18 mai 2024

PÂTIS MÉTEMPIRIQUES

 On savait le King sur une plage barbecue, tourne et retourne le châssis, pour dorer ses côtelettes et couronner un teint de pré-saison vacante qu’il estime mérité !!! Sous l’ombre officielle des ponts de Mai, donc, le Frédo pavanait sa couenne au bord de l’eau, bluffant les bigorneaux, sans même se soucier des mouvements princiers qui agitaient les Sept-Deniers… avec des toulousains encore plus solaires que sa patine à mousmés !!!

Bim... on envoie le drone pour vérifier nos dires. On capte le gus, tourne au dessus des abattis avachis, on lâche sur le gazier une cartouche bien signifiante, histoire de remuer le morse en plein roupillon. La viande se retourne, s’éveille… vénère, astiquée, balance un rayon réprobateur sur l’aéronef vibrionnant, de son œil irrité. Pourtant, de façon subite et ramenarde, dans un temps aussi court que celui d’une étincelle de Prométhée, plus réactif que GPT, sans coup fait rire les zygomats, apparaît, via la numérique entité, dans la boîte à Pilier, l’intemporelle et roborative chronique du King Frédo
On vous la livre in extenso… avec ce paysage métempirique... d'un certain Lovisolo... poil au pot !!!

L’unité de l’expérience
……l’empirique….peut sous certaines conditions se dépasser….on foule alors des pâtis métempiriques où l’ordre des choses diffère…le domaine de la totalité du possible….au-delà de l’expérience donc…et au-delà du logos lui-même !!!!.Ça nous les brise menu quand d’autres causent de l’instant de la mort où le penseur pense métempiriquement une réalité qui viendra bientôt l’exclure empiriquement de cette pensée même…sans dec….kekskonsencogne !!!!! On sera pu là pour en causer……
Nous on parle du vivant et rien d’autre !!!!! et de ce moment particulier de la Grâce….les doigts de Martha Argerich qui courent sur les touches nacrées de sa commode en jouant concerto de Tchaikovsky….la relance de ses 22 d’un Christian Cullen…….de koa on turbine là ?? de la libération d’un Acte Pur….on pourrait causer de parousie ou la descente de l’Idée dans la Chose….on jacte de ce moment divin très particulier où le gonze échappe aux dichotomies de l’alternative…
Un mot la Pil ? Vi, t’accouches là enfin de prendre la mesure totale du libre arbitre de chacun !!!! Cool…… 

On reprend, on se porte en faux de ceuuss qui disent que l’homme ici s’affranchit de sa naturalité ou que cé irrationnel…Non !!!! discontinu forcément….mais une transcendance oui !!! un moment d’un Absolu !!! Un domaine ne se domine qu’avec un opérateur disait Lacan….avec koa alors on fuse vers le métempirique….avec la Volonté (de Puissance)….. Ladies & Gentlemen….from Los Angeles California…..the Propinette and the Big Friedrich from Basel…..« keep your eyes on the road….. » 
L’affirmation de la vie, [….] la volonté de vie, se réjouissant dans le sacrifice de ses types les plus élevés, a son propre caractère inépuisable – ce que j’ai appelé dionysiaque – disait Nietzsche. 

« L’achèvement est déjà dans la chose même. Ce qui apparait comme extension épistémologique est la possibilité ontologique mise au rang de validation de l’emprise inéluctable, poussée par la pulsion de vie dionysiaque en tant qu’impératif comme au-delà du monde. Être humain implique donc l’approbation de cette détermination comme intentionnalité organique, l’Homme réside dans la puissance acquise de l'imposition vitale qui lui tient lieu d'effet » – disait Le Pilier. 

On conclue….la Grâce cé la concrétisation suprême dans le vivant de l’effet positif et salvateur de l’Eternel Retour (mener sa vie en sorte que tu puisses souhaiter qu’elle se répète éternellement), cette transmutation de l’aspect entropique du temps en néguentropie restauratrice. Un moment d’humanité pure….Yeah !!!!! © King Frédo  

15 mai 2024

IN MEMORIAM

La camarde infatigable, nous ayant jamais pardonné... visiblement d’être simplement né... nous poursuit d'un zèle imbécile... et s’est permise une fois de plus d’entraîner en son inaltérable contrée un joueur de grand talent. Manquait de seconde poutre sans doute là-haut. Un capitaine nouveau dans la team des immortels. Doit yavoir de sacrés joutes au plafond de l’éternité et beaucoup de monde dans les gradins. Après les Barry Jones, JJ & JPR Williams, Boniface, récents et tant d’autres héros d’ovalie… on en passe... sont légions... on imagine avec aisance les tournois mirifiques qui se disputent sur le terrain des élévations, où la poussière inévitable côtoie les verdoyants pâtis cosmiques, lieux d’échanges et de confrontations, pour le plus grand plaisir des imputrescibles entités qui, dit-on, s'ennuieraient ferme à perpétuité si yavait pas le grand Tournoi des XV Nations !!! 
Aux abords de l’empyrée donc, on recrute inlassablement de nouveaux joueurs, comme on le fait ici-bas. Lucien Mias est de ceux-là. On ne connaît pas le gonze, au sens que ne l’avons jamais vu jouer, puisqu’étions peinard inexistant,.. pas sublunairement incarné si voulez... mais les anciens nous ont tant parlé de lui, qu’il fait partie intégrante de notre histoire. 

