15 mai 2024

IN MEMORIAM

La camarde infatigable, nous ayant jamais pardonné... visiblement d’être simplement né... nous poursuit d'un zèle imbécile... et s’est permise une fois de plus d’entraîner en son inaltérable contrée un joueur de grand talent. Manquait de seconde poutre sans doute là-haut. Un capitaine nouveau dans la team des immortels. Doit yavoir de sacrés joutes au plafond de l’éternité et beaucoup de monde dans les gradins. Après les Barry Jones, JJ & JPR Williams, Boniface, récents et tant d’autres héros d’ovalie… on en passe... sont légions... on imagine avec aisance les tournois mirifiques qui se disputent sur le terrain des élévations, où la poussière inévitable côtoie les verdoyants pâtis cosmiques, lieux d’échanges et de confrontations, pour le plus grand plaisir des imputrescibles entités qui, dit-on, s'ennuieraient ferme à perpétuité si yavait pas le grand Tournoi des XV Nations !!! 
Aux abords de l’empyrée donc, on recrute inlassablement de nouveaux joueurs, comme on le fait ici-bas. Lucien Mias est de ceux-là. On ne connaît pas le gonze, au sens que ne l’avons jamais vu jouer, puisqu’étions peinard inexistant,.. pas sublunairement incarné si voulez... mais les anciens nous ont tant parlé de lui, qu’il fait partie intégrante de notre histoire. 

D'autant
 que le daron ayant jouté contre lui sur plus d’un terrain, possédons une photo qui l’affiche, sise au mur des trophées de la maison familiale. On y voit le pater face au ‘taine de Mazamet… se jetant sur le cuir, lors d'une rencontre hivernale... ya lurette jolie de ça... pardi. 
Le dab était flanker, et savant cartoneur aux dires de tous... comme saveur en la matière. C’est lui qui nous a instruit, formé, entraîné, refilé le virus de l’ovalie. Si l’œil du Pilier est bien comac acéré, c’est aussi, qu’à l’instar des maîtres anciens, au sens grec du terme, ne laissait rien passer. Nous faisait répéter le geste, nous reprenait dès qu’on foirait un placage, un positionnement, un cadrage, une transmission douteuse… nous révélait ficelles… regards, analyses au détail. Nous soufflait aussi dans les bronches dès qu'on minaudait minus dans un coin... un brin personnel... revenait toujours au collectif... comme nous imposait le respect de la règle, partant du sifflet !!! 
Le rugby c’est ça… la transmission. Si t’as pas un ancien qui t’apprend, t’oriente, canalise ta fougue et ton envie, certes tu peux t’amuser, mais tu papillonnes, tu ne rentres pas totalement dans le vif du sujet, dans les subtilités du jeu, dans l’intelligence profonde du grand XV… où XIII pour le coup. 
Car de son temps, au bahut, comme il disait, l’était la même année, champion d’académie à XIII et XV… pas moins… capitaine toujours, fringant meneur de gonzes… puis hop recruté en Nationale, Top 14 de l’époque... si voulez. 
C’est donc lui qui a distillé ces noms héroïques dans la carafe du moutard en socquettes qui tendait l'oreille... Jean & Maurice Prat, Pipette l’arrière phénoménal… Gachassin… Crauste, Darrouy, Domenech... Domec... Labazuy... Boniface... et tant d’autres… comme Lucien Mias... à saturer quasi, pour la cause légendaire, notre vestiaire mémoriel. Sans lui d’une part, ne serions pas, hé hé… comme ne saurions pas... certaines choses !!! 
L'ancien au rugby est impérativement un modèle pour le jeune qui vient... c'est inscrit dans le marbre du Parthénon des joutes !!!!
Un vrai nietzschéen du pâtis le daron, pour le dire, affûté, correct et ferme, un juste au terrain… des explications (sic). Jamais un mauvais coup, une pompe qui traîne… de tronche qui geigne... tout dans les règles de l’art… bien au buffet qui disait !!! N’avons pas rencontré depuis, un seul gazier dans le milieu de cette trempe… de ce calibre... aussi impartial, avisé et précis que lui.
D'aucuns disent que le rugby est une grande famille... vrai... plus encore une communauté d'esprits... Lucien, comme d'autres, fait partie de la nôtre. Doivent se retrouver aux Champs Élysées de l'ovalie qui sait… not' vieux... volontaire, face au magistral seconde poutre Mias... qu’il admirait !!! 
In memoriam eorum... requiescant in pace... comme on dit sans chichis. © Le Pilier

07 mai 2024

LE RUGBY, C'EST ÇA !!!

