Bien rude la sortie du paddock… et pas question de compter sur les deux Vénus qui nous occupent… ça pionce ferme ici… pas même un café préparé, une attention, une faveur... Bon, c’était fatal après la ballade des constellations, tutoyage des anges, faut reposer le castor… Partons pour le front… somme toute enthousiaste, malgré 3 heures à peine de roupille.
A suivre
© Le Pilier
07 juin 2008
06 juin 2008
NON AUX BLACKS EN EUROPE !
Plaidoirie pour le 8ème art...
Boycottons la venue des joueurs Néoz ou autres mâles guerriers de l’hémisphère sud. Ces terres sacrées qui pratiquent le plus beau rugby de la planète, doivent le rester. Que fait le gouvernement ? Que fait Brice Hortefeux ? Bloquons les rugbymen étrangers aux frontières de nos pâles pâtis… pas de carte de séjour, pas le droit de fouler nos modestes terrains Top 14 !
Il est temps de préserver ce patrimoine mondial de l’humanité farouche, d’éradiquer ces pollutions fiduciaires qui dénaturent ce grand art des bastons. Ces joueurs du grand Sud, gâtent leur talent chez-nous… n’y apprennent rien… ramollissent leurs cuissots... et nous, apprécions le fait qu’en un lointain lieu de la planète, le rugby serve de modèle à notre vieille Europe... nous pousse en avant… nous améliore à chaque confrontation.
Le génial Mc Caw ne s’y trompe pas et confirme sa décision de rester au pays pour servir son rugby. Il est riche Mc Caw, immensément riche… ce qu’il possède est si rare. Tout se paie, tout s’achète certes... hors l’esprit. Les fédérations Néoz, Australienne, Sud Africaine doivent être intraitables et bannir les exilés de leurs sélections nationales afin de préserver leur hégémonie.
Le huitième art, c’est le rugby. Seul l’hémisphère Sud l’érige à ce niveau supérieur et parfois, certains moments de notre vieille Europe. Les All Blacks sont au rugby ce que le Quattrocento est au plaisir des sens. Pour préserver le modèle on ne doit pas mélanger ses actants avec n'importe qui, en les avilissant chez nous, leur faisant pratiquer un rugby moindre. Ne pas croire que leur venue élèvera le niveau. Les tournées suffisent. Formons nos jeunes, observons les grands, inspirons-nous de leurs vertus, connaissons nos valeurs profondes, travaillons ferme. Fi donc des Carter, des Collins (on apprend qu’il est dispos pour venir en Europe... ne joue plus avec les Blacks), des Matfield et consorts… nobles guerriers de la sainte trinité du XV. Qu’ils restent en leurs pâtis et nous ravissent les calots quand nous échangeons des pruneaux.
And don’t forget tomorrow… 9.30 AM… All Blacks vs Irlande… 2 PM Sud Afrique vs Pays de Galles. Du grand Art... mais sans Collins !
© Le Pilier
05 juin 2008
DAN CARTER AUX PETITS OIGNONS
Des truffes pour un champion
Well well !!! Du Carter dans la rade !!! Six petits mois pas plus… empoche son grisbi et retourne au pays. Juste assez pour pas gâter son pied… une sabbatique virée… pour découvrir le fleuron de nos porte-avions sans hélice… faire du ski nautique sans bâtons, boire du pur vrai Picon… épater les sécheurs de goulots… les louloutes en maillot… goûter les spécialités du coin-coin… canard aux fruits de mer… saule aplatie aux pruneaux… huile d’olive au noyau… croupier les gavalies, pétanque avé le petit, car à quoi ça sert la frite si t’as pas les moules, ça sert à quoi l’cochonnet si t’as pas les bou-ou-ou-ou-oules ?
En double ou triplette, pourra enfin apprécier le monument culturel de la côte, la philosophique posture inscrite en nos racines latines, comme le vin appartient au tonneau, la sardine au maqu’reau : la sieste du terroir, l’édredon, l’assommoir…
Tout ça est certes beau, mais ce qu’il lui faut au petit Dan c’est plus d’épate, du grisant ciboulot, une dînette à réveiller les papilles, du sapide à lui faire oublier ses mérinos de l'île de Jade et ses gigots…
Aussi, le Pilier fin testeur des particules alimentaires, pas celles du p'tit Becq bien sûr, le grand cuistot des littératures végétaliennes pour trombines zémaciées, sans calories, sans lardons ni tripoux à la graisse d’ourson dans les gamelles, tristounes comme des pâtes fuyant à toutes jambes le beurre d’Isigny… malingres comme des sommeils chétifs… névropathes, oligophréniques… non non, pas du Becq à granules pour étiques aphasies… mais de la bouche pleine de saveurs, à vous repapiller un repu… donc, reprenons notre fil, votre dévoué, chantre du recevoir, propose céans, afin de ravir d’étonnement ce noble atome du levant, du long nuage blanc, un met de prince à la mesure de son rang. Une fois n’est pas coutume en ce lieu, le Pilier se fera maître queue.
