19 juin 2009

SPRINGBOKS VS LIONS


Du gros... pas d'la fable
Faut être un moucheron pour agacer un lion sans crainte, un Springbok pour le battre à la course, un Sudaf pour en découdre face à face. Sonner la charge, se mettre au large, puis prendre son temps, fondre sur le cou du félin, le rendre presque fou... que le quadrupède écume, l’œil étincelle... qu’il se dépense... qu’il s’enrage... le faire rugir, geindre, transpirer... le saper, l’acculer dans son aire... crinière flapie, griffe émoussée... puis battre ses flancs une dernière fois, violemment dans les dernières dix minutes... et ne rugir qu’à la fin de la rencontre. Une recette comme une autre pour assommer le roi des bêtes et le renvoyer en savane britannique, batteuse entre les cannes, perruque ébouriffée, morne tournée...
Bien beau toussa, mais n’en sommes pas là. Présager est la vertu des oracles. Le Pilier tient le temple mais garde mesure, n’anticipe jamais l’issue d’une rencontre avant que la descente de lit en peau de fauve ne trône sur le parquet de la chambre veloutée de ses trois mousmés... bref avant d’avoir tué la bestiole.
Demain donc premier des trois tests des Lions contre les Sudafricains au sommet de leur art. Pour sûr le match du week-end. On aime ce genre de tournée. Pas de ça chez les Bleus. Hélas. Des matchs pour se faire, coordonner, se bien connaître contre les provinces, puis jouter la grosse team du bled quand l’équipe est plus soudée, mure, prête à la franche peignée. Les Lions ont fait carton plein après cinq rencontres. Normal. Trois tests en sus c’est parfait... on peut espérer un genre de finale pour peu que les rouges l’emportent une fois.
Avouons notre enthousiasme à mater ce test... les Lions ont un pack solide à la mesure de leurs adversaires... ça achoppe juste à l’ouverture... pas bon le gazier Jones... ni son remplaçant O’Gara... pour gagner le Bok at home faut pas d’la demie teinte en 10... Hors ce manque, le reste est tout à fait respectable. Gage d’une belle rencontre ?
L’équipe des Boks est superbe, matez ci-joint les gaziers. Pienaar à l’ouverture ça nous va. Il a de la tête, de la vista... on préfère Steyn à De Villiers au centre, mais c’est vraiment pour dire quelque chose... le reste ? No comment.
© Le Pilier
Le pâtis
15 Frans Steyn, 14 JP Pietersen, 13 Adi Jacobs, 12 Jean de Villiers, 11 Bryan Habana, 10 Ruan Pienaar, 9 Fourie du Preez, 8 Pierre Spies, 7 Juan Smith, 6 Heinrich Brussow, 5 Victor Matfield, 4 Bakkies Botha, 3 John Smit (c), 2 Bismarck du Plessis, 1 Beast Mtawarira.
La banquette 16 Gurthro Steenkamp, 17 Deon Carstens, 18 Andries Bekker, 19 Danie Rossouw, 20 Ricky Januarie, 21 Jaque Fourie, 22 Morne Steyn.

18 juin 2009

LIONS EN ALTITUDE


Alors O'Connell on respire sa poudre de perlimpinpin en pédalant du mollet ? Shoote 0² ? Maxi fresh blair ? On bichonne son palpitant lors d’un entraînement en altitude ? Va falloir du poumon en effet samedi 15h contre les Boks. Du gros pâtis là, avec ci-joint les gaziers rouges qui marcheront dessus.
© Le Pilier
Titulaires
1. Gethin Jenkins (Cardiff Blues/Wales)
2. Lee Mears (Bath/England)
3. Phil Vickery (London Wasps/England)
4. Alun-Wyn Jones (Ospreys/Wales)
5. Paul O'Connell (Munster/Ireland) Captain
6. Tom Croft (Leicester Tigers/England)
7. David Wallace (Munster/Ireland)
8. Jamie Heaslip (Leinster/Ireland)
9. Mike Phillips (Ospreys/Wales)
10. Stephen Jones (Scarlets/Wales)

11. Ugo Monye (Harlequins/England)
12. Jamie Roberts (Cardiff Blues/Wales)
13. Brian O'Driscoll (Leinster/Ireland)
14. Tommy Bowe (Ospreys/Ireland)
15. Lee Byrne (Ospreys/Wales)
Banquette
16. Matthew Rees (Scarlets/Wales)
17. Adam Jones (Ospreys/Wales)
18. Donncha O'Callaghan (Munster/Ireland)
19. Martyn Williams (Cardiff Blues/Wales)
20. Harry Ellis (Leicester Tigers/England)
21. Ronan O'Gara (Munster/Ireland)
22. Rob Kearney (Leinster/Ireland)

14 juin 2009

LES ROIS DU FLAN

Hé hé, ça laudationne tout va, monte la sauce, blancs neige, festin du bide... on veut pas « bouder son plaisir », comme certaine petite engeance se plait à répéter ces phrases toutes faites en sirotant l'anisette. Alors on se gonfle, s’étale et se travaille pour égaler les grosses bestioles en grosseur... une victoire tous les cinq lustres et Versailles s’illumine, on se croit bonne voie, plein réveil, quasi toit du monde, glaces galeries qu’on est beau, roi 14, perruque et fard, soleil des plages à tongs... des baudruches !!!! Ainsi des Froggies, idem les Argentins qui gagnent 24-22 une équipe d’Angleterre sans ses gros... because aux Lions. Bon, les minus s’illusionnent c’est connu. Quand on dit minus entendons bien, celui qui s’y croit, se la joue, qui dans son exaltation délirante, effet d’une frustration accumulée, affiche sans mesure sa pathétique soumission en hurlant youpi, déborde d’enthousiasme pour la moindre étincelle, se regroupe dans une croyance fraternelle, creuset des pires possibles. La com-politico-biz du reste s’en amuse, dirige, oriente cette grégarité en filant de temps en temps son nonos pour que la bébête s’enjoue de se croire enfin récompensée, pour quoi en fait ? Sa phénoménale patience de rester à la niche qu’elle se bâtit, façonne, entretient elle-même. Ainsi l’histoire du monde, depuis la nuit des temps. Sommes pas ici pour éveiller les consciences. C’est du taf solo ce genre de travail. Pas démiurge une semelle pour ces bobeaufs gavés d’illusions, d’Equipe, de Midol, Johnny, pastaga d’écran plat... sommes juste pour dire à qui veut l’entendre... ne cherchons pas des zéros suiveurs. Ya trop pléthore de sans cortex, trop de zèle à s’y coller, comme moudre de la farine... compter les grains du désert... chevaucher un mulet pour le prix d’Amérique. Ce genre « d’exploit » qui n’en est pas, nous intéresse autant que la crevaison d’un boyau durant le tour de France. Gagner sans faiblir les trois nations du Sud durant minimum une saison entière, là on parlera d’exploit... plus avant. Une simple victoire donc, voilà tout. Raz le croupion de la répétition des stylèmes à gamelles prises pour des festins, de cette posture de cloche qui tinte ses notes fêlées depuis des siècles dans le ciel de France... sommes au XXI ème nom d’un cabot, basta l'idem libitum... passons à autre chose... fuitons l'itération... soyons neuf, plus ferme, moins sots. Depuis Napo on s’est fait ratatiné sur tous les fronts, et ça joue encore les coqs dès qu'on picore un grain plus gros que les autres !!!! Ces équipes du Sud sont d’une toute autre trempe, confrontées en permanence à l’élite du XV, elles portent en elles l’humilité des puissants qui savent que l’art est long... que pour être le roi des pâtis, faut puiser à la source, cultiver son terrain avec mesure, soucis, fermeté, abnégation, opiniâtreté, permanence, zèle, gros taf et savoir... et ne jamais se mentir. Au travail les gaziers, la première marche qui mène aux grands exploits, au sommet des pyramides de l'ovalie, n'est qu'au raz du sol. © Le Pilier

