18 novembre 2009

CHOCS EN STOCK


Bien organisée cette tournée d'automne... tous les matchs le même jour... quasi au même moment... un choix s’impose donc. Aurions bien maté les Pumas, mais ya plus gros sur le pâtis. Donc, sans hésiter, suivrons la baston des Blacks. Puis les Bleus s’ils jouent à 18h... la Bibici les annonce à 16h... faudrait savoir !

England v New Zealand, 15:30
France v Samoa, 16:00
Ireland v Fiji, 18:15
Italy v South Africa, 15:00
Scotland v Australia, 18:15
Wales v Argentina, 15:30

Pour en clore finir avec le rastacouère vocalisateur de couacs, avec sa perruque en poulpe, cette citation rapportée par un lecteur, piquée quelque part sur le net :  
« Ras Dumisani est un opportuniste, un escroc, un massacreur de gammes... une honte pour notre pays. » Authentique dixit de jeunes Sudafs mélomanes.
Un bon coup de pub en tout cas pour cet empaf. Sortie du contexte, plutôt poilante l’anecdote... surtout quand on voit la tronche à Burger... sinon celle d’Habana à deux doigt de se fendre la poire tant c’était incongru. Pour ceux zou celles qui n’ont pas encore vu la performance... c'est ici, comme ailleurs.© Le Pilier

17 novembre 2009

IRLANDE / AUSTRALIE : NUL


Match nul... mais pas nul... même si pas génial. Savez tout 20-20 bitouine Paddies & Aussies.
Parmi les bons gaziers, O’Driscoll, centième sélection, plante l’essai égalisateur, balance une super cuillère sur Rocky Elsom (la tof) qui partait entre les perches ? Défend comme dab... royal en somme le 13. Même si n'a plus les cannes d'antan, tient son rang... indispensable encore.
Début de rencontre pourtant à contretemps, O’Gara vendange une passe O’sée, sautée, ratée... pour O’Driscoll surpris qui du bout des paluches fait un en-avant... interception de Mitchell... l’ailier Irlandais poursuiveur n’a pas la classe du centre & maître es pâtis, ne tente même pas une cuillère bienvenue si l’avait O’sée.
7 zéro pour les Australiens dès l’entame. Le Croke Park O’palin ne se démonte pourtant pas, encourage ses troupes qui reviennent dans le match.
Combat équilibré durant toute la rencontre.
O'ccupation du terrain aux citrons, 50-50.
Pas de quoi pourtant impressionner un kangourou sauteur... ni un connaisseur. Giteau n’organise pas le jeu comme Larkham hier... tente un drop foireux, se fait contrer... pas génial côté arpions relanceurs... reste habile cependant pour l’entre perche... prend un trou quand même... mais pas d’essai O’final.
C’est Elsom le Rocky et ‘pitaine de la team qui plantera son cuir dans l’en-but en coin malgré le retour de trois gonzes... avec Palu sont les forts du combat d’avant. Mais aucun génie en attaque les jaunes. Cooper apprécié d’habitude n’a rien fait de génial... tatane trop partout... Idem les verts de toute façon.

fi des lattes revenons aux pattes...
à doigts !!!!
Bref, Rocky assure. Un super gonze pour sûr, très apprécié des Irlandais... et pour cause, a joué chez eux la saison dernière et remporté le tire Européen... clap hands mérité.

L’autre gazier du match, l’arbitre. Ne laisse rien passer, siffle dès faute commise... les commentateurs de la Bibici trouvent ça un peu raide... ça bousille le rythme prétendent-ils, tout sourire quand même... les fautes étaient bien là, foireuses... alors ?  
Faut respecter la règle c’est tout ! 
Pas facile l’arbitrage au rugby... ya quand même beaucoup de choses à mater, plein d’occases de siffler... 30 gaziers sur un pré... la baston près du cuir 16 gonzes à surveiller... les hors jeux loin des yeux... Faut une attention O’bstinée... même dans le canapé on voit pas tout... sans ralenti parfois on pigerait pas... heureusement sont trois zarbitres à pouvoir intervenir... bien comac. Il impose sa loi cette fois, organise... n'a pas tort... les mecs finissent quand même par se mettre au diapason et les 20 dernières minutes sont plus rigoureuses, le jeu s’en ressent. Les Aussies dominent un temps, les Zirlandais reprennent la main sur la fin, égalisent à la dernière minute.Trop tard pour un drop !
20-20... reflet parfait du match. Même si les Australiens eurent quand même pu alourdir le score... mais n’ont pas.

Trop de coups de pompes dans l’ensemble...
trop récurrent ce ping pong... de l’arrière à l’arrière... on se débarrasse du cuir, plus de relances... c’est n’importe quoi. Les Bifs ont fait idem contre les Argentins... Johnson perd patience... l’a exprimé tel quel sur Bibici. Qu’est-ce qu’il attend pour organiser autre chose ? Sont quand même bien raidos les Bifs en attaque... la bouillante eau qui parait-il donne un exquis goût à tout, question fluidité du cortex, aucun effet !!!!  
Faut d’la magique potion pour ça...
et des gallinacés ? A voir !
© Le Pilier

15 novembre 2009

FRANCE VS SPRINGBOKS : LE VRAI MASSACRE...

... En couacs majeurs
Oh l’empaf, l’infame, l’affreux, le butor... pour le coup De Villiers l’entraîneur Springbok n’a pas tort... l’égosilleur de service a carrément massacré l’hymne superbe des Sudafs... voire déconcentré la troupe ?   
Du jamais vu comac ! 
Oh la casserole, le couac, l'hippo, la citrouille, le cruchon, le mufle, l’assassin !
Pour sûr ça joue sur le moral des troupes une telle mascarade, les joueurs n’étaient du reste pas très à l’aise... écoutez ici et matez pour vous rendre compte... oreilles délicates s’abstenir. Sortait d’où le coquin ? Un comique ? Une farce ? Un fêlé des cordelettes qui pousse la chansonnette dans une salle de bain et se prend pour un Pava rôti !!!!! Innommable le rastacouère...
Non là, soutenons les Sudafs & De Villiers... pas correct... on vous le balance aux galères nous un gus si peu mélomane...  
Assurancetourix à côté c’est un vrai rossignol d’opéra...
d’autant qu'il est d'enfer cet air... un des plus beaux hymnes de la planète... nous fout le frisson à chaque fois pour bien dire. Pour le coup notre retard fut avisé... n’apprécions pas ce genre d’irrespect.... un faute impardonnable d’avoiner une grande partition. Même sur une île déserte ferait fuir les cailloux ce guignol... monter les zeaux... péter un volcan... affecterait les Dieux !