D'autant
 que le daron ayant jouté contre lui sur plus d’un terrain, possédons une photo qui l’affiche, sise au mur des trophées de la maison familiale. On y voit le pater face au ‘taine de Mazamet… se jetant sur le cuir, lors d'une rencontre hivernale... ya lurette jolie de ça... pardi. 
Le dab était flanker, et savant cartoneur aux dires de tous... comme saveur en la matière. C’est lui qui nous a instruit, formé, entraîné, refilé le virus de l’ovalie. Si l’œil du Pilier est bien comac acéré, c’est aussi, qu’à l’instar des maîtres anciens, au sens grec du terme, ne laissait rien passer. Nous faisait répéter le geste, nous reprenait dès qu’on foirait un placage, un positionnement, un cadrage, une transmission douteuse… nous révélait ficelles… regards, analyses au détail. Nous soufflait aussi dans les bronches dès qu'on minaudait minus dans un coin... un brin personnel... revenait toujours au collectif... comme nous imposait le respect de la règle, partant du sifflet !!! 
Le rugby c’est ça… la transmission. Si t’as pas un ancien qui t’apprend, t’oriente, canalise ta fougue et ton envie, certes tu peux t’amuser, mais tu papillonnes, tu ne rentres pas totalement dans le vif du sujet, dans les subtilités du jeu, dans l’intelligence profonde du grand XV… où XIII pour le coup. 
Car de son temps, au bahut, comme il disait, l’était la même année, champion d’académie à XIII et XV… pas moins… capitaine toujours, fringant meneur de gonzes… puis hop recruté en Nationale, Top 14 de l’époque... si voulez. 
C’est donc lui qui a distillé ces noms héroïques dans la carafe du moutard en socquettes qui tendait l'oreille... Jean & Maurice Prat, Pipette l’arrière phénoménal… Gachassin… Crauste, Darrouy, Domenech... Domec... Labazuy... Boniface... et tant d’autres… comme Lucien Mias... à saturer quasi, pour la cause légendaire, notre vestiaire mémoriel. Sans lui d’une part, ne serions pas, hé hé… comme ne saurions pas... certaines choses !!! 
L'ancien au rugby est impérativement un modèle pour le jeune qui vient... c'est inscrit dans le marbre du Parthénon des joutes !!!!
Un vrai nietzschéen du pâtis le daron, pour le dire, affûté, correct et ferme, un juste au terrain… des explications (sic). Jamais un mauvais coup, une pompe qui traîne… de tronche qui geigne... tout dans les règles de l’art… bien au buffet qui disait !!! N’avons pas rencontré depuis, un seul gazier dans le milieu de cette trempe… de ce calibre... aussi impartial, avisé et précis que lui.
D'aucuns disent que le rugby est une grande famille... vrai... plus encore une communauté d'esprits... Lucien, comme d'autres, fait partie de la nôtre. Doivent se retrouver aux Champs Élysées de l'ovalie qui sait… not' vieux... volontaire, face au magistral seconde poutre Mias... qu’il admirait !!! 
In memoriam eorum... requiescant in pace... comme on dit sans chichis. © Le Pilier

07 mai 2024

LE RUGBY, C'EST ÇA !!!

Jeu de main, jeu de toulousain… se plaît-on à dire… les harlequins en face n’en méritent pas moins. Quelle entame, quel entrain, un match de rugby du tonnerre de Zeus pour cette demi-finale de cup européenne. Ça cavalait dans tous les sens… des essais en veux-tu… engagement ferme et correct… soutien, transmission systématique, collectif soudé… défense impec… pas de tas infinis qui ravagent l’idée même que l’on se fait de ce jeu… pas de coup de tronche, pas de coup foireux… pas de blessés. Du vrai bon, simple et beau rugby !!! 
Les équipes nationales doivent en prendre de la graine. Les stats on s’en balance ferme… le jeu est toujours le même. Tu gagnes la gonfle avec le gros, tu transmets fissa aux gazelles derrière, bien lancées... et hop… pas foto, tu finis dans l’en but. Score 38-26. Merci aux deux équipes !!! 

Les quarts de finale annonçaient la couleur. Bordeaux-Bègles contre les Harlequins fut remarquable, spectaculaire. Festival d’essais… de combinaisons… de figures diverses, d’envie, d’impro, de courage volontaire. Idem chez les toulousains ce week-end et le précédent… voilà le rugby qu’on aime
L’équipe d’Angleterre peut s’inspirer de cette Harlequin team… Marcus Smith est bien plus à l’aise que dans le jeu stéréotypé de la rose… avec un Ford à chandelles qui ne sait pas jouer, qui ne joue même JAMAIS. On nous tartine le mou avec le rugby moderneu, mais le rugby est toujours le mêmeu !!! Celui qu’on a vu dans ces dernières phases, c’est ça et basta !!! Avec des gus de valeur, de la vivacité en sortie de ruck ou mêlée… de vrais beaux cavaleurs et passeurs, tu enchantes le pâtis. 

