04 juillet 2007
LE STADE DE LA COUPE DU MONDE DE RUGBY
Pour satisfaire à la demande pressante d’affinités électives, voyez icy autre perspective du sublimissime édifice, sis au champ de Mars des imaginations curieuses de neuf. Le Pilier se plie donc, réconfortant, au vouloir pressant de son lectorat, et vous propose une vue originale de cet architectonique monument. Celui dont vous rêvez, revendiquez le droit d'être, attendez l’édification terminale, le coliséen pâtis des affronts, le terrain majeur des savates à clous, à piétinage exclusif pour équipes entrainées, pas un sou délicates pour la verdeur des moquettes…
Construit pour l’occasion par Hartmann & Partners sur proposition du Pilier, voici donc, en ce lieu d’allégresse, une nouvelle fois, pas la dernière, le Stade de la Coupe du Monde de Rugby… en plein Paris... comme ici et là. Du vrai !
© Le Pilier
30 juin 2007
L'AUSSIE PLIE L'KIWI
Rondeur ne sied ... pas à nos pieds
Pour saisir les ratés de moult coups de pieds, cherchant la touche mais ne la trouvant pas, il faudrait peut-être se pencher sur la vision et son rapport aux volumes alentour.Un stade de cricket c’est bien pour le cricket…
La rondeur au rugby ne peut seoir, pour tout dire elle nous déplaît.
L’œil n’a pas la limite nécessaire de la tribune proche, celle parallèle à la ligne de touche, comme dans la plupart des stades, pour apprécier la distance et projeter l'ovale convoitise en son lieu d’intention. Les botteurs des deux équipes semblent avoir fait les frais de cette perspective nouvelle, envoyant bien souvent la balle directement en touche quand un rebond était nécessaire en dehors des 22… Pas donc à l’aise de la savate, du pied, même posé le ballon rétif à l’entre but, voltigeait sans maîtrise. Carter comme Mortlock n’ont pas brillé. Nous offrons cette analyse à votre bienveillance, sa considération à votre sagacité, sa modestie à votre dithyrambique laudation...
Hors les pieds des maladresses de mains des deux côtés. Du vif parfois… mais du précipité. Du percutant, du rentre dedans… mais du lâché de prise. De la vitesse… du sans doigté. Des en-avants et des pourcents de fautes multipliées. Pourtant de bons moments, souvente fois mal terminés pour les Blacks. Ils perdent et c’est justice 20-15… après domination pas très maîtrisée… Les Aussies en deuxième mi-temps reviennent dans le match, plus soudés devant, et reprennent du poil de marsupial kangou, bloquant leurs adversaires, perforant leur défense à l’image de Mortlock très en forme, l’instigateur incontesté de l’essai victorieux comme de belles phases opportunistes.
Que dire de plus sinon que les Blacks n’ont pas joué leur plus belle partition, moins soudés que d’accoutume... trop de fautes de mains comme de placement dans les regroupements, que les Australiens n’ont pas un jeu transcendant, manque d’un Rogers, de Latham… de fantaisies… même si gardent un sérieux somme toute apprécié, une défense serrée... faudra compter sur eux... McCaw très vaillant mais fautif comme Collins moins féroce que la semaine dernière. Kelleher s’isole souvent, ne fait pas toujours les bons choix, Weepu c’est pas miou… Le décalage horaire fatigue on le sait… est-ce à considérer ? Sans doute.
Gregan pourrait jouer jusqu’à sa 200ème sélection sans problème si le rôle de demi de mêlée se résumait à transmettre la balle comme une enclume, voire s’en débarrasser quand du gros débarque lancé… la balance a penché pour tout dire quand il est sorti positionnant par le fait Giteau à la mêlée… même Larkham pas brillant a mieux joué après son départ. Il est du reste à l'origine du premier essai quand Heymans, il est vrai, passait dix minutes sur le banc.