Jeu de main, jeu de toulousain… se plaît-on à dire… les harlequins en face n’en méritent pas moins. Quelle entame, quel entrain, un match de rugby du tonnerre de Zeus pour cette demi-finale de cup européenne. Ça cavalait dans tous les sens… des essais en veux-tu… engagement ferme et correct… soutien, transmission systématique, collectif soudé… défense impec… pas de tas infinis qui ravagent l’idée même que l’on se fait de ce jeu… pas de coup de tronche, pas de coup foireux… pas de blessés. Du vrai bon, simple et beau rugby !!! 
Les équipes nationales doivent en prendre de la graine. Les stats on s’en balance ferme… le jeu est toujours le même. Tu gagnes la gonfle avec le gros, tu transmets fissa aux gazelles derrière, bien lancées... et hop… pas foto, tu finis dans l’en but. Score 38-26. Merci aux deux équipes !!! 

Les quarts de finale annonçaient la couleur. Bordeaux-Bègles contre les Harlequins fut remarquable, spectaculaire. Festival d’essais… de combinaisons… de figures diverses, d’envie, d’impro, de courage volontaire. Idem chez les toulousains ce week-end et le précédent… voilà le rugby qu’on aime
L’équipe d’Angleterre peut s’inspirer de cette Harlequin team… Marcus Smith est bien plus à l’aise que dans le jeu stéréotypé de la rose… avec un Ford à chandelles qui ne sait pas jouer, qui ne joue même JAMAIS. On nous tartine le mou avec le rugby moderneu, mais le rugby est toujours le mêmeu !!! Celui qu’on a vu dans ces dernières phases, c’est ça et basta !!! Avec des gus de valeur, de la vivacité en sortie de ruck ou mêlée… de vrais beaux cavaleurs et passeurs, tu enchantes le pâtis. 

Pis ya ce jeune Costes… pas que lui… mais que diable il est superbe le gazier qu'il nous plaît !!!! Placages magnifiques aux cannes, bien dosés… bim, ça tombe immédiat… Haki son copain de table, pam, au buffet, sec, affirmé… correct, appuyé… c’est ça le rugby. On cherche pas les épaules, à gratouiller les aisselles ou le ballon. On fait tomber le gus et paf... au sol... un soutien peut faire sans forcer le boulot !!! 
Et des cuissots de feu le blondinet… le sens de la trajectoire… prend le trou çuilà… et pas en force, à l'accélération, pis termine joliment son exploit… par une passe au cordeau, sinon coup de pompe bien dosé… hop essai de Dupont. Il nous rappelait les vrais centres d’antan, les gaziers au coup de rein phénoménal qui vous refilaient le grand frisson, pour servir sur un plateau le cavaleur aux cannes d'ailier. 
On garantit la fin définitive des Fickou, Danty et consort en EDF si les coachs comprennent enfin le rugby… ya des jeunes qui ont de bien meilleurs arguments que ces gratteurs de morpions !!! Les trois quarts ça défend et cavale, ça prend les trous, ça passe, ça désorganise la ligne d’en face, ça perfore passque c’est bien lancé… point barre !!! 
Regardez Depootere… vif et matois le gars… de l’envie… idem le palois Gailleton… vous traversent les murs par la vitesse d’exécution les gonzes… Costes en EDF avec, et fissa… on assure l'enchantement, le renouveau, le retour de Frédo !!!! Arf !!!
La classe on peut dire le centre toulousain, ya longtemps qu’on ne prononce plus ce mot que ça fait du bien d’en parler… un vrai bonheur de retrouver cet enthousiasme. Tiens, c’est là qu’on va constater (on sait déjà mais...) ce que Fabien G et ses collégiens baratineurs de flou ont dans le bocal. Les statistiqueurs de manche, c’est pour les morpions, les dégoiseurs de flan, les qui pigent nib et causent de rugby moderneu pour enflouter les pavillons, éviter, détourner les vraies questions, qui du reste ne sont jamais vraiment posées !!!


