des moutards !!!
L’homme possède un Dieu ou une idole, écrivait jadis l’anthropo-philo Max… y’en a même des qui ont les deux… et quand on est lardon on confond bien souvent l’un et l’autre. Pour preuve une anecdote saisie alors que bavassions sur l’effectivité transitive, ou pas, des relations électives à l’intérieur d’un corpus amical à des fins logistiques… hips… à l’ombre de quelque ycelle étalée bien légère dans un jardin de grande cité. Un essaim de morpions près de nous se disputait une gonfle après s’être respectivement affublés du nom de leurs super-héros. « Moi je suis Carter » insista l’un d’entre eux, non sans avoir bataillé ferme pour faire respecter son choix, puisqu’un autre minus le lui infirma par un tonique et immédiat retour « c’est pas toi, c’est moi » !!! « Mais moi c’est mon Dieu ! » argumenta le premier comme une évidence péremptoire contre laquelle on ne peut rien. Un Dieu dans ce genre d’église au gazon des partages, justement, ça ne se partage pas ! Arf ! Et puis deux Carter sur un terrain c’est pas dans l’ordre naturel de la cosmogonie ovale ! Après moult bla, finasseries naïves plus savoureuses qu’un sucre d’orge aux vitamines de l’enfance pétillante, un accord fut enfin trouvé non sans occasionner la moue du premier choisissant. Une mi-temps chacun pour porter le costard de l’idole. La suite, on ne la connait pas… sinon que le match se déroula comme il se doit dans les cris joyeusement volatiles, disputes permanentes d’arbitrage, heurts gentiment sauvages… et quelques déchirures de tissus prétendument neufs, occasionnant de vagues pleurs, aussitôt desséchés par l’emprise du jeu.
L’homme possède un Dieu ou une idole, écrivait jadis l’anthropo-philo Max… y’en a même des qui ont les deux… et quand on est lardon on confond bien souvent l’un et l’autre. Pour preuve une anecdote saisie alors que bavassions sur l’effectivité transitive, ou pas, des relations électives à l’intérieur d’un corpus amical à des fins logistiques… hips… à l’ombre de quelque ycelle étalée bien légère dans un jardin de grande cité. Un essaim de morpions près de nous se disputait une gonfle après s’être respectivement affublés du nom de leurs super-héros. « Moi je suis Carter » insista l’un d’entre eux, non sans avoir bataillé ferme pour faire respecter son choix, puisqu’un autre minus le lui infirma par un tonique et immédiat retour « c’est pas toi, c’est moi » !!! « Mais moi c’est mon Dieu ! » argumenta le premier comme une évidence péremptoire contre laquelle on ne peut rien. Un Dieu dans ce genre d’église au gazon des partages, justement, ça ne se partage pas ! Arf ! Et puis deux Carter sur un terrain c’est pas dans l’ordre naturel de la cosmogonie ovale ! Après moult bla, finasseries naïves plus savoureuses qu’un sucre d’orge aux vitamines de l’enfance pétillante, un accord fut enfin trouvé non sans occasionner la moue du premier choisissant. Une mi-temps chacun pour porter le costard de l’idole. La suite, on ne la connait pas… sinon que le match se déroula comme il se doit dans les cris joyeusement volatiles, disputes permanentes d’arbitrage, heurts gentiment sauvages… et quelques déchirures de tissus prétendument neufs, occasionnant de vagues pleurs, aussitôt desséchés par l’emprise du jeu.
Le Dieu des pâtis moutards sus nommé doit avoir plus qu’un regard bienveillant sur ces drôles de disciples, et sacrément se poiler de voir autant de ferveur hallucinée. Revient en forme du reste le centre Dan, puisque c’est le poste qu’il occupe pour le moment après quelques mois sabbatiques. Gageons qu’il fasse encore rêver ces chérubins en herbe tendre, comme ravisse les amateurs ce week-end de ses « divines », pour le coup, figures de style. Arf ! © Le Pilier