Nous en imaginons fulminants devant la pérennisation des figures usurpatrices, cet insupportable népotisme qui bloque le mouvement, atténue l’enthousiasme, et ennuie fortement les connaisseurs peu enclins aux gérontovalies qui ne veulent pas comprendre que le temps des chaussons est venu, des pilules, et du ronron... mais que le terrain de jeu c’est plus pour eux… zou… au clou…
Chez nous aussi on connaît ça… notre pelouse grasse nantie d’une certaine limace ne laisse que la trace de sa lente mouvance… elle broutera l’herbette jusqu’aux racines, qu’elle en ruminera pendant des années pleines. Il faut supporter ça… ou n’en pas faire cas !
Des amuseurs vont se livrer à des considérations revanchardes considérant que les Blacks ne sont pas invincibles.
Mais qui l’avait dit ? Les rigolos, les ragots, les pas jojo, ouistitis, démunis synapsiques, pipeaux, zozos !
Cette défaite est bienvenue, gageons qu’Henry Graham en tire bénéfice comme tous les bons stratèges. On s’endort à tout gagner… mais on peut gagner à se perdre un peu… et se retrouver pour du mieux. Et puis, pour durer faut demeurer sur son appétit... un peu marri... il assaisonne tout... saveur grandes victoires... des jolis coups.
Encourageons l’Aussie à virer Gregan et poursuivre vers l’ouverture…
Cette relance des tri-nations n’est pas pour nous déplaire… et cette entracte fait du bien.
En attendant la fin.
© Le Pilier
27 juin 2007
AUSSIES BLACKS ON THE GREEN
On ne change pas une équipe qui gagne on l'oxygène, la modèle, on fait tourner l’effectif… pas des moindres. Une équipe chez les Blacks, c'est trente gus. Ils alignent donc encore des forts pour cette rencontre qui s’annonce difficile contre les kangourous chez eux, au Melbourne Cricket Ground (la tof, cliquez dessus c'est plus gros). Le tatoué Rico Gear retrouve l’aile, new papa Jack en seconde poutre, Mc Donald à l’arrière, sacrément cuissu Mc Alister, au centre des affronts…
Pas de Latham encore chez les aussies, hélas, cause blessure. Mais du Giteau, Larkham, Sharpe, longéviteur Gregan et consorts…
Souhaitons un pré vert sémillant d’ivresse et d’essais… comme de bleus. Tchoks !
© Le Pilier
Les 22 Kangourous...
Julian Huxley - Adam Ashley-Cooper, Stirling Mortlock (cap), Matt Giteau, Lote Tuqiri - Stephen Larkham, George Gregan - Wycliff Palu, George Smith, Rocky Elsom, Dan Vickerman, Nathan Sharpe - Guy Shepherdson, Stephen Moore, Matt Dunning
Remplaçants : Adam Freier, Al Baxter, Mark Chisholm, Stephen Hoiles, Phil Waugh, Scott Staniforth, Mark Gerrard
Les 22 Blacks...
Leon MacDonald - Rico Gear, Mils Muliaina, Luke McAlister, Joe Rokocoko - Dan Carter, Kelleher - Rodney So'oialo, Richie McCaw (cap), Jerry Collins, Troy Flavell, Chris Jack - Carl Hayman, Anton Oliver, Tony Woodcock
Remplaçants : Keven Mealamu, Neemia Tialata, Ross Filipo, Chris Masoe, Piri Weepu, Aaron Mauger, Nick Evans
24 juin 2007
LE PILIER DES BLACKS
Not easy de ne pas douter devant tel commando. Les Blacks ont peut-être accompli leur plus grand match des tri de ces dernières années tant les Boks étaient décidés, tant leur engagement total était, tant ça laminait l’abattis, la chair, le filet. Le Pilier, incontestable appréciateur des formes belles, comme des systèmes coordonnant logos et fluxions caloriques, dynamisante volonté dionysiaque et délicats zébats, reste en extase devant telle coalescence : tête sereine, pieds affûtés. Le Black nous plait. Non parcequ’il gagne les forts, mais parcequ’il réfléchi. On ne peut mieux faire en ovaliste pâtis. Ce n’est pas mécanique, c’est du méthodique… Ce n’est pas qu’analogique, c’est aussi systémique…ce n'est pas que dynamique, c'est aussi mélodique...
