

01 mars 2008

SUPER CRUSADERS


Fort et bien
Une tof du match Stormers-Crusaders…
0-22 pour ces derniers, la bande à Mc Caw, Carter, Ali Williams… Un vrai plaisir de retrouver ces gus, plus, un fait avéré : une autre planète l'Hémisphère Sud !!! Un rugby de mouvement, sans levé d’arpions durant 8O minutes. Des secondes lignes qui rattrapent des trois quarts… des transmissions de cuir vives, grand, comme petit champ… de la passe avant chute… du suivi… des attaques prestement lancées pour des Crusaders à fond de cannes… une domination sans partage… un Carter souple comme un félin, adroit du patin, comme de la main… mais seulement 95% de réussite au pied… Ach !!! Une suprématie en somme que le score ne reflète pas. Un reproche pas commun… quasi fendard tant sommes à des lunes galactiques du championnat papa Top 14. Auraient pu jouer un rien moins vite pour concrétiser more… juste un rien... c'est dire !!! Faut être très attentif dans le fauteuil à mater, tant ça blinde… Désopilant non ?
Habitués que sommes au petit roupillon, comme en deuxième mi-temps de Bifs-Frogs, où le pack de huit des bleus, encapsulé par des Anglais au diesel commençait à s'essouffler... que la baballe sortait petit bras de la mêlée... Parra est sympa... mais pour ici là.... Bien lent à sortir le cuir... faut dire ça... La nuit et le grand jour plein sun avec le rugby d'en bas.
En face, chez les Stormers, sans Shalk Burger, un de Villiers au centre qui insufflait ce pire rugby Sudaf d’enfermement, en attaque… lisible, bourrin, pain pain !!! Heureusement que touché au biceps fût remplacé durant la CDM par le jeune Steyn bien plus talentueux.
Tout cas, Fanny... vu que chez eux, quand sont dominés, tapent des pénaltouches et n’ont cure de trois petits points… C’est dire la mentalité joueuse. Impensable ici.
Les Crusaders sont seconds, à un point des Auckland Blues… après trois journées… et nous, bien essoufflés.
© Le Pilier

29 février 2008

SUS AU TRUQUEUR


Dans un certain ordre tout semble rentré
pour Rugby Hémisphère Sud, sinon que le gazier de l’Est n’a pas voulu lui restituer son original .com, son herbette patiemment entretenue... Lisez son papier... c'est le lien Ad Hoc.
Après on dira qu’il faut être cool… que la baston c’est pas bien !!!
Mais quand le cortex n’est pas éduqué, les connexions en désordre, que le savoir vivre est exsangue… qu’on en est encore au Moyen âge…faut parler Moyen âge…le langage des gestes quoi !!!
Comme la chanson du même nom !!!
Voler le travail d’autrui !!!
Quel crime abominable !!!!

Rien que la grÔsseu châtaigne n’est capable d’expier son forfait : on lui fera bien voir !!!
Quand ya pas d’éthique, une seule réplique !!! Une tendre salve de knout sur le cassis… fléau tournoyant en gravure sur la face, pour maquillage au sirop naturel... caresses de masse à manche de fer lourdement appuyées... pilori ou gibet c’est selon… puis oubliettes au pain sec... l'éternité !!!
En sus le corniaud ne parle même pas le Français… stupide donc… va rien faire avec…juste récup avec les pubs de quelques Drams fétides... n’y pane pouic au rugby… les doigts luisants de grasse rapine… incapable d’attraper un cuir… un gus d’Erevan ou Ereyan c'est selon… en Arménie… Ville donc à boycotter définitivement.
Là, pas de cadeau !!! On les laisse peinards dans leurs gourbis… On reconnaît leur douloureuse history… Et les voilà qui ratissent notre rugby ?????
La diplomatie c'est pour les civilisés, pas les enflés !!!
© Le Pilier

28 février 2008

SHALK AU PIQUET


Bis répétitronche pour le vilain Shalk Burger, tailleur de croupières, comme disions là.
Non content de s’ébattre aux limites du respectable, le revoilou s’en prenant à l’arbitre… Procès… sans appel, deux semaines de suspension. Un fétu à côté des 13 semaines qu'encaisse Bergamasco qui a semble-t-il balancé trop d’ail dans l’osso bucco…

Ah le fougueux Shalk, des Stormers… un vrai requin gnac gnac… en sus de ciseler l’abattis comme un trancheur de têtes des Grèves 89, chicane l’autorité, la sibilante engeance qui l’avait gratifié d’un petit jaune pour vilénies on the green… la farouche bestiole n’a visiblement pas apprécié la mise au banc, comptoir des ennuis, et fait entendre son atrabilaire grelot au juge de touche… avant excuses officielles.

Ci-joint les explications du coupable… son amende… somme toute honorable !
“On 25 February 2008 I was found guilty of unsportsmanlike behaviour by a SANZAR Judicial Committee as a result of an incident which occurred during the match between the Stormers and the Sharks on Saturday 23 February 2008,” read the statement.

