Ben voilà, après avoir lu le Pilier la SANZAAR a décidé d'annuler purement et simplement le rouge de l'arrière Néoz Jordie Barrett !!!! Hé hé !!! Il a légitimement sauté pour réceptionner un ballon quand, tentant de reprendre l'équilibre en retombant, son crampon est entré en contact par inadvertance avec la tête de son adversaire... précisait Robert Stelzner responsable du consortium susnommé. L'affaire est close, dans l'ordre des choses... une mise au point bienvenue.
En Rosbiff ça se dit comac... pour les bilingues : He legitimately went up in the air to collect a high ball, when in trying to regain his balance on the downward trajectory, his boot inadvertently made contact with his opponent's head. The accidental nature of the incident lead the Judicial Committee to fond thet there was no intentional nor reckless act of dangerous play, withe the result that the Red Card is expugned from the player's record.
The player is therefore free to play in the upcoming matches.
Remiser le rouge au carton, Barrett pourra donc dès ce week-end rechausser les crampons !
Que ces derniers soient rentrés en contact avec l'adversaire... la formule est poilante non ?
Un match impec l'Australie vs Nouvelle Zélande d'hier. Outre que ce ballot d'aussie vient se manger la savate cramponnée en pleine poire du sieur Jordie Barrett, partant occasionner un 102, comme dirait l'ami Serge, privant les NZ d'arrière durant 20 minutes... outre que le sifflet de service n'y entrave rien en récupération de chandelles et sorte son double jaune, les All Blacks ont livré une partition des plus intéressantes.
Tout dab, que dire de cette exclusion pour le moins foireuse de l'arrière NZ, sinon qu'elle était justement foireuse !!!! Jordie s'élance dans les airs pour récupérer la gonfle... il s'élève, le cuir lui tombe sur la poitrine un rien trop haut, il bascule donc un chouia, les cannes partent en ciseaux, c'est connu, afin de retomber sur ses pattes... rien à dire de nothing de plus, sinon qu'un gazier en apesanteur ne doit même pas être touché, faut attendre qu'il retombe sur terre pour disputer le module. Règle on ne peut plus simple. Alors si Jordie veut cisailler l'azur pour toutes les bonnes ou mauvaises raisons, retrouver l'équilibre, se protéger des bourrins, faire la danseuse... il en a parfaitement le droit !!! Mais que l'ailier australien, qui en sus a tout son temps, ne comprenne pas ce qui se trame en face de lui, partant se mange un crampon occasionnant une injustice frappante... on dit NON !!! Le carton on l'aurait foutu à ce dernier pour avoir été si balourd !!! La règle nouvelle a permis à Mc Kenzie de rentrer plus tôt, un moindre mal, sinon l'arbitre allait nous gâcher la partie. On n'a pas fait le voyage jusqu'à Perth... quatorzaine en apnée, pour se voir bousiller le spectacle par un sifflet désinvolte !!!
C'est dit, mais revenons au pré. Un match donc impec, singulier dans sa stratégie réussie du côté Blacks, avec une défense du tonnerre de Zeus, même si 4 tries côté aussies, bien menés... des contre-attaques en-veux-tu-oui-j'en-veux... essais des gros, des légers, des interceptions, des vistas, des tries lisibles... avec un spot sur Akira Loane, le frère de l'autre, sujet à ce geste des plus rugby s'il en est.
Sommes à la 54ème minute de jeu, Aaron Smith absent, Weber sort une passe douteuse qui arrive dans les cannes à Mc Kenzie... habile récupère et sert... Havili... puis Akira qui s'arrache comme un diable en fuite, cavale en pony express, sert son ailier sur un plateau de fruits exotiques. Pour un troisième ligne de cet acabit, qui se prend pour un centre racé, grille tous les kangourous alentour c'est épatant. Mais le must de cette fulgurance c'est qu'il pouvait y aller tout seul au paradis. C'est qu'avec ce tonnage, 115 kilos sans slip et la vitesse express, il pouvait éviter l'arrière avec course rentrante, raffut possible, percu si faut, sans aucun souci. Ben non, le gazier il transpire le collectif comme un sauna et refile sa gonfle ajustée avec une générosité à faire pâlir l'abbé des familles orantes que ça nous a presque réconcilié avec le denier du culte !!! Arf !!! Le geste du match !!! Et simple le mastard... ne vient pas câliner sont ailier avec des embrassades effusionnelles... le taf accompli, il repart immédiat dans son camp avant même que Jordan ait aplati... visez la vidéo.