13 juin 2009

ALL BLACKS 22 / FRANCE 27


Pas saute au paf pour un seul match gagné, le Pilier... Délire hystéro du carafon, pas not' kif... on connaît la zique... attendons la suite... le pérenne, duratif, grand XV... mesure en toute chose... temps long... une belle vapeur fait pas l'inoxydable loco.

Test niveau moyen- Blacks pas vraiment méchants- Les périodiques Zélandais très critiques avant la baston prétendaient que cette nouvelle équipe était la plus inexpérimentée, brinquebalante, mal fournie, de l’histoire des All Blacks. Bref pas du grand cru. Vont se lâcher tout à l’heure les papelards... auront de quoi.
Dans l’ensemble trop de tatanes stupides- des fautes- une seule vraie belle attaque côté Blacks- pas lancés les gus- bien pris aussi par des Bleus impecs dans ce secteur- Wulf un peu timide- Toeava maladroit- Donald pas poseur du jeu- Cowan pas génial- manquent de grand demi de mêlée ces Blacks depuis l’arrêt de Marshall- Rokocoko moins en cannes- Weepu peut faire du bien... et du pire- Pas stable- virez-le... Tialata ? Pilar épais mais mauvais- ne tient pas le match- s’effondre- pas de jus- trop lent- en parlions déjà ici- on se demande pourquoi Henry le sélectionne- pas de la race d’un Black- donc pas d’assise en mêlée- Thompson le flanker fait trop de fautes- systématique chez lui- un bourrin- pas bien mon lapin- et ce, dès l’entame- stupide- Bref des Blacks flottants- sans inspi- sans rien- pas l’air dedans- trop cools ? Nonu solide- mais un peu seul au centre- un Kahui pour la semaine prochaine pliz, un Smith rapido...

En face des Bleus vaillants- pas faux- récupèrent des cuirs- progressent aux rucks- poussent en mêlée- profitent aussi de gros en-avants pas sifflés... Des Néoz en colère à côté de nous demandent qui est ce referee ? On s’en balance et savons pas... Pack de Bleus donc soudé- plus d’assise avec Dupuy- sans contredit- il rassure le gazier, comme à Leicester- nous plait- stabilise- a de la tête- sans grands exploits, mais prend ses marques - habile aussi du pied- essai de Trinh Duc lancé- pas vu ça depuis des lustres- défense Black pour le coup, hyper flop- à force de se mettre à trois sur un gazier pour le phagocyter on se gène, oublie le placage aux cannes des familles, solo au buffet, sinon cuissots chevilles- bilan tous se ramassent- ridicule- manquait Mc Caw... So’Oiolo... Trinh nous ennuie avec ses drops- Duc n’est pas encore l’ouverture indispensable- Dusautoir impec- comme dab- Médard super malin- génial- Clerc pas big mais avons apprécié son échange en première période avec Médard- bien fait- la connivence- Une première ligne qui tient le choc- un Chabal qui rentre en seconde poutre, reste au pack- pas de faux exploit solo isolé- ok pour du mieux...
Les Blacks perdent- p'tit match- bien pour eux- gagnent trop souvent- attendons le second test... et les tri. Tout cas, loin du niveau des Boks (sur ce match)... une autre histoire les gazelles en ce moment... La vraie suite ? Boks vs Lions 3 PM pour le big test du week-end prochain... Blacks Bleus 9,45 AM pour les plus matin.
© Le Pilier

12 juin 2009

LE PILIER ON THE ROAD


Dernières nouvelles
Des All Blacks sans Mc Caw, Carter, Williams, So’oialo, Sivivatu... excite pour le moins la curiosité. Notons qu’Alister est banquette... le retour de Rokocoko... la pleine forme de Betty après notre chevauchée easy rider on 69 ROAD... celle qui mène tout droit aux cimes du Carisbrook stadium de Dunedin où se jouera le premier test match. Dernière nuit mémorable, à croire que l’air Zélandais possède des vertus roboratives... on respire ici plein poumon. Le Pilier au zénith de son art, d’une plume charnelle toute poétique, façonne des alexandrins sous l’abat jour insondable que l’impudeur exhale... Ouarf !!! Température 12 degrés aux nues, braise au valseur.
Du sol insulaire sourd une énergie nouvelle, sommes d’attaque pour la joute. Plein de zèle au terrain, New Zélande fait du bien. Betty veut son footing quotidien, Ipod sur les sensibles, elle rêve de son mâle favori en fredonnant des airs... gratte les cimes... pleine d'apesanteur, de valses perpétuelles au pays du bonheur. Le Pilier refait le plein, astique son Harley, la route est encore longue...
A demain.
© Le Pilier

L’Equipe toute new des Blacks :

Mils Muliaina (cap) - Rudi Wulf, Ma'a Nonu, Isaia Toeava, Josevata Rokocoko - Stephen Donald, Jimmy Cowan - Adam Thomson, Liam Messam, Kieran Read - Brad Thorn, Isaac Ross - Neemia Tialata, Andrew Hore, Tony Woodcock

Banquette: Keven Mealamu, John Afoa, Bryn Evans, Tanerau Latimer, Piri Weepu, Luke McAlister, Cory Jane

10 juin 2009

TOURNÉE MANÈGE 2009


Du Black en attendant les Boks
Saturday night special phagocytant le limbique, Harley qui avale son bitume sous un soleil frappant, Betty on the back, rotoplots lourds écrasés sur les ailes d’un vieux cuir Angel au dos du mâle, le Pilier trace sa route vers l’hémisphère sud, oubliant ses contrées de cloches où l’ovale incertain, rebondissant sur de petits terrains amuse encore les bobeaufs du XV, franchouilleurs enthousiastes de rien, incapables d’éveil, insaveurs*, pantoufleurs de divans, de bobonnes à mollir le vital, de plats écrans...
Au loin, droit devant, loin, très loin, l’horizon desserre la ceinture, un cumulo long et blanc grimpe en l’azur zélandais, dessinant l’épure d’aguichantes figures... des chants musclés invitent l’étranger pour des bastons à venir, véritables, honnêtes, comme on se doit de pratiquer le plus noble des jeux que les Dieux des châtaignes ont proposé aux hommes. On s’ennuie ferme en l’empyrée il est vrai, d’être immortel comme de mater cette pauvre humanité se perdre dans les dédales d’une crasse inconséquence où l’éthique n’est qu’un mot, si rare une posture, le flan un plat prisé, l’ineptie, le mensonge l’épaisse couverture qui obombre savoir et constellations même, guides éternels des hommes de grande foi.