“My action on the field was as a result of my anger and frustration about the decisions of the touch judge and referee which I regarded and experienced at the time as incorrect and unfair. Accordingly I responded to the yellow card which was awarded to me in a manner that was unsportsmanlike and unprofessional and which led to the finding that I made myself guilty of unsportsmanlike behaviour.”

“During my hearing I made it clear to the Judicial Committee that I acted in an unsportsmanlike manner which could not be justified even in the light of what I regarded at the time as the extreme poor quality of the decisions of the concerned match officials. I accept that it is not open to me or any other player to criticize a match official for any decision or to act in any unsportsmanlike manner as a result thereof.”


“I apologise to these match officials and the public for my conduct.”


Si pas zélés en Anglais, mais désireux de savourer pleinement la langue d'Hamlet aux petits lardons... tapez "Google outils linguistiques" et la cyber magie opère... avec quelques pataquès, mais l'essentiel y est.

On l’aime bien le terrible flanker… mais faut être plus gentil avec l’autorité l’ami, dire merci, siouplait… pardon… scusez le coup de boule… croyais bien faire… Et quand on est viré… de bonne grâce partir au piquet.
© Le Pilier

27 février 2008

RUGBY HEMISPHERE SUD : LA RAPINE

Un pilleur de Blog
Comme l'indiquions dans l'article d'hier, la connexion Rugby Hémisphère Sud fonctionne, mais son rédacteur en chef Nico n'a plus accès à son propre site... peut pas écrire d'autres articles... ni quoi ni caisse (de dollars)... rendre compte du climat Australien... de la migration des kangourous... du Super 14 … de tout ce qu'on aime lire chez lui... enfin quoi, viré de sa propriété privée.
Un comble !!!!
Un piqueur Arménien lui a subtilisé son Blog... le truqueur a posé ses pubs et attend que tombe l’artiche… on croit rêver !!!
Allons-nous laisser l’Arménie piller notre patrimoine ?
Kidnapper nos Blogs rugby ? Piétiner nos zovales pâtis… nos terres d’affronts directs ?
Le saboteur, le fourbe… pas même capable d’aligner une équipe de rugby en face à face… Poisseur de réseau va !!! Pusillanime… viens dans le scrum si t’en as… mange rata… barbotteur… rat d’hôtel... syncope... truffe en boîte... loffe... bavure de nave... soquette !!!
Que fait Sarko ?
Que fait l'Otan ?
Nous vous tiendrons au courant si le voleur ne rentre pas dans l'ordre des choses et ne restitue pas le Blog à son propriétaire... auquel cas prendrons mesures définitives.
A suivre pardi !!!
© Le Pilier

PAS TOUCHE A LIEVREMONT


Episode 2 : Fol Anglois
le Sunday Times assaisonne Lièvremont
« Son approche était une insulte aux traditions du rugby, une insulte à la compétition et une insulte à l'Angleterre, écrit Stephen Jones regrettant « des jeunes ridiculement mal armés pour un rugby de ce niveau et l'ânerie fantaisiste qui consiste à parler pour construire l'avenir. »
Comme nous vous le proposions dans l’article précédent… cet extrait percutant du Sunday Times rédigé probable dans les vapeurs alcoolisées du fog Londonien. Le Pilier mesuré, rétif à toute forme de sotte analyse, tout débordement mystificateur, se doit par la présente de s’inscrire en faux devant telles sornettes… de pourfendre l’hérétique Tommie quand de sa caboche les connexions achoppent, que sa frappadingue conscience agite plus que de raison son fiévreux bocal, que son outrecuidance vient effleurer l’échine de la triplette à nous, que la démesure malmène nos pâtis… qu’en somme nos terres sont menacées par ses débordements.

Quand le Pilier assaisonne, il ajuste ses coups… quand sa tendre dialectique s’enflamme, c’est toujours pour la bonne cause… Certes apprécions l’ironie, l’astiquage d’avant match, pendant, d'après, cynisme ou carabistouilles… mais quand l’ennemi touche à nos troupes se parant d’injustice pâteuse et de mépris ravageur, affublant ou quasi, notre Lièvremont de l’asinien trophée, la coupe débordante nous impose un HOLÀ trompettique et sonore à canon Bertha !!! Sans doute le Sieur Jones, pour cause d’avinasse, de ouiski frelaté, de cortex-se-la-pète, a du mal à digérer ces overdoses de haricots blancs sauce tomate à l’œuf, de bouillante eau à l’herbette bovine, de pudding mayo jus chaussette Worcestershire, et raconte n’importe quoi pour amuser ses petits copains d’ivresse… Un tel régime en effet, pourrait dans une plaidoirie aboutir à non-lieu, mais ne serons jamais d’humeur à laisser trottiner l’injustice patente, surtout quand elle émane d’un philistin ballot de la perfide Albion, et qu’elle touche nos troupes. P’têt aussi que le gus azimuté n’y pane nib au rugby, qu’il fait habituellement les chroniques nécros, et que pour cause de blessure de l’attitré s’est retrouvé propulsé en première ligne.
Qu’importe…
La triplette est à nous !
Propriété privée... défense d'y toucher !!!
Seul le Pilier légitime, impartial, respectueux, consciencieux, peut se permettre des figures frappantes mais toujours justifiées, non déplacées, précises, véraces à l’égard de notre rugby national…
Mais de l’injustice ? ça JAMAIS !
En sus si venant d'Outre-Manche... par le fait d'un incontrolâble fils de Queen, alors là,
SUS A L'OUTRAGEUR !!!
WAR IS DECLARED !!!


