05 février 2007

PARFUM DE ROSE



Retour au niveau sup des Bifs ? Performance de la « vieille garde », un super Wilkinson pas moins excellent Robinson en sa juste place d’ailier. Enfin un scrum half digne d’un pack solide, Ellis, opportuniste, de tous les bons coups. On n’enlèvera pas à nos chers cousins leur savoir révoquer l’impéritie avant même la CDM, en l’occurrence celle du Mr Robinson, entraîneur des tristes défaites et du jeu fermé. Ce dernier prétendait de plus que Jonny n’avait pas assez de matchs dans les pattes pour postuler dans le quinze de la rose. Réponse affichée pour clore ce chapitre défaitiste et malvenu.
Un grand joueur n’a pas besoin de petites rencontres pour montrer son talent, il y perd son temps. Un match est un match, le ballon est toujours le même à envoyer entre les poteaux…
Merci Jonny, même si l’essai accordé ne semble pas être valide, son geste technique n’en fut pas moins remarquable. Anticipant sa poussée en touche pas un écossais lancé, il plonge et pose la balle d’une seule main dans l’en but quasi avant de toucher le green. Du grand art.
Peut-être les vidéastes ont-ils voulu rattraper une erreur flagrante d’arbitrage méritant l’essai de pénalité quelques minutes avant ? Le même et toujours présent Wilkinson devait marquer si Paterson ne l’avait pas bousculé sans ballon à cinq mètre de la ligne.
Stimulant ses troupes en mal de victoires, sous l’impulsion phénoménale de son demi de mêlée Ellis, porté par des avants conquérants, il fut l’auteur d’un match sans faute.
Il aurait, de plus, fait de gros progrès à la guitare durant ses convalescences. De quoi enchanter les foules...
On attend le retour de Balshaw bien supérieur à son remplaçant.
Bon pack sinon des écossais mais sans inspiration derrière.
On savait ça.
Le score 42-20, à l’image du match.
Les Anglais sous la férule de Brian Ashton retrouvent un rugby ambitieux pour notre plus grande satisfaction. Gageons qu’ils tiennent promesse de perpétuer cette perf.
Dans l’attente des confirmations…
© Le Pilier