Pis ya ce jeune Costes… pas que lui… mais que diable il est superbe le gazier qu'il nous plaît !!!! Placages magnifiques aux cannes, bien dosés… bim, ça tombe immédiat… Haki son copain de table, pam, au buffet, sec, affirmé… correct, appuyé… c’est ça le rugby. On cherche pas les épaules, à gratouiller les aisselles ou le ballon. On fait tomber le gus et paf... au sol... un soutien peut faire sans forcer le boulot !!! 
Et des cuissots de feu le blondinet… le sens de la trajectoire… prend le trou çuilà… et pas en force, à l'accélération, pis termine joliment son exploit… par une passe au cordeau, sinon coup de pompe bien dosé… hop essai de Dupont. Il nous rappelait les vrais centres d’antan, les gaziers au coup de rein phénoménal qui vous refilaient le grand frisson, pour servir sur un plateau le cavaleur aux cannes d'ailier. 
On garantit la fin définitive des Fickou, Danty et consort en EDF si les coachs comprennent enfin le rugby… ya des jeunes qui ont de bien meilleurs arguments que ces gratteurs de morpions !!! Les trois quarts ça défend et cavale, ça prend les trous, ça passe, ça désorganise la ligne d’en face, ça perfore passque c’est bien lancé… point barre !!! 
Regardez Depootere… vif et matois le gars… de l’envie… idem le palois Gailleton… vous traversent les murs par la vitesse d’exécution les gonzes… Costes en EDF avec, et fissa… on assure l'enchantement, le renouveau, le retour de Frédo !!!! Arf !!!
La classe on peut dire le centre toulousain, ya longtemps qu’on ne prononce plus ce mot que ça fait du bien d’en parler… un vrai bonheur de retrouver cet enthousiasme. Tiens, c’est là qu’on va constater (on sait déjà mais...) ce que Fabien G et ses collégiens baratineurs de flou ont dans le bocal. Les statistiqueurs de manche, c’est pour les morpions, les dégoiseurs de flan, les qui pigent nib et causent de rugby moderneu pour enflouter les pavillons, éviter, détourner les vraies questions, qui du reste ne sont jamais vraiment posées !!!


Ya de superbes joueurs
de par chez nous… pas compliqué du tout de bâtir une team d’enfer avec ce cheptel. On va bien voir s’ils nous phagocytent ces jeunes, ou s’ils exploitent avec intelligence leurs qualités. Permettez d’en douter. 
Ça fait bien 18 ans qu’on en cause ici. Ya vraiment longtemps qu’on n’avait pas vu ça… et ce sur trois rencontres… un vrai plaisir... et de très bon augure !!!! 
Les Toulousains se retrouvent donc en finale de la chopine européenne. Un petit coup de mou en début de deuxième période, certes et vrai, mais les gaziers en face étaient tout simplement remarquables. N’ont pas baissé la garde. Félicitations à ces Bifs que devraient inspirer leur coach Borthwick... qu'il en prenne de la graine lui aussi. Yavait tout dedans, des solides devant, des bien zélés jusqu’à l’arrière du tonnerre... de l'audace... partant de beaux essais. 
Un cuir ça circule, un joueur qui le prend est lancé… on colle au ballon, on fixe l’adversaire… on fait une superbe passe pour décaler... comme Ntamack et Smith l’ont fait. Parfaite distribution du reste les deux dix. Du vrai rugby... celui qu'on aime et voilà tout !!!
On a dit essai casquette de Flament... ok... vi... mais ya le costume qui va avec... faut bien mater le travail colossal de Cros, c'est lui qui fait le boulot... phénoménal le flanker, un fois de plus. Sur le coup plaque, se relève, se replace et bouscule le tas. L'adversaire est sur le reculoir... matez son travail... impec le gonze... alors ce genre de fait peut se produire, Flament matois ne se fait pas prier... profite de la poussée... hop... essai !!!
La finale est largement à la portée des occitans... que sommes, com savez. Si jouent comac les gonzes vont pétrifier la muraille de trèfle !!!! Arf !!! Faut rien changer. La seule manière de vaincre ceux qui font des tas à répétition, c’est de les faire cavaler, les contourner, les épuiser, les transpercer, les asphyxier, les bousculer sans complexe, par l’audace collective, skills de contrerucks... vivacité, transmission immédiate, suivi, faire circuler la gonfle systématiquement, ne pas s'épuiser en tas... pisqu'en face sont les rois... des tas !!!! 
Ont même de quoi les ratatiner !!!! On l'affirme !!!! Certes ont connaît bien ces gaillards Irlandais, savons qui sont… mais ne savent pas jouer au ballon comme nous aimons !!!! Alors oui au jeu de main, qu’il impose sa loi enfin, continuez comac et le cruchon reviendra sans pb à la maison. Merci en tout cas aux équipes pour ces remarquables prestations. Le rugby gagnant c'est ça... et ça ne changera pas !!! Re grand merci les gars !!!! © Le Pilier


01 mai 2024

UNITÉ DE L'EXPÉRIENCE

Hop hop… retour au pré avec qui on sait, puisque l’avions promis. Zallez retrouver du néoz... pardi… trombines à Guinness tavelées d’éphélides… répétition… décalage… Aristote le grec... Kierkegaard à vous... jusqu’à l’immensité de la tâche du schizo embastillé dans l'cogito !!! Savons ici qu’il n’y a pas labeur immense à modifier son regard… que le bipède se plaît à soulever la poussière et prétend être incapable de voir. Le simple alors paraît inaccessible… une vieille histoire… comme le monde des brumes. Mais sommes pas là pour se noyer la carafe en Lacanyse... ma jolie Louise... car c’est le mai, joli mai… c’est le joli mois de mai… buvons, chantons, dansons,  sous les pins, entre les fringants et concentriques bouleaux de... la chronique à Frédo !!!