Réflexion donc saturée de billevesées que ce folliculaire sorti de l’index grassouillet du Jones… Car quoi !!! Les jeunes se sont bien tenus, hors le manque de buteur, que dire de cette nouvelle équipe sinon qu’elle est moins embastillée par des figures imposées, plus oseuse, impavide et vaillante…
On ne change pas de forme en si peu de temps.
Laporte a fait du dégât… on sait ça… avons perdu le sens de l’attaque… on ne sait plus vraiment faire des passes obusiennes en avant des joueurs lancés plein champ… A ce propos, conseillons au staff de mater le match Irlande-Ecosse, comme le disions, une copie qui dans ce domaine rendra compte lisiblement de nos manquements. Ok ne pas mettre de vrai buteur c’était limite… sans doute voulaient-ils essayer cette charnière toute neuve qui pour le coup n’a pas démérité. Sont jeunes les gus, c’est bien de les plonger dans le bain international, on voit immédiatement s’ils ont du ressort, de la trempe… fabriquer un autre rugby prendra du temps… normal… qu’importe la défaite de Samedi… l’art est long disait l’Hippocrate…
Le bon grain germe sous le pâtis de France à l’instar d’un Picamoles à qui, si sérieux, prédisons un bel avenir. Beau joueur le gonze, pour sûr est du grand niveau… nous a plu… fermement… Parra s’est bien tenu aussi… étonnant… petit module mais costaud… avec des mouvements de corps, feintes de passes d’antan… de la vista… pas tiédeux… tête liseuse du jeu… mais doit impérativement travailler sa passe et fissa… mater Du Preez le Bock, sinon Reddan pour le week-end dernier...
Trinh-Duc doit bosser la tatane... mater Carter... Larkham... les maîtres.
Fini la mollasse jetée… Yachvilli est trop vieux pour avoir pigé le truc… Skrela fait un en avant qui engendre ce que l’on sait en fin de match face à nos poteaux… affirmons qu’il n’a pas de bol… la passe est nulle… trop basse… nullissime… faut considérer ça… Elissalde idem… trop mou le cuir… Alors ????? On va s’y coller ventrebleu ????? ya qu’à regarder en Hémisud bougre de nom d’un clebs !!! serez convaincus du fait… faut faire gicler le cuir sacrebleu… énergique… masse et vitesse… a quoi ça sert sinon que le père Einstein y se décarcasse ?????
Et puis vite vite du Fritz… ya un gros manque de centres… Bonne retape le Fritz… prends du temps… t’es imparable chez les Bleus… le must sans possible détrôneur… on attend !!!!

OK le placage de Noon sur Heymans est impec... mais fallait pas lui faire la passe... c'était lisible.
Il est bien lancé... n'y est pour rien Cédric.

Même si ne sommes pas total accord avec le staff, comme savons l’exprimer, ici ou là, pour l’heure respectons ce temps nécessaire pour fabriquer une grande armée… La triplette commence et tentative en sélectionnant de nombreuses figures… c’est un premier pas… sommes ok… certains disent chamboulent tout… nous disons, veulent p'têt voir le cheptel… pas besoin de toujours attendre les tournées d’été… si c'est ça pourquoi pas !!! en rien Lièvremont ne mérite les invectives délirantes du trépané Jones… et puis vu la prestation des Bifs contre les Gallois en début de tournoi on pourrait croire qu’il s’est trompé de match… c’était pour certaines phases anglaises une « insulte à la compète » s’il veut… et encore ne le dirions pas en ces termes… vont pas nous faire la leçon non plus ces Bifs… un grain dans leurs rouages… on connaît la dérive… alors pas d’abus les Queen !!!!

Concernant le Daily Télégraphe « mais son trio d'arrière tant vanté n'est jamais entré dans le match » pas faux mais là les Bifs ont assuré le phagocytage… les centres Bleus et l'ouverture n’ont vraiment pas aidé à les sortir du piège… y’avait de la pompe par-dessus à placer… les faire oublier un temps… pas systématiser les figures… lire leur défense et jouer en conséquence… fallait des têtes… mais ya pas Fritz… alors !

Enfin pour l’Observer « Tout en fioriture, mais sans substance… » pas ok aussi loin que sommes concernés… de substance il y en a… même si faudra bosser dur pour la perpétuer dans une maîtrise parfaite et durative… ça on connaît pas. Il est temps… nous en laissons à la triplette malgré nos humeurs icy rappelées.

