21 juin 2008

NEW ZELAND VS ENGLAND 44-12


Carter maître pied
Étions à la messe pour nos oraisons jaculatoires… Le Seigneur tout puissant nous fit la grâce même d’un match très agréable Blacks Vs Bifs, nous remerciement d’une pénitente posture, sincère et durative, qui nous tint une semaine entière dans les meilleures dispositions. (Lire épisodes précédents). Devenu bon, affable plus qu’hier, quatre épingles, plus qu’un saint, acceptable et gracieux, plus charmant qu’un marquis de Topor, total voué à Dieu, c’est dit… bien fini en somme, le Pilier s’est donc vu gratifié d’un duel à la mesure parfaite de son rang. Un match de rugby de bonne tenue. Aussi pour remercier le divin de ce don espéré, rendrons compte de la baston, et jurons ferme devant toutes les saintetés reconnues, de ne plus jamais gâter notre œil à regarder le rugby d’icy. Voyez l’effet du repentir, sommes devenu tout autre. Délicat, plus exigeant-Adonis, plus minet-incisif, plus contrôlé, plus copain... avec les cimes ! Vraiment bien koi !

Merci Seigneur pour cette remise du Pilier à son juste niveau, comme pour cette récompense jouteuse, subséquente de cette nuit farouche que nous n’espérions plus. En effet, une mousmé de beau minois, dans notre mouvante couche, encouragea nos dévotions, si bien qu’au matin étions, malgré le peu ronron, enthousiaste à l’idée de côtoyer du Black sur le pâtis d’éden et même en pleine forme. Eden qui, ironie du sort ne jouait pas, mais dont ses petits copains honorèrent dignement l’idéal.
Les essais Blacks ? De toute beauté ! Carter ? Un maître pied ! Une vista… des cannes, du ciboulot qui fonctionne plein pot. Mais yu pas que lui. On vous en causera. Des points d’attaquants, essentiellement, courses et trajectoires dignes des perspectives d’antan, quand du Quattrocento on savourait l’éveil. Bref, un match du tonnerre à nous faire oublier notre nationalité bleu lavasse...
A suivre.
© Le Pilier

18 juin 2008

BOCKS SANS OUTREFORCER


Pas gentils du tout ces Gallois avec Montgomery. Les diables rouges ont beau u montrer les crocs, ont perdu. 37-21. Des mickeys prétendent que les Sudafs ont souffert. Un brin relâchés pas plus... comme les Blacks contre les Bifs. Deux fois mangez du poireau successivement... l'appétit ira diminuant. L'impression que les Bocks donnaient ? De pouvoir marquer quand ils voulaient. L'ont fait.
© Le Pilier

17 juin 2008

LE PILIER CONDAMNÉ


Bleus à l'âme
Nuit stridente, nuit cinglante, nuits d’amoooooouuuur… Nos fichues gazelles nous ont fait payer le blitz rugby de Samedi. En effet, après nos heures farouches de pâtis, avons brouté vaillant luzerne, tête en l’étau, tutoyé pilou-pilou, couché, debout, jusqu’à l’extinction des feux, la zone à Morphée… les rotules au sommier… de quoi ronronner sur la couche d'un Dimanche mérité, plat limande et sans jus... au lieu de nous remercier de notre tentative de ratrapage... elles ont fui !!! Nous laissant juste un mot pour dire qu’elles s’en allaient avec un plus tonique, un plus beau, un plus là, présent, pour une croisière en bateau… Affligé, carpette et pathos en veux-tu, les cloches ballantes sacrées du clocher n’ont pas même caressé nos tympans tant sombre était notre âme, et pour l’avouer uniment, avons zappé le saint office.
Une soutane amicale, compagne de nos génuflexions dévotes, avec qui participons pourtant à certaines Bacchanales de saison en des lieux de vapeurs sourdinants de féminins filons, nous jeta
« c’est bien fait !»
nous reprochant de plus et sans ménagement nos absences répétées au prie-dieu, décrétant que notre âme et nos abattis ne sortiraient pas indemne de ces excès païens… que le ciel nous jugera sévèrement comme nos gisquettes l'ont fait, si ne reprenons pas immédiat le chemin de Damas... que le purgatoire serait clémence et que seul le fourchu acceptera notre carcasse pour une dantesque éternité.
Mais c’est pas tout !
Comme pour ajouter à notre accablement un supplément chagrin, notre catéchumène courroucé, à l’instar d’une engeance grinçante envoyeuse de mails très critiques à notre égard, nous reproche en sus et vivement nos bagatelles pimentées, notre manque d’enthousiasme pour les Bleus en propédeutique de la tournée Australienne qui s’annonce... notre astiquage du rugby Français en ces termes châtiés : « Le Pilier tu abuses… t’es pas sympa avec le quinze d’icy… tu appuies un peu trop où ça fait mal… tu carabistouilles nos cocorico boys plus que de raison…
t’es pas gentil
avé le staff... t'aimes pas ton prochain (sic). Seule une démarche pénitentielle pourra te valoir un sursis, St Pierre intervenant peut-être pour alléger ta peine si tu y mets du tien… mais point de paradis, là c’est cuit ! »
Voilà en substance ce qu’on nous dit.
En somme, tout le monde nous tombe dessus, et si le rein n’était pas solide serions déjà à préparer nos frusques, ticket TGV direction les gouffres, le palais du malin, la corde au cou solide pour un balancement certain. Largué par les moukères, tancé par le cur’ton, houspillé par certains lecteurs, honni du grand barbu, le Pilier se doit de racheter ses dites fautes… d’avide repentance veut tout sincère se bonifier, retourner le canoë, bénéficier à nouveau de la grâce divine et savourer humblement les mystères de la rédemption. C’est promis serons plus gentil !!! Dirons moult Paters et plein d'Avés pour faire nos Bleus gagner. Justine et Sophie de leur côté, peuvent se rôtir la croupe avec leur bellâtre sur une goélette océane, on s’en balance le goupillon. Avons de quoi soulager notre profonde douleur, gagner grand pardon en honorant dignement de plus Saintes, pas nitouches du cuir… qui sauront nous plaindre beaucoup, comme nous sauter au cou… femmes adultères plus que toutes autres exquises, cerises et callipyges, compréhensives, plus matures, qui pensent que le rugby est nécessaire à notre maintien, qu’avec un tel signifiant méritons plus d’égards… qu’au temps où les faux culs sont la majorité, gloire à celui qui dit toute la vérité. Ne jetez plus la pierre à la femme adultère, serons bien derrière, nous faire pardonner... si à Dieu plait.
© Le Pilier

