Carter maître pied
Étions à la messe pour nos oraisons jaculatoires… Le Seigneur tout puissant nous fit la grâce même d’un match très agréable Blacks Vs Bifs, nous remerciement d’une pénitente posture, sincère et durative, qui nous tint une semaine entière dans les meilleures dispositions. (Lire épisodes précédents). Devenu bon, affable plus qu’hier, quatre épingles, plus qu’un saint, acceptable et gracieux, plus charmant qu’un marquis de Topor, total voué à Dieu, c’est dit… bien fini en somme, le Pilier s’est donc vu gratifié d’un duel à la mesure parfaite de son rang. Un match de rugby de bonne tenue. Aussi pour remercier le divin de ce don espéré, rendrons compte de la baston, et jurons ferme devant toutes les saintetés reconnues, de ne plus jamais gâter notre œil à regarder le rugby d’icy. Voyez l’effet du repentir, sommes devenu tout autre. Délicat, plus exigeant-Adonis, plus minet-incisif, plus contrôlé, plus copain... avec les cimes ! Vraiment bien koi !
Merci Seigneur pour cette remise du Pilier à son juste niveau, comme pour cette récompense jouteuse, subséquente de cette nuit farouche que nous n’espérions plus. En effet, une mousmé de beau minois, dans notre mouvante couche, encouragea nos dévotions, si bien qu’au matin étions, malgré le peu ronron, enthousiaste à l’idée de côtoyer du Black sur le pâtis d’éden et même en pleine forme. Eden qui, ironie du sort ne jouait pas, mais dont ses petits copains honorèrent dignement l’idéal.
Les essais Blacks ? De toute beauté ! Carter ? Un maître pied ! Une vista… des cannes, du ciboulot qui fonctionne plein pot. Mais yu pas que lui. On vous en causera. Des points d’attaquants, essentiellement, courses et trajectoires dignes des perspectives d’antan, quand du Quattrocento on savourait l’éveil. Bref, un match du tonnerre à nous faire oublier notre nationalité bleu lavasse...
A suivre.
© Le Pilier