Du mieux en somme chez nos troupes, même si nous nous marrions en douce de certains articles d’avant-match qui prônaient de l’attaque avant toute chose…
No scrum, no run !!! dixit le divin Pilier
Nous reviendrons sur notre pack de huit dans le prochain article… comme sur d’autres figures.
© Le Pilier

26 février 2008

TOMMIES & STRATÉGIES


France-Angleterre : épisode un
Well well ! Une fois de plus notre triplette d’entraîneurs n’a daigné suivre nos judicieux conseils roboratifs… on connaît... altruistement livrés dans notre article "OUI A LA DOPE".
Le Perpetual-Motion-Food censé vigorer les cuisseaux du XV de France, leur assurant un maintien en mêlée durant les 8O minutes, fut dédaigné par le staff. Le résultat, sur tant de têtes est tombé… comme une « Louison », « guillotine Louis XVI », « Prix Goncourt des assassins », selon Céline, si préférez : 13-24 pour les Bifs gavés de bouillante eau et d’ironie savante.
En effet, une phrase de Wilkinson donne le ton « Les Français doivent continuer à jouer de cette manière, car leur nouveau jeu est fantastique !!! » (sic authentic) Franc du col ? On peut douter…

Ah les fourbes !!! Ont de l’humour quand même ces Bifs, pas pour nous déplaire en fait... Plaisanterie bord de lips, sourire matois à l’instar du talon carabistouilleur Mark Regan, qui se plaît parait-il à surchauffer les théières, coutume oblige, n’hésitant pas à balancer l’insulte ciblée à l’adversaire en ébullition.
Dans un pub blindé de supporters divers, où nous regardions le match, sur Bibici comme il se doit, des Tommies tonnelés rubiconds, saturés de jaunâtre houblon, chantaient tue-tête:
« Allez les bleus !!! Allez les bleus !!! »
Sommes pourtant avertis depuis qu’on les pratique… rien n’y fait !!! Tombons dans le panneau comme ânes trottins, et gérons le match sans mettre à distance ces bagatelles qui devraient plus nous amuser que nous pousser couvercle du carafon malmené.

Qu’importe au final. Avec lucidité les Fish & chips ont su mener le combat à la mesure de leurs adversaires. On s’explique.
Avons entendu de ci par là, commentaires divers critiquant leur jeu peu engageant, pâlot comme Queen en bonnet de nuit platonique, systématique et sans relief. N’acquiesçons en rien à ces humeurs. Quand les Bifs jouent les Froggies, ils sont stratégiques et savent mener le bal. Mais ne nous y trompons pas. Sont très prudents face à nos possibles coups d’éclats, nos imprévisibles et tempétueuses attaques, si bien qu’avons noté une certaine inquiétude en défense quand nous relancions le jeu… malgré de judicieuses focalisations sur Clerc, Heymans, voire Rougerie (dont on peut tout à fait se passer en EDF). Ils s’inquiétaient d’autant que lors des deux premiers matchs du tournoi, leurs propres attaques furent contrées par les Gallois à plusieurs reprises, entraînant leur défaite… idem contre les Italiens qui plantèrent un essai dans les mêmes conditions, les collant au score en fin de match… qu’en sus, les Bleus retrouvent depuis peu un rugby d’ouverture, aux relances audacieuses et gagnantes et qu’il ne s’agissait en rien de faire du zèle.
Au regard donc attentif de nos premières prestations, il leur était indispensable de ne pas trop se dévoiler, et de miser sur le nécessaire. Un pack solide… une défense attentive sur les plus frondeurs des Bleus… un botteur métronomique, hors pair, qui assure les points quand sommes à la faute poussés… en garder sous la pédale pour les dernières minutes. Ce qu’ils firent.

Souventefois ont réussi ce même coup, comme Samedi. En ce sens il n’y a rien à dire. L’art de la guerre c’est aussi de bastonner en fonction de l’adversaire, surtout quand on connaît bien ses propres limites... tout en misant sur ses points forts... et les Bifs ne voulaient surtout pas reproduire les fautes commises en début de tournoi. Donc chapeau melon pour ça et congratulations sincères. Ne sont pas au top et le savent, aussi leur légendaire et séculaire réalisme l’emporte, comme souvent dans l’histoire.
A méditer.

La suite de France-Angleterre au prochain épisode, avec lorgnette sur nos jeunes Bleus, somme toute en progrès.

Dans l’attente nous vous laissons apprécier la sévérité du Sunday Times et autres gazettes chronicroqueuses, pillé on ne sait zoù. En causerons céans, au prochain article… sous peu.

Le Sunday Times assaisonne Marc Lièvremont. « Son approche était une insulte aux traditions du rugby, une insulte à la compétition et une insulte à l'Angleterre, écrit Stephen Jones regrettant « des jeunes ridiculement mal armés pour un rugby de ce niveau et l'ânerie fantaisiste qui consiste à parler pour construire l'avenir. » Le Sunday Telegraph plus cool, en Une « Encore ! ». « La France ne s'est pas effondrée. Elle a rendu la tâche difficile à l'Angleterre, mais son trio d'arrière tant vanté n'est jamais entré dans le match et elle a manqué d'un buteur fiable. » Pour l'Observer, « les Français veulent courir, mais ils sont devenus un peu gallois. Les Gallois de la Coupe du monde. Tout en fioriture, mais sans substance. Marc Lièvremont a une belle vision de ce qu'il veut. Mais vous ne pouvez pas courir sans une mêlée. »
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DERNIÈRE MINUTE:
Blog Rugby Hémisphère Sud
la connexion fonctionne...
Mais LA GUERRE n'est pas ÉVITÉE
ni LE BOYCOTT OUBLIÉ
!!
à suivre
© Le Pilier

RUGBY HEMISPHERE SUD : LA GUERRE



Boycottons le papier d'Arménie !!!