Comment
kont fait les Irish pour remonter la pente…bah yzont pris un coach néoz….ki leur a fait lire du bon….Aristote en l’occurrence… a en effet attaqué le training par ces mots «Nous sommes ce que nous faisons de manière répétée ; l'excellence n'est pas un acte, mais une habitude. » Pam ! Bim ! et prends ça dans les taches de rousseur… 

Au lieu des berlots bleuets qui préparent le cruchon en faisant du vélo, de la moto, de l’escalade, du parapente, que sais-je encore, les néoz y répètent à l’infini la gamme, le pitch, sortie de mêlée…passes dédoublées….passes sautées….sauf que….sauf que….la répétition idem stricto impossible…..car y intervient toujours un écart, un décalage une différence, même minime…..le gonze attaque pied gauche ce coup-ci, la passe un peu plus vrillée ce coup-là…..et ce « ratage » du calque est un accueil de la nouveauté….cette impossibilité structurelle et contingente de répéter à l’identique ouvre vers une reprise, un mouvement, et donne à la vie une dynamique…..donc, paradoxe, répéter inlassablement cé en fait accueillir l’imprévu….. 

Comac que Kierkeegard sé soigné de sa mélancolie d’ailleurs….. Il s’agissait pour le gonze d’une répétition mais en changeant de place ……répétition qui n’en est plus une finalement mais qui devient duplication, réduplication, redoublement, et ainsi ouvre vers un « resouvenir » en avant qui s’oppose à un répéter en arrière…. 

On follow…les symptômes rencontrés dans les psychoses viennent de la dislocation de l’unité de l’expérience…..elle rompt ou est toujours susceptible de rompre….. l’épuisement du psychotique est dû à l’immensité de cette tâche de reconstruire le monde à même le monde, de lui donner corps et cohérence - tâche impossible - dont cette dernière est issue de la cohérence de Soi, car c’est du Soi assurant phénoménologiquement sa continuité qu’il naît…on conclue…..répéter le même geste….avec la team…..à force…..fini presque à l’insu de leur plein gré oserais-je écrire par construire une unité partagée d’une expérience commune… où le langage pu nécessaire….le d-day….la sortie de la tranchée….les blacks se sentent comme un seul homme…. © King Frédo

29 avril 2024

VIVE LE ROI !!!

Alors que la lune altière, de son œil campé là, inondait un cortège de nimbus, simulacre fantomatique, se dirigeant de concert au septentrion, au son d’un limonaire invisible, monocorde, ondoyant erratique, caressant toits et façades... s’engouffrant dans les rues... balayant par à coups les miasmes de la cité… comme pollution du jour... le Pilier farfouillait... dans l'intime.
A s’enjouer de paréidolies sur le balcon haut perché du logis, nos muses du soir invitaient à commuer les monstres apparaissant dans la pénombre secouée, en figures ludiques, non sans quelque éloquence, où l’ironie coudoyait si joliment la frénésie d’inventorier ce monde sépulcral, qu’elles en frémirent de joie, se gondolant de leurs trouvailles. Nous aussi. 
Dès lors, le ciel s’enchanta d’un florilège épique, où Pégase apparut en poney ordinaire, Éole en souffleur de ballons... les monstres en papillons. On se gaussa des cieux. Cette tempête annonce ce qui ne peut qu’advenir... insuffla une voix lointaine, congédiée immédiat par un courant frondeur, sinon émoustillant. 
Allez hop, balayons d’un trait tous ces moutons suiveurs, figurons-nous que l’œil qui guette derrière cette agitation est de nature bienveillante et protectrice, savourons bagatelles, enivrons la bouteille… dansons des matassins et buvons au goulot !!! Ce qui fut. 
Le clin d’œil astral tint son rang, discret mais permanent, puis s’en alla de l’autre côté, perpétuant sa course derrière le vent terrestre, sans même osciller d’un brin sa paupière secrète. La nuit fut courte… comme elle fut longue… le réveil un peu flou. 

Que dire à cette aurore après une telle nuit ? Ben salut ! « Mais Pilier cela ne suffit plus, tu dois retourner au terrain… l’incubat sous les plumes d’en abuser réprouve l’impératif devoir et ramollit l’influx cognitif… tu te dois de conscience vertueuse t’affubler… car quoi ? Pas un brin de chronique depuis Mathusalem, pas un mot, pas un verbe… une virgule… un signe de vie !!! Regarde dans ta boîte. Ya King Frédo en armure rutilante qui piaffe sur la Rossinante avec ses clairons et qui pousse au balcon !!! » 

Ainsi une voix intérieure, soufflée pas GPTPlus-sournois-que-féal sans doute, nous signalant par un coup de sirène trophique que les nerfs du gazier étaient semble-t-il à bout !!!! 

Houlalalala… c’est pas un Roi autoproclamé qui va nous obliger à tartiner nos potins de prose appétissante dès les croissants. Veut quoi le gus ? S’imagine aux portes d’un quelconque fortin ? Javeline en main ? Veut d’la chronique hebdo... obligado ? Dès matines au stylo ? Toutou à l’actu ? Obédience éperdue ? Les poulettes au caldarium... remiser le Pilier au frigidarium, histoire de raffermir le bonum  ? 