En comparaison celui des Gallois la semaine dernière avant la baston Australienne, parfaitement orchestré, a même impressionné un Bif qui matait le match avec nous. C’est dire. Touchant en effet, une vraie communion tant le Millenium était au diapason... un frisson a parcouru notre échine... idem l'autour... étions fin prêts dispos pour savourer la joute. Un hymne dans ces moments, ça fout dans le ton, ça conditionne le souffle, ça apaise un instant.

Important ces rituels qui soudent le groupe, comme la communauté environnante, préparent les âmes à la grande cérémonie des baffes... un recueillement suspensif donc avant la chicore qui unifie les cœurs, rassemble les entités sous un même idéal :    
Communion des cordes, 
connexion des liens,
concentration sur le jeu.
Une anecdote vibrante : durant la dernière CDM pendant les hymnes, les Irlandais autour de nous chantaient la Marseillaise avec un enthousiasme étonnant. Le match ? France vs Irlande bien sûr... en sus connaissaient les paroles ces gaziers... il est vrai qu’en matière de fair play leur réputation n’est plus a faire. Chapeau bas... n’en sommes pas là chez nous... ces Paddies possèdent sans doute quelque chose en sus qu’il n’est pas nécessaire de nommer.
Ils jouent du reste les Wallabies à 16H sur Bibici cet aprem... 100 ème cap pour O'Driscoll... y serons pardi, dès les hymnes cette fois... si on échappe à Justine.
© Le Pilier

14 novembre 2009

DOUCE FRANCE

Développement du râble... 
suite impérative
Si être bon Français comme nous l’exprimions en notre bafouille sur l’Identité Nationale, c’est vertement secouer l’abattis d’un Bok quand il vient fouler l’herbette du coin, là chapeau bas !!!   
Du bon y’en a !!! 
Et pas d’la chochotte à Michou, ni d’la coquine à bijoux... non non... Du bon qui sent le terroir, le terrain, la sueur généreuse... bien éduqué, obligeant dans l’offrande, paterne dans la chicore, bienveillant dans le ruck, trans-porteur des valeurs humanistes fondamentales... quia dans les tripes en somme l’intrinsèque désir d’un Cétautomatix d’exprimer largement sa tolérance, son amour du prochain en percutant ferme l’envahisseur Romain qui lui chatouille un peu trop le cuir sensible et délicat. En sus quand on fait jaillir le raisin avec tant de grâce, d’amabilité, de clémence martelée,  
de respect fraternel sur ces prognathes binettes championnes du Monde, façon beaujolpif nouveau tourne carafe en guise de bienvenue...  
on s’enjoue, on jubile, on dit oui...on démontre, s’il était nécessaire, à nos vinaigrettes dirigeantes qu’il est parfaitement inutile de nous faire la leçon, que sommes bien assez grands pour savoir qui nous sommes, car sommes de fait, où l'on est comme où l'on va, et que ce juvénile démagobaratin sur l'identité ne saurait en rien exalter d’avantage nos âmes libres de choix.

Les capiteuses emmêlées d’hier que les 30, 40 guerriers ont proposé sur le pâtis Toulousain témoignent d’une espèce de savoir vivre que seul le rugby génère, exalte et perpétue.   
Merci aux Bleus, merci aux Boks pour ce combat coloré !

Des Bleus qui ont fait bien bonne figure devant cette équipe solide, rude, hégémonique... même si Monique n’a rien à faire ici... ont pris les Boks à leur propre jeu ! Bien vu ! 

Soudés, forts au contact, durs, très présents, vaillants, impavides, ces coqs de haute cour en ont sous l’agassin. De grands gaziers potentiels sont là... Dusautoir n’est plus seul... Millo-Chluski... superbe Barcella (Houlala quel match aussi le gonze... a bousculé sinon crevé les gros d’en face de façon magistrale)... Harinordoquy l’instigateur opportuniste de l’essai, le bel Imanol... solide Servat... teigneux Piccamoles... on devrait tous les citer... ce pack a vraiment de l’avenir encore faut-il que les têtes entraîneuses suivent. Car avons toujours les mêmes défauts, beaucoup de maladresses, sommes bordéliques en attaque... le travail est considérable... et puis ce n’est qu’un match gagné après tout... pas de stratégies subtiles, pas encore d’ouverture... pas assez techniques nos Bleus... faut changer encore quelques postes... etc. Et puis n'oublions pas ce n'est qu'un match contre des Boks toujours frileux en cette saison... à bons entendeurs !
Mais cette fois-ci les modules sont là pour bâtir une équipe de grande tenue. Plus encore qu’hier, il incombera aux entraîneurs de faire sortir le meilleur jus des ces vaillants gaziers. Pas gagné. Des forts, sinon de futurs grands, en possédons donc devant comme derrière, cela engage totalement la responsabilité des coachs de construire un système de jeu avec nos propres stylèmes qui mettent véritablement nos gonzes en valeur. Dans les clubs comme en EDF.
Ne loupons pas le coche !
Un développement du râble s’impose donc... dans l’air du temps la figure, sachant que l’art est long, l’occasion fugitive, l’avenir incertain, la constance plus difficile que tout.
A suivre, au plus près des crampons... de l'arbitrage... d'un Hymne saboté ? Et d'autres bagatelles.
© Le Pilier

12 novembre 2009

DÉVELOPPEMENT DURABLE


Stabilité mouvante
Sympa les tricouleurs... les trompinettes qui sonnent aux monuments, galons astiqués sous l’arc triomphant, pompes au Baranne triple couche... mais le pré verdoyant c’est plus universel, plus présent... plus Eros... plus coulant... et puis ce « travail » de mémoire ultrabaratiné, dans la plupart des feuilles ne trouve aucun écho. L’histoire itère* les mêmes scénars, l’idem est une constante quia pas fini de rejouer sa partoche, avec ses couacs, ses gros sabots, son tintouin, suffit juste d’une occase, d’un mouvement, d'un souffle, d'un rien, d’une décision prise par quelques zempafs pour eraser d’un clin les meilleurs sentiments. Sapiens n’est qu’un mot, mesure une abstraction, des milliers de générations n’y suffiront pour en saisir les vertus, s’en faire une posture.
Savons toussa, n’y ajoutons pas.