A tous ceux qui s’inquiètent de l’impossible connexion au super Blog, Rugby Hémisphère Sud, une info toute fraîche, directement puisée à la source Brisbane, vient de tomber sur notre téléscripteur cyber modulant à fiabilité canonique et gros bouton.
Un problème d’outrageante rapine, semble-t-il occasionnée par un branquignole d’Erevan, ville d’Arménie où le papier s’enflamme comme un pétard Pékinois… Un zig peu vergogneux en somme, aurait pillé le nom du site prisé, interceptant le conduit diffuseur alimentant le flux. Conséquence funeste pour tous les fans du Blog sus abattu, couic pour l’info Super 14 !!!
Son rédacteur en chef fait de son mieux pour se reconnecter, nous rassure-t-il dans son courriel. Soutien sans faille du Pilier, au franc-tireur qui solo fait face à l'adversité retorse.
Patience et ultimatum à l’Arménie, avant l’envoi de nos packs de huit pour leur chicorer la trombine et martelage immodéré de leurs abattis. Nous vous tiendrons au courant… avant déclaration de guerre à ces canailles qui se permettent de désherber nos ovalistes pâtis, jaloux de l’hégémonie Sud Hémisphérique… Une troisième guerre mondiale semble sourdre des tuyaux transmetteurs.
On peut s’attendre au pire
!!!
Pour l’heure Boycottons le papier d’Arménie !!!
Revenons à la bougie !!!
Préparons nos troupes de choc, tamponnons ferme, tricotons les côtes, assaisonnons, préparons les canons !!!!
Le Pilier
galonné, en tenue de combat et première ligne se tiendra, sous la mitraille, pour écraser la rébellion barbotteuse, si nécessaire !!!
A suivre donc.
PS: Nous savons très bien où se fabrique le papier d'Arménie... mais tant pis !
© Le Pilier

25 février 2008

CROQUETTES DE SCOTS AU CROKE


Le Match du week-end
l’Irlande de maîtresse main désépine un chardon faible en trois quart, courageux devant… entreprenant, en somme plus ardent… 34-13. Le must du week-end au regard d’attaques bien menées, lancées navettes, passes au cordeau, anticipatrices de la part d’Irlandais très à l’aise sur leur pâtis du Croke. Un match pour les écoles de rugby. Une belle copie.
Dès l’entame le Scot impose un enthousiasme volontaire… Les sentiments grossiers de la menue gente regardeuse d’écran, par petit bout de lorgnette embrumée, croient les Verts hyper bouffés… Que nenni. Avec application ils encaissent sans panique aucune cette fougue des avants Ecossais pourtant bien décidés à labourer le trèfle. Patent était ce fait : à aucun moment n’avons senti les Scots capables de planter un essai malgré cette hyper occupation du terrain… leur jeu trop lisible derrière, la transmission lentigrade… les Verts n’ont qu’à attendre, défendre quasi pépères, envoyer de très bons coups de tatanes au-delà des cinquante mètres quand ils récupèrent le cuir pour se dégager... Ce qu’ils font de manière lisible et bien réglée.
C’était parfait. La chardonique engeance écume et son oeil étincelle, rugit, s’arc-boute, pousse, se déchire, rien n’y fait.
Première incursion des verts chez les Ecossais : un essai.
Tout est dit ! La suite à la mesure de ce moment rendra compte de la maîtrise parfaite du jeu par des Irlandais lucides, vifs et bons lecteurs. Tout uniment c’était beau. Les Scots ont balancé beaucoup d’énergie cette première demi-heure, monopolisant outrageusement le cuir, mais ne créant pas de véritable danger. Impuissance donc et premier point.
Le second, de superbes attaques impulsées bien souvent par le déchaîné Murphy, élu pour l’occase gonze du match, récupérateur audacieux des zup & unders… Au final ? Cinq essais sans bavure ni vidéo requise…sinon une à peine, pour l'arbitre souffler.