15 juin 2008

AUSTRALIE VS IRLANDE 18-12


Les Aussies gagnent 18-12 des Irlandais vaillants, accrocheurs, parfois emportés, maladroits, à l’image d’un O’Connell très courageux mais qui s’isole en fin de match sans soutien et prend une pénalité. O’Driscoll fatigué manque une passe pour un essai quasi fait… très rare chez lui ce genre d’erreur. N’a plus son jus d’antan, même si plante son essai après une course folle, de toute beauté. Auraient certes pu emporter ce match les verts… avec appui de si. Mais une rencontre ça dure 80 minutes, on ne le dira jamais assez. Le dernier quart d’heure, le moment où tout ce décide quand l’équilibrage des forces semble acquis. N'ont cependant pas à rougir de leur tournée ces Irlandais, ont progressé... incontestable... de bon augure... et gagnent un arrière du tonnerre Kearney, qui confirme sa prestation belle contre les Blacks... un bon.
De leur côté les Australiens, encadrés par l’emblématique entraîneur néoz des Crusaders, perpétuent un rugby treiziste, sans grandes subtilités… Comme le disions, ont du retard sur leurs deux voisins… Mais attendons les Tri Nations, laissons du temps à Robbie Deans pour mettre en place stratégies nouvelles et relever le niveau de jeu. Tout neuf encore dans le fauteuil Australien… le changement va s’opérer au fil des rencontres. A suivre donc avec attention.

Notre bleusaille peut sans doute rivaliser avec les Aussies… avec encore des si… car ces derniers en leur terre Aborigène sont guerriers acharnés, savent profiter de la moindre faiblesse. Pour l’heure, on nous retanne avec du Chabal comme en quarante… que l’on veut fixer du reste en seconde poutre alors qu’il joue toute l’année en 8. Bien Français ! Il est vrai que n’avons aucun joueur indispensable en EDF, que notre rugby n’a pas de style propre et percutant. Aussi on se contente de pipolisme parfumé aux douilles chevalines pour faire oublier la bibine… vendre du torche fion… du slip... des bonbons... coucouches à mémés, d'la starlette aoualpée, d'la fumée... du rata, d'l'ipéca... mais pour le beau jeu, faut repasser… nos liquettes. Hors quelques exploits individuels, pas vraiment poétique l’horizon. Savez l’horizon... cette chose insensée qui recule quand on avance !!!
© Le Pilier

