On l’écoutait nous débiter ses salades recuites, après la victoire des Boks sur les Pumas, 29-27... conservant de fait leur titre de Championship. Un pack de huit mastards, plus travailleurs de béton en lappe-la-boue cramponnée qui creuse un sillon direct vers l'en-but dès qu’aux cinq mètres se regroupe en tas, que dentellière à transmettre l’obus aux trois quarts qui ne servent plus à rien dès la zone susdite investie.
Voilà skon partageait avec un camarade de trinque, alors qu’il nous encensait Erasmus, capable de rassembler des buffles de premier ordre, nourris au contact, à la percu, au déblayage, au nivellement du pâtis… voire liqueurs roboratives qu'on ne saurait nommer, qui pour lui font figure de modèle.
Hors le premier quart d’heure des argentins, virevoltant, joueur, sémillant même, la joute nous apparut très vite d’un mortel ennui. Pour le dire tout net en entonnant la même antienne, la succession de tas démultipliés au vestibule de l’en but, nous ravage le sang froid, nous dégoûtationne de ce temps perdu à mâter ça… nous travaille quasi le système nerveux entérique, avec l’idée d’abandonner définitif la partie.
Le premier essai Boks de cette composante accoucha... dans la douleur insistante, sous forme de litanie d'agglomérats... pis voilà. L’ouverture Mngomezulu, héros du dernier match, dont proposions d’attendre pour voir si l’espoir suscité pouvait se transmuer en faits durables, nous laissa en suspens.
Non... le Boks sont prenables, faut tout simplement jouer à quinze, et les Pumas pour le coup, ont bien failli créer la surprise… dès l’entame c’était tout feu, un plaisir de voir ses cavales enthousiastes, pis, au fil des chocs, la braise s’amenuise, les fautes se succèdent, la team s’essouffle, et ne perpétue pas ce qu’elle a potentiellement de plus avantageux.
Les Blacks aux Aussies on su museler l’esprit revanchard, moui… 14-28… sans pour autant nous ravir… satisfait pour le coup que Jordie Barrett n’ait pas eu la rotule en vrac, après un déblayage douteux, qu’un bon rouge aurait pu sanctionner. Plus de veine que Dupont le gazier… c’est heureux. Ce genre de débordement devrait être interdit, sommes pas là pour voir les gonzes se faire dézinguer. Facile à mettre en place, connaissons bien le pâtis. De même que les grattages enfoncés par de délirants déblayages devraient être proscrits pour la santé des joueurs. Ce rugby là n'est pas fait pour nous plaire... ya suffisamment de possibles manières de chicorer, sans tomber dans des travers pour le moins préjudiciables. Sommes pas au Colisée décadent à mater les gladiateurs se
faire azimuter la carcasse !!! Il serait temps de remédier à ces difformités qui s'accumulent. La tête est là pour activer les jambes, savamment proposer trajectoires que l'évitement stimule, pas
pour enfoncer un mur de briques, percuter un pont-levis, ravager la carafe de l'adversaire !!!
Not' première pensée du jour pour Lewis Moody et pour conclure... le flanker solaire d’hier, de la rose Queen, plombé par l'indéfectible maladie de Charcot !!!! Soutien bien hélas impuissant du Pilier, comme autres affectés pas des troubles au cassis. Le jeu ne vaut pas c’te chandelle… pour le moins funeste. © Le Pilier
PS : Lappe-la-boue... godasse, pompe... chaussure quoi !!!