Premier essai : un must de leurre. 22ème minute… quasi première incursion des verts, en Scot 22… 5 mètres de l’en but… Le troisième ligne Heaslip prend le cuir, 9 Reddan se décale comme pour une attaque côté droit, O’Gara derrière lui se lance toute vitesse dans la même direction… la défense Ecossais se déporte… Heaslip repique gauche… un trou… passe à Wallace… essai entre les poteaux… Du sur mesure. Magnifique. Reddan et O’Gara ont joué le coup parfaitement. Le rugby c’est ça… du leurre, de l’hypnose, du je-fais-croire-ci-et-je-fais-ça… Superbement bien fait. Un cas d’école.
4 minutes later, re-attaque des verts dans les 22 Scots… Reddan envoie master rapido le cuir à O’Gara qui rentre sa course occasionnant blocage et ralentissement de deux défenseurs, transmet à O’Driscoll trés en cannes qui accélère, trois gus au derche, passe sautée magnifique à l’aile Kearny… essai… parfait… frisson du Pilier. Le Croke Park jubile.
Les quasi tous essais furent minutés aussi clairvoyants… un must.
En sus les passes de Reddan (bien meilleur que Stringer)… d’enfer… obusiennes, précises, manumétrées… bonne distance, en avant d’O’Gara lancé… Idem pour tous les attaquants… du pile poil mesuré… réception du cuir pleine vitesse… wonderful… les plus belles attaques du tournoi… jubilatoire… jamais ça chez nous… ce point de vue définitivement apodictique*, nous engage, nous impose comme le seul Blog qui voit tout et ne s’adresse qu’aux saveurs*. Fi de ceux qui n’entravent rien au rugby et se contentent d’attaques où le cuir se colle au joueur, ralentissant sa course… du reste pas vraiment lancée tout berzingue. Nous y reviendrons dans le prochain article rendant compte de notre défaite.
En somme enthousiaste une belle copie des Irlandais… remarquable gestion du match, réaliste, dynamique, cannes tout feux, ailiers tout flamme, pétulants… véloces, lestes… le match le mieux géré de l’année… un plaisir savouré.
Mais qu'ont-ils fait ces derniers mois, si sont capables de ça ?

N’oublions pas l’essai des Scots trouvant la faille après grande débauche d’énergie. Volontaires devant mais rien derrière à l’image de Lamont, le frère du bon, qui ne pane rien quand son coéquipier sur l’aile l’engage à changer de trajectoire, lui signifie la chose par un mouvement de cuir pour ne pas fermer l’attaque, espérant la croisée du gus. Lamont le colle au croupion… vont en touche… grosse louche… rien dans le cortex… désespérant.
*Apodictique: chez Kant et le Pilier, proposition impossible à contredire
*Saveurs: ceux qui savent

© Le Pilier

24 février 2008

PIZZAÏOLOS, OLIVE ET NOYAUX...


Pays de Galles invaincus
Coutume ne sera… Une tof des Romulus marquant un essai contre des Gallois entreprenants et dominateurs… d’après le score sans appel 47-8. N’avons pas vu le match… comme dab… sinon les essais sur Bibici. On s’attendait à telle giflée… Les Pizzaïolos c’est plus le Quattrocento… pour l'heure avalent les noyaux... S’ils possèdent le plus beau pays planétaire, sans possible doute, architecture sans pareille où la plus modeste bâtisse Sicilienne semble palais de roi, où la nature ondulante de Toscane est d'une perfection architectonique, jusqu'à la pointe des ifs, peintres et sculpteurs les plus prestigieux, Panthéon Romain pour divinités, Capitole Michelangelo des grâces... question rugby c’est l’ennui. Le Pilier en reste au tournoi des cinq nations, même s’il reconnaît la nécessité d’intégrer Rome à notre EOE, Européen-Ovale-Empire pour les mettre à niveau… C’est bon pour eux, moins pour nous. Se confronter chaque année à des petites zéquipes ça n’impose pas dépassement, voire ramollit nos mâles mollets qui se rassurent toujours trop quand on les gagne. La première fonction du Romain ? Qu’on se croit beau quand on les tond !!! Rigoletto, du roi bouffon, en verdit d’aise… Brouter l’herbette est certes un plaisir… pas l'opérette.
Tout cas, plus fils de Pompée que rejetons de César… leurs légions traversent malgré tout le Rubicon liquide avec enthousiasme, mais dans l’indiscipline systématique, antinomique avec le XV imposant rigueur… Pas un match Italien sans un carton jaune romain… Sont solides et courageux, mais derrière pas de jeu… Aussi nuls que Scots avaricieux.
Attendre leur première victoire à chaque saison n’excite en rien notre occiput… Si l’on s’ampute ? C’est de l’ennui… ainsi ne gâchons pas notre temps aux gammes mineures… même Bellini c’est du mini… Le grand Opéra c’est du Teuton… le grand ovale c’est du Briton… aussi loin que sommes concernés… dans l’Europe contrée.
© Le Pilier