César dit : "fais ceci"… la chose est faite !!! 
Sommes pas Marc Antoine enraciné dans une pièce de William mon coco. Avons d’autres zimpératifs qui demandent une concentration de tous les instants… si si… un travail de fond qui vous plonge dans l’oubli des mondes à popotins, nous éloigne même des pâtis, vers de lointaines galaxies !!! 
Hahaaaaa… ya des travaux d’Hercule qui se font en loucedé… des zones qu’on doit quitter. Aux spéculations de noble empyrée on se voue… on peut pas être au four et au turbin en racontant not’ quotidien illico via presto le résosocio... sous la pression despotique de certains !!! 
Car savez pas tout !!!
 L’est pas seul… l’a ses courtisans le bougre, qui disent même comac et bien franco, sans barguigner d’un cil : " On veut le King !!! C’est du tonnerre ses bafouilles… il a du jus… il est où ? Ski dit glisse !!! L'a des choses à balancer, nous des trucs à savourer. Oui au grand royaume des pâtis… lui connaît son coin rugby… hourra hourra… vive le Roi… on attend la suite, on veut du sus..." et tout un tas de revendications impératives de cet acabit !!! 
Le retour de Marie Antoinette aux brebis d’la fermette en somme... plébiscité le mikado par les ceuss qui hier encore ont raccourci son ancêtre !!! 
Allez y comprendre kekchose… l’autocrate du pâtis et ses amadoueurs qui nous font la leçon des impositions… les flagorneurs qui veulent... nous zintiment, exigent quasi de dérouler le tapis du bastion chaque jour aux souverains arpions !!! 

Ok bon ça va !!! Pas rétif à la pression nous... après réflexion… respectueux des ordres... sans outre génuflexion… pas jaloux d'un sou d'or d'la couronne... pieux même aux coussins du trône… un brin… brassard et collet oint… auréole flottante au zénithal caillou… les chroniques du King Frédo qui nous pilonnent les pavillons jusque dans nos transcendantales émulsions, notre mise au vert, nos philo-transpositions, seront sur l’écran dès bientôt vite fait qu’on s’y engage !!! 
Promesses à sa Majesté... aux courtisans… batraciennes à Fontaine… à tous ses sujets qui feraient bien de réfléchir à deux fois, à désirer si mordicus... un Roi !!! Arf !!! © Le Pilier

15 avril 2024

ÉNONCÉ & ÉNONCIATION

On voulait causer de la performance de nos toulousains contre Exeter… remarquable, lisible, une joute du tonnerre… hop… 64 pions dans la besace, pour une place en demi qui promet une belle empoigne... on se lance... cuir et plume en pogne... bim... King Frédo déboule tout berzingue... impératif... nous déborde sur l’aile, imposant son papier... partant, de fait... nous déleste sans coup férir de notre honorable intention !!!! 
Bon prince, respectueux du titre autoproclamé, on laisse à sa majesté le soin d’apposer son édit sur les murs du bastion, histoire de ne pas finir dans une de ses geôles… aux oubliettes !!! Bon, il est vrai que nos précédents blas demandaient quelque développement. Avions même chaussé costume d’anthropo… crampons psycho… strapping aux cuissots… voulions développer toussa… sans pour autant livrer linéaments ténus de la thèse, pour le coup en suspens !!! 
Ci-joint donc la chronique French Flair du King universel en pleine bourre, comme une rafale d’ouest balayant les particules fines de nos hésitations… avec en prime de l’Outrenoir sur la partition !!! Étonnant non ???? 

La chronique du King

Y’a une différence (majeure) entre « sujet de l’énoncé » et « sujet de l’énonciation » , ké la différence entre ce que le sujet dit et ce qu’il assume dans et par sa déclaration, c’est-à-dire précisément d’assumer les conséquences (ou pas), et uniquement pour lui-même, de ce qu’il énonce.  
Y’a le gonze qui cause chicore, et çui ké sur le pâtis, le premier peut magnifiquement en déblatérer, et le second pas, peut-être même que le premier en parle toujours mieux que le second, sauf que, sauf que, il y est pas, il en sera même jamais, alors que l’aut’ descend dans la fosse…..kekechose entre le marin d’eau douce et le vieux lion de mer….on conclue primo ke les AB’s s’en cognent de la communication et des concepts en « ing »…y sont là ou y doivent l’être épicétou…..   

Followons…. Le vrai général….le maître au sens hégélien (de la dialectique maître/esclave)…..sur les champs de bataille lé sur le canasson !!!!! 
Lacan le disait souvent…la démission était interdite à Rome…ou alors si le tribun voulait se carrer…à la sortie l’était zigouillé tout étripé…..cé là quand y’a du vrai…. quand les gonzes y mettent leur peau …ce qui fait lien social d’ailleurs...bah oui le grognard suit son gradé ké là tout prêt….le gonze croit d’autant (uniquement ?) en son plan de bataille ke si y paume les deux finissent tricards….et réciproquement itou….un qui parle de la montage sans y être monté là-haut….l’aut qui met les adjas après waterloo…..touca toquards à jeter à l’eau !!!!! 
For example tous les foireux qui trouvent que casus belli cé branché mais ki seront jamais dans les tranchées !!!! 