La bécane surchauffée par cette fuite évidente, reposera ses chevaux sur un pâtis à la mesure de son appétit, plus vert, plus nourricier. Betty et son Pilier seront des festivités entourés d’autochtones aux tatous plein l’épaule, tris, biceps, nuque ou dos. Une tournée manège 2009 pour des XV de vieille Europe un peu graba... entrainement light pour les gros, avant le grand tournoi planétaire de l'été.
Y’aura donc des Lions à la poursuite des Boks la semaine prochaine pour le premier test match attendu comme un sun après l’hiver hibernant du rugby sopo Européen. En apéro, un grignotage plaisant... Samedi 13 Juin, 9h45, les All Blacks didactiques recevront notre bleusaille Française pour une vraie leçon de choses à savoir, afin de pratiquer un rugby de meilleure tenue, sinon remise au juste niveau quand on se croit plus beau que l’on est.
Notre regard attentif suivra particulièrement la prestation du neuf Dupuy, sélectionné (enfin) pour l’occase. On va voir ce qu’il vaut notre gazier face aux meilleurs joueurs du Monde. Un bon test. Apprenons qu’il quitte Leicester finalement, Cockerill le lâchant à contre cœur. Mauvais choix à notre goût. Comme le disions en nos colonnes, devrait rester en Angleterre pour parfaire son jeu qui même si prometteur n’a pas encore le niveau d’un Du Preez, maître étalon du poste.
Donc ok pour un café matin croissant à mater nos cocottes, uniquement because ya du Blacks en face, qu’on n’a du reste plus osé jouer depuis le vol de la coupe du monde 2007... en attendant Lions vs Sudafs le 20 Juin, 3 PM, sans contredit une plus belle affiche.
*Insaveurs : Qui pigent nothing... fadasses... neuneus... Vide cortex...
© Le Pilier

01 juin 2009

SUPERS BULLS 61- CHIEFS 17


Ultra rugby & mini XV
Northern Bulls plient Waikato Chiefs 61-17. Outre que l’engagement était d’une densité extrême, les Bulls ont enserré si bien les pattes des Chiefs que les pauvres Zélandais ne purent s’ébattre on the green... juste brouter la luzerne... festin cantine... et deux essais. Les gros balaises de Bulls imposèrent un rythme fracassant, un florilège d’essais à ne plus les compter. Deux pour Habana, deux pour Du Preez... un pour Kankowski après un course de 70 mètres... un pour super malin Matfield... etc etc. Pourtant courageux ces Chiefs... n’ont pas baissé les bras jusqu’à la trompette des vestiaires. La seconde douche fut sans doute aucun bienvenue.

Non, pouvaient pas lutter contre les Sudafs. Ultra balaises les gaziers... pas une limace de Pelous dans leurs rangs à tracer sa goutte transpirante sur le pâtis jusqu'à plus d'âge, impensable ce genre de lourdeur chez eux... pas une seule patate molle de Michalak pour déjouer et jeter son cuir n’importe où, pas une enclume Skrela aux passes douteuses, pas un platane ciment de Jauzion, pas un béton cortex... très peu de fautes... ça joue tout berzingue, les attaques sont magnifiques, les rucks sont rock, les stratégies pas en toc, les gestes techniques sont précis, partant très peu de fautes. Fallait mater pour piger.

Une anecdote signifiante dans la brasserie où jubilions parmi des Sudafs, pas un Français durant le match bien sûr. Tous mataient un rugby villageois de cloches fêlées, Catalans vs roses croupions parisiens... avec des colliers de perles-fautes à parer une Castafiore en partance pour l’opéra (en effet entendions les commentaires affligeants et affligés des commentateurs...) Ça dit tout. S’en balancent du XV à proprement parler ici. Bon, y’en a qui kiffent sur Dalida ou Johnny... zik à couacs... culture à charrues... sous zéro... niveau rien... under tout... plus bas que l'orteil... plus raide qu'une bielle... tartine... crôute... moississure... pour le rugby c'est idem... à chacun sa catégorie.
la démocratie dit-on.
Sommes ok ! Mais faut pas causer rugby avec eux... veulent jamais rien apprendre, comprendre, juste se plaisent à gigoter leur petits fanions supporters... copains lapins... jubilent des ovalies-la-plage, pour un rien, camping la tong, châteaux pâtés, mini golfeurs du rugby... parasols... strings léopard... crème anti sun à pas saisir un cuir.
Sont ainsi, tant pis ! Sommes pas sortis des platitudes tricolores... pas demain l’éveil. Le Pilier définitif n’usera plus sa rétine à regarder le p’tit top 14 ... on y laisse toujours quelque chose à barboter dans la mare des fangeuses nullités... même du bout d’un pied... on encourage ce XV à perdurer... pas notre profil ce genre d’attitude.

PS
: Lisez Rugby Hémisphère Sud si voulez du plus pâtis, avec qui a fait quoi, dans le détail.
© Le Pilier

30 mai 2009

RUGBY PHTISIQUE ET RATA...


... du balai
Le phénoménal Pilier, une fois de plus annonça le fiasco !!! XV à gogos, nullissimo, et pour nous, notre dernier numéro Top 14.
Tu parles Charles d’une demi finale !!!
Rien à ajouter, nul, pas un clou, une pelure, sous rata, rien. Des deux côtés. La tuile rose Toulousaine et le pneu mou Clermontois... Du p’tit Top pour bobeaufs, qu’entravent rien au jeu. Déguerpissez ceuss qui viennent s’encanailler en nos pâtis... Zou !! Out !! Allez chez les voisines du sud et autre duo la pantoufle, divan la flemme, minimun cognitif, trois fois rien de cigare mais de la cendre neuronale en tas de gravas... lisez tous les zautres, les blogs xagonaux des mous du ciboulot, les audacieux du tapis, les ravageurs d’influx qui vous serinent des niaiseries à longueur d’année... Allez donc chez les cocottes ya pléthore de poulailles et revenez pas chez nous. Ici sommes délicats, sensibles, nous faut de grandes bastons bien saignantes et de la tête surtout, oh oui, de la tête bien faite, bien vissée, dynamique, syncrétique, sur des cuissots accordés... mais surtout jamais, plus jamais
le phtisique rugby d’ici !

