... Mais costaud
Les donc zenfants de la patrie ont bien battu les gros Tommies...en jouant comme eux. Pas si bête Paulette... pas mal vu Lulu. 12-10... un score certes brin d’hélas de finale du coin, mais le travail est accompli, les Blous remportent le 9ème grand Chelem de l’histoire avec un scrum de bonne tenue, base fondatrice de toute grande équipe chatouillée par l’ambition.
No scrum no fun comme dit par suggestion...
No scrum no win quand on shakespearise comme la couine... Oups !
Pas mécontent que sommes de voir notre signifiant majeur tenir son rang dans le ruck, la close mêlée, le gratte cuir, la belle peignée... nous sentons moins seul pour le coup. Un supra dominant Pilier, hégémonique en la blogosphère des chicores, sans concurrent à l’horizon dégrafant même ceinture, c’était ben prose... une première ligne d’enfer sur la pelouse c’est quand même plus aguichant pour affronter les mastards des sublunaires terrains.
La plume c’est bien poilant...
la vraie baston, enivrant !
Ya du beau grognard en hexagonie... et pas qu’un... c’est là le bol du moment... vraiment de quoi faire... rare un tel cheptel de bestioles capables... soudées en sus, sans lumière particulière sur une tronche à mag lèche croupion. Vu le nombre de blessés qui ont leur place dans ce groupe d’avants on peut se détendre à penser qu’un Chabal ne sera bientôt plus du voyage, supplanté sans problème par les Nallet, Papé, Milo, Pierre, Paul... ou Jacques. Une aubaine pour tous, enfin pour les amateurs patentés du vrai cuir sans dentelles et délires.
D’abord le groupe, toujours le groupe. Fi des starlettes à douilles flottantes pour les gueux et les enfants, retrouvons un pack uni où chacun se fond dans la masse percutante, joue son rôle en coordination parfaite avec ses partenaires. Le rugby c’est comac... à l’instar des Blacks, même si certains sortent un rien du lot par la fourbe starisation des trisos du torche fion, sinon leurs qualités en effet sup, on pense, investit, avalise, reconnaît, voit une équipe avant tout, un groupe cohérent, dont la valeur suprême est le collectif, la soudure ! Le cas pour ce club de Bleus, qui même s’il ne séduit pas (encore ?) question jeu de mains, n’est pas pour autant vilain. Comme le disions à l’automne, malgré la leçon infligée par les Blacks, prétendons que les gaziers sont là, même derrière, où d’autres nombreux blessés à l’instar de Mermoz pourront sans problème rejoindre la Bloue Team, prendre la place enfin de certains platanes, proposer du feu dans ces lignes d’arrières encore bien ternes et maladroites. Il ne tiendra qu’aux entraîneurs de coordonner le tout, de faire jaillir le meilleur de ces jeunes en mal de performance. Chez les valides ya du super Médard dont on prédit en poste d'arrière un bel avenir... si on arrête de lui gonfler le mou... du Heymans... du Dupuy, s'il se concentre un peu plus sur le jeu et ne se repose pas sur des lauriers trop frais... comme d'autres belles cannes.
Bilan ?
Il y a certes beaucoup de choses à dire sur la partition 2010 du Tournoi... pas du Ravel Boléro ni de la symphonie Ludwig... sommes en Europe après tout... aujourd’hui on gagne un grand Slam par défaut, du fait de la faiblesse des autres... sommes pas au Tri Nations là... avec matchs allez retours équilibrés... bref.
Nous reviendrons sous peu à celui d’hier à proprement parler, près du pré... où les Français n'ont quand même jamais effleuré la ligne d'en-but adverse... mais savourons tout dab la victoire.
Boudons pas ça ! Repos des braves !
Un temps pour chopiner,
un temps pour percuter !!!!
Pour clausule immédiate cependant, saluons ces Bifs qui sans les gros puissants d'avants Vickery et consorts, ont quand même pratiqué un rugby d’attaque, à la « Française »... parfois plaisant... avec un très bel essai... des passes vives... un jeune arrière prometteur... un fluide Flood... qui sans une grosse erreur de jeunesse de leur ailier véloce Chris Ashton, eurent pu nous priver du grand Slam... mais n'ont pas !
A suivre donc.
© Le Pilier