Les All Blacks pèsent de toute leur intelligence à valider que le tout est plus que la somme des parties, et que plus il y a du tout, plus l’adversaire s’ennoue, se perd, cherche l’air, s’écroule comme un paquet de cartes aux séries aléatoires. Jamais telle hégémonie n’avons vu en ces terres d’accueil châtaignères, jamais tel effet, jamais autant de jubilation, si belle partition… lisible comme du Mozart, comme un nénuphar, un boulevard… facile comme du Ronsard, goguenard…
Sommes ravis, car ici, bleu rugby nous ennuie.
© Le Pilier
Les All Blacks pèsent de toute leur intelligence à valider que le tout est plus que la somme des parties, et que plus il y a du tout, plus l’adversaire s’ennoue, se perd, cherche l’air, s’écroule comme un paquet de cartes aux séries aléatoires. Jamais telle hégémonie n’avons vu en ces terres d’accueil châtaignères, jamais tel effet, jamais autant de jubilation, si belle partition… lisible comme du Mozart, comme un nénuphar, un boulevard… facile comme du Ronsard, goguenard…
Sommes ravis, car ici, bleu rugby nous ennuie.
© Le Pilier
FABULEUX ALL BLACKS
De la tête... même si des jambes.
« C’est bon de revenir à un rugby de cette qualité-là » confiait Graham Henry après le match contre des Boks. Et pour cause… jouer notre équipette bleutée, n’était pas très excitant. Imaginez Cassius Clay combattant un poids poulet… Dés lors on comprend ce plaisir d’en découdre au niveau sup, contre une vraie équipe, pratiquant du vrai rugby, car s’il est bon pour nous de croiser le fer avec les forts, il l’est aussi pour les Blacks de jouter à leur niveau. Et des équipes pour les confondre, il n’y en a que deux ici bas.Un match donc phénoménal question engagement. Une troisième ligne AB au sommet, un flanker Burger époustouflant, un des rares, niveau Collins. McCaw très Mac, So’oialo très costaud, deux packs solides, trés techniques, premières lignes massives, des Sudafs sans complexe mais toujours peu d’ampoules synapsiques en réseau, jointes en l’occiput… dommage.
Victoire des ABs longtemps bousculés, 26-21.
Le Pilier avisé attendait ce dernier quart d’heure comme une évidence. Les Sudafs sont indéniablement forts mais pas assez futés. Un match dure quatre vingt minutes comme le rappelle McCaw. Or une telle débauche d’énergie se paye comptant au final. La moindre des choses pour l’équipe réceptacle du rouleau, c’est de la jouer oriental, la technique de base des arts martiaux, utiliser la force de l’autre, l’épuiser en la laissant venir, la détourner à son profit,
ne jamais s’opposer de front total à la percutante brute épaisse.
La laisser s’épuiser. Mais pour cela, c’est vrai il faut être solidement affûté…
C’est ce que font toujours les Blacks. Ils encaissent mais détournent, parfois sont peu au contact ouvert, s’économisent un rien, respirent, soufflent, gardent leurs têtes dans cette débauche d’énergie, sont indéniablement plus souples. Les Boks bardés de protections martèlent, les ABs n’en ont pas (sinon Mc Caw cette fois sur une seule épaule sans doute blessée)… Pour laisser le corps respirer, privilégier le mouvement. Et puis ce collectif qui fait défaut aux Boks, diffusant la balle jusqu'aux ailes. Un plaisir.