Y’a faire et parler de…et faire et parler pendant….l’activité et le méta…..l’activité et le langage infra…..surprise….surprise….on le mate à chaque fois…les Blacks ne causent pas !!!! quasi jamais de réunion de famille….de cercle magique sur le pâtis….les gonzes en ont pas besoin….une communication hors langage…ça en secundo bah cé pas banal !!!! cé même tout à fait esseptionnneell !!!!
L’entité noire néguentropique cybernétise sans mots.....comment l’info se diffuse t’elle ? on peut contester le primat du langage, comme écosystème de l’homme….y’ a d’autres formes de symbolisation, notamment  sensori-affectivo-motrice qui passe par les gestes, des attitudes, des comportements…..on se tient différemment debout sur chaque continent…   

Là on touche un truc….le french flair c’est de ca aussi kon cause…soit dit en passant ke le flair discontinu des Froggies est un consubstantiel des Blacks…la relance du bout du monde y l’a font tous les dimanches les Maoris…mais bon…passons...flair….flairer….. une stratégie adaptative qui se vectorise dans le domaine proprioceptifs, par les sens…y’a question icy d’instinct…mammifères koa…une altération qui fonctionne par dissimilation...une dissimilation sous-entend catabolisme….qui ne peut s’associer qu’avec métabolisme…. tel une meute de loups avec stratégie groupée où chacun son rôle…on arrive au concept de corps….qui n’a rien se limite pas à l’organique….reprenons encore Big Moustach…le corps est une œuvre d’art….car l’art est le phénomène du vivant…..on cause au cordeau d’unification de forces plurielles – comme on parlerait du corps enseignant – le corps n’est plus dissocié de la conscience mais partie intégrante…
Le french flair c’est faire une pâte homogène sans grumeau où la pensée est physiologique…Nietzsche parle alors d’ivresse….on entend précis alors affinement et élargissement de la perception…franchir les portes de comme disait Jimbo… © King Frédo

02 avril 2024

SOUVERAINETÉ

La mystification traditionnelle du premier avril accomplie, nous nous rendîmes en calèche à canassons au château du King Frédo, histoire de constater l’humeur de sa majesté. Après grands coups de lattes au pont-levis de la citadelle, quelques appels soutenus, il apparut enfin, l’air altier sur la courtine, blair au vent d’ouest et daigna après quelques minutes flottantes nous ouvrir son huis. 
Prudent sous les mâchicoulis, matant les échauguettes d’un œil attentif, nous nous avançâmes sous le regard étrange du gazier. Morne en son noir pourpoint, la toison d’or au cou, on aurait dit du destin la froide sentinelle. Son immobilité commandait, sa prunelle luisait comme un soupirail de caverne. Son doigt semblait, ébauchant un geste obscur que nul ne voit, donner un ordre à l’ombre et vaguement l’écrire... aurait dit le grand Victor !!!! Voyez l’ambiance. 
Une fois installé devant le raisin nouveau en carafe de ses terres ancestrales, qu’il nous fit servir généreusement, nous causâmes... anthropo, psycho, philo, french flair… identité… nouvelles règles, actu, tournoi... bref un tas de trucs ovales, pour le mettre sur la voie… du temps présent. 
On sentait le rétif du gonze qu’avait pas digéré son os !!! Le coin d’ici on s’en balance… tournoi pouah… qui nous dit tout net !!! Les paluches noircies par les pinceaux de ses toiles évoquant le Super Rugby Pacific, on saisit l’allusion. L’outre-noir ça soulage… pardi, comme le grand sud. Une obsession chez lui quia pas moyen de détourner... faut ki cause du Black, sinon rien !!!! Arf !!!
On lui a piqué en partant ce parchemin tout frais, à la plume, qui traînait là, sur un divan de velours spéculatif, sans pouvoir tirer autre chose de l’actualité d’ici !!! On vous livre céans la chronique du King Frédo, arrachée sous l’humeur fracassante d’une digestion qu’a pas fini de remuer les veines de son châssis !!! Ach !!!

La chronique de King Frédo

Le monde est un mot…ce qui se passe ce sont des mots disait Char……les mots font les choses et céder sur les mots c’est déjà céder sur les choses….une rivière cé pas un fleuve…. un euphémisme ké pas un pléonasme…de même que soldat et guerrier kont rien à voir…..pas plus que mariage et amour…..ce qui est posé là dessous – étymo du sujet isnt it ? – de ce qui se joue dans ces disjonctions ?? 
Reprenons Jünger kon paraphait….l’homme libre est anarchiste, l’anarchiste ne l’est pas (ni anarchiste ni libre donc)….bah oui….rébellion n’est que soumission……se joue ici donc des questions sur la liberté (intérieure), sur l’indépendance (d’esprit, de corps)…on dit autrement avec Big Moustach…..ceuuss qu’écrivent des tragédies sont pas des pessimistes…que nenni...maîtriser le tragique cé connaître la joie……et réciproquement….l’un va pas sans l’autre…..
Comme la santé ké de savoir tomber malade et s’en relever, remplacer par (on vire par) santé par victoire et maladie par défaite si on cause chicore)……le jeu du vivant cé savoir imposer son essence….maîtriser le game avec ou sans le cuir for example….s’agit pas non pu d’enfreindre les règles….puisqu’elles continueraient à s’imposer dans leurs aspects contingents à en prendre uniquement le reverso….plutôt en avoir un sens aigu….précis…..s’y soumettre pour mieux les traverser les transformer…la plus grande transgression cé la Loi elle-même disait-on rue de Lille…..
Richie k’était accusé…..oooouh le bad cheater…..nan…..bien plus malin le n°7….jouait précisément sur la ligne...cet espace restreint entre Loi et décret d’application….créait sa propre jurisprudence……un acte authentique est çui qui rétroactivement établit les conditions de sa possibilité…..un gonze plaqué qui pose cuir…lutte gréco-romaine……pis follow next step….le choix primo de faire vivre la séquence…tout le proprioceptif au service de cette stratégie….
Tout contexte est toujours déjà-là, constitué rétroactivement par la décision….passque les choses sont faites par l’acte de décision qu’elles fondent…..l’offload jamais cerise sur le gâteau….dès le début du running le player l’a dans son cogito…même pas la question du comment juste celle du quand…..on reprends par un aut’bout….la guérison (ou la victoire) est un acte de création ou met en jeu des vertus créatrices…à mille lieues de tout automatisme…..
On le sait le prix du discours universitaire au sens lacanau-plage cé le conformisme du sujet…..rien à voir donc avec les sources inexpugnables de la vitalité……on revient par chemin de traverse…..le rebelle basique et simplet (attention euphémisme) combat l’autorité….l’homme libre cherche à ne plus avoir contact avec……il ne s’agit pas d’une fuite dans l’Imaginaire….s’agit d’être imaginatif…… toujours Jünger…..ne s’agit plus de lutter contre la souveraineté s’agit de la trouver en Soi....le rugby des Ab’s est précisément….souverain……créatif….imaginatif….. © King Frédo