Une recette aphrodisiaque, testée sur le mâle, dont Justine et trois mousmés ont joui des effets.
Des cailles aux truffes noires du Périgord, Tuber melanosporum pour les saveurs, avec petit vin capiteux de nobles souches, servies par des soubrettes, de pas moins noble couche.
Pour ça, vous faut des cailles... bien dodues… qui se les gèlent, c’est bien connu… réchauffez-les !!!! Même si rétives, passez-les sur la flamme après les avoir vidées. Troussez-les avec les quenelles bien repliées sur les cuisses, mais soyez délicats. Farcissez leurs croupions avec leur foie haché et deux truffes, flairées au groin de cochon, votre féal compagnon. Caressez le persil… ajoutez ciboulette, échalotes et du lard. Mettez le tout dans une casserole accordée, avec deux autres truffes pelées de même pesée, un peu d’huile… faites revenir sur le brasier.
Dans un faitout, à côté, glissez tranches de veau et de jambons. Déposez les cailles réchauffées avec un bouquet garni, une feuille de laurier, sel, poivre. Couvrez d’une feuille de papier, faites-les transpirer un quart d’heure, mouillez le tout d’un verre de champ, sinon du blanc. Rincez-vous le gosier à chaque étape. Terminez la cuisson à l’étouffée.
Quand les cailles seront cuicuites, mettez zy du coulis et disposez sur un plat. Intercalez entre les coquines, morceaux de mie de pain frits dans du beurre de belle couleur. Réduisez la sauce à point, déglacez-la, passez-la au tamis et versez celle-ci avec un jus de citron sur les cailles forcement ravies… les truffes et les croûtons. C’est prêt.
Invitez Fernande… Félicie, Eléonore… dites rien à Lulu. Faites gobelets tinter, buvez ferme, entonnez des cantiques… dégustez !
Si vu à la télé ça rassure…
testé par le Pilier ça assure.
© Le Pilier
04 juin 2008
TOURNÉE 2008 EN HÉMISPHÈRE SUD
Vin’ Dieu l’Pilier… fini le roupillon… baguette… baguette… debout… droit… aux mollets tous... fini les ronrons !!! ya du frais… Sur pâtis d’antipodes… Là-bas… dans les îles… pour week-end à bastons… vrai… pas d’icy… non non !! En Zélande… là-bas… le plus grand des plus beaux pays des super cartouches… Collins, Carter, Mc Caw… toute la clique à bidoche nourrie aux mérinos goûtus… on Bibici ou Sky… faut choisir mais c’est kif… La date pile ? Le match ? Saturday 7 Juin au petit matin 9 AM précise… Astique Minouche… New Zealand vs Ireland … ça rigole plus là… c’est plus l’bibi d’icy là… des niçoises… des pleureuses à maman… pu la croisette là, on sort le goupillon, faut épanouir le pipoz… en robe de bal… hé hé ! Vie en rose et p’tit championnat, basta !
Mais c’est pas tout ! 2 PM Post Minouche on remet ça… Sud Africa vs Wales... dare… au croupion… chicore et crève-lardons… les Pick & Go là-bas, c’est du gâteau… au grand vizir… aux suppos… pas les molettes du coin qui tiennent au p’tit train train… Nib ! Pour le Pilier tout ça… le seul… hé hé… sous les gouttières… à transpirer... au gosier... glap glap !!! Tournée donc de la vieille Europe en hémisphère sud, à la mesure de notre appétit.
- On surdomine, le Pilier, on s'exalte, en rajoute… on libidine sans état… mais faudra tenir son quota… après sa nuit blanche à jouer les orchestres… à se rincer le tralala… t’auras pu ton jus !!! Assommoir et dodo... paddock et berlingot... Faut en garder dans les pruneaux mon vieux… les papattes… Emmancher tes cuissues c’est ok… tes bonnes manières on les connaît… mais là tu tiendras pas la distance… tu vas t’effondrer dans la litière comme un nougat !