Pour l’heure donc présente, retour au grand pâtis où les bestioles vont s’affronter sans laisser d’abattis sous la luzerne. La meilleure des bastons c’est le rugby. Tous les conflits devraient se régler comac, en crampons, Velpeau, camphre aux cuissots... Ce serait plus poilant, subtil, osé, plus beau... plus intelligent... en somme la grande évolution.

Ce soir, tout près de l'AZF jardin, on retrouve nos cocottes pour affronter des Boks dont on connaît le rang. Kankowski remplace big Spies, blessé au doigt... pas un manchot ce gazier, pour sûr ont de la réserve les Sudafs en troisième ligne, même si une équipe performante c’est une mécanique bien huilée avant toute chose.  
Le tout est plus que la somme des parties. L’entente parfaite, la cohésion, la connivence, l’automatisme sont les atouts majeurs pour développer un jeu vraiment collectif, fondement premier des équipes dominantes. Certes les grands gaziers sont indispensables pour l’ossature, mais plus encore le lien qui les unit.
Le must gagnant ? Se trouver sur un pré, se comprendre par un geste, saisir l’intention d’un coéquipier par l’esquisse d’un moove... sinon même anticiper sa course juste en matant sa position... avant même mise en route.  
Le grand art ! Pour ça faut se connaître, jouer souventefois ensemble, répéter longuement les figures pour espérer improviser et réussir son coup.

Si la team Boks est performante, c’est aussi que les gonzes se pratiquent comme les doigts d’une paluche, pour certains d’entre eux. La paire Botha-Matfield par exemple, a joué plus de 40 fois ensemble... exceptionnel en secondes lignes une telle longévité. Les vainqueurs de la CDM sont encore là. C’est une chance pour eux, ils ont d’ailleurs progressé depuis. Les nouveaux venus, comme l’intempestif et génial flanker Brussow, se sont parfaitement intégrés au système proposé par Jack White, bien relayé par De Villiers. Continuité des stratégies... un must.

Chez les Bleus, pour des raisons diverses, l’équipe change très souvent. Nos charnières, nos avants, nos centres, étions même subjugué lors d’une interview printanière d’un 13 qui prudemment satisfait rapportait en substance ce fait avant une rencontre internationale : « Avons taffés tous les deux (centres)... une heure et demie environ... tout va ». Quand on sait ce qu’est le poste de centre, on imagine la problématique adaptation, l’improbable rendement. Chez nous les EDF gaziers ne se voient pas assez avant les grandes baffes, on sait. Les clubs rechignent à laisser leurs poulains batifoler sur le green de Marcoussis puisque ce sont eux qui balancent l’avoine et sont privés des sélectionnés durant le Top. En sus un calendrier dont on critique la lourdeur, mais comme dab on mettra des kiloplombes d’années à changer ça. Pas des neurones qu’on a dans le cassis mais des clochers. Dix ans qu'on cherche une équipe type et complète. Dix ans qu’ça bouge dans tous les sens, sans continuité, assise d’un style éprouvé.

Pas d’méprise, si on prétend comme Lièvremont qu’une internationale team c’est aujourd’hui 30 gaziers, que tous sont en intérim (sic & stupide)15 seulement restent sur le pâtis. L’équipe modèle, ad hoc, se connaissant bien, pratiquant un jeu cohérent, stable, duratif, stratégique, constant mais adaptable par le fait des singularités nouvelles qui interviennent, c’est le substrat impératif pour prétendre rivaliser avec les plus forts. Non pas gagner un match de temps en temps comme on a toujours su le faire, mais engranger les victoires successives.  
Faire sa propédeudique en Europe, 
sa Polytechnique en hémisud.
Une sorte de développement durable si voulez, puisque ces démago-pléonasmiques phonèmes sont fashion.
En sommes encore à des années lumières...
*itère : de itérer, répéter quasi libitum... néologisme © le Pilier
© Le Pilier

11 novembre 2009

ORAGES D'ACIER




















           

Hommage à nos poilus, nos grands pères, soldats disparus sous la luzerne, femmes éplorées...
Enseveli au p'tit matin par un nobus de 420, le nôtre, miracle, s’en est tiré, avec la tête bien échauffée !
Pensées du Pilier. Paix éternelle aux braves... au grand poète frappadingue de sa Lou.
Si je mourais là-bas...
Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur
Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier...
...Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants...
La nuit descend 
On y pressent
Un long destin de sang

Guillaume APOLLINAIRE, extraits... Poèmes à Lou (1915)

09 novembre 2009

IDENTITÉ NATIONALE


Bon Français
L’identité Nationale n’est pas du bla. Inutile de répandre sa baveuse en circonlocutions démagos... postures moralisantes, culpabilisation assénée, rabat joie politico théâtral, flanby, mou, tocardises point com, arguties, casuistique en toc... La panoplie du jugement des sans têtes minus qui prétendent proposer un nouvel ordre de choses quand il est déjà là. Pour apprendre la Marseillaise à nos lardons suffit d’un bon match de Rugby avec du gros méchant bien en face. Ce n’est pas à l’école qu’on pousse un chant patriotique, ridicule idée s’il en est, tendancieuse... c’est même déposséder l’hymne de sa substance mère. L'hymne à la joie du grand Beethoven serait mieux indiqué.
Que l’éducation nationale impose en ses tablettes un programme baston, bien tempéré, avec châtaignes et rentre lard, qu’on apprenne à nos moutards les joies d’en découdre en respectant les règles, que le rugby soit la première matière esthético-corporelle et la nation retrouve son éclat, sa fougue, son esprit d’aventure, son courage rassembleur, partant cet altruiste désir de souhaiter la bienvenue aux étrangers les plus lointains en leur secouant vertement l’abattis dans une danse fraternelle.Ouich !!!
La mesure des forces à l'aune des pâtis impose de fait le respect à ceux qui s'y engagent. 
Vous vous sentez supérieur ? Pleine bourre ? Meilleur que tous ? Fort du cuissot ? Sur le terrain toujours un gazier vous remettra en place, fixant la limite à votre enthousiasme, débordement.
Vertu du grand rugby, sagesse empirique, posture fondamentale, pour espérer comprendre il faut le pratiquer. Le rugby d'essence est fraternel, libre d'engagement, égalitaire dans l'affront.

