08 mars 2023

LA PART DES CHOSES

Quand Jelonch rentre dans le mur, droit-percutant dès l’entame de France-Ecosse, tout berzingue comme un obus, le Pilier déclare à son entourage ravi, amateur de chocs, « le gus ne finira pas le match !!! ». Outre que l’anecdote est parfaitement authentique, cette pré-vision, qui n’a rien d’extraordinaire en soi, suscita quolibets, persiflage coloré de la part de nos congénères, n’hésitant pas à nous astiquer vertement le râble, dialectiquement parlant… la moulinette à brocards entre les mateurs de joutes s’inscrivant dans la plus pure tradition des échanges amicaux du grand XV. Normal. 
La suite vous la connaissez. Un gazier de deux mètres est peu enclin à se baisser pour cueillir des pissenlits, Grant Gilchrist le scot en fit les frais, coup de tronche, rouge au final, fin de tournoi !!! Normal. 
Jelonch protocole commotion, toussa pré-lisible comme un amen en fin de messe… pis later se bousille les croisillons… hélas… mais normal idem, au regard des causes qui régissent les successivités, déterministes nommées !!! Arg !!! 

Une occase pour nous de chausser montures autres que celles des malédictions, pas d’bol, coup du sort, guignon fatal, poisse, innocence… etc. Entrons dans un perspectivisme de bon ton, histoire d’ouvrir un champ inédit activant réflexions que le commun néglige, sinon réprouve trop souvent, et réfléchissons aux responsabilités de chacun. Au travers d’un fait reculé, le Pilier se plaira à vous transporter dans cet antique terrain que sa philosophie affectionne. 
Lors d’un pentathlon d’il y a 2450 ans environ, Epitime de Pharsale, amateur d’athlétisme sans doute, reçu en plein palpitant un javelot lancé par un athlète et calancha net… sur le champ !!! Arg !!! Était-il au bras de sa mousmé à mignarder son saoul, bichonner ses formes, palper les rebonds généreux sans se préoccuper de l’autour ? L’histoire, rapportée par une amitié notre de lointain jadis et cher Protagoras (celui qui affirmait que l'homme est mesure de toutes choses...), n’en dit mots. 
Périclès que l’on connaît tous, orateur remarquable selon la légende, consacra un temps conséquent à se demander, selon l’argumentation la plus juste, qui était responsable dans cette tragédie. Le Javelot ? Celui qui l’avait lancé ? Les organisateurs ? On ajoute... le défunt lui-même ? Ces spéculations ne cherchaient pas à instaurer une hiérarchie dans les niveaux de responsabilité (on fait valoir que, pour le droit archaïque, un objet peut-être déclaré coupable) mais devaient montrer que suivant les points de vue un choix en dit long, en impose.... l'impossibilité d'en fixer un seul sinon arbitrairement.
Trois causes de la mort d’Epitime peuvent être invoquées et tout aussi légitimement selon le point de vue adopté : Pour le médecin, le javelot est cause de la mort ; pour le juge, celui qui l’a lancé ; pour l’autorité politique, l’organisateur des jeux. Pour le philosophe, le défunt lui-même, par inadvertance, incapable de voir venir le module tueur, responsable de son destin en somme !!!! Hé hé… n’avaient pas pensé à ce dernier argument les blateurs de jadis… au dire en tout cas de Gilbert Romeyer-Dherbey à qui nous empruntons un brin de propos et que nous saluons pour l’occase. 
Que le perspectivisme de votre serviteur dépasse intempestif le cadre de l’attendu n’étonnera que les pudibonds, serrés dans leur pallicum andoxal. Ach !!!
Que nous apprend cette bagatelle sinon que cette façon de procéder souple mais pas moins rigoureuse, impose un regard mesuré sur le monde... comme la difficulté de faire un choix, orienté en fonction de la demande. Que toute connaissance, prise à partie, vision, affirmation, sont relatives aux besoins, à la position qu’occupe le sujet dans le corpus spéculatif, social, sinon cognitif, même etc !!! Arf !!! 
Il va de soi que de nos jours, l’autorité compétente, comme popu, choisirait le critère à ses yeux le plus marquant et voudrait un coupable. Mais là n’est pas la question. 