- On verra ça...
© Le Pilier
La tof c'est Collins et Larkham en maillot de Barbarians, contre les Bifs le week-end dernier. 17-14 pour les tommies.
02 juin 2008
Mc CAW-BOYS BRIDENT L'AUSSIE
Des planètes et des hommes
En bas les pâtis d’icy… plus en haut dans l’espace infini, une autre planète… tellurique, lointaine, quasi inaccessible, Mars. Sur cette planète le module Phoenix vient de poser ses pattes pour retransmettre en direct via l’orbiteur des images inédites : une finale Super 14 avec de vrais morceaux de plaisir… Un rugby dynamique, pas pleureux, sans pathos… plus cosmique, tonique à souhait et réconfortant qu’icelluy du terroir.
L’autochtone sur la photo, c’est le capitaine de l’équipe des Canterbury Crusaders qui pour la 7ème fois remporte le Super 14 face aux Aussies de New South Wales Warathas. Si avez vu le match, savez tout. 12-3 pour les Warathas dés la 25ème minute de jeu. Puis remontée progressive maîtrisée des Mc Caw-boys. Les pinceaux, la vista du Carter y sont pour beaucoup… mais pas que. Score final 20-12. Un autre module très en vue, Lachlan Turner des Warathas… très prometteur… plante deux essais opportunistes, seul.
Pour nos joueurs écrasés par la pesanteur Newtonienne, comme pour les pleureuses qui cherchent à changer les règles pour contourner les Pick & Go, une phase martienne rendra compte de leur impuissance. Les Australiens font une tentative de P & G, les avants adverses, tellement vifs et précis, anéantissent la figure… les Warathas l’abandonnent immédiat, pour pas y laisser trop de jus… une promptitude à couper le souffle aux Niçoises et autres chercheurs de facilités.
Ça c’est l’autre solu du Pilier, plus adaptée aux très en forme… ce qui n’était pas le cas des Toulousains lors de la finale H Cup... En somme et contre beaucoup, donc, une autre manière de procéder hyper efficace pour contrer le P & G... vue à la télé !!!!
Du reste, comme sont très joueurs, que tout va vite, n'ont même pas le loisir de le mettre en place... A bons entendeurs !
En bas il y a les dormeurs du ballon… les transateux des plages à tong… les plaigneuses en maillot kini... le rugby papa poussif… pastaga terroir… questionneurs de tout quand ça coince d’un lacet… blogs à Mamies… pilules sopo, viagra... tout ça.
Plus loin, dans les nues esthétiques, bien au dessus, une planète rouge de brûlante atmosphère, avec du XV classe sup, efficace, sans palabre… le must de l’ovalie. L’œil en ces pâtis, impeccable, loin des troupeaux de ponts qui bêlent le matin où même les zautos ont l’air de se traîner, des blogs pantoufles à balivernes, du dodo, le Pilier, à la fin, las du vieux monde ancien, savoure les figures des nouvelles contrées, insaisissable, vif, solitaire, où l’air est élastique, comme l'esprit nouveau, la narine grisée des touffeurs d'heures fauves, le pas souple hébété d'autant d'impesanteur.
© Le Pilier
30 mai 2008
NICE RUGBY : UN DUO LA BRONZETTE
Pour en finir avec Artaud...
Deux amatrices, sises au levant de quelques maritimes zalpes, se plaisent à bonnir sur le rugby en leur petit Blog, ci-joint, comme d’autres en promo maillot prisu, bronzetantes et crémeuses, sur une croisette des cocottes d’azur, refont la vie… picorant de ci de là, les petites idées que leur féconde imagination en extase poétique laisse choir comme galets dans leurs cortex enthousiastes, faisant des ricochets que le dialogue, inévitablement, enchaîne…
Associant les mâlitudes joutes à la poussive commémoration d'un évènement mineur... Si si !!! Effet transat ? Ombre parasolaire chauffe carafe ? Ramolli du bulbe ? Fin de saison ? Acculturation rave ? O récompense après une pensée, que ce long regard sur le calme des Dieux... Quel pur travail de fins éclairs consume maint diamant d’imperceptible écume et quelle paix semble se concevoir quand notre duettiste engeance en transats, face à la mer toujours recommencée, jubilante et ravie, se plaît à élaborer solutions scintillantes pour en finir en sus avec le Pick & Go… Rien que ça !!!!