C’est comac qu’on apprend l’hymne du gallinacé à crête rubiconde à nos merdaillons, le chantonner braillard pour encourager la troupe avant de grosses baffes en apéro. Les Bleus sont toujours bleus comme la planète mère, le blanc des yeux idem pour tous quand le face à face est franc du collier, comme le raisin maculant la tronche d’un guerrier bouffi de rucks et de percus bien fermes est rouge sanquette, quelque soit le bled, la couleur, la nation des gaziers.
Le tricolore emblème c’est l’universelle proposition mise au rang d’idéal tant les trois signifiants qui le caractérisent raisonnent comme un espoir.
Liberté, égalité, fraternité... très bô la figure, touchante à entendre, savoureuse à répandre même si la teneur profonde qui porte tout son sens n'est parfois pas saisie par ces tronches à clochers, pastagueurs de zinc, agiteurs de fanions et autres nombrilophiles... nés bien sûr quelque part mais incurieux d'autour.

Non, pour bastonner ferme il faut être deux... sans les étrangers il n’y aurait que caresses type top 14, pipolisme croupion, auto ravissement, dégradation du jus... du "qu’on est beau dans la glace", les meilleurs dans la nasse, mais pas d’évolution possible, pas de progrès, pas de juste mesure de nos forces belliqueuses, pas de mise à l’épreuve de notre identité.

L’allons z’enfants ne se fredonne jamais dans la conquête d’une élégante, quand la douceur printanière manipule les sens pour des pique-niques sur l’herbette enrosée, quand la paix savoureuse annule tout débordement, quand tout va pour le mieux, quand l’ennui rase gratis une raison tranquille... 
Non !!!!

Ce petit air martial n’est pas une mélopée, un romantique fredon... encore moins chant de fiottes mais un souffle rassembleur, spécialement conçu pour souder les énergies vaillantes lorsqu’une opposition s’impose, un combat, une conquête, lorsque le front bouillant se doit de faire valoir son rang, que la patrie s’enjoue d’imposer sa culture ovale aux gaillards d’autre-monde, quand hommage est rendu aux méritants anciens, nouveaux, à venir... sinon aux visiteurs.
Tout est là pour susciter le grand rassemblement des cœurs, le mélange des corps exsudés, le partage des coups sans baratin inutile ni démagoulineurs propos.
Au pied du mur on voit le maçon !
Dans la chicore la grande Nation !!!
Être bon Français c’est donc envoyer de vrais gaziers au champ d’honneur... c’est honorer l’ennemi de figures savantes, d’essais sans tricher, de généreuses pralines, de fraternels tampons.
Samedi prochain, les Africains du Sud viendront en nos pâtis mesurer nos pelouses, souhaitons leur bienvenue, comme il se doit, en étant digne de leur niveau, de leurs différences, de leur premier rang... faisons superbe accueil.
Allons allons petits z’enfants !   
Qu’un sang bien pur, abreuve les microsillons... 
de nos pâtis !!!
© Le Pilier

GALLES 12 / ALL BLACKS 19


Du kif au même...
Ça cause un peu partout de grosse intensité, de ces diables rouges au grand cœur, d’une victoire qui eut pu mais quia pas... ça baragouine tous sens en insistant sur des critiques comparatives avec le match des Bifs... « C’était mieux »... « Ces Gallois ont du cran »... « Plus joueurs que ces Queen Guys »... Bref ça voudrait nous faire croire que les Red saturés d’être ratatinés par les Blacks depuis 56 ans avaient la possibilité de mettre fin à cet ordre des choses et d’emporter ce match. Ouarf !!!! C’est ne rien y paner au rugby.
Pour nous, même sentiment d’idem ! Des Blacks moins performants en sus, même copie perdante que les années précédentes. Même jeu, même stratégie ridicule, mêmes blocages, mêmes têtes, mêmes tatanes, mêmes impossibilités, mêmes attentes du coup d’éclat Shane Williams... même cru, même tout.
Reprenez nos bafouilles d’hier, à peu de choses près c’est du kif. L’impuissance des Gallois face à des Blacks moins hégémoniques en est d’autant plus frappante.
Attaques lisibles... comme hier, vaillants devant mais beaucoup moins techniques que les Blacks... comme hier... se sont épuisés dans les rucks... comme hier... pas d’ouverture organisateur... comme hier, des centres sans figures... comme hier... un modeste demi de mêlée, un arrière sans éclat, seul en effet Shane Williams a fait son coup d’éclat en perçant comme il en a le secret mais sans atteindre l’en but.
Pathétique cette redite. Se débarrasser du cuir à coup de pompes jusque dans les dernières minutes du match est l’aveu majeur d’impuissance... n’ont rien pigé aux défaites précédentes, n’ont fait aucun progrès... en vieillissant deviennent pire encore... Gatland l’entraîneur a balancé tout son jus tacticiel, aucune amélioration en vue, faut le changer.
Même si l’empaf de Cowan se fait intercepter par le seconde ligne en fin de rencontre pour un hypothétique match nul, à aucun moment les Gallois n’ont été en mesure d’inquiéter vraiment les Blacks. L’essai de Smith accordé, (nous semble valide en effet mais qu’importe) eut pu alourdir le score et démontrer à quel point l’Europe est loin, très loin d’un Hémisud pourtant, hors les Boks, en ballade, moins ravageur, mais encore gagnant.
Côté Black, techniquement supérieurs devant, toujours aussi aléatoires en touches... qu’est-ce qu’ils attendent pour régler ça ? Léonard à la mêlée n’a pas sa place... Cowan son remplaçant ronronne, se fait souvent contrer sinon intercepter... Tialata le pilar s’est mieux comporté mais nous semble trop pesant... Muliaina s’emplâtre dans la défense comme un bourrin... moins de vista le gazier... de cannes ?
Le pack plus sérieux que durant les tri, nous a gratifié de superbes prises au sol, récupérant le cuir aux Gallois, imposant sa puissance et sa technique... du suivi, petites passes du pack comme on aime, y’eut du beau... pas des masses mais y’eut.
L’ailier Cory Jane (la tof) assure, belles pommelles à la Carter, des cannes, de l’évitement... un gazier à tenir à l’œil.
En somme avions déjà vu ce match dans son ensemble...du reste quasi même score que le précédent Bifs vs Aussies... quasi même sentiment d'impuissance des Européens.
Rien à ajouter.
© Le Pilier

08 novembre 2009

ROSES BIFS / AUSSIES... SUITE


A froid piano
Disions hier à chaud rapido, pas déplaisant ce match eu égard à la vaillance défensive des Roses Bifs, des Aussies... A froid plus grand piano maintenons la chose, malgré le peu d’envolées cinglantes, de subtiles figures, une certaine stérilité de jeu dans les deux camps... Etonnant non ? Avons réellement apprécié le peu de fautes de main, certaines passes vives, au cordeau, celles parfois vivaces du demi de mêlée Australien Will Genia, solide sur ses appuis, çuila même qui planta le premier essai du match. A progressé le 9, faisant la doublure du titulaire durant les tri, rentrait toujours en secondes périodes pour quelques minutes d’ébats... sur ce match gageons que le gazier s’impose à son poste. Depuis la grande forme de Gregan les Kangous n’ont pas de joueur de cette qualité... les grands gaziers à la mêlée comme à l’ouverture ne sont pas légion en ovalie, savons ça... se comptent pour tout dire sur les doigts d’une seule paluche. Wilkinson est du lot... Carter... Du Preez... on voudrait tant Dupuy mais attendons ses prochaines sélections pour que notre espoir se métamorphose en certitude.