Adios !
© Le Pilier

29 mai 2009

DERNIERES MINUTES

Tout nous ça... tellement on a zappé le rugby d’ici que nous nous sommes merveilleusement planté. La tuile Toulousaine vs les volcans éteints Clermontois, c’est bien sûr ce soir.
Ne pardonnez pas, ça dit juste c’que ça doit.
© Le Pilier

FINALE SUPER 14 VS DEMI CUIR


Le fort et l'ordinaire
Demain, z’aurez le choix entre la puissance d’un Velasquez, la poésie d’un Degas, la vibration d’un Cézanne... et l’académisme pompeux d’un Bouguereau, le flan pisseux d’un Duchamp, le Bonux minux d’un Dali...
Entre la densité d’un Mallarmé, la précision d’un Proust, la puissance d’un Céline et la transparence d’une Colette, les fadaises d’un Artaud, la vacuité d’un Breton...
Entre les polyphonies d’un Gilles de Binchois, les fugues gracieuses d’un Bach, les appoggiatures audacieuses d’un Schönberg... et le pompier d’un Berlioz, le pesant d’un Mahler, l’ennui d’un Boulez... Entre la perfection du Panthéon romain, la justesse d’un Sullivan, la mesure d’un Mallet-Stevens... et le mauvais béton d’un Corbusier, la chaussure de ski d’un Portzamparc, le chaos d’un Ghery... Entre les perles de la couronne et des pincées de confettis, entre la musculature d’un Pilier et la gonflette de Nice-Rugby... autant dire qu’il y en aura pour tous les goûts, pour les esthètes et les squelettes, les gros qui culbutent et les Lilliputs. Pour les premiers donc une finale de Super 14 bitouine Bulls and Chiefs, 5,30 PM on Sky... le grand rugby. Pour les seconds Toulouse vs Clermont... plus tranquille, plus du coin, plus copains, plus soupe au pain.
- Là, tu pousses un peu le Pilier, tu sur appuies, tu débordes, tu grossis, tu surgonfles, tu exagères même !
- A peine... quand on aime passionnément, on ne broute qu'un pâtis. La paille sèche, on vous la laisse !!! Arf !!!
© Le Pilier

28 mai 2009

LE GRAND RUGBY


Sommes impressionné...
sans contredit. On cause parfois du rugby d’antan, certains, larmette aux pupilles... papier mouche blair... pas notre kif ça. Y’eut du beau jadis, pas faux... on a pris notre fade... frissonné de l’échine... y’avait moins d’artiche, d’ultra pub, d’additifs, de baratin, de flan... mais de grands joueurs autant... forts, habiles, futés, honnêtes... des branques aussi... vrai toussa... ya toujours des branques... plus... but for us, jamais le XV n’avait atteint une telle puissance, une telle technique, un telle discipline, une telle intensité durant 80 minutes... sans débander... idem comme nos trois orfèvres !
Non, non, de l’hémisphère sud on ne peut se plaindre, les passes sont top, un gazier reçoit toujours le cuir lancé, ça joue collectif, peu de fautes... pas de mauvais coups... ça fuse, martèle, pousse, appuie, alterne... le rythme est soutenu... la puissance développée prend appui sur la règle, moins d’efforts inutiles comme chez nous, le geste travaillé, répété, conçu dans ce sens... le principe majeur ?
Coller à la règle... le mouvement fondé sur la règle... par la règle... là, on doit rendre compte de leur suprématie !
Hyper balaises les empafs... rigueur sans frigidité, force canalisée, contrôlée... l’énergie ne se perd pas, le groupe est concentré, dans l’axe, soudé... tous pour un... dans le sens de la marche... la règle pour cadre infrangible.
Grande discipline !!!
On ne peut pas lutter chez nous... jamais n’atteindrons un tel niveau, une telle maîtrise qui ne gène en rien la trouvaille, l’inattendu, le coup de génie, la symphonie... l’impro... c’est du grand, du vrai, de l’hyper beau rugby. On doit comprendre toussa... ces gestes techniques sont pensés en fonction de la règle... plus tu colles à la règle, plus t’es centré, moins tu t’éparpilles, plus tu t’y soumets, plus tu es libre dans tes gestes, prompt à l’ouverture, à l’habileté. Qu’est-ce qu’on attend bon dieu pour le comprendre sous nos clochers ? Que le Pilier s’impose comme directeur technique ? Ya pas mystère, tout est là, dit, montré...
A chaque modif de la règle, les Blacks, les Sudafs, dans une moindre mesure pour l’heure les Aussies, s’adaptent immédiatement, développent de nouvelles stratégies, profitent de l’aubaine... la civilisation ça, l’intelligence... adaptation rapide, dans le respect de la loi... travailler son geste en fonction, s’y plaire, soumettre... maîtrise, grande rigueur !!!!

La loi n’entrave en rien la génialité, elle l’oriente.
Le Pilier, Equations informelles 2002

Deux manières de combattre, l’une avec la loi, l’autre avec la force. Le rugby synthétise les deux affirmant l’homme dans sa conscience policée... maîtrise, assise sans rigidité. Une volonté libre qui a digéré la pomme, assumé son inaltérable saveur... perpétuant l’espoir.
Le Pilier, Equations informelles 2002

L’arbitre ? Maître du lieu, on se soumet à sa parole. Après on se lance, on imagine, on peut dériver, interstitiel, pas plus... on se bastonne franco dans un cadre hyper strict... c’est ça l’évolution... la maîtrise dans la baston... violence oui, hyper violence possible car sommes comac... mais sans mauvais coups sournois, sans tricherie, vers un but symbolique...
un rugby de cette trempe est le plus beau jeu de l’univers, un modèle, une philosophie. Les Blacks et les Sudafs en honorent les vertus montrant à la planète entière la voie à suivre.

La forme, la grande, la belle forme dans la loi, première en tout, unissante, gracieuse, amicale, évolutive...
la divine esthétique !!!! Celle qui dissout les clivages à fanions, les nationalismes, les remues pompons... on se prend au jeu, qu’au jeu, cas de le dire, à la forme proposée, on n’agite plus son drapeau, ses couleurs, clos des calots, du ciboulot... on apprécie le beau... on s’open, s’élance, on se fait confiance. La preuve par le beau, le beau dans l’acte, la preuve : la seule patrie qui n’a pas besoin de palabres, qui unie sans le prétendre, fortifie sans se répandre, nous cause enfin de l’homme de demain ?
On voudrait bien.
© Le Pilier

26 mai 2009

LES GRANDS GAZIERS


L’hyper buffle
Oh la bestiole, le mastard, le cubage, le quintal six aux cannes de feu, l’énormément, le volume épatant !!! Jamais vu ça une telle vitesse pour un 8. Privé de coupe du monde comme
le rapportions ici, on a dû lui remplacer le raisin par celui d’un buffle des savanes... parole... quelle tonicité, quelle force, et de la vista, ça oui... souventefois bien placé pour la récup, le suivi, les trajectoires, il plante un essai après une course de quarante mètres, milieu perche en grattant tout le monde. L’homme du dernier match avec Steyn...
S’agit de Spies bien sûr, Pierrot pour les zintimes, le Bulls de Sudaf... avec Kankowski les Boks possèdent ce qui se fait de mieux en troisième ligne... sans oublier le père Smith, Burger et consorts. Mais d’où ils les sortent ces gaziers ? De la jungle ? Vivent à l’état sauvage ou quoi ? Nourris à la cuisse de rhino, au pâté d’hippo ? Mâchent du lion ? Coursent l’antilope ? Le jaguar, le flamand rose ?
© Le Pilier