Ya de superbes joueurs
de par chez nous… pas compliqué du tout de bâtir une team d’enfer avec ce cheptel. On va bien voir s’ils nous phagocytent ces jeunes, ou s’ils exploitent avec intelligence leurs qualités. Permettez d’en douter. 
Ça fait bien 18 ans qu’on en cause ici. Ya vraiment longtemps qu’on n’avait pas vu ça… et ce sur trois rencontres… un vrai plaisir... et de très bon augure !!!! 
Les Toulousains se retrouvent donc en finale de la chopine européenne. Un petit coup de mou en début de deuxième période, certes et vrai, mais les gaziers en face étaient tout simplement remarquables. N’ont pas baissé la garde. Félicitations à ces Bifs que devraient inspirer leur coach Borthwick... qu'il en prenne de la graine lui aussi. Yavait tout dedans, des solides devant, des bien zélés jusqu’à l’arrière du tonnerre... de l'audace... partant de beaux essais. 
Un cuir ça circule, un joueur qui le prend est lancé… on colle au ballon, on fixe l’adversaire… on fait une superbe passe pour décaler... comme Ntamack et Smith l’ont fait. Parfaite distribution du reste les deux dix. Du vrai rugby... celui qu'on aime et voilà tout !!!
On a dit essai casquette de Flament... ok... vi... mais ya le costume qui va avec... faut bien mater le travail colossal de Cros, c'est lui qui fait le boulot... phénoménal le flanker, un fois de plus. Sur le coup plaque, se relève, se replace et bouscule le tas. L'adversaire est sur le reculoir... matez son travail... impec le gonze... alors ce genre de fait peut se produire, Flament matois ne se fait pas prier... profite de la poussée... hop... essai !!!
La finale est largement à la portée des occitans... que sommes, com savez. Si jouent comac les gonzes vont pétrifier la muraille de trèfle !!!! Arf !!! Faut rien changer. La seule manière de vaincre ceux qui font des tas à répétition, c’est de les faire cavaler, les contourner, les épuiser, les transpercer, les asphyxier, les bousculer sans complexe, par l’audace collective, skills de contrerucks... vivacité, transmission immédiate, suivi, faire circuler la gonfle systématiquement, ne pas s'épuiser en tas... pisqu'en face sont les rois... des tas !!!! 
Ont même de quoi les ratatiner !!!! On l'affirme !!!! Certes ont connaît bien ces gaillards Irlandais, savons qui sont… mais ne savent pas jouer au ballon comme nous aimons !!!! Alors oui au jeu de main, qu’il impose sa loi enfin, continuez comac et le cruchon reviendra sans pb à la maison. Merci en tout cas aux équipes pour ces remarquables prestations. Le rugby gagnant c'est ça... et ça ne changera pas !!! Re grand merci les gars !!!! © Le Pilier


01 mai 2024

UNITÉ DE L'EXPÉRIENCE

Hop hop… retour au pré avec qui on sait, puisque l’avions promis. Zallez retrouver du néoz... pardi… trombines à Guinness tavelées d’éphélides… répétition… décalage… Aristote le grec... Kierkegaard à vous... jusqu’à l’immensité de la tâche du schizo embastillé dans l'cogito !!! Savons ici qu’il n’y a pas labeur immense à modifier son regard… que le bipède se plaît à soulever la poussière et prétend être incapable de voir. Le simple alors paraît inaccessible… une vieille histoire… comme le monde des brumes. Mais sommes pas là pour se noyer la carafe en Lacanyse... ma jolie Louise... car c’est le mai, joli mai… c’est le joli mois de mai… buvons, chantons, dansons,  sous les pins, entre les fringants et concentriques bouleaux de... la chronique à Frédo !!!