23 février 2008

OUI A LA DOPE


Une énergie vitale
Ain de pallier cette différence kilogrammique, bitwine les Rosbifs surgavés de Pudding-National-Brut et nos crêtes cocottes, dandys-blancs-duvets, tricolorées jus-sang-neuf, moins fortes de rein, plus mouvantes peut-être ? … 42 kg séparent en effet les deux packs de huit… le Pilier soucieux d’un rééquilibrage des forces, propose céans à notre octobobine d’avants, comme aux plus coureurs des arrières gardes, un breuvage incontournable, pour dynamiser l’abattis national au signifiant sonore comme une couronne de Queen tombant sur un parquet de zinc, la bouche en cul de poule: Le Perpetual-Motion-Food… élaboré avec zèle, ingéniosité dans les laboratoires du phénoménal et nonchalent Jarryste, Alfred, compagnon de votre dévoué narrateur, ayant lui-même, dit-on, participé à la suprême course des Dix Mille Milles, débordant largement avec sa quintuplette autopropulsée, les mécaniques les mieux huilées de cette futuriste époque… comme les espoirs les plus insensés qu’un homme des plus saints peut formuler quand sa femme le trompe avec un plus-dur-plus-longtemps...
Voici donc l’extase, le big, le roboratif exceptionnel pour nos volailles au petit grain, le breuvage secret des surmâlitudes, l’unique, le rare, tournigonflant les côtes, la cuisse, le croupion... ad hoc pour torses à poils... le fondamental et naturel Perpetual-Motion-Food, littéralement « nourriture du mouvement perpétuel ». Seule anicroche, faut pomper sans arrêt pour le produire... mais ça on connait. Sinon, tout indiqué pour dynamiser nos pattes gallinaces, nos dodelinants biceps, nos tendons hyper flux, nos calebassons débiteurs de baratins tous gabarits, qui prétendent vouloir attaquer de partout, même sans ballon (sic), et faire courir jusqu’aux rotules ces grÔsseux panses de Bifs, qui tiendront pas 80 minutes, passque bien trop pesants des ventricules… A voir.
En tout cas, avec le Perpetual-Motion-Food, fini la tremblote, le mâche pâtis, le raté, le lacet défait... Merci qui ? © Le Pilier

22 février 2008

SUPER 14 SANS PLOMB


Pour l'élitisme
Loin du championnat pépère d’icy, des passes maman, molles chaussettes pour transmissions imprécises… des secondes lignes pas toujours cavaleurs… le super 14 nous ravit par la vivacité de son rythme. Avons maté les Blues des Rokocoko, Woodcock et autres Mealamu connus… qui s’astiquaient les abattis contre les Chiefs de Muliaina, zélé Sivivatu… moustachu pour l’occase, Lauaki (la tof) et consorts… 32-14 au final pour les Blues… savez déjà ça si jetez un œil en ce lieu prisé, pour amateurs solides du meilleur rugby planétaire.

Du tonique, du vivace, du bel ovalisme... comme on aime. La super passe est au sud, y’a pas photo… des sorties de mêlée obusiennes, des secondes lignes qui se relèvent aussi vite que des flankers pour opposition pick and go, des combinaisons au quart de poil, comme celle qui envoya Rokocoko entre les poteaux, à vous dresser l’échine jubilatoire…
Nouvelles règles pour un rugby de mouvement permanent… A noter, un arbitrage exceptionnel, pas baveux, pas douteux, hyper précis, impartial, rigoureux, attentif comme on en voit peu en vieille Europe… Comme quoi la règle strictement appliquée en rien n’empêche le beau jeu sinon l'inspire.

Même s’il faut reconnaître de nombreuses imperfections de part et d’autre dues à la rapidité nécessaire des figures travaillées comme improvisées, au début de la compétition où des réglages sont à faire, ce rugby là a tout pour surdominer nos pâtis.
Des fautes de mains il y en eut, certes… mais quand la machine Blues s’est réglée en seconde mi-temps, ça balançait la vapeur pour des phases de jeu interminables sans rupture de tempo. C’était beau. Sont bien en avance sur nous, faut le dire tel, et ne pas se voiler la face.

Sommes du reste contre la venue de ces joueurs d’outre-hémisphère en nos terrains de jeu… hors l’artiche, ils ne gagneront rien à s’ébattre en nos pâtis. Sommes pour ce rugby d’élite. La fédération Néoz a tout à fait raison de ne pas faire jouer en son équipe nationale les joueurs qui s’expatrient. La vraie démocratie c’est aussi la fixation des limites comme la reconnaissance des élites… qu’on arrête de nous bassiner avec cette moulinette qui prétend que le mélange de tout et n’importe quoi, donne du goût au breuvage, relève le niveau, voulant subsumer tous les individus sous le même dénominateur, parfumé au vicié parfum du principe égalitaire.
Des clous ! Nous voulons notre aristocratie. La véritable égalité appartient à chacun d’entre nous. C’est la possibilité de se croire à la mesure des plus grands et de se donner les moyens d’y parvenir.
Le Super 14 est le meilleur championnat de la planète. Pour qu’il le demeure, Kiwis, Kangoos et autres Springboks doivent conserver leurs joueurs. Ce rugby est le modèle à imiter tirant le nôtre vers le haut. Quand Botha et Matfield viennent faire joujou à Toulon, ce n’est pas bon pour les Sudafs ni pour le grand rugby… et ça nous ennuie.
© Le Pilier

21 février 2008

BLEUS SANS ARTILLEUR


Sans canon... moins de pions
Pas de botte digne de ce nom dans ce quinze Bleu… En face une savate Wilkinson aux petits arpions, retrouvée, qui passe tout. Essayer du tout neuf c’est bien…
Mais un manque de tatane comac ? Pas des plus judicieux... Traille c'est pas du top. A moins que le score n’importe pas… là, c’est osé !
Peut-on se passer d’un tirailleur dans nos troupes ? C’est ce qu’ont voulu croire certains généraux bien Français en 14… nos galonnés gonzes et grÔsseux carafes pensantes, ne croyaient pas à l’artillerie au début du massacre… préféraient l’infanterie… en face y’avait la grosse Bertha et ses rejetons… On connaît la suite. Sans les Bifs et les Ricains… tintin… plus d'Rhin !!!
© Le Pilier