01 avril 2024

MOISSON D'AVRIL

Tout ce que vous avez voulu savoir sur Le Pilier, sans jamais oser même espérer, qu’un jour de grâce fantaisiste, le gazier se révélerait aux yeux du monde entier sous son vrai visage !!! 
Qui c’est donc pourquoi kon savait rien sur lui alors kon savait tout ke c’était même sous nos yeux ? 
En effet, vous connaissez le phénomène, l’avez vu moult fois sur les écrans plats, entendu parler de lui dans les plus dithyrambiques emportements, vous l’adorez, le plébiscitez, l'aimez... l'écoutez, certaines, pléthoriques quasi, l’ont en poster géant couleur & panoramique dans leur chambrée sur le mur. Sous l’emprise incontrôlable de nuits follement agitées, son image s’immisce jusqu’aux inénarrables couches de moi affectant l’indifférence. Il agite les plus rétives consciences aux grands songes pénétrants, laissant au Dunlopillo quelque empreinte de plis, dont le temps le plus béatifique ne saurait même rendre compte, tant les marques insondables de l’éternité voluptueuse, semble, aux intervalles de sa fonction pourtant hégémonique, encore inaccessible !!!!
Voilà donc c’est lui, visible du couchant étoilé, jusqu’au soleil levant bridé, en passant par la Lorraine et le toit bouddhan-magique du monde himalayen. C'est l'éveil, le transcendé dual, copain secret défrisant le nirvana quand ce dernier l'ennuie !!! 
Pilier a, d’une métempirique entité la posture, sinon figure hollywoodienne si voulez, avec Award sur la cheminée, par trop sollicitée de partout, sous flash et curiosité, qui profite de ce terrain ovale pour cultiver peinard son jardinet, sans jamais déchoir de son piédestal. Soyez modeste, glapit Renard et Jules de sa parure prénominale, c'est le genre d'orgueil qui déplaît le moins... n'est pas son refrain !!!! 













De la moisson d'Avril et ses feux lumineux, rouleur éternel de sens, dessus, dessous, il convoque l'hameçon des plus fins d'entre nous, habile à la mouche comme au l'heur !!!
Comprenez tous why, now et because, il veut fuir l’instagrameur, le journaleur de ballon, le scrutateur de coin de vie, le vendeur de twitt, le consommateur d’intime… sournois, matois, qui ferait plus que son beurre avec un rien du quotidien de fétu de mouvement de lui !!!! Un retrait légitime n'est-il pas ?
Alors, voyez toujours pas ? Ha ha… ben quoi ? Quelle méga star Brando des pellicules, se démène derrière le noble signifiant Pilier ? Partez tous à la pêche aux zinfos, ramenez ses écailles en bateau... ivre… jouez du grand mystère qu’aucune nasse enserre !!!! Hé hé !!! © Le Pilier

30 mars 2024

LA QUESTION QUI TUE 2

La question qui tue, donc !!! Pilar t’y va fort qu’on nous za dit !!!! Que nenni qu’avons répondu. Juste un effet d’annonce. La question qui tue… personne… que le temps d’y répondre !!! 
Hé hé… hop hop, sommes immédiat sur un autre terrain là… au perspectivisme on se plaît… ça ouvre le champ… une façon inédite d’aborder les choses… déjouer l'emprise du signifiant... de ne pas rester coincé dans ces à priori primaires et passionnés que pourrait susciter la formule. Toujours et encore cette histoire de signification que le maître des lieux livre à l’interprétation de son lectorat le plus sagace. De cette manière qu’il faudra aborder la question posée dans la précédente bafouille, qu'on peut lire pour suivre le propos…. celle de l’identité de notre coin d'ici !!! 
Dans l'abord, c’est quoi le « french flair » ? Ne pourrait-on pas y voir sourdre quelque ironie ? On pourrait… on peut ne pas… à chacun son choix. Qu’est-ce qui caractérise l’ovalie tricolore au final et donc ??? Comment élaborer un système performant… disons pérenne, fort de notre singularité ? Sommes-nous voués, soumis, systématiquement à des soubresauts pour le moins erratiques ? 
Enthousiasmes, victoires maîtrisées… période enchantée, pis patatras, désillusion… cata… ce qui était not’ force n’est plus… débandade… déception… ramolli des jambons… hop, surprise, du mieux, on remporte une joute ou deux… on en fait des tonnes pour dire qu’on est sorti de l’ornière… que c’est le match du renouveau qui relance tout… pis recata… comme en 70, 14, 40… et cætera… et cætera... tout le monde pige sans forcer, où l'on veut en venir.