Comment
kont fait les Irish pour remonter la pente…bah yzont pris un coach néoz….ki leur a fait lire du bon….Aristote en l’occurrence… a en effet attaqué le training par ces mots «Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée ; l'excellence n'est pas un acte, mais une habitude. » Pam ! Bim ! et prends ça dans les taches de rousseur… 

Au lieu des berlots bleuets qui préparent le cruchon en faisant du vélo, de la moto, de l’escalade, du parapente, que sais-je encore, les néoz y répètent à l’infini la gamme, le pitch, sortie de mêlée…passes dédoublées….passes sautées….sauf que….sauf que….la répétition idem stricto impossible…..car y intervient toujours un écart, un décalage une différence, même minime…..le gonze attaque pied gauche ce coup-ci, la passe un peu plus vrillée ce coup-là…..et ce « ratage » du calque est un accueil de la nouveauté….cette impossibilité structurelle et contingente de répéter à l’identique ouvre vers une reprise, un mouvement, et donne à la vie une dynamique…..donc, paradoxe, répéter inlassablement cé en fait accueillir l’imprévu….. 

Comac que Kierkeegard sé soigné de sa mélancolie d’ailleurs….. Il s’agissait pour le gonze d’une répétition mais en changeant de place ……répétition qui n’en est plus une finalement mais qui devient duplication, réduplication, redoublement, et ainsi ouvre vers un « resouvenir » en avant qui s’oppose à un répéter en arrière…. 

On follow…les symptômes rencontrés dans les psychoses viennent de la dislocation de l’unité de l’expérience…..elle rompt ou est toujours susceptible de rompre….. l’épuisement du psychotique est dû à l’immensité de cette tâche de reconstruire le monde à même le monde, de lui donner corps et cohérence - tâche impossible - dont cette dernière est issue de la cohérence de Soi, car c’est du Soi assurant phénoménologiquement sa continuité qu’il naît…on conclue…..répéter le même geste….avec la team…..à force…..fini presque à l’insu de leur plein gré oserais-je écrire par construire une unité partagée d’une expérience commune… où le langage pu nécessaire….le d-day….la sortie de la tranchée….les blacks se sentent comme un seul homme…. © King Frédo

29 avril 2024

VIVE LE ROI !!!

Alors que la lune altière, de son œil campé là, inondait un cortège de nimbus, simulacre fantomatique, se dirigeant de concert au septentrion, au son d’un limonaire invisible, monocorde, ondoyant erratique, caressant toits et façades... s’engouffrant dans les rues... balayant par à coups les miasmes de la cité… comme pollution du jour... le Pilier farfouillait... dans l'intime.
A s’enjouer de paréidolies sur le balcon haut perché du logis, nos muses du soir invitaient à commuer les monstres apparaissant dans la pénombre secouée, en figures ludiques, non sans quelque éloquence, où l’ironie coudoyait si joliment la frénésie d’inventorier ce monde sépulcral, qu’elles en frémirent de joie, se gondolant de leurs trouvailles. Nous aussi. 
Dès lors, le ciel s’enchanta d’un florilège épique, où Pégase apparut en poney ordinaire, Éole en souffleur de ballons... les monstres en papillons. On se gaussa des cieux. Cette tempête annonce ce qui ne peut qu’advenir... insuffla une voix lointaine, congédiée immédiat par un courant frondeur, sinon émoustillant. 
Allez hop, balayons d’un trait tous ces moutons suiveurs, figurons-nous que l’œil qui guette derrière cette agitation est de nature bienveillante et protectrice, savourons bagatelles, enivrons la bouteille… dansons des matassins et buvons au goulot !!! Ce qui fut. 
Le clin d’œil astral tint son rang, discret mais permanent, puis s’en alla de l’autre côté, perpétuant sa course derrière le vent terrestre, sans même osciller d’un brin sa paupière secrète. La nuit fut courte… comme elle fut longue… le réveil un peu flou. 