25 mai 2009

DU PREEZ PLUS QUE DUPUY


Le maître et le romantique
Leinster champion d’Europe... ok... Leicester coiffé de trois points, 19-16, mais bien perdants. Manquaient de jus ces derniers, incontestable... une demi finale de coupe d’Europe avec prolongations... tirs aux perches... la semaine suivante une finale de championnat... toujours dans la foulée une finale de H Cup... on avoue, c’est beaucoup. N’ont pas brillé, à l’instar de Dupuy. Gaffe l’ami... nous semble parfois un peu trop détendu le gazier (d'où la prudence de Lièvremont ?)... ne devrait pas venir en France la saison prochaine... a de belles qualités comme l’avons dit, mais jouer chez les Bifs lui serait plus profitable, voire s'exiler en hémisud... plus sérieux là-bas... meilleure prépa... niveau sup... c’est encore trop tôt pour retrouver les loches de la mère patrie... pas assez incisif encore... pour devenir grand faut se la donner d’avantage... pas gagné... notre enthousiasme à son égard n’avait pas occulté cette chose, attendions d’en voir plus... faut le tenir le gonze, pas le lâcher... n’a pas imposé sa patte dans cette rencontre, hors les arpions d'entre perches, n’a pas été déterminant. Fatigue ? Si oui, on suspend... mais gaffe au trop cool.
En comparaison, sieur Du Preez des Bulls... ya pas tof. Quel match le sudaf, quelle vista... le meilleur du monde comme le répétons depuis jadis... trajectoires subtiles, passes vives au cordeau... et ce petit geste technique d’une élégance toute lui quand sur un renvoi adverse il galope, hors terrain, bord de touche, pour récupérer le cuir en sautant léger et retomber dans l’air de jeu, zappant dans sa course plusieurs adversaires hypnotisés... magnifique !!! Allait quasi vers l’essai... génial ce type. Mais trop habile pour l’arbitre qui n'y pane rien et siffle la touche alors qu’elle n’y était pas, comme l’a montré le ralenti. Qu’importe, il remporte avec son équipe le ticket pour la finale. Mérité. Doit mater ça Dupuy, ce grand gazier de Du Preez... la référence.

Comme les zeuropéens sont encore très loin du niveau de l’hémisud, Dupuy a du travail à fournir et ne pas prétexter suivre bobonne pour rentrer au bercail. Trop romantique le gazier, trop Sorel le Julien ?
La baston avant l’édredon
nom d’une pipe !!!

Bon, c’est vrai, sont incomparables nos poulettes, difficile de ne pas plonger, sommes trop satisfaits dans ce domaine... sans doute... trop tentés... mais le guerrier doit faire la part des choses, la récompense après la chicore, la maîtrise, la puissance affirmée... p’têt pour ça en fin de compte qu’on rame au pâtis en nos contrées ? Nos femmes sont plus jolies, on y balance trop son jus, on kif trop maxi sur le gazon, mais pas le bon ?
Dab le terrain...
ensuite le coup de rein !

Pour revenir aux bastons, Morné Steyn l’ouverture des Bulls a fait un match remarquable à la savate, genre parfait, pas super grand créatif au jeu, montrant cependant à quel point cette place de 10, plus qu’une autre ne peut souffrir la demi-teinte, l'arpion pantoufleur. Les Crusaders sans Carter en ont fait les frais ?
A suivre
© Le Pilier

24 mai 2009

SUPER 14 AU SUPER... SANS PLOMB


Soufflé sommes. Un match de ce gabarit faut l’encaisser dans le buffet... une paye de Rockefeller qu’avions pas tâté. Ben les gaziers, pour tout avouer, étions de la rotule, vidé, comblé après cette demi finale de super 14. De la maîtrise, du jus, de l’engagement, de l’énergie, des figures, des espaces, de judicieux pinceaux, Quattrocento... des gestes techniques de toute beauté... du collectif, compétitif... presque trop... même à mater ça dans un cuir faut le niveau tant c’est beau, tant ça fuse Ariane, tant ya du rythme. Et des passes enfin !!! Des passes... Justes, précises, vives, pour des courses de trois quarts lancées, enchaînées... Hallu ciné, fugue bien tempérée, à se demander si regarderions la H Cup à 18 h pour pas redescendre. Non ya pas foto là, mais autant de différences entre le Grand Sud et la vieille Europe qu’entre le philharmonique de Vienne et la clique de Bougival... qu’entre Madelon et son caporal... le castor de Justine et le tracteur d'Albert... la chapelle Sixtine et le crouton de pain ! Ach ! Une paye vous dit-on qu’avions pas vu ça.
On en causera.
A suivre.
© Le Pilier

22 mai 2009

LES BASTONS DU WEEK-END


Demain du lourd... pas dès l’aube à l’heure où blanchit la campagne, mais dans l’aprèm après sieste des compteurs à zéro, mimine au luiseur, glouglou sur la veine, va-vient sur gazon, califourchon... bref, c’qui vous enchante.
Les Sudafs de Northern Bulls affrontent en demi finale du super 14 les Néoz Canterbury Crusaders champion en titre at 3 PM sur Sky, puis later, finale de la H Cup, Leicester vs Leinster, kick off at 6 PM sur Bibici ou Sky c’est selon. De la chicore en veux-tu pour le plaisir des mâles. Premiers qualifiés pour la finale super 14, les Chiefs de Muliaina qui ont battu les Hurricanes de Nonu, ce morning, pour nous d’ici, 14-10. Trois zéquipes Néoz en demi finale du super quatorze, possiblement deux en finale... no comment ! Rien de nouveau sous le soleil du long nuage blanc... ça tient la forme chez les Kiwis malgré la perte de joueurs venus se remplir les sacoches en Europe. Toujours au top ces gaziers du sud, on n’est jamais déçu... tout comme avec nos mousmés. Au zénith au zénith les grands gaziers !!!
C'est l'heure des festivités.
© Le Pilier

20 mai 2009

DUPUY EN EDF ?


Hé hé nous revoiloù... avec un Dupuy champion d’Angleterre, en passe de doublette cause finale H cup ce week-end... sélectionné enfin dans le groupe EDF pour la prochaine tournée hémisud. Il était temps !!! La victoire de Leicester y est sans doute pour beaucoup. Aidé sans contredit par cette belle équipe, devenu incontournable au point de prendre la place d'Ellis, 9 du quinze de la rose... pas moins. Nos staffeuses des clochers Lièvremont et consorts commencent à comprendre.
A force de lire le Pilier on finit par se dessiller les calots ?
On agite enfin son trois fois rien de comprenette ?
On allume enfin son quatuor de neurones ?
On s'harmonise les archets ?
Bravo les tracteurs !!!

