12 novembre 2008

LA BALLADE DES CROUPIONS


Episode un
De vilaines langouses dans une soirée feutrée, se répandaient littéraires en figures diverses, pour escagasser le croupion de notre bleusaille vainqueuse Samedi des Pumas Argentins. Rapportons céans les propos colorés de cette gente somme toute exagéreuse comme un César, sinon Panisse de comptoir : « Mais c’est un rugby de ZOLA… dézolant, parole de misère !!! Un rugby de rata… un gros rugby J’ACCUSE… le coup… les genoux… du choux sans la patate… du bourrin sans cravate... un rugby Gervaise de sous escalier, de cave humide (y’avait la rosée), de palier… un genre de laminoir, un gros ASSOMMOIR !!! » En bref ça délirait ! Les goulots au boulot encourageaient les lippes à téter… ce qu’elles firent sans broncher… et les paroles en profitaient pour se répandre, en allusions sournoises.

Sommes pas d’accord !!!!

Pas sérieux ce genre de propos, faut mater ça à la loupe sinon on va passer pour des zamateurs, peut-être même des moqueurs !
Non, non !!!

Quand on cause des Bleus, c’est du sérieux !!!
Oui le Pilier se doit, une nouvelle fois, de donner le meilleur de soi, afin que trouvassions solutions favorables, appliquassions tactiques zimparables, que sortassions enfin notre poulaille du gouffre amer qui la travaille.
Si les Français sont si mauvais, si nos entraîneurs sont avariés... notre rugby est anémié, s’il est plus pâlot qu’un évier…

c’est qu’il y a un 
VRAI PROBLÊME,
un emphyzème…
peut-être même une tumeur !!!!


Cette raison profonde du mal insidieux qui taraude nos cocottes jusque même dans l’inconscience insondable des occiputs éventés du staff, des commentatrices journaleuses à neuneus, des supporters à troncheux... faut donc la chercher médicalement !!!! Faut sonder, loin, très loin, à la surface même de nos vanités... mais commençons donc par dire la grande vérité !
L'entendement imperméable au savoir est perméable au tout venant… ya du dégât… les fondations prennent l’eau… les crampons collent à la boue… les chaussettes ont des trous et les arpions sont lourds comme des enclumes… de vraies cocottes en peau de plume... bref on se remue comme des légumes... c'est plus un ballon qu'on trimbale, c'est un sac de jambons... c'est pas des mains qu'on a, c'est des moufles en béton... et puis de l'audace hé hé, du Juan sans le Don, du pastaga sans glaçons... aussi martiaux que des charentaises usées, dans un placard de talons aiguille aiguisés, on devient timide et flagadas, bref pas voraces, on n'envoie pas !!!!

Pire que ? NON ! Bien d’avantage ! Ni moins ? 
PLUS QUE PLUS & que tout !

Démesurément nautiques, mielleusement toniques, des mâches pâtis comme vaches de Normandie !!!

Des spécialistes reconnus dans le broutage de pré, Niceu Rugby d'écoliers, pour ne pas les nommer, premier mini Blog de rugby bien Français dit-on, pour les ruminations lentes, commentaires petits bras, analyses à papa, deux Niçoises en fraises Tagada si voulez... prétendraient même qu’un genre de virus ovaliste à gros boutons pestifères nous toucherait le blair, sabotant le French Flair, que c’est la faute à Voltaire… qu’il faut déboucher les tuyaux... une idée à Rousseau !!!

D’autres encore, plus scientifiques des psycho, grands prêtres es Ovalie, des Carlos à Dolto, ajouteraient que pire peut-être que tout, notre mental
tiendrait pas le coup !!!!

Une névropathie douteuse ? Une psychose mielleuse ? Une croûte obsessionnelle qui empêcherait même l’élaboration d’un conflit offensif ? D’un vouloir agressif ?
Possible, mais c’est dire… et peut-être même, c’est du pire !!!
On serait, au dire des plus patentés, sur une mauvaise pente irrationnelle, une espèce de déclivité pulsionnelle à entropie négative sournoise, une hyper volition du mou, qui engendrerait fatalement un gros dégoût de tout !!!
Plus terrifiant encore que le symptomatisme ravageur de la GRÔSSEU PANTOUFLE qui aurait perdu son pied… un genre de latence refoulée qui vous ankylose dans le pré… en termes consacrés on serait TRÈS MAUVAIS !!!!
A suivre, sous peu. © Le Pilier