06 mai 2010

TRANSMISSION = ÉVOLUTION

Le Darouine des copines
Plusieurs entités cette année, plus que les précédentes, peuvent prétendre au titre du Top des chaumières et remporter le Brennus tant convoité. Le suprême Pilier, un fois de plus, intouchable en Blogovalie, dont la pertinence et la rigueur esthétique ravissent même les plus flâneuses aux abords des pâtis, suivra d’un œil placide cette fin de saison en hexagonie... d’un autre enthousiaste le super 14, antichambre préparatoire des grÔsseux bastons d’été.
En effet, le master tournoi des Tri, de riche étoffe s’il en est, nous encourage à perdurer sur le flux, roborative nos cuissots, cajoline notre échine, alimente notre entendement de vibrations savantes nous rappelant si nécessaire que châtaigne mesure et fluidité sont les vitales vertus des hommes cherchant la juste posture par la maîtrise de leurs excès ! Hips !

Ouaip... débauche de force soumise à la règle stricte oriente cette volonté de puissance intrinsèque que toute vie ci-bas devrait perpétuer dans le respect de soi, par la rencontre de l’autre. Le rugby est un art, une philosophie quand il excelle. Quoi de plus progressif, de plus fondamental, de plus mâture, de plus nécessaire que le soucis de la transmission ?

Un des problèmes majeurs du reste pour ces natures étranges qui ne considèrent que leurs os, solipsistes invétérés, personnels dans l’attaque, matérialistes embastillés dans leur prosaïque croyance que plus de poids c’est plus de soi... ces après-moi-le-déluge qui ne comprendront jamais la seule équation qui validerait cette notion par trop ressassée, insidieuse dans certaines baveuses, pourtant aguicheuse,  
d’évolution ! Plus pertinente que la Darwinienne bagatelle du survivre à tout prix, vivre, le moi enfin maître en sa propre demeure, c’est être destiné
à favoriser l’essor 
du jeune qui vient, 
forcir le rein de celui qui va, 
tranquilliser celui qui part.
Si l’humanisme n’est encore qu’un mot, la transmission est l’impérative loi qui l’active, seule dévoilera son essor, lui donnera sens, densité, l’imposera par cet acte effectif.  
Sans transmission, dévolution !
Sans tire-bouchon, mouron !
Le rugby, métaphore discrète de cet idéal par le principe de sa figure mère, perpétue l’espoir quand il s’active dans cette voie. Ouah !
© Le Pilier