Le meilleur demi de mêlée à ce jour en Europe, bleu de France... une aubaine pour le rugby d’ici... gageons que cette graine de grand gazier ravive nos pâtis... si toutefois on le laisse s'ébattre... pas gagné ça encore. Pasqu'elles réfléchissent beaucoup nos bombonnes de staff EDF... ya quand même du gaz à l'eau dans les cortex... pas dit qu'elles pigent vraiment la singularité du gars. Elles veulent des zexploits immédiats, rapido imparables, visibles à l'œil tout nu... qu'il fasse gagner d'un coup quoi... hop hop la bottine, les pinceaux, l'éjectation... les zinitiatives comme ils disent. Elles zaiment ça nos staffeuses, ceuss qui s'impliquent, cirent un peu la pompe en passant aussi... et prennent des ZINITIATIVES !!!! Faut pas vraiment compter sur la triplette en effet pour la p'tite idée géniale, apparaissante tout soudain comme un éclair de sun, alors ok pour les zinitiatives des gaziers du terrain.
Enfin, Dupuy est dans le groupe, c'est déjà ça...
Tenez, allons p'têt même mater la tournée pour le coup.
Mais l’évènement majeur de cette fin de semaine : finale H Cup bitouine Leicester vs Leinster, 6 PM... sur Bibici bien sûr.
Y serons mon Gaston !
© Le Pilier

10 mai 2009

LEICESTER 24 - 10 BATH


Guinness Premiership Semi-Final
C’est fait... Leicester en finale Guinness Premiership & H Cup... après avoir battu Bath de belle manière... la doublette comme on dit... superbe équipe assurément... sérieuse au jeu... Dupuy dit-on voudrait retourner en France la saison prochaine... cause bobonne... devrait pas... beaucoup plus à apprendre chez les Bifs que sous nos clochers... la Ginette ? Après les matchs... primo le XV pâtis, later le couple d’ennui... pas sérieux ça Dupuy... commence a prendre de l’allure et croit que c’est déjà gagné... s’améliorer primo, toujours encore... devenir imparable... va se ramollir ici... Bobonne ? Pas une raison suffisante... des mousmés y’en a sous tous les duvets... l’a k faire les cuivres si pas capable de voltige en d’autres contrées... la châtaigne tout dab, ensuite le saint office... le bénitier... le goupillon... la septième lune... l’extrême onction... la pomponnette... broute pâtis... le démon de midi... la manne céleste... le paradis ?
© Le Pilier

08 mai 2009

LE MATCH DU WEEK END


1/2 finale chez la Queen
Pas tous les jours que pubons* franco pour un gazier de l’hexagone. Faut dire qu’il y a super lurette, multi lustres si voulez, que n’avons pas vu un demi de mêlée aussi enthousiasmant. En sus un gars de chez nous !!!... L’aubaine, le bénef, le paquet de chance, le profit... hé hé !!! Un neuf de neuf comme on les aime, avec de la tête, affûté de l’œil aux pieds... Pas un Jules de chez Smith d’en face, non non, un quia pas la berlue... un subtil qu’on se plaît à mater sur un pré... quasi que lui... comme jadis tout minus, bien minot, attendions
Le
geste... La percée... La passe... d’un Maso, d’un Codorniou... quand pouvions les voir en vrai sur un terrain de Garonne, d’Aude ou Catalan. Une action, un seul geste suffisait pour nous combler... dresser les poils d’échine... on attendait ça comme un chien son os à moelle... le super cadeau du Dimanche, la vraie gran messe des apparitions, avec des Dieux bien en chair à qui nous serrions parfois la pince à la sortie des vestiaires embrumés, odorants des cuirs abimés, bandes Velpeau camphrées, nos doigts disparaissant dans ces mâles paluches, maîtresses es Ovalie, grandioses, superbes... quand le regard déférant de l’enfance extasie le monde, réenchante plein d’hallus l’ordinaire, prenant ces hommes pour des entités sur-réelles, indestructibles, belles comme des songes, ultra fascinants guerriers au calme épatant (pardi, c’était l’après match des rotules avachies, des abattis mâchés...).
Un beau geste donc, plus une main serrée était mieux qu’un Noël des sapins, qu’un rêve d'Aladin... une grosse aubaine, un nouveau monde, un cœur enchanté. N’en sommes plus là d’évidence, sinon pour le geste qui nous fait même effet sur la colonne... quand il est beau.
Mais revenons z’au Nunc. Pour les ceuss donc qui apprécient comme le Pilier ce Julien Dupuy des nobles pâtis, puisque que c’est de lui qu’il s’agit, pourrez mater ses guiboles on saturday neuf Mai, 4 PM lors de la demie finale Guinness Premiership, Leicester contre Bath, comme l’indique l’affiche sus répétée... avec le gazier en action.
On Sky Sport c’est du sûr en direct !
* De puber : faire de la pub... néologisme certifié académie Pilar. Arf !
© Le Pilier

07 mai 2009

TIGERS GAGNENT BLUES 26 / 26


Un Français la classe...
Oh ! Oh ! Nous plait ce gazier Dupuy... ne l’avions que peu vu jouer... un brin de rien cet hiver, pas plus. Avions flairé la densité. Tout Pilier ça ! Un instant, hop hop, saisit la valeur ou l’incapacité d’un gus... un œil ça comme, y’en a peu dans le XV... on vous l’assure. Preuve ? Ya qu’à mater autour... pas photo... personne au niveau... mais sommes pas là pour nous reluire. Revenons au pâtis.

Pas déçu du voyage. Il a de la classe ce gars, une tête bien faite, une vista... jamais précipité, de l’assise (loupe en effet ses 3 premières pénalités, insiste et assure tout le reste...) à l’origine du premier essai... sa passe est précise, son pied habile. Comme il regarde, il voit... le jeu... lit en somme, et là on jubile. Des qui lisent, y’en a si peu en hémisnord !!!!! Bref un genre de gazier qui n’est pas sans nous faire penser (toute mesure gardée) quant au style... à la manière de se comporter, de taper derrière sa mêlée à l’emblématique Gareth Edwards, probablement le plus grand 9, sinon joueur de rugby, de nous connu. La comparaison n’est pas sotte, du reste deux compagnons de joute formé au XV par nos soins montraient leur étonnement en précisant effectivement qu’ils n’avaient jamais vu ça, ce type là de joueur entendons bien, sur un pâtis. Pas tort les gonzes. A peine dix ans qu’ils regardent le rugby... alors n’ont pas connu l’antan. Normal. Mais l'ont repéré. Pour nous de la graine de super grand... meilleur du monde un jour si on lui donne sa chance... mais surtout si hyper taf et là pas  gagné, because c'est un Français... plus sérieux avec les Bifs, mais chez nous pourrait se ramollir. A suivre.
Un Dupuy donc singulier, qui ne passe pas son temps à distribuer le cuir tout berzingue sans mater l’autour comme on voit trop souvent... mais temporise, dirige, rassure son pack... Nous plait vraiment... allez hop dans notre Panthéon Pilier des meilleurs gaziers de France avec Fritz, Médard, Dusautoir... pas étonnant du reste de le voir évoluer dans une telle équipe Anglaise, sérieuse, bien faite, puissante, agréable à voir jouer, séduisante... Du reste les Bifs ne s'y trompent pas, sur le site de Leicester on trouve la seconde tof, en première page. Bien sûr ne joue pas en France... normal quoi... on n'y pane rien dans ce bled à cocottes... Chez nous, si tu copines pas la sucette, t’es rien... Si t’as du talent, comme ceux qui décident n’ont rien dans la carafe, tu passes à l’as... en sus bien meilleur qu’Ellis le Dupuy... sachant que le Bif est le 9 du quinze de la rose... No comment !!! Quand il est sorti (Dupuy), ainsi que Flood, l’équipe est devenue plus ordinaire... moins de rendement, pas guidée par cette charnière qui tenait la route... se sont relâchés... les Gallois sont donc revenus au score... comme on sait. 26-26 avec tire entre les perches pour la première fois de l’histoire... façon pingouin-manchots des godasses à pieds plats !
Tout cas cette charnière tournait bien... Leicester a dominé de belle façon ces Gallois courageux mais moins affûtés... mérite d’être en finale... incontestable, même si on peut regretter cette manière étrange de gagner... le match n’est pas volé... c’est bien comac.

