06 décembre 2009

DES EAUX DE PLUIE

Mémoire presque retrouvée, sommes en quarantaine pour ne rien refiler à nos électives compagnies. Assumons pleinement ce retrait nécessaire et silencieux bien qu’il nous semble entendre parfois, par moment, entre deux souffles, posé le son diffus et timide de larmes passionnées à nos portes résolument closes...

Le ciel lui-même emperle nos transparents vitraux de sanglots longs, dessinant sur la matière froide autant d’appels, figures intraduisibles si l’on ne pige rien aux symboles Japonais........ aux élucubrations de la Matrix........ à moins que ces plaintes en chapelets de pluie pressantes, litaniques, itératives, infatigables, pis qu’éponges des mers profondes s’écrasant sur nos vitres, ne soient le fait de Normandes bovines, flotteuses comme des Zeppelins s’amusant dans une ruminante ronde à vidanger l’azur. En somme il pluie... dans notre tête aussi quelque chose de bien étrange... même si tout re semble se mettre dans l’ordre des choses d’avant. Aimerions bien revenir au pré mais une force ineffable nous en empêche...
© Le Pilier