Savoureuses de quinquin l’Antonin, le p’tit Artaud déchaîné-bileux de l’ombilical gouffre, hargneux comme teigne, théâtreux des limbes insondables que la rage entretient, épidermique pèse-nerfs, nos deux poétiques bronzeuses, dans de savantes emportées poétiques, nanties de cet élan d’enclume, enivrées des fresques ravageuses du Martaud, caressent leurs mélanomes en savourant leurs Miko, prenant leurs zépidermes pointillés pour parures célestes, sinon gracieuses peaux tavelées d’éphélides des blondes divinités, que le soleil généreux martèle.
Ho Ho le Pilier on se fait poète pour le coup... on image le réel... on peinture les sentiments... on copine ?
Poète génial l’Antonin ??? Hé Hé les écolières, on en pince encore pour le pousse-cri collégial, la revendiquette ado, l’exprimé profond du petit cœur flétri, la rage impuissante de ceux qui n’ont rien à dire et le font lourdement savoir, réconfortant les poussifs dans les terres stériles de leurs psychés malingres ?
Mais Artaud les zenfants c’est du flanby pour troisièmes… un composeur d’ennui, un gogo lige des lourdes ankyloses, dissoluble immédiat dans la grande histoire des lettres. Ne saviez pas ça ? Encore au bibi ? A quand l’éveil ? Faut dessiller les paupières les Niçoises, étendre votre patio esthétique, s’ouvrir aux grands espaces… ya de quoi ravir dans nos bibliothèques votre désertique savoir… de vraies oasis à rafraîchir votre pâteuse connaissance… ombres palpitantes de muses aguicheuses que seuls les grands convoitent…et possèdent parfois.
Vilipendre* le médiocre c'est redonner aux vrais poètes la place qu'ils méritent.
Bon ne sommes pas là non plus pour susciter l’éveil et revenons au sujet plus musclé qui nous préoccupe.
Elles veulent donc en finir avec le Pick & Go alors que tout commence. En sus, se permettent de faire copain-copines avec le monumental Pilier, en osant sans vergogne apposer notre lien en leur Blog d’amatrices !!!
Mais lâchons du lest, soyons magnanime et ne bannissons pas ces persifleuses volontés, qui sous couvert de tendres sarcasmes ne peuvent cacher leur admiration pour ce qui se fait de mieux en ovalie... même si dévoilent leur peu de rigueur critique au regard des propositions amusantes qu’elles nous livrent en leur Blog de vacancières.
Prenons la chose comme bon sentiment.
Pour en venir donc au fait, notez que le Pilier proposait du jeu, quand les Niçoises en appellent au képi, à la loi. A l’instar de notre code civil qui n’a de cesse depuis vingt ans d’arborer sa ventripotence, embastillant notre quotidien de bornes infinies, notre duo voudrait encore changer les règles dès qu’une figure semble incontournable, qu’on se ramasse impuissants devant un adversaire qui applique parfaitement, avec maîtrise, ce que le rugby permet.
On n'en finira jamais à ce rythme-là. Adaptons-nous dans un premier temps à la règle, élaborons tactiques nouvelles, voyons les effets, faisons la part belle aux industrieux, aux audacieux, ensuite nous causerons de modifications. Ce que nous voulons dire, c’est que le temps des lois ne doit pas être assujetti à celui du spectacle… même si les règles doivent évoluer, comme c’est nécessairement le cas. On ne doit pas les changer uniquement pour plaire aux philistins, aux mamies ronronnantes, aux gisquettes émoustillées, qui n’attendent que mouvements de cuisses, courses folles pour se distraire d’un jeu qu’elles ne comprennent pas.
Nous reviendrons cependant sur les solu Pick & Go du Blog Nice rugby, il va de soi… mais nos compagnes impatientes nous enjoignent au suspensif débat… en appellent aux vapeurs… ont à nous entretenir d’un projet capiteux aux multiples reliefs. Les féminines lois, inscrites au marbre blanc d’Eros, imparables, nous imposent leur joug… nous nous y soumettons… ravi de nous complaire en ces rigoureuses figures, sans crainte aucune d’y perdre un libre arbitre que la souplesse affectionne et somme toute fortifie.
La loi c'est la liberté des maîtres et des civilisés, les modifier en permanence est signe d'emballement sinon d'inconstance. Appliquons celles qu'on possède on verra pour la suite.
A suivre sous peu. © Le Pilier
*Vilipendre : néologisme du Pilier, qui signifie bien, haut et court, ce qu'il veut condamner.
Inscription à :
Articles (Atom)