20 février 2008

ROSE FRAIS


Des Bifs, des Bleus... tout neufs
Tout uniment reconnaissons que le staff de l’équipe de France ne tient pas assez compte des conseils avisés du noble Pilier. Nul n’est prophète en son pays, on connaît la figure, même s’il est vrai qu’en rien ne prétendons au titre. Pas de suiveurs au croupion ne voulons... pas de moutons.
Cela nous prouve, s’il était nécessaire, notre incontestable suprématie, dont les analyses ne sont accessibles qu’aux seuls initiés... saveurs* émérites, gente à l’entendement ferme et consistant, indépendante, formant cette communauté virtuelle que l’on se plait à croire amicale et supérieure. Des autres… n’en avons cure. Jamais le grand aigle n’a perdu autant de temps qu’avec le choucas… aussi continuons notre respirance plein poumons dans l’air prisé des cimes.

A contrario, nos Bifs et frères de bastons, jettent souventefois un œil en notre lieu, considérant sans doute notre sagacité sémillante comme une rareté au pays du fromage. « Pas une seule erreur n’a été commise en ce lieu… » Nous rapportait un membre du staff Anglais et pas des moindres. Nous savons ! Aussi, sans en tirer gloire mais sans modestie aucune, vertu des tièdes s’il en est, constatons que nos conseils de virer presto Gomarsall du groupe de la Queen, comme icy, a été suivi d’effet, puisque ce dernier ne fait plus parti de la team. Prétextant méforme du balourd, Ashton le diplomate l’a remplacé par Richard Wigglesworth (la tof), dont la jeunesse n’a d’égale que la complexe prononciation de son nom. 24 ans le gus, 9 de Sale, aura le loisir d’en découdre avec un petit bleu de 5 ans son cadet, le jeune Berjallien Morgan Parra, que nous connaisons peu mais à qui nous souhaitons succès.

Du sang jeune et frais donc, dans ces deux équipes qui vont s’avoiner ce week-end au Stade de France, pour une revanche dit-on de la CDM… humiliante pour les Bleus. Devons-nous nous enthousiasmer de la mise au ban possible du gros morphème qui alourdit nos prestations coupe mondiales, cette emblématique figure de plomb, usurpatrice, qui imposa des croûlants atones, pour un rugby sans panache : l’expérience ??? L’expérience, dont on nous a bassiné les esgourdes pour nous plomber les paupières d’ennui, nous imposant ronron et désintérêt avec des joueurs très anciens qui n’avaient pas leur place dans le groupe, trottinaient menus, bien là, à brouter le pâtis et ralentir la fougue des plus jeunes !!!
Des vieux, l’expérience, certes... quand ils ont du ressort… quand la figure n’est pas imposée par une présence absente, comme elle le fut pour Pelous… quand elle correspond à du tangible, corporel intrépide, à l’instar d’un Williams, flanker du pays de Galles, meilleur peut-être du continent Européen. Vécu n'est pas toujours sagesse ni habileté... Si pas de jus, à la retraite, au rebut... Ce temps de l’expérience qui montre toujours ce qu’elle cache est-il révolu ?
En tout cas, ce week-end, elle n'est plus !

*Saveurs : ceux qui savent.
© Le Pilier

17 février 2008

POITRENAUD SE BRISE LES OS


Deux trois pattes
Ben voilà… Pendant que le Pilier à ses recherches se concentre le jour, fretin-fretaille en capiteuse atmosphère la nuit, féminins réconforts, Poitrenaud se brise les os… souffre le martyr… somme nocturne à l’hosto... solo. Fracture de la diaphyse tibiale, à trois centimètres au-dessus de la malléole, à la 22ème minute de jeu contre Perpignan… flux lacrymal en cascade de croco, tant la douleur imposait sa traîtresse et parasite présence… dégustation à vous faire supplier maman, bien comprendre que le rugby c’est pas du gâteau quand ça achoppe.
Après Fritz, Poitrenaud chausse donc à son tour les béquilles, pour ballades dualistes, balancement à trois pattes papy, sur l’herbette de la Prairie des Filtres*, bord de Canal de Brienne, jardin du grand rond… sous le sun Toulousain et ses rayons fortifiants. Une solidarité qu’on eût préféré au sein de l’équipe de France, face aux Bifs de Dimanche…
La douleur des uns, impose compassion des autres… comme déception. Souhaitons bonne retape aux deux trois quarts, que l’ingrate destiné dans sa diminutive générosité, transforme en demis. Clopin et Clopan n’ont plus qu’à prendre mal en patience, avec lecture de Nietzsche conseillée, pour ces aurores qui n’ont pas encore luit, porteuses d’espoir comme volonté de puissance régénératrice.
* Prairie des Filtres où selon la légende le rugby pénétra dans la ville rose.
© Le Pilier