PS : Avions anticipé comme souvent, les erreurs commises pour le choix des buteurs...
D’un côté Leicester fait taper ce gourdin de Johne Murphy, l’ailier donc, pas l’arrière... devait avoir le bandeau trop serré sur la tête... ça coinçait la transmission entre ses deux neurones... des gaffes à répétitions, mauvaises options de jeu, plombe son aile, son équipe et le pâtis durant tout le match... à la place de la tête un caillou... bref... le coach insiste, ne comprend pas que ce joueur est malagauche ( peut-être dans un mauvais jour ?) et le fait botter... il loupe bien sûr son coup, comme le reste... a bien failli leur bouffer les portes de la finale l’empaf...
Côté Blues, pour le coup, fallait surtout pas faire botter Martin Williams... joueur majeur du club, comme de l’équipe de Galles, mais justement trop de poids, de responsabilité, d’envergure même... et pas un sou botteur... on le sentait venir avant qu’il ne se prépare à taper, le voyant s’avancer nous nous sommes écrié : Non, justement, surtout pas lui ! Paf !!! Ça n’a pas manqué... Celui qui fait souvent gagner, ou participe grandement aux victoires en étant dans son rôle, peut justement faire perdre quand on le sort de son lieu !!! Pas un cadeau qu'on lui a fait... ne l’incriminerons surtout pas, d’évidence... ni les autres du reste. Ces tirs aux perches sont tout à fait ridicules pour départager deux équipes... juste bon pour les manchots... jamais plus de ces niaiseries au rugby, de grâce !!! Constatons juste ce fait : que ces entraîneurs de haut vol n’ont pas encore l’œil aussi affûté que votre humble, imparable, monumental et modeste Pilier. On savait !
© Le Pilier

23 avril 2009

O'CONNELL O'COMMANDES


Lions vs Antilopes
Pendant que certains nostalgisants, l’œil embrumé, chochottes, bras mélanomes, mous du tri, du bi, de l’abattis, critique pâteuse, psyché flottante, affalés aux transats des croisettes Niçoises rêvent encore du rugby à papa, le Pilier de frairie partageait sa table, tendre bestiole à groin, rose de lait, avec un quatuor de fines gueules, fort en thèmes, et quelques ardentes belles que le hasard bien fait vint placer en notre huis. Le régal fut donc honnête, rien ne manquait au festin, le groupe poursuivit la fête, jusqu’au ciel du petit matin... puis s’assoupit rompu par les grandes postures, par tant de poésie.

De sciences diverses, d’art, causions au son des piques lard, des mâchoires, des gobelets, de littérature aussi... et de rugby pour digérer enfin, distraire la baveuse, se fendre sur l’état des lieux de la pâle ovalie d'icy en sirotant liqueurs.
Le tournoi vite oublié, maraudons désormais au super 14 en attendant les tournées estivales et bien sûr, la suprême compète de juillet, la vraie, l’ultime, la percutante, la jamais décevante Tri.
Pas photo ! Seul grand tournoi au monde, digne de notre niveau.

Avons appris la composition des Lions pour leur prochaine visite chez les Boks, et notamment le capitanat du phénoménal O’Connell. On l’imaginait comac. Le gazier mérite largement ses galons étant de ces gens-là qui savent tenir la troupe, l’encourager, la diriger, la pousser vers la victoire comme l’a fait du reste remarquablement avec l’Irlande durant le tournoi, et le fera sans doute en H Cup. Pourrait bien conserver le titre européen pour la deuxième année consécutive en effet, tant son équipe est performante, soudée, se connaît sur les doigts...

Bon groupe ces Lions... peuvent égratigner l'antilope. On s’étonne un peu de n’y pas trouver Armitage, l’arrière anglais.
Une autre anicroche et pas des moindres, n’ont pas d’ouvertures de haut rang, Stephen Jones, O’Gara ? Deux maillons faiblards dans une team somme toute de bonne tenue. Risquent de le regretter... Il est des places au rugby qui supportent très mal le flottement. Matez le stade Toulousain qui s’entête avec Michalak à l’ouverture... à chacune de ses apparitions ça sent le flop... du reste ont perdu, comme on sait. Sont fadas, on voit que ça !

Wilkinson il est vrai n’est pas dispos...
Malgré ses faiblesses en défense, ni top encore dans l’organisation, aurions donné sa chance à Cipriani. Possède une bonne tatane, un œil avisé, des cannes de feu... le responsabiliser chez les Lions eut pu le transcender, le pousser à être plus incisif... l’aguerrir quoi ! Bon, une vis dans la cheville le gêne semble-t-il. Revenu trop tôt peut-être en automne, n’a pas brillé il est vrai, mais après une telle blessure (matez l’état sur la tof) on reste un temps prudent, normal. On lui enlève la ferraille cet été... gageons meilleur niveau la saison prochaine. Dommage pour les Lions.

Hyper plaisir donc de retrouver les grands gaziers du sud... le vrai rugby moderne qui ne pleurniche pas, s’adapte à chaque saison, surdomine l’ovalie... le rugby du Pilier quoi... loin des cloches fêlées qui ne savent pas organiser un championnat, ne pensent qu'au grisbi. Passons sur nos entraîneuses nationales qui valent à peine les clous de notre croix pesante.
Ci-joint, les Lions et les dates majeures à ne pas manquer.
Cliquez sur le vert si voulez voir les trombines.
© Le Pilier

Arrières : Lee Byrne (Galles), Rob Kearney (Irlande), Shane Williams (Galles), Leigh Halfpenny (Galles), Ugo Monye (Angleterre), Luke Fitzgerald (Irlande), Tommy Bowe (Irlande), Tom Shanklin (Galles), Jamie Roberts (Galles), Brian O'Driscoll (Irlande), Keith Earls (Irlande), Riki Flutey (Angleterre), Ronan O'Gara (Irlande), Stephen Jones (Galles), Mike Phillips (Galles), Harry Ellis (Angleterre), Tomas O'Leary (Irlande).

Avants : Jamie Heaslip (Irlande), Andy Powell (Galles), David Wallace, (Irlande), Stephen Ferris (Irlande), Alan Quinlan (Irlande), Joe Worsley (Angleterre), Martyn Williams (Galles), Alun Wyn Jones (Galles), Paul O'Connell (Irlande) (captain), Donncha O'Callaghan (Irlande), Simon Shaw (Angleterre), Nathan Hines (Ecosse), Gethin Jenkins (Galles), Adam Jones (Galles), Andrew Sheridan (Angleterre), Phil Vickery (Angleterre), Euan Murray (Ecosse), Jerry Flannery (Irlande), Lee Mears (Angleterre), Matthew Rees (Galles).
20 June:
South Africa v Lions (first Test) (1400 BST, 1500 local time) ABSA Park, Durban
27 June:
South Africa v Lions (second Test) (1400 BST, 1500 local time) Loftus Versfeld, Pretoria
4 July:
South Africa v Lions (third Test) (1400 BST, 1500 local time) Ellis Park, Johannesburg

16 avril 2009

ON SE PLAINT DU PILIER


Mise au poing
Well
Well... ya d’la plainte dans l’air... on critique son Pilier because pas gentil le gazier avec certains joueurs... qu’on friserait l’injustice même, qu’on décoifferait le passionné trop sensible en grossissant les traits, que même si avons l’œil avisé, comme hyper souventefois raison, faut pas le dire comac !!!! Ben tiens mon oursin, on va le balancer avec des pétunias... en patins sur le terrain, langue de pipe, bavarde bois... com partout, com ceux qui démagoulinent puis après vous assassinent quand zêtes pu bon à rien. Non, non, correct sommes toujours, ferme au carton, souple dans l'action... dire sans fard la vérité c'est rendre honneur aux gaziers qui se la donnent, c'est respecter les pieds nickelés...
Et puis le mot chien n'a jamais mordu un quelconque arrière-train... alors respect !