Les Blacks restent fluides, tout en étant forts, quand les Boks ravinent le pâtis. Les néophytes imaginent les ABs en perdition, et s’excitent à l’idée fugace qu’ils sont prenables… les saveurs* eux, savourent et attendent ce moment final où l’espoir change de camp et le combat d’âme… La subtilité des forts qui ne vivent pas dans le temps raccourci du coup de massue inlassablement répété, sans alternance, mais dans celui prolongé de la stratégie globalisante, adaptée au temps défini. Matfield prétend qu'il n'ont pas su saisir leur chance, que nenni... Laminés étaient, sa maladresse en fin de partie en atteste. Les ABs en ont sous les crampons de l'énergie vitale et ce, jusqu'au point névralgique des flottements: the last 15 mn. A trois fois rien le score s’alourdissait, les Boks sur les rotules ont failli encaisser un, voire deux essais de plus. Ce dernier quart d’heure, sous l’impulsion de celui que nous considérons comme le meilleur joueur de la sublunaire contrée à son poste, Mealamu, comme cette percée farouche de So’oialo, restera pour sûr dans nos mémoires comme un renversement attendu... trop d’évidents prodromes annonçant l’issue finale à nos yeux avertis.
Merci pour la leçon.
Tant pis pour les lardons dans les pattes... des vaincus.
*Saveurs: ceux qui savent.
© Le Pilier
22 juin 2007
TRI - NATIONS FORTES
Greens Blacks au pré
Du frais en ce début d’été pour nous ravir. Outre les bienfaitrices ondées, boisson vivifiante des moquettes, nectar vital des vertes pâtures, le duel monumental de la Zélandaise philovalie contre une Sudaf multicolore… pas assez noire semble-t-il de ses richesses africanistes, selon une polémique récente sur la parité flottante.Chez donc les Boks, Matfield prendra capitana, mais absences majeures... Hooker Smit, Wing Habana, Super Spies…pas moins. Dommage... mais retour de Skinstad, à suivre, comme les Blacks et leur seconde ligne inédite, Travell-Rawlinson, puisque Jack fait son devoir de papa tout neuf auprès de bobone en gésine. Pince Monseigneur Collins au pré sera, coudes liés à So’oialo, et Cap McCaw… du chaud !
Demain quinze heure d’icy, pour le Pilier, consorts… pour du fort !
© Le Pilier
19 juin 2007
LAPORTE PROMU
AVIS et mise au point !
Des taquineurs attendent une réaction du Pilier suite à la nomination de Bernard Laporte comme secrétaire d'état auprès du ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. Le Pilier ne mélange pas les genres. Du rugby pour en découdre seul nous captive en ce lieu. Surchauffons un rien, sans doute, pénaltisons, blâmons à vue, au ciblage de certaines options que le staff de l’équipe de France se plait à perpétuer pour nous ennuyer, affirmant sa vision exsangue... mais, s'il en est ainsi, nous reconnaissons cependant que cette singulière engeance, répandue, qui se voue à nous instruire plus par contrariété que par exemple, nous en apprend par défaut plus qu'il n'en parait. Si leur manque de beaucoup est patent, cela nous avertit, nous avise, nous fait comprendre à contrario ce qu'il faut saisir. Qu'est-ce que le beau jeu, qui fait l'hégémonie des nations du sud et active notre pertinence en matière d'ovalie. Pour le style des bleus, tant pis... Certes, ce rien d’humeur hyperbolique qui anime nos bagatelles, à peine démesuré, perpétue un ton phraseur de nous trés apprécié, mais ne jetons dévolu que sur ce que l’on voit, connait, nous apparaît dans l'analyse des faits, concernant le jeu, style, stratégie, combattants, pelouse... Hors le terrain nous n’avons rien à penser de quiconque, de sa vie privée, de ses activités professionnelles, de ses convictions politiques ou autres intérêts… Pas de pipolisme céans, pas d’ingérence désolante, pas de spéculations fabulistes, pas d’opinions quand nous ne savons pas. L'homme public... son intime motivation, désir, ambition, entregent, plat du jour, pointure, mifa, dentifrice, hobby... nous n'en avons cure, n'en connaissons rien. Et même si, un vent nauséabond soufflait ses miasmes spectaculaires en nos contrées purifiantes, cela ne regarderait en rien notre lectorat... à fortiori le partial, constant, nutritif, biotonique, raffiné, altruiste et dévoué Pilier !!! Car...Le Pilier n’est pas pipolitique,
le Pilier est dynamique !
Magnétique aussi !
Hydraulique... moui !