Revenons au pâtis déterministe des responsabilités concernant la blessure de Jelonch. Ces dernières se partagent entre tous les protagonistes. Grant Gilchrist le scot qui le percute en tronche et le perturbe... le Staff, qui le fait à nouveau jouer après le protocole commotion, les règles qui régissent le jeu, partant l’organisationLe blessé lui-même, en faisant trop, s’épuisant… sans mesure, et n’oublions pas, les supporters qui poussent au rentre lard !!!! Arf et oui !!!! 
Amusant ce petit exercice, non ? A vous de choisir votre lieu en fonction de vos impératives croyances et passions zaveuglantes, qui définiront clairement sous quelle obédience vous branlez carcasse !!!! 
Il est bon de mettre le monde en perspective, cultiver ce rien de posture philosophique qui dénoue la ceinture de l’horizon systématique et clos. Exprimé souventefois en ce lieu majeur, fondement idiosyncrasique du bafouilleur de service, ce propos final prolonge celui initial, rappelle à qui veut l’exploiter que la pensée est libre, reproduit la noble posture, visant toujours comme Graal la quête d’un Parfait que l’esprit perpétue, encourage chacun à faire, de rif et d’autor, pas crieur mon Stentor, la simple part des choses !!!! Hips !!! © Le Pilier... & Gilbert Romeyer-Dherbey

28 février 2023

FEU DE JEU... FEU DE JOIE

Comme une antienne aux effets réflexifs, chantonnions l’impérative figure d’axiome sise en notre précédente bafouille, exprimée sans frein comme un slogan : Assumons ce qu'on sait, exprimons ce qu'on tait.  A faire tournoyer la formule nous amusions, sans pour autant y voir issue nouvelle quand du stérile ennui, par effet d’escapisme, un nouveau champ d’action en annula l’emprise. L'acte donc, plus que la devise évidente répétée, s'imposa. Fuir donc, là-bas fuir, aux antipodes d’icy, histoire qu’un air nouveau ravive notre enthousiasme.
Notre humain plus qu’humain et compagnon d’échanges des au-delà des mondes de petits ébats, métaphysicien (malgré lui) séculaire en toge de clairvoyance, apparut dans un songe en évoquant comme suit un propos bien à lui... 
Sans plaisir, sans joie, point de vie...
le combat pour la joie est combat pour la vie, s’enquit-il à nos feuilles accueillantes et saisies. Réévaluons le degré de puissance qui anime nos vœux, déconfinons l'espace volitif qui n'est d'être à l'emphase qu'un support d'agrément... asticotons l'essence même intime d'un roupillon factice, filons droit à l'en-but !!! Ach !!!
Au même instant, prédicatif et cru, en synchronicité de fait, King Frédo propulsa dans notre aire sa page roborative, exprimant cet accord nécessaire qui valide sans biais les fondements secrets de l’évidente cause !!! Retrouvons avec lui joie du jeu, le plaisir et le feu
On vous livre céans sa chronique nouvelle comme tonique humeur et vérité de fond !!! 