Hors ces gus à charnière, un centre nouveau nous plait particulièrement... Quade Cooper (la tof)... le 12 Aussie : du jus, de la classe, une belle passe... éviteur en attaque, précis, soucieux de transmettre plus que d’aller au charbon... graine de grand gazier. On adore ça, particulièrement au centre. L’homme du dernier match qu’avons précisément maté. Le connaissons des dernières tri... avons immédiatement repéré le gonze. Cadre parfaitement son adversaire avant la transmission du cuir, précis... crochète, prend le trou, possède cette très rare vertu dont on parle si peu, voire jamais dans les papelards tricots-lores... que possédait du reste son tatoué compère Rogers, passé au treize, le sens inné de la trajectoire. Pléonasme patent s’il en est, puisque cette qualité ne peut être qu’innée.
Quade Cooper nous ravi, faisant oublier ces platanes de centres Mortlock, Jauzion, Noon, Tindall etc... Qui rentrent lard en tronches closes dans l’adversaire, sans nuance, solides au demeurant mais bourrin de comportement, aux passes malgracieuses, la force étant leur fondement premier oubliant que le rugby c’est de l’évitement plus que d’la percussion, n’en déplaise aux amateurs de Panzer game. Un centre qui percute de front l’adversaire nous afflige pour exagérer, nous ennuie profondément pour tout dire.
Nanti de plus d’un pinceau pas maladroit, Cooper et sa vista marient l’intelligence du jeu à l’élégance du geste, cadre parfaitement avant la transmission, nous rappelant si besoin était que ces classiques postures, malgré les changements du rugby exagérément qualifié de moderne, s’imposent en savoir, sous-tendent les diversions saisonnières et participent sinon prédisposent l’acteur à la maîtrise de son art. Le fond est immuable, même si la forme varie. L’intelligence profonde du jeu conserve ces éléments fondamentaux, issue d’un savoir éprouvé, lointain, impossible à nier sinon à pratiquer un autre jeu, donner un autre nom. Quelque chose donc qui perdure, dont le rugby futur ne pourra jamais se départir même si les badernes veulent faire croire le contraire, s’excitant sur des contacts frontaux, hyper musculeux, ravageurs, quand l’art des arts ovale, malgré les forces en présence est l’évitement des modules et la transmission du cuir.
Être de cette modernité, 
c’est connaître 
parfaitement ses classiques...
La force brute associée à la classe pure, éviteuse en attaque, fluide, collective, sont le gage d’un grand rugby mis au rang de 8ème art. Celui qu’on affectionne.

Un exemple maintenant de ce que l’oubli des fondamentaux engendre, dans un autre lieu, le placage. Ashley Cooper, avec deux ou trois gaziers de la Rose Queen sur le palto plante son essai sur l’aile. Pas un des Bifs ne se baisse aux chevilles du gonze pour le faire tomber. Tous le prennent en haut, vers les épaules. Ashley résiste, piétine trop de mètres, et finit dans l’en but. Stupide faute impardonnable. Même si les techniques d’enserrement des bras pour empêcher la transmission sinon disputation du cuir font leurs preuves à certains moments, le placage « classique » aux cannes millediou est d’une efficacité supérieure.
A ce moment, c'était l'évidence, simple... un gazier aux chevilles, un autre en haut pour le propulser en touche si faut et Cooper ne plantait pas son cuir sur cette action.
Pour conclure insistons sur le fait que les Bifs ne se connaissaient pas bien, que les ténors étaient à l'infirmerie pour beaucoup d'entre eux. Une équipe bien new donc pour affronter des Australiens qui, même si pas géniaux, viennent de la planète Hémisud, supérieure à celle du Nord en la matière.
A suivre Galles vs Blacks
© Le Pilier

07 novembre 2009

ANGLETERRE 9 / AUSTRALIE 18

A chaud rapido
Pas déplaisant ce match. Des roses bifs tout new, vaillants mais pas assez puissants-toniques devant, sauf à l’entame... peu inspirés derrière face à des Aussies qui ont bien géré le match. Victoire normale, sans bavure de ces derniers 9- 18... Eurent pu planter plus... Giteau trop perso... pas super en dix, comme n’avons cesse de le répéter. Wilkinson impec... superbe en défense, bon du pied, on sait, mais un peu seul. De beaux coups aussi en attaque. Bavassions avec un Bif qui nous précisa que les centres ne se connaissaient pas... en effet... prétendait que Toulon avait retapé leur Jonny... pas faux au regard de son assise... indispensable au groupe le 10, sans contredit. Sinon, en trois quarts pas de tactique apparente, de coups d’éclats... jamais la rose n’a vraiment inquiété la défense imparable des Aussies... plus techniques ces derniers.
Un détail significatif : Le pack Bif tenta une série de rucks... raz mêlée... stoppés net par les jaunes... ça faisait un peu rugby papa à l’ancienne... lent... en force... pas tonique... lourds les gaziers... symbole d’une vieille Europe qu’a pas encore intégré les stylèmes du moment ? Sommes poussé à le croire.
Une bonne chose... pas de fautes en général, de mains ou autres... agréable... de longues séquences... même si trop souvent stériles.
Le 9 Aussie prometteur... un nous emballe même si peu vu lors des tri... le centre Cooper... sera bon le gazier... même s'il l'est déjà.
On y reviendra.
Suite Wales vs Black dans 15 mn... on se calte. A plus.
A suivre.
© Le Pilier