Voilà pour notre histoire. P’têt donc qui faudrait un anthropologue dans les rangs du staff… sinon un philo guy, pourquoi pas… un épistémologue allonzy... voire mieux encore, un entraîneur qui pige, clairvoyant, le fond du problème, les tenants, aboutissants... à la clarté... synthétique... authentique sans toc. Ce n’est jamais le cas !!! Sommes plutôt dans l’ère suivante : « ‘tention Marcel tu te déplaces à 112 mètres par minute après 7 semaines de skills... faudrait arriver à 117 meters… voire 18 si c’est possible… avec le sourire... après deux semaines ultra-mobiles !!! » Nous, on ne pige rien à ça… on se bidonske ferme pissque c’est le lieu qui veut ça, mais on constate l’effet de ce genre de propos… sur le terrain !!!  On va se pencher sur le cas, sur la question à proprement parler de l'identité... anthropologue que sommes pour la bonne cause, si si… le Pilier n’a k le convoquer… avec sans doute son GPTPlus-visionnaire-que-lui-même, à la flanke, charnière, sinon tiens, même en première ligne !!!! Arf !!!! © Le Pilier

26 mars 2024

LA QUESTION QUI TUE 1

Mouais… avec toutes ces galéjades, au sens extensif du mot, de masse grasse, dislocation humorale, et autres déterminismes justificateurs d’ondulations défaillantes, n’avons pas, céans, congratulé le trèfle vainqueur du tournoi 2024. Bien joué les gars. Félicitations !!! 
C’est fait. Un big slam raté de peu, mais une deuxième année consécutive en haut du podium. Bravo !!! On s’y attendait !!! Surtout après l’entame remarquable en ouverture du tournoi contre nos Blous. 
Les Bifs se sont bien remués les jambons pour croche-patter l’invincible et verte armada, terminant joliment les joutes, malgré leur défaite au cordeau chez les tricolores. Du reste, les deux plus beaux matchs de l’édition 2024, furent, le premier, Bleus vs Verts… et le dernier, Bleus contre les Bifs. 
Les jeunes coqs ont redonné vigueur, enthousiasme, porté fraîcheur au XV d’ici, pour conclure sur une note encourageante, une évidence qu’espérions dès le début du tournoi. Malheureusement on doit attendre que les circonstances nous en imposent, on ne sait pas anticiper par chez nous, c’est bien connu. 
Les Irlandais nous ont paru quand même un rien émoussés lors du dernier match contre les Scots. Fatigue ? Usure ? Fin de cycle ? Tout cas va falloir se renouveler un brin, sans doute… sortir du ruckby tout crin... ne pas se contenter de cette force coercitive, certes remarquable, des avants destructeurs… faudra envoyer du cuir et ne plus se contenter de tamponner ferme dès l’entrée dans les 22 adverses. Les nouvelles règles dit-on agiront dans ce sens !!! A voir !!! 
Comme l’avons déjà exprimé, si apprécions les Irlandais pour d’excellentes raisons, ne sommes pas toujours fan de leur jeu. Mais question détermination... joueurs de qualité... collectif... organisation... volonté farouche… Fighting Spirit, la coupe est largement méritée. 

C’est bien de ça dont il s’agit !!!
 
Ces quinze dernières années ont révolutionné leur pâtis. Jadis, quand étions moutard, ne remportaient jamais le Tournoi les gus, aucun Big Slam depuis 1948… un truc comac… étaient même derrière l’Écosse. Vaillants toujours, bordéliques souvent !!! Et là, depuis 16 ans, 2009 donc, remportent 6 fois le cruchon Tournoi… avec 3 Big Slam. Les Bleus eux, remportent seulement 2 fois le Tournoi avec 2 Slam !!! Ya pas foto !!! Les Bifs 4 fois sans Slam… Les Gallois 4 victoires dont 2 Slam. 
On se doit de constater leur suprématie en Europe depuis 16 ans… et de répéter encore et encore que sommes à la traîne... devant les Écossais. 
La performance des Irlandais est remarquable à bien des égards. Ont su intégrer leur Fighting Spirit dans un système de jeu redoutablement efficace, à la mesure de cet esprit !!!! C’est ça l’évolution culturelle. Ya pu k réfléchir à cette imparable vérité !!! 
La question jamais soulevée, jamais évoquée par tous les baratineurs de cuir d’hexagonie, des instances au staff, joueurs, mateurs... en passant par tous les blogs rugby de petit calibre, est donc : Comment, à partir du soi-disant French Flair, bâtir un système pérenne, voire hégémonique adapté à cette singularité ? Autrement dit, qu'est-ce qui fait notre identité, et comment en tirer parti ? La stratégie doit s’imprégner de la culture du lieu, chaque nation a ses spécificités, ce qui fait le charme du rugby, son intérêt… c’est comac qu’il faut cogiter. Chez nous ya pas de cerveau moteur pour piger ça… ya pas de super gazier cultivé pour s’y même pencher… sauf, d’évidence, sans contredit, affirmé… imparâble... le seul et unique polymathique, phénoménal, super GPTPlus lumineux et master... Pilier !!!! Yeah !!! © Le Pilier