Ici, partant donc, appelons une poutre de plomb
par son petit nom, c’est vrai... un platane rigide de gros plomb, un Jauzion... avec des trajectoires lisibles comme des chapeaux melon... des finitions limites... des passes tragiques... une vision pathétique...
Un cul de sac, un légume en frac ? C’est un Michalak... ça sert à rien sur un terrain, ça vous mène droit dans un coin... c’est bon pour les philistins qui n’y panent rien à ce jeu malin... ça déjoue, vous bouffe tout, ça vous désherbe le pré favori, vous l'laboure en misérable pâtis... c'est pas le turbo qui décolle, c'est le raide tarmac... une plaie dans un sac, c'est du pur Michalak...
Moult fois avons répété que ne nous intéressons qu’au jeu, à ceux qui le pratiquent, foulent le pré, organisent les armées. N’avons rien contre les gus à proprement parler. Hors pâtis point d’appétit... mais un gazier qui trottine pas bien, n’organise rien, un mal passeur de cuir, un rateur d’occase, on le dit uniment, sans pommader le ban,
c’est un fouteur de panique
, un genre de catastrophe, un malheur, un trouble... une gêne atomique...
c’est
même un contretemps
!!!
Appelez ça autrement, ça n'change pas l’évident.
© Le Pilier

12 avril 2009

CARDIFF 9 / TOULOUSE 6


Toulousains des agacins
Bon, le précédent papel daté d'hier était juste de l’intuite... Cassandre avait prévu en vain la chute de Troie, mais le vilain Apollon la condamna à n'être jamais crue... because elle se refusa à lui... selon la mytho. Mais le Dieu exprima sans doute avec raison qu’il ne sert à rien d’anticiper, que le but c’est le chemin, pas le petit gain. Pas bête. Les hommes ne feraient de toute façon rien d’intéressant avec ce don... faut rentrer dans le mur pour espérer fêler la brique frontale qui sert de cortex... il en est ainsi depuis la nuit des temps. Certains ont le parpaing insécable et prennent sur le râble sans comprendre jamais pourquoi. Et puis "lire" parfois l'avenir, c'est juste comprendre le présent... ya pas mystère. Toulouse blues diront certains. Pas nous ! Quand on annonce la pluie et que ça mouille on met l’imper, on se dit juste que c’est normal.

A moins que tout ceci ne soit que spectacle... avec arrangements, redistribution, gérance des affronts... la stratégie des rouges et noirs fut pour le moins ridiculement inconséquente. Pour tout dire, n’avons maté que les 35 premières minutes... c’est dire si l’issue était lisible et le jeu ennuyeux. Les Toulousains se débarrassaient de la gonfle à coup de tatanes, pour, comme disent les sots, occuper le terrain ????? Clerc, Heymans, even Medard... sans parler bien sûr de Michalak qui loupe toujours son premier coup de pompe... et les autres... en cherchant la touche, proposant aux adversaires de faire le jeu. Ça c’est du rugby !!!!! Mais qu’est-ce qu’ils foutent avec ce joueur d’hamburgers ???? Ont pas pigé encore ???? Sont des zéquipes à sponsors ou quoi ???? Chaussettes Kindy à l’ouverture, parfum aisselles Chab en troisième ligne... Lotus croupions aux arrières... 4x4 à pneus pour le pack ????? Du rugby ça ????
Avons même vu Kelleher, et toute son expérience, à 25 mètres de l’en but adverse, bien calé derrière sa mêlée dominante, attaquants bien placés, taper à suivre bien haut dans l’axe en plein dans les bras de l’arrière des Blues, qui fit sans problème un marque... fort de café !!!! Stupide !!!! Ridicule !!!! Idiot !!! Et du comac en première période en veux-tu voilà... On sait pas quoi faire, on renvoie la patate chaude dans les bras adverses ????? C’est de plus en plus récurrent ce genre de pratique... les Bleus aussi sont très balaises pour remettre l’adversaire dans le sens de la marche.
Nous, ça nous cloue !!!

Alors, que rajouter à ça ? Dire que Dusautoir est d’une force anticipatrice phénoménale... oui bien sûr... que Médard a des cannes de feu... sans doute... que le pack Noir dominait... certes... mais ça ne suffit pas. Jeu stéréotypé, lisible, hors Medard en attaque. On dirait que les Toulousains n’attendent qu'une chose... les relances de quelques gaziers... mais au centre ça bloque toujours... la poutre solide c’est mieux en deuxième centre... faut de la tête avant... prendre des trous comme l’avons entendu ensuite à la radio, c’est pas mal, mais c'est la clausule qui importe... B... de M... de B... de Dieu de cornegidouille de bigre et bougre... et peste, pouah, diantre fichtre et foutre... Partir c'est bien, finir c'est mieux !
Quand plus young étions, on se faisait incendier si on ne transmettait pas le cuir dans de bonnes conditions après l'échappée... le bon entraîneur nous soufflait dans les bronches à vous décoller les poumons. Et puis on ne renvoie pas la balle toute la partie pour se bouger le derche en fin de match nom d’une pipe de St Georges. Alors voilà. Contre des adversaires pas géniaux, tout à fait prenables même si vaillants, les Toulousains ont chu, perdu, sans un seul essai marqué... rien à ajouter.

Question-réponse pour conclure, adressée à nos staffeuses en dentelles du XV de France, et autre lièvremonticules apathiques ? Cé qui qui envoie Leicester en demi finale de la H Cup contre Bath, alors qu’il n’a joué que la dernière demi heure en plantant l’essai de la victoire ? Ben c’est l’imparable Dupuy !!!!! Savez les filles, le demi de mêlée qu’a quitté Biarritz pasqu’on ne le faisait pas jouer en France... celui dont on ne parle jamais pour l’EDF... pasque cé dab les p'tits copins mon lapin qu’on veut... mais les vrais joueurs, on attend les blessures pour les faire rappliquer... toujours la sélection par défaut... comme Galthier, qui, hors sa dernière CDM, n’était même pas sélectionné dans le groupe initial pour les précédentes. Faut pas être sorti de la cuisine de Jupiter pour prédire que les plats seront amers. Le Pilier n’a que le don de lire les évidences. Sous nos clochers, il est vrai, ce rien d'attention est en effet si rare que ferions presque figure de super héros... mon Julot.
© Le Pilier