06 novembre 2009

GALLES VS ALL BLACKS AU MILLENIUM

Demain, aux vespérales lueurs d’un Brumaire où la trop grande douceur affecte notre vitalité, un choc roboratif viendra, on le souhaite tel, nous secouer le cuir, l’échine, récompenser cette patience complaisante sans baston, où le zen impose sa plane posture, la cogite pure son leurre bienfaiteur, où l’artillerie ondulatoire en couche cuisante, si elle assure maintien, souffle, fantaisies joyeuses, ne suffisent pas pour combler les attentes d’un esprit en mouvement perpétuel, d’un corps impétueux cherchant sa limite. Délaissons la plume, 
retrouvons le plomb !
Y’aura donc at 18h15 sur Bibici, du Black et du Gallois sur le pâtis du Millenium... du gros bastringue dans l’harmonium pour parfaire une harmonie bien sonore et riche de rebonds ?
Une remarque : Hook le Gallois jouera arrière... pourquoi pas !
Il est temps de titulariser ce joueur talentueux, trop souventefois remplaçant de Stephen Jones.
© Le Pilier

Wales: James Hook (Ospreys); Leigh Halfpenny, Tom Shanklin, Jamie Roberts (all Cardiff Blues), Shane Williams (Ospreys); Stephen Jones (Scarlets), Gareth Cooper; Gethin Jenkins (both Blues), Matthew Rees (Scarlets), Paul James, Alun-Wyn Jones (both Ospreys), Luke Charteris (Newport Gwent Dragons), Andy Powell, Martyn Williams (both Blues), Ryan Jones (Ospreys, capt).
Banquette: Huw Bennett, Duncan Jones (both Ospreys), Bradley Davies (Blues), Dafydd Jones, Martin Roberts, Jonathan Davies (all Scarlets), Tom James (Blues).

New Zealand: Mils Muliaina (Waikato Chiefs); Cory Jane, Conrad Smith, Ma'a Nonu, Zac Guildford (all Wellington Hurricanes); Dan Carter (Canterbury Crusaders), Brendon Leonard (Waikato Chiefs); Wyatt Crockett (Canterbury Crusaders), Andrew Hore, Neemia Tialata (both Wellington Hurricanes), Brad Thorn (Canterbury Crusaders), Jason Eaton (Wellington Hurricanes), Jerome Kaino (Auckland Blues), Richie McCaw (capt), Kieran Read (both Canterbury Crusaders).
Banquette: Corey Flynn, Owen Franks (both Canterbury Crusaders), Tom Donnelly, Adam Thomson, Jimmy Cowan (all Otago Highlanders), Stephen Donald (Waikato Chiefs), Ben Smith (Otago Highlanders).

05 novembre 2009

DANSE AVEC LES BLACKS
















Impec essai

Ci-joint en lien verdoyant, un superbe essai des Blacks lors de leur dernier affrontement avec les Australiens à Tokyo en Bledisloe Cup la semaine dernière.
Matez, ça vaut le coup d’œil. Quand le rugby nous gratifie de telles figures, pour sûr retrouvons tout notre enthousiasme. Un cas d’école, démontrant à ceux qui en doutent encore que la transmission ouvre l’espace, fait tourner carafe à la défense la plus assurée. Le père Mc Caw aurait pu conclure l’action en repiquant à droite, il n’en fait rien nous rappelant que le cuir est plus important que l’homme qui le porte... dans l’en-but. Du vrai collectif, imparable ! Un des plus beaux essais de la saison, mon Gaston. Victoire des Blacks 32-19. Savourez c'est aussi là !
© Le Pilier

PREMIER GROS TEST


New Roses Bifs on the green
Wilkinson aux manettes ouvrantes de la rose épine. Après 18 mois d’abstinence en équipe nationale retour de l’impeccable 10 pour affronter les Australiens Samedi 15h30 sur Bibici. Une équipe toute new foulera la Twickenham pelouse... à suivre donc avec intérêt. Notons aussi la revenue du flanker dégenté Moody, après une blessure qui l’écarta plusieurs mois des internationaux pâtis. Surprise grosse enfin, Steve Thompson le hooker champion du Monde 2003 qui avait mis terme à sa carrière après une opération délicate du cou en Avril 2007, est titularisé à son poste fétiche. Rafistolé au titane le gazier ? Est-ce bien prudent toussa ?
En attendant l'ouverture des grandes châtaignes d'automne, voici la team des roses bifs qui lancera le bal des hostilités contre les kangourous.
© Le Pilier

Pâtis : U Monye (Harlequins); M Cueto (Sale Sharks), D Hipkiss (Leicester), S Geraghty (Northampton), M Banahan (Bath); J Wilkinson (Toulon), D Care (Harlequins); T Payne (Wasps), S Thompson (Brive), D Wilson (Bath), L Deacon (Leicester), S Borthwick (Saracens, capt), T Croft (Leicester), L Moody (Leicester), J Crane (Leicester).

Banquette: D Hartley (Northampton), D Bell (Bath), C Lawes (Northampton), J Haskell (Stade Francais), P Hodgson (London Irish), A Goode (Brive), A Erinle (Biarritz).

04 novembre 2009

BLACKS BOKS AUSSIES : PREMIER ROUND


Du divin divan aux grands pâtis
Tout nous ça... on balance un revoiloù enthousiaste, mais personne à l’hebdo entretien du sublimissime et monumental Pilier. On se fait incendier par les plus amateurs du Blog, on nous astique, nous critique, nous insulte même prétendant qu’on a plus de jus, que les tri nous ont plié, que sommes dépassés par des blogs plus neufs, plus décalés, plus grisbi... qu’on accuserait le coup, que la crise ferait dégâts chez nous... qu'aux sanglots longs des violons de l'automne notre mélancolie prendrait le pas sur le grand pâtis... que serions plus divan psy que baston free... que nos rucks ne seraient plus ce qu’ils étaient, bref que serions devenu mou du bulbe... sur les rotules !!!! Ouarf ouarf !!! Mou nous ? Des clous ! Faudrait une faucheuse aguichante et gironde pour nous refroidir les cuissots, la carafe, ébranler notre entendement... pas demain la veille bon dieu... de nos adieux !!!!
Pour dire franc, maraudions en des sphères célestes, pas moins... nanties d’élégantes dodues, de néoromantisme vitalisant... de soyeux divans comme en témoigne le Delacroix sans la bannière... mais pas que !!!! Quelques épistémologiques spécus et autres minimes équations constructivistes aux conséquences inattendues ont amusé un temps nos connexions, nous éloignant des frais pâtis d’automne. Ajoutez un XV du coin coin sans magret et vous avez un Pilier à la diète, pas rétif à la danse ternaire, entre chattes, voire au roupillon réparateur, prenant son temps, sans cuir ni châtaignes, léger dispos pour de plus méritantes activités.
Mais là, clausule d’alentours, nous revoiloù pour de bon chaussé de moins tendres crampons, ready steady à honorer d'autres green. Ce week-end ya du Black, du Bok, de l’Aussie on TV. Y serons de grand appétit. On reprend donc la main mon lapin, par les oreilles... sur le terrain ! Tsoin tsoin !
© Le Pilier

22 octobre 2009

COUCOU, NOUS REVOILOU !