Que dire à cette aurore après une telle nuit ? Ben salut ! « Mais Pilier cela ne suffit plus, tu dois retourner au terrain… l’incubat sous les plumes d’en abuser réprouve l’impératif devoir et ramollit l’influx cognitif… tu te dois de conscience vertueuse t’affubler… car quoi ? Pas un brin de chronique depuis Mathusalem, pas un mot, pas un verbe… une virgule… un signe de vie !!! Regarde dans ta boîte. Ya King Frédo en armure rutilante qui piaffe sur la Rossinante avec ses clairons et qui pousse au balcon !!! » 

Ainsi une voix intérieure, soufflée pas GPTPlus-sournois-que-féal sans doute, nous signalant par un coup de sirène trophique que les nerfs du gazier étaient semble-t-il à bout !!!! 

Houlalalala… c’est pas un Roi autoproclamé qui va nous obliger à tartiner nos potins de prose appétissante dès les croissants. Veut quoi le gus ? S’imagine aux portes d’un quelconque fortin ? Javeline en main ? Veut d’la chronique hebdo... obligado ? Dès matines au stylo ? Toutou à l’actu ? Obédience éperdue ? Les poulettes au caldarium... remiser le Pilier au frigidarium, histoire de raffermir le bonum  ? 

César dit : "fais ceci"… la chose est faite !!! 
Sommes pas Marc Antoine enraciné dans une pièce de William mon coco. Avons d’autres zimpératifs qui demandent une concentration de tous les instants… si si… un travail de fond qui vous plonge dans l’oubli des mondes à popotins, nous éloigne même des pâtis, vers de lointaines galaxies !!! 
Hahaaaaa… ya des travaux d’Hercule qui se font en loucedé… des zones qu’on doit quitter. Aux spéculations de noble empyrée on se voue… on peut pas être au four et au turbin en racontant not’ quotidien illico via presto le résosocio... sous la pression despotique de certains !!! 
Car savez pas tout !!!
 L’est pas seul… l’a ses courtisans le bougre, qui disent même comac et bien franco, sans barguigner d’un cil : " On veut le King !!! C’est du tonnerre ses bafouilles… il a du jus… il est où ? Ski dit glisse !!! L'a des choses à balancer, nous des trucs à savourer. Oui au grand royaume des pâtis… lui connaît son coin rugby… hourra hourra… vive le Roi… on attend la suite, on veut du sus..." et tout un tas de revendications impératives de cet acabit !!! 
Le retour de Marie Antoinette aux brebis d’la fermette en somme... plébiscité le mikado par les ceuss qui hier encore ont raccourci son ancêtre !!! 
Allez y comprendre kekchose… l’autocrate du pâtis et ses amadoueurs qui nous font la leçon des impositions… les flagorneurs qui veulent... nous zintiment, exigent quasi de dérouler le tapis du bastion chaque jour aux souverains arpions !!! 

Ok bon ça va !!! Pas rétif à la pression nous... après réflexion… respectueux des ordres... sans outre génuflexion… pas jaloux d'un sou d'or d'la couronne... pieux même aux coussins du trône… un brin… brassard et collet oint… auréole flottante au zénithal caillou… les chroniques du King Frédo qui nous pilonnent les pavillons jusque dans nos transcendantales émulsions, notre mise au vert, nos philo-transpositions, seront sur l’écran dès bientôt vite fait qu’on s’y engage !!! 
Promesses à sa Majesté... aux courtisans… batraciennes à Fontaine… à tous ses sujets qui feraient bien de réfléchir à deux fois, à désirer si mordicus... un Roi !!! Arf !!! © Le Pilier

15 avril 2024

ÉNONCÉ & ÉNONCIATION

On voulait causer de la performance de nos toulousains contre Exeter… remarquable, lisible, une joute du tonnerre… hop… 64 pions dans la besace, pour une place en demi qui promet une belle empoigne... on se lance... cuir et plume en pogne... bim... King Frédo déboule tout berzingue... impératif... nous déborde sur l’aile, imposant son papier... partant, de fait... nous déleste sans coup férir de notre honorable intention !!!! 
Bon prince, respectueux du titre autoproclamé, on laisse à sa majesté le soin d’apposer son édit sur les murs du bastion, histoire de ne pas finir dans une de ses geôles… aux oubliettes !!! Bon, il est vrai que nos précédents blas demandaient quelque développement. Avions même chaussé costume d’anthropo… crampons psycho… strapping aux cuissots… voulions développer toussa… sans pour autant livrer linéaments ténus de la thèse, pour le coup en suspens !!! 
Ci-joint donc la chronique French Flair du King universel en pleine bourre, comme une rafale d’ouest balayant les particules fines de nos hésitations… avec en prime de l’Outrenoir sur la partition !!! Étonnant non ???? 