La chronique à Frédo
On s’était trop serré le joint de culasse à ce tournoi des 6, trop balourd, trop lent, trop de ci, pas assez de ça, au moment les blous jouaient les kilt, nous on s’est carapaté, on a pris la tangente, on a mis les adjas, on s’est taillé, s’est fait la malle… on a planté l’hémisnord... mais où t’étais Frédo alors ? ben on était là-bas, 
à la round 1 du super rugby pacific 2023, on frétillait, excité de retrouver les gonzes….et on a pas été déçu….ohlala… tout était pas parfait…  Non….des imperfections….des ajustements à régler…..des passes dans les chous parfois… mais vous savez ce qui nous a sauté à la rétine… juste là devant nous… le désir… les gaziers heureux d’être sur le green… et désirants de transmission… de yards….de carries… de cuir… de souffle…d’espace… d’oxygène... de vista... de courses… un désir de tout… un désir rocomca… on était en joie… d’abord et surtout passqu’eux aussi… et très intéressant cette question... et qui est double… passque y’a le désir de kekchose… mais y’a aussi ce qui met en désir… l’objet du désir et l’objet-cause du désir… y’ a ce qui y'a devant… et ce qui y’a derrière… …on se ment pas…. le rugby est pro là-bas bien avant nous… si on cause taf… turbin… schaf… ben y sont heureux au boulot les athlètes… la question est donc quels sont les déterminants systémiques qui sont alors à l’œuvre… et une partie de la réponse est following… y ont gardé l’esprit du jeu…. son âme…. qui est le jeu !!!!!! …. étymologiquement… s’amuser donc… plaisir, joie et désir…. qui sont des références circulaires.... je suis excité à l’idée de jouer… je m’amuse en jouant….. je suis donc joyeux de jouer…. ce qui m’a rendu heureux et me donne envie de recommencer…. pis faut pas se faire des nœuds au ciboulot…. le pur Vouloir se fonde sur son propre accomplissement – je le veux parce que je le veux ! je m’amuse parce c’est amusant et que j’ai envie de çà…et puis c’est marre…. la joie est plus profonde que la tristesse… en deux mots concluons…. ils sont créatifs parce qu’ils s’amusent… le rugby des tranchées est lourd parce qu’il est triste !!! 
© King Frédo

23 février 2023

RETOUR VERS LE FUTUR

The news of the weekend… regardons-nous en face !!! 
Retour aux grands pâtis histoire de tancer l’abattis, d'activer le cassis des hyperboréens, qui ne savent que trop à quel point se vivent à l’écart et restent impénétrables aux refrains béatiques assurant à l’entour que l’optimisme est la vertu des sages… alors qu’elle n’affiche que l’ignorance des sots !!! 
A ceuss donc qui connaissent le chemin des cimes et retrouvent toujours et cependant l’issue de ces milliers d’années de labyrinthe, on annonce 
le retour du véritable instinct !!!! 
A l’instar du philosophe sus évoqué par effet d’emprunt, pilier commutatif et comme humble greffier, nous réaffirmons l’enthousiasme séculaire des vaillants saveurs : plutôt vivre dans les glaces que parmi les dites vertus du coin aux senteurs d’étalage à fretins!!! Pas moins !!! 
Fi du fatalisme, du pantouflisme, des pataquès de contradictions à estropier du système nerveux entérique la simplicité mécanique, on se doit de retrouver l’appétit. 
Fi d’ergotage tout crin à brillantiner le moindre geste nécessaire, la moindre inédite échappée… 
Fi du dithyrambisme hystérique pour un simple placage, de la moindre tartine mise au rang de libations...
Fi des chandelles qui ne brillent que par leurs définitions !!! 
Aux statistiques qui enfloutent*, aux redites qui s’ajoutent, au rugby moderneu des désolations...  
on dit NON !!! 
Fi des foireux, astiquons les râbles, ignorons les gus qui sillonnent autour des pâtis minus, recopinons avec les gaziers du grand cumulonimbus !!! 
Immobilisation du flan, 
hyper-valorisation du cran !!! 

Le super rugby des bravoures sémillantes est de retour afin de libérer cette surabondance effective de tension. On s’affiche comme affirmation opérative et volontaire du flux percutatif qu’impose l’accumulation des forces retenues !!! 
Libérons le bras, sacrifions le bla… en partance directe vers les cieux véritables !!! Le rugby est une chose sérieuse quand on l’affirme comme un JEU !!! 