Retour aux pâtis
Reprenons juste l’entraînement... l’abattis reposé, la carafe alimentée, le cuissot ferme... du revouloir tout frais de baston pour un moi désirant, sensible au mouvement, à l’espace, prêt à tout pour conserver l’ouverture de son processus évolutif en évitant l’ennui, la répétition du lourd, prosaïques figures, baratinades franco-clochettes, Top blabla et autres ramollitudes.
Grand jeu, comme grand beau, c'est du rare !
Ferme passion connait bien la mesure, entretient la combustion en dosant ses engagements. Point d’ovales infos n’ont filtré en nos pavillons sensibles... autrement dit, totale abstinence de XV depuis fin des tris... savons juste qu’en Europe une coupe de bière a débuté... rien de plus... revenons sous peu on the majeurs pâtis avec de vrais morceaux de cuir !!!
© Le Pilier

07 octobre 2009

SOMME DE RIEN













 Quiétisme zzzzzzzzzzen !
Pas une rame, un ruck, un crampon... pas un sou las de l’amer repos où la paresse n’offense en rien cette volonté flottante, qui sous tutelle d’un songe, même s'enorgueillit, pour uniment dire, d'une assomption lare érigée au rang de Zen état ! Ouich !
Rien à brouter pour l’heure, l’abattis velouté de n’être qu’une masse, neuve, originelle, poumoneuse, jubilante d'O², sans épique intention, trône en un club martial en espérant on ne sait quel rayon inconnu quand viendra du réveil la lumière subite !
Tact aïgu, fine patience, l’automnale posture se plait à savourer son heur dans l’attente des chocs. Boks et Blacks bienvenus seront là, bien à temps, pour raviver un désir que l’hexagonie néglige pour nous sortir du quiétisme voulu.
On nous cause d’Heineken Cup qui débute sous peu... sommes pas convaincu d’en mater le seuil, d’en causer, d’y perdre nos calots... mais résisterons-nous à l’appel du module, qui tel l’obus péteur secoue encore, hélas, malgré nous, cet idéal vibratoire dès qu’le Kick off entonne son chant mat et percutant ? On verra ça.
© Le Pilier

06 octobre 2009

30 septembre 2009

FFR : OUI A L'OMERTA

Une fois n’est pas coutume sommes ok avec la FFR.
Oui au silence total sur le fait divers Bastareaud !
Ne jamais rien livrer à la journaleuse engeance des menus faits de vestiaires de nos gaziers du XV.
Soutenons la citadelle, défendons nos remparts, nos guerriers mastiqueurs de pelouses ! Miam !

Goudron et plumes pour ces guignols de la presse bonbon, folliculaires, tartineurs de fadaises qui n’ont rien d’autre à faire que tripatouiller la fange avec leurs groins fallacieux.
Le grand pâtis, rien que le pâtis...
tout le pâtis pour les mâles !!!
Misère, rata, baveuse mollasse, vie privé, pipolisme, branlette...   
mouillettes pour les pisse-copies !!!!
et la tourbe à pékin... moyen ! 
© Le Pilier

29 septembre 2009

PAUSE CAFÉ, RUGBILLE ET FANTAISIES


Trottinions la prétentaine dans le champ intellectif des concepts métaphysiques. Café de Colombie en odeur de sainteté, belle humeur, marcel au torse plein, souffle lent... la journée s’annonçait pour le moins studieuse et le temps ductile. Essence de l’être, sans plomb... Immanence, sans manières... rétroversion amusée d’une période d’activité pleinement vécue en forme de bilan... posture causative des possibilités fonctionnelles d’une raison au meilleur de son rendement... finalisation d’une équation intersubjective... considération des actants épistémologiques, impératif pour une objectivité copine comme lard avec son sujet... attribution des mérites... la routine !

L’ovale module insidieux flottait en orbite, l’occiput du Pilier remarquait la chose mais le bidule géostationnaire méritait dispositions plus fermes pour recevoir ses données. Gamelles et bilan des tri attendront encore. Délaisser un temps les pâtis fait du bien, sachant que rien à l’horizon ne se profile d’excitant d’ici le plein automne, laissons couler et profitons du fait.

Un gazier de connivence nous rappela qu’en Hexagonie ça parlotte beaucoup mais peu d’essais sur le pré... de la gabegie... sinon bouillie de rugby comme l’aurait même exprimé l’ancien ouverture Penaud consultant quelque part... du rugbille où les tataneurs ont la vie belle... la dernière rencontre Toulouse vs Paris annoncée comme le choc du week-end dernier en témoigne,  que du toc... 9-9... que du pied... avec une telle équipe d’internationaux... ça sent l’usure ?  On aurait tendance à lui faire confiance...

Les Toulousains depuis une bonne décennie n’ont pas de meneur de jeu à l’ouverture... un comble pour un tel Club. Sont frappés, parole de saveur... vont se ramasser comme les autres années. Ils insistent parait-il avec Michalak en 10... Stupidus et ridiculus... ainsi leur plaie... vont se le manger.
Ces derniers temps nous montrent, s’il était nécessaire, à quel point cette place est fondamentale pour un XV digne de nos attentes. 
Quand Carter n’est pas aux arpions ça achoppe chez les Blacks... 
Les Aussies idem... Giteau n’organise pas le jeu comme le faisait Larkham... faut mettre et laisser Barnes nom d’une bourrique... 
Toulon semble « tenir » sa place en Flop 14 grâce, entre autres, à Wilkinson... mais ne marque pas d'essais... 
En somme le signifiant maître porte bien son nom. L’ouverture !!! L’ouverture !!! Celui qui avec l’arrière possède le champ visionnel le plus large, qui a le temps de mater... qui après la conquête du cuir par les gros doit organiser, orienter le jeu permettant aux traceurs lancés de s’ébattre. Bref.
L’ennui sourd aux pâtis des clochers au dire même de certains gaziers pourtant très passionnés du coin. Pas détonnant ce quinze... rien d’étonnant à ça. Rugby de com, starlettes et baratin... mais pipole n’est pas grande école.