Egocentripétique... Ah bon !
Logobalistique... dit-on !
Un rien calorique... pourquoi pas !
Un fêtu voltaïque... on dit ça !
D'allant apodictique... un défaut ?
Joliment athlétique... du cuissot ?
Mais jamais, non jamais
Ophtalmo-anémique.
Le ton polémique ne sort jamais du cadre jouteur du pâtis des châtaignes, dans un esprit sautillant, pénétrant, tendre, délicatement assaisonné, folâtre, poisson d'Avril... et basta !Ophtalmo-anémique.
A bons entendeurs !!!
© Le Pilier
18 juin 2007
FLORIAN FRITZ AU REBUT...
Deux Princes oubliés,
quatre staffylos confirmés …
quatre staffylos confirmés …
Pas la gomme Fritz ? Pas de jus ? De cannes ? Des nougats ? Florian ? Pas la frite ? Fritz pas le turbo ? Lui le meilleur Français à son poste ! Un coq dominant sa poulaille ouais… qui vous file le grand frisson dans l’intercale… La classe… Le coup de rein… La vista… (Savourez si voulez ce parfum d'audace) La passe… Solide, jeune, fort au carton, un grand ! Un roboratif dans un ramassis de STAFFylocoques…Une perle toulousaine dans la bauge des ANTHRAX ! Un prince Jolithorax… Aussi la brochette de cocottes anémiques, insanes, exsangues, Labinocle, Mazette, Nanard et Jacquy la Brunette, ne sait pas comment gérer cet animal trop subtil, élégant, racé… jalousent sa DOMINANCE et, comme tous les médiocrates en place, sabotent l’autour prometteur pour se venger de cette misère qui leur colle au croupion, aux sabots, au pyjama… Les zodieux… les fourbes… les vils… les zingras… Tartuffes… Dissolvants… Rognons… Orteils à peine… Fricots… !!! Mâches rata !!! Pouah !
Patience Florian, Neil Back, l’emblématique flanker et super Bif, fit lui aussi les frais d’occiputs au formol avant l’arrivée de Sir Woodward… au rebut comme toi était mis… on connaît la suite… Nous qui aimons le grand style, la passe élégante, la feinte, la tête bien faite au jeu… Sommes servis avec en sus la mise à l’écart de Castaignède... No comment !
Alors, peu surpris, que dire de plus devant ce quatuor d’entraîneuses sinon que le rugby ne s’arrête pas à La Porte des bleus… à contrario des balourds, des fadaises, des tantes Odile (même si Odile n'y est pour rien...), des volailles à court-bouillon qui aux murailles inébranlables de notre entendement caquettent ou finissent au plat.
© Le Pilier
16 juin 2007
BOKS IN EXTREMIS
Du rude et des forts
Boks pas enivrants mais vainqueurs... Aussies résistants mais perdants… pardi ! 22-19 ! De rudes échanges d’avants, pas de grands thèmes novateurs derrière sinon de belles échappées de De Villiers mals conclues, un Giteau matois comme un kangourou sauteur… dans l’en but, pour 5 points au centre quasi des poteaux… Pas de palme d’or pour ce match même si les Boks enchaînent par moment de bonnes et longues séquences de jeu, avec anicroche cependant fatale, cet embastillage de bourin côté fermé qu’ils affectionnent… parfois désolant… En sus, ils leur manque un second centre pour l'ouverture à d'affligeants stéréotypes...Donnons leur le meilleur Français à ce poste, Florien Fritz, puisque nos lumières éteintes du staff n'en veulent pas... Patience Florien, vont partir à la retraite définitive ces incapables...
Donc un seul essai de part et d’autre. Puis deux drops de Steyn pour clausule d’affronts et victoire au couteau.