On veut notre sus, notre dû oxygénique, du beau geste récursif… 
on veut la qualité du pré !!! 
L’heure est vivifiante, Super Rugby Pacific va cramponner notre prochain weekend pour notre plus grand bien. 
Assumons ce que l’on sait, 
ravivons ce que l’on tait... 
... et savourons. Quand chaque gazier a la double tendance à conserver et affirmer son individualité en tant que totalité quasi autonome, comme à fonctionner en partie intégrée de la totalité plus vaste. L’équipe est le tout, de ces touts qui s’agrègent pour valider la vivance impériale et la seule pertinence du prétendu grand tout !!! C’est tout !!! Ach !!! © Le Pilier
*Enflouter : Rendre flou... par extension enfirouaper!!!

15 février 2023

AVEC DES SI...

Avec plus de têtes… genre O’Driscoll-D’Arcy dans les rangs arrières, un 9 à vista, eurent pu nous planter à l’aise... non pas en force... d’autres essais les Irlandais. 
Tenez, matez la tof, au moins çuilà !!! Le demi de mêlée n'ouvrira pas, ne veut que ses avants, l'occasion magistrale est ratée. Sachant que souventefois Penaud n’était pas là… à son aile on veut dire… une vraie cata question positionnement en défense le gus. 
Faut remédier à ça !!! Exploit oui, puis fini… ya personne qui garde son coin de pâtis !!!  © Le Pilier

13 février 2023

COCORICOCOUILLONNADES

Un post du Pilier proposé à la mi-temps suggérait Jalibert à l’ouverture, pas à l’arrière !!!! N’Tamack n’était pas dans le coup. Qu’importe, cela n’aurait p't'êt pas modifié le cours inévitable des choses, mais nous aurait rassuré sur la vision du staff roupilleur !!! Les Bleus ratatinés ont concentré leur force sur la défense. Pas d’action dangereuse nous donnant à espérer un try. Un seul essai donc, comme on sait... à la française… bien mené par Penaud… puis plus rien. Rien !!! 
Avons entendu, à l’entour de notre indifférence habituelle aux ragots, des amateurs de petit calibre dévider leurs doléances concernant l’arbitrage !!! Ben mazette c’est dire les bâtés. Avons surtout eu du bol qu’Atonio ne prenne un rouge. Les commentateurs étrangers étaient tous de cet avis. Du reste on apprend que le pilier français doit passer en commission de discipline... c'est dire le litige !!!
Merci Barnes... et pour le coup bien arbitré !!!

Voici-Rugbyramages
, le magazine pipole du rugby pour amateurs de pantoufles et autres couillonnades, nous explique même pourquoi l’essai de Lowe aurait dû être refusé !!! 
Quel culot !!! Quelle perte de temps... ferait mieux de se concentrer sur les raisons effectives de la défaite.
Les Irlandais ont bien joué le coup, félicitations les gars… même si leur jeu ne nous enchante pas, force sommes nous de reconnaître que la partition était remarquable. En sus de joueurs épatants, ils sont à l’aise derrière un système de jeu bien établi, rudement efficace… ce que nous ne possédons pas !!! On a bon nombre de beaux gaziers, mais manquons de grands entraîneurs, d’un staff cultivé, visionnaire, affûté, dynamisant, enthousiaste, d'un staff qui sait, pas des amateurs de jeux fermés... des gaziers à la mesure de ce cheptel qu’on soupçonne d’être déjà émoussé tant nous ont paru fatigué. 
Score final 32-19, dont 14 aux pinceaux !!! 
On se doit d’arrêter de causer de meilleure équipeu du mondeu, de meilleur joueur du mondeu, de symphonie en mêlée… de favori, de kon a gagné les Boks… les Blacks en fin de saison… que la terre entière veut nous battre... et tout un tas de forfanteries qui doivent rester les prérogatives du coq rassurant les poulettes sur son tas de fumier !!! 
Sommes pas des bêtes, 
nous faut des têtes… et ça ya pas ? 
On reviendra. © Le Pilier