Ok n’avons rien vu mais conservons le jus pour de meilleurs transports.
© Le Pilier  

26 septembre 2009

ÉCHAUFFEMENTS


Un arrière goût des tri somme toute savoureux... une simple tof qui signifie bien ce qu’elle doit.
On reviendra dessus.
L’heure présente aux génufluxions... savourons l’hostie à la chapelle en invoquant les volatiles messagers... perpétuons la valse des clochettes... abattis vautrés sur dunlopillo. Murmurons : une fleur ! et, hors de l'oubli où notre voix relègue aucun contour, en tant que quelque chose d'autre que les calices sus, musicalement se lève, idée même et suave, l'absente de tous bouquets... par nous seul irriguée. Yep !
© Le Pilier

23 septembre 2009

PROLÉGOMÈNES AU BILAN DES TRI-NATIONS


Étions aux nues... onirique, patient, contemplatif à savourer une pause en un cuir assoupli... spéculant un brin sur quelque équation nouvelle dans le champ thérapeutique des constats pathologiques... lieu où nous excellons sans modestie sournoise... dénouant écheveaux schismogénésiques au galop de notre entendement véloce, amusé... sirotant un Chateaunew des papistes vignobles... quand on frappa en nôtre huis.
Une grappe d’amitiés enthousiaste venait fêter l'automnale saison, avec provisions d’amuse-tronches, gras périgourdin, jus d’échalas en bouteilles, brutal pour les hommes... Carthagène pour ycelles qui ont glotte délicate et grand désir d’ivresse.
Zappée la tranquille posture... emportées par le tourbillon communautaire, les baveuses raisonnèrent au son des pichets opérants qui martelaient l’espace de leur rythmique aléatoire.
On causa de tout, sans trop approfondir... l’entente était parfaite jusqu’à ce que... le tout venant épuisé, le décapant s'imposa, échauffant d’autant les esprits qu’un fretin gazier sans maîtrise aucune, un philistin de basse terre débarqué là par fourberie, vint nous causer du Top 14 !!!!
Franco... sans vergogne !!! At homme en sus !!!! Une faute de goût impardonnable, un manque certain de correction qui nous obligea illico à virer le malotru du groupe... fissa out... seule compagne qu’il embarqua fut la porte... sans même toucher le paillasson !!! 
Le groupe acquiesça, solidaire du receveur, et nous causâmes de grand rugby pour un bilan des tri que nous rapporterons en ce lieu sous peu. 
A suivre donc.
© Le Pilier

19 septembre 2009

TRI NATIONS : LAST AND LEAST


Laborieux ! 
Certes les Blacks ont plié-dominé les Aussies... 33-6... Pas de quoi sauter au paf pour autant... un match laborieux... bourré de mauvaises options... à l'instar de Cowan le 9 Black qui fait inlassablement n’importe quoi... son équipe domine, sont près des 22 adverses... file un coup de pompe dans les bras des Aussies, personne ne peut suivre... contre attaque des jaunes. Et du comac y’en a eu en veux-tu voilà... des fautes de mains... du lisible en attaque... avec "enfermement" vers l'aile... courses obliques... laborieux. Pourtant dominaient du pack les Blacks face à des Kangourous minus qui s’affalaient en première ligne... même s’il est toujours difficile on TV de savoir qui rame vraiment quand la mêlée s’écroule... Bref... les Aussies n’ont pas brillé... Giteau n’est pas un ouverture... Smith n’est pas un huit... mais un flanker... fallait mettre Palu dès le début de la rencontre... Rocky Elsom est vaillant, joueur, mais un peu seul... le soutien tardait... des coups de rentre lard isolé... des deux côtés du reste... laborieux. Le dernier quart d’heure Nonu, puis Rokocoko qui pour le coup plante nous semble-t-il son seul essai des Tri, trouvent l’en but sans bavure. Nonu tout seul et solide prend trois gaziers sur le paltot après une percée dont il a le secret... aplatit magistral d’une main. Exploit solo pour le coup... idem le premier essai du tout nouvel ailier Cory Jane (la tof)... rattrape une chandelle... résiste à la défense mi figue des Aussies... marque en coin... belle action. Mais du solo toussa pas du collectivo... hors le try de Rokocoko après transmission classique vitement menée des trois quarts. Les Aussies étaient sur les cannes... les Blacks ont fini en trombe... ok Mais ne nous y trompons pas...
N’ont plus la fluidité d’hier... manque vraiment de gaziers genre Ali Williams... sinon Chris Jack en seconde poutre.... hier pivotaient sur les impacts, c’était beau, souple, fluide... ça marchait du tonnerre de Zeus... oublié toussa... ça jouait petites passes avec les gros, ça suivait comme des dératés... on parlait de « mouvement perpétuel » souvenez vous. Faut pas que des percuteurs que diable, Jack était plus éviteur... très technique... faut ce genre en seconde ligne maintenant, ça assouplit... c’est plus malin... et quand ça quasi danse avec les gros, c'est beau, efficace. Thorn est fort mais n'a pas la subtilité des deux autres. Et puis c'est avec le groupe que ça se joue... peut rien touseul le gonze...
Lorgnez Matfield... pas un rentre lard le gus... gère... évite si peut... impérial pour lire le jeu... bon suivi... trajectoires futées... s’économise quand il faut... chipe du cuir en touche... Botha est plus bourrin... un suffit... le rugby c’est pour les solides, ok, mais faut du casque, du cortex open nom d’une pine d’aze... On a vu des percussions ridicules ce matin... un gazier contre trois gus se faire retourner comme un chausson... pas ça le rugby... pas celui des Blacks hégémoniques d’hier en tout cas... alors quoi ? Qu’est-ce qu’ils foutent ? Expérimentent la charrue ? Le soc ? On n'insistera pas sur le cas Tialata, sorti à la mi-temps... n'avons jamais vu chez les Blacks un gazier inutile ça comme !!! Henry est dans les choux mon caillou ? Ont levé le pied ? La sabbatique année ?
Avec quasi (mais pas quand même) les mêmes gaziers d’hier en début de Tri, ont totalement oublié leur rugby gagnant ?
Émoussée la big team ? Sans doute aussi... on y reviendra lors du bilan.
Les Aussies eux, ne sont pas sorti de l’auberge... Deans va avoir du taf... manquent de beaucoup de choses depuis quelques années... on sent pas la relève devant... sont à la ramasse les kangous.
En somme comme disions... laborieux ! On pourrait presque dire Australie Vs Australie tant ya eu du ruck à vous assurer le ronron... et du bordel au pack... du bordel !!!!!
Le geste gracieux du match cependant, autrefois courant, dans l’en but pour le dernier essai, un saut détendu de Rokocoko en clausule de Tri. Merci.
A suivre
© Le Pilier