Match somme toute intense, très engagé. Une élégance technique du talonneur Aussie sur une passe de Giteau, percute, tourne sur lui-même embarque l’adversaire pour resservir Giteau qui suit parfaitement et marque l’essai sus évoqué. Belle figure à retenir. Une autre qui semble insignifiante mais octroie à Sharpe un satisfecit faisant comprendre certaines erreurs passées dans cette aire de jeu. Une attaque côté droit, il se retrouve en position de centre… L’ailier gauche Bok, qui n’est pas Habana cette fois, est à l’affût limite hors jeu pour subtiliser la balle… comme le fait du reste souvent Habana quand un lourd adverse veut transmettre la balle à son ailier ou second centre… Sharpe, bien que pressé par le temps et mené à la marque s’en rend compte et repique vers le centre. Heureusement ! Beaucoup d’essais d’Habana sont marqué dans cette configuration. Quand c’est un lourd qui transmet, ses gestes sont lisibles, il est lent, grande envergure des paluches, prévisible en somme… Habana anticipe se fait oublier quasiment, disparaît du champ de vision si on veut, une intention discrète… Le lourd se laisse parfois prendre par l’élan, n’a pas le même empan temporo-visuel, si permettez l’audacieux néologisme, qu’un centre, ou trois quart… Pas aussi habile de la vision dans un espace réduit, habitué qu’il est de baisser la tête et rentrer dans le chou… Ceci est tout à fait normal sinon que Nathan Sharpe n’est pas tombé dans le panneau sur cette action… a saisi rapido le danger. Bien vu.
Spies le 8 Bok sera grand, il est déja fort… Matfield au rendez-vous… Burger en jambes partout... Il manquait sans doute Januarie à la mêlée… Fourie plante un bel essai… malgré le retour de Tuqiri moins véloce qu’autrefois. Suite semaine prochaine avec l’entrée des Blacks… une autre paire de pompes faudra chausser!
On apprend que les Blacks « ont écrasé » les Canadiens comme entendu à la radio. 64-13. Nous, ils nous ont « laminé » 61-10 comme lu dans un hebdo. Même niveau, même rouste, en plus ça rime. Solidarité avec nos cousins Canadiens qui nous ressemblent vraiment. On se sent moins seuls.
© Le Pilier
15 juin 2007
L'AUSSIE CHEZ LE BOK
Hémisud en fête
Enfin du lourd, pesage écrasant, piétineurs de prés, chargés de kilomasses, virils, tendres, délicats… de viande à point, bleue, volonté farouche, orgueil … enfin la délicatesse de létales chicorées, la souplesse de cartons à chatouiller les côtes, à chiffonner jambons crus, déguster pralines pour estomacs accrochés à l’idéale saveur de se croire invincible… enfin du zèle à gazelles, bon train, au galop, tout de go, interceptions presto, décalage accélération subites, débordement soufflant… Enfin des passes dignes de notre attente, geste premier fédérateur, coalisant les modules animés pour dessiner des trajectoires savantes se figurant l’en but… enfin le glissement de pneus cloutés sur les croupions abuseurs d’ingérence… enfin la châtaigne, l’avoinée, l’écrabouille, la claque et le tampon amical… Enfin les chaleureuses torgnoles sur des luzernes ensanglantées par l’appétence farouche d’électives affinités, débordant le champ mesuré de la pudeur, pour effusions sentimentales à la mesure des passions.Ce week-end majeur débute les tri-nations 2007. Enfin ! Les trois meilleures nations du rugby s’affrontent pour un tournoi que l’on espère disputé. Il y a du mieux chez les Boks, du ressaisi chez les Aussies, du All Black chez les Blacks… de quoi nous ravir et rendre à ce cru des saveurs quelque peu édulcorées par l’ultra domination ennivrante des Zélandais lors de la dernière cuvée.
A Marcoussis La porte et son rugby de guingois... à nous de vrais combats.
Demain donc, 15h d'ici, ouverture des affinités… Bocks, très gros pack au complet, troisième ligne parmi les plus fortes du pâtis contemporain, Spies époustouflant contre les Bifs, aussi le Burger Giant, et le Roussow… illuminé. Les Aussies alignent des marsupiaux pas moins boxeurs…
Pour des précisions sur la Team Sudaf et ses aléas paritaires
cliquez ici, le meilleur rapport qualité-info de l’hémisud… en French !
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