14 juin 2008

BLACKS PLIENT BIFS EN 46 MN


Emballez c’est pesé. A la 46ème minute du match les Blacks mènent 37-13… dès lors on lève le pied, laisse les Bifs se refaire une petite santé… score final à la cool 37-20. Intouchables les Blacks… même si des critiques profitent de la moindre erreur pour essuyer leurs sabots... quelques petites coquilles, de ci par là, permettront notamment une interception de Topsy Ojo, dont nous vous disions plus grand bien en ce lieu, sur une superbe percée de Carter dans un mouchoir de pâtis... voulant servir Conrad Smith trop avancé, sinon essai imparable, l’ailier Bif sans bouger reçoit le cuir et court vers l’essai de 70 mètres. Mais l’attaque des Blacks était magnifique comme tous leurs essais du reste. Des passes au cordeau… une présence en défense difficilement contournable, d’autant qu’à l’ouverture adverse sévissait la cruche Hogdson, qui sera remplacé pour invisibilité. Les Blacks et les Sudafs face aux défenses solides, se créent des espaces nouveaux, impalpables, entre l’étroitesse disponible des amas de modules. Mini passes au coéquipier qui colle le maillot, lancé, toujours… suivi permanent sans faillir… on sent le travail des figures et la volonté de maîtrise. Pour le grand champ, même célérité… sont toujours grands coureurs quand l’attaque s’élance. On pourrait croire qu’ils marquent quand ils le veulent… on aurait sans doute raison.
Les Bifs sans meneur, Wilkinson ou Cipriani, n’ont pas grand-chose à proposer en attaque, hors un pack somme toute bousculeur, dont les piliers assurent stabilité sinon domination. Voudrions du reste revenir sur notre enthousiasme de la semaine dernière concernant Nieemia Tialata, la bête épaisse aux 127 kilos de viande à point… dont nous disions tant de bien. En souffrance le gus cette fois… du mal à tenir le match face à son Bif et vis-à-vis Haskell ou Narraway
( Pas assez de caféine dans nos veines pour dessiller nos calots… emportés par le grand tout ne savons qui de l’un ou de l’autre a épuisé le Black… les saveurs pardonneront) qu’importe tout cas le petit nom du gros qui lui coupa le souffle, Tialata s’est fait sanctionné plusieurs fois, épuisé par l’affront en mêlée. Plutôt rameur en fin de match sa défaillance est à noter. Manque Hayman et son compère Woodcock… Sinon les très en vue... Conrad Smith, plante son essai... Nonu... en grande forme, bien en place au centre... Sivivatu 24 sélections 24 essais... un truc dans le genre... Carter parfait des arpions... sans la pluie, bien plus à l'aise... Mais ce n'est jamais plaisant ni juste, de citer seulement quelques joueurs NZ, tant ils forment un groupe homogène... un seul cœur, un seul esprit.

Sinon, on se marre des commentaires qui fleurissent un peu partout dès que les Blacks ne plantent pas 60 pions. « Pas si forts » disent les sots… « Pas si impériaux » soufflent les pâtés… « Moins impressionnants les gus » chantent les minus… « Ont eu du mal » crachent les badernes… « Plus ce qu’ils étaient » lancent les constipés… les plumitifs avortés… les supplétifs anémiés… cette petite engeance malingre et poussive qui se plait à afficher son opinion ballote dans les tribunes des torches fions. Coutumier chez les faibles de crevasser la moindre ride de l’Empereur, de conspuer ce qui en impose, de vocaliser sur leurs propres manques. Ainsi des petits, des journaleux poussifs toujours en mal d'inspi ! Veulent de l'impressionnant, du Jurassik Park, du Disney rugby, du Robocop aux pâtis, du XV spaghetti, façon console de jeu consoleuse du néant qui les meut. Ce qu’en dit le Pilier ? Gagnez-les… on verra après… et sans tricher !
Impressionnantes les natures mortes de Cézanne ? Cosmique la sixtine d'Angelo ? Phénoménal les tournesols de Vincent ? Surextravagant le Quattrocento ? A quoi bon ? Tout simplement beau.
© Le Pilier

COUP DE POMPE


On ramène la viande au foyer… ruinée, vidée, limée… quasi comblé… 3 h de somme, 3 matchs d’affilés… un blitz rugby pour le Pilier… assumé. Vous rendrons compte des faits dans la soirée… sinon demain. En substance, rien de nouveau sous le soleil. Au Top, Blacks et Sudafs… Les Aussies sont à la traîne, pas suffisant pour les vaincre en tout cas. Le rugby Européen est loin… très loin derrière, même si les Irlandais sont les plus solides finalement. Les Bifs ? Poussifs. Les Gallois ? Sans cortex… sinon Shane Williams et leur demie de mêlée Cooper.
Pour l’heure un n’ième caoua, massage des abattis… tirer la bulle un temps malin avec du Ligeti… sans chounettes, ni Sophie… à la rigueur zoner dans les limbes à Morphée... sans abuser.
© Le Pilier