La chronique du King

Y’a une différence (majeure) entre « sujet de l’énoncé » et « sujet de l’énonciation » , ké la différence entre ce que le sujet dit et ce qu’il assume dans et par sa déclaration, c’est-à-dire précisément d’assumer les conséquences (ou pas), et uniquement pour lui-même, de ce qu’il énonce.  
Y’a le gonze qui cause chicore, et çui ké sur le pâtis, le premier peut magnifiquement en déblatérer, et le second pas, peut-être même que le premier en parle toujours mieux que le second, sauf que, sauf que, il y est pas, il en sera même jamais, alors que l’aut’ descend dans la fosse…..kekechose entre le marin d’eau douce et le vieux lion de mer….on conclue primo ke les AB’s s’en cognent de la communication et des concepts en « ing »…y sont là ou y doivent l’être épicétou…..   

Followons…. Le vrai général….le maître au sens hégélien (de la dialectique maître/esclave)…..sur les champs de bataille lé sur le canasson !!!!! 
Lacan le disait souvent…la démission était interdite à Rome…ou alors si le tribun voulait se carrer…à la sortie l’était zigouillé tout étripé…..cé là quand y’a du vrai…. quand les gonzes y mettent leur peau …ce qui fait lien social d’ailleurs...bah oui le grognard suit son gradé ké là tout prêt….le gonze croit d’autant (uniquement ?) en son plan de bataille ke si y paume les deux finissent tricards….et réciproquement itou….un qui parle de la montage sans y être monté là-haut….l’aut qui met les adjas après waterloo…..touca toquards à jeter à l’eau !!!!! 
For example tous les foireux qui trouvent que casus belli cé branché mais ki seront jamais dans les tranchées !!!! 

Y’a faire et parler de…et faire et parler pendant….l’activité et le méta…..l’activité et le langage infra…..surprise….surprise….on le mate à chaque fois…les Blacks ne causent pas !!!! quasi jamais de réunion de famille….de cercle magique sur le pâtis….les gonzes en ont pas besoin….une communication hors langage…ça en secundo bah cé pas banal !!!! cé même tout à fait esseptionnneell !!!!
L’entité noire néguentropique cybernétise sans mots.....comment l’info se diffuse t’elle ? on peut contester le primat du langage, comme écosystème de l’homme….y’ a d’autres formes de symbolisation, notamment  sensori-affectivo-motrice qui passe par les gestes, des attitudes, des comportements…..on se tient différemment debout sur chaque continent…   

Là on touche un truc….le french flair c’est de ca aussi kon cause…soit dit en passant ke le flair discontinu des Froggies est un consubstantiel des Blacks…la relance du bout du monde y l’a font tous les dimanches les Maoris…mais bon…passons...flair….flairer….. une stratégie adaptative qui se vectorise dans le domaine proprioceptifs, par les sens…y’a question icy d’instinct…mammifères koa…une altération qui fonctionne par dissimilation...une dissimilation sous-entend catabolisme….qui ne peut s’associer qu’avec métabolisme…. tel une meute de loups avec stratégie groupée où chacun son rôle…on arrive au concept de corps….qui n’a rien se limite pas à l’organique….reprenons encore Big Moustach…le corps est une œuvre d’art….car l’art est le phénomène du vivant…..on cause au cordeau d’unification de forces plurielles – comme on parlerait du corps enseignant – le corps n’est plus dissocié de la conscience mais partie intégrante…
Le french flair c’est faire une pâte homogène sans grumeau où la pensée est physiologique…Nietzsche parle alors d’ivresse….on entend précis alors affinement et élargissement de la perception…franchir les portes de comme disait Jimbo… © King Frédo