D'aucunes demi-portions critiquent Bauden Barrett pour ses ratées d'entre-perches... en attendant pour sa gestion des arpions durant la rencontre, il a sacrément assuré le bijou... trouvant de belles touches au moment opportun, et ce coup de pinceau joliment ajusté, position du cuir incliné, récupéré par l'ailier Will Jorden, passe au 9... hop au frangin, essai de Jordie avant son expulsion... un régal !!! Enserrage des frères au milieu des perches. Ok !!!
(Il nous semble qu'avions causé ya lurette de ce genre de stade rond qui ne facilite pas la tâche des buteurs... des deux côtés zont foiré du reste. Parfait sans doute pour l'Australian Football l'Optus de Perth, mais pas pour le XV... pas cool en perspective... même l'ombre du stade découpe le green de façon étrange... on avait développé un truc là-dessus, pas sot du tout, mais savons plus dans quelle bafouille.)
Autre délicatesse. Le père Perenara, remplaçant Weber, s'échappe une première fois, belle course mais sans grand résultat au final. Quelques minutes later, interception du dit gus, mais là, il mate partout, à droite à gauche, crochet intérieur, et paf, un petit coup de saton mesuré pour son ailier George Bridge, tout seul à gauche, qui n'a plus k parcourir le pâtis comme on savoure un boulevard en pleine pandémie confinée !!! Arg !!!
Ben voilà… une portée sur laquelle noires et ghost notes se sont baladées pour au final nous gratifier d’une partition des plus harmonieuses. Phonétique bien lisible, ballade mélismatique, fluidité des modules, et pour l’agogique, nickel et mazette, pas de surprise quand on connait les gaziers. Contres vigoureux, interceptions, retournements subito, en force, en feutre, en puissance, relâchés, collectifs, solitaires… avons eu droit à ce qu’on peut nommer un florilège d’essais bien transformés !!!
Ainsi les Blacks tels qu’en eux-mêmes, toujours tenant promesses... de constamment nous plaire. Si l’intelligence collective est un effort surhumain, comme le glissait notre incontournable Céline, la New Zélande est certainement la seule planète où ce dernier eut été subjugué par la possibilité même de sa réalisation !!!
Car enfin, après une première joute un rien relâchée en fin de rencontre la semaine dernière, les Blacks ont déroulé le tapis glorieux en prenant même le temps de se passer dix minutes de Savea, pour un égarement véniel, qui eut pour conséquence de leur faire planter un try en guise de «t’inquiète ma poule, savoure le p'tit jaune, on tient la barre !!!».
L’abnégation et le courage épatant d'un seul Hooper ne purent contenir d'évidence les assauts de ces sombres bestioles trop grandement civilisées. Arf !!!
Le début du débat nous fit pourtant croire un temps à l’équilibre possible, la deuxième période nous imposa d’entrée d’autres vues.
Mais les Aussies sont trop jeunes, manquent de colonne vertébrale, et si le 9 est bien en cannes, le 10 ne vaut pas sa ration d’avoine.Son en face Mo’unga s'active dans une toute autre galaxie. On comprend du reste l’idée pour le moins inattendue de rappeler le fantasque Cooper dans la troupe australienne, même s’il n’a pas encore foulé le pâtis avec la team.
Quand on est invité à prendre une rouste à l'Eden Parc on se doit malgré tout de balancer son jus, d'avoir un gros appétit, de proposer la dernière version du volontarisme reconnaissant, histoire de faire honneur au principe initial, remercier les généreux amphitryons... du long nuage blanc !!!
Trop timide Lolesio, trop jeune peut-être, pas la stature internationale au final, refile juste un coup de pinceau qui engendre un essai... moué... O'Connor absent, ya personne en vue, sinon Quade ?
Les passes d'Aaron ont toujours la teneur et la saveur des passes de Smith, les plus belles de l'ovalie au poste évoqué, Codie Taylor ressemble comme deux gouttes à Dan Coles... plante ses 10 pions... Rettallick galope comme un trois quart jusqu'entre les perches... on a déjà vu ça... etc et blablabla.
Oyez les navigateurs de l'index aux cognitions vigoureuses sinon intempestives, un rien contrariés par l'absence prolongée du Super Pilier depuis un petit Mathusalem de rien du tout, en l'occurrence la dernière CDM chez les nippons. Les témoignages s'accumulent, l'impatience gagne du terrain, on veut retrouver sa liberté totale de mouvement, plonger à nouveau dans les bafouilles du maître es pâtis sans pass ni conditions impératives pour accéder à son Blog !!!!
Ok ok les gars... le Pilier vous annonce que la venue chez nous n'est soumise à aucune restriction nouvelle, les distances sanitaires comme la sagacité, capacité de jugement, recension avisée, clairvoyance, autonomie ducogito et toutim... qui font d'un esprit pénétrant ce qu'il engendre de plus stimulant, faisaient déjà parti de la panoplie nécessaire pour marauder en notre huis de chicores vivifiantes !!!
Rien ne change donc, les minus de l'ovalie n'osent jamais fouler notre gazon, à distance se tiennent, grégaires et satisfaits de penser que le plus grand nombre est une valeur en soi !!! Hips !
Well well, comme disait Fela, mais qu'en est-il du gardien des lieux ?
Il remue, digère, rumine, au sens nietzschéen s'entend, s'agrège au firmament de connaissances nouvelles... pour lui, conservant une ardeur de juste... mais pas trop, usant de déflexion ondulatoire dès que la pesanteur autour se combine aux rumeurs doxiques pour enfirouaper ceuss qui ont besoin d'un pasteur pour les mener aux pissenlits !!! Bref ya de l'escapisme assumé, une distance avérée, histoire de voir les choses de plus près !!!
Oui avons maté le Super Rugby Aotearoa pour nous maintenir le cuissot, oui avons savouré les Blacks avec unDan Cole du tonnerre matois et ressenti in petto tout les effets dynamisants de leurs transmissions collectives, comme, dit en passant, la gestion parfaite de cette virulente pandémie, puisque voilà depuis plus d'un an qu'ils batifolent sur leurs îles sans autre contrainte que la jouer unanimes et responsables. Ça peut chopiner sans masque, tamponner joyeux sur le green, mater en tribunes, circuler à leur guise en ville, montagnes et prés, bord d'eau maillot, sans pour autant disparaître de la carte du monde, bref, rien à voir, un fois de plus, avec le pataquès ambiantdu reste global !!! Le simple qui sourd du bon sens est d'une efficacité redoutable, comme un bon placage aux chevilles, mais reste un art peu répandu. La nation Néo Zélandaise sans contredit demeure la meilleure team planétaire !!!
Les Bleus nous ont plu... même si l'en face était moyen ! Sommes ok avec l'entraîneur aussie Dave Renniesur le rajout de Jelonch après son choc limite... le rouge, du reste annulé, n'a pas aidé aux envolées. Un Jaune s'imposait... pas les simulations !!! Bref...
Attendions des Lions acérés... avons vu un bel Itoje, des zantilopes fringantes... peu de cannes ardentes, au constat final, savates en chandelles, ennui en bretelles... de plomb.
On peut en effet remercier les All Blacks… le rugby étalon… tout tourne autour de leur hégémonie. Le monde s’y réfère… les vaincre une petite fois, hop immédiat, ça fait bien délirer la planète ovale. On spécule dans tous les sens, on s’enflamme, on tire des conclusions délirantes, on se gonfle, on se travaille, on reluis, on invente, on s'invente une destiné, on vise l'empyrée... bref et soit. ON savoure l’ultime victoire, on en prend parfois pour dix ans et plus à se remémorer l’exploit… c’en est un… sans contredit.
Qui peut se targuer d’engendrer autant d’effets ?Certes pas nos gallinacées...
Merci donc, une fois de plus à tous ces gaziers qui non contents de montrer la voie, enchantent les pâtis pour le plus grand plaisir des mateurs, nous inspirent, enjouent, dynamisent, voire enchantent le quotidien d’un souffle pour le moins exaltant. Plus que du rugby, une vraie philosophie !!!
Merci d’évidence à tous les adversaires qui se prêtent au jeu. Faut en avoir pour se mesurer aux Blacks. Encaisser des roustes à répétition, ça doit laisser des traces dans les citrons, des bleus de toutes les couleurs sur les croupions !!! Un sens du sacrifice sous tendu par une grande abnégation, une volonté hors norme, exacerbée par un désir sans faille… seul le rugby nous révèle l’essence même de la confrontation. Jouter plus fort que soi, si vous galvanise, vous autorise de fait à